mercredi 24 novembre 2010

Les âmes brûlées

Auteur : Andrew Davidson
Editions : Plon (2009)
Nbre de pages : 502

Présentation de l'éditeur :
Que feriez-vous si vous vous réveilliez sur un lit d'hôpital, le corps brûlé et couvert de cicatrices? Il ne vous resterait qu'à attendre la mort. A moins qu'un ange passe votre porte... C'est le destin hors norme du héros des Âmes brûlées. L'accident terrible qui le met sur la voie mystique de sa rédemption. Et le début d'une aventure hallucinante, du Moyen Âge à nos jours, de l'enfer à l'amour.

Mon avis :

Voilà encore une très belle découverte en ce mois de novembre. Décidément, je cumule les lectures touchantes et je ne m'en plaindrai pas.

Dans "Les âmes brûlées", vous lirez l'histoire d'un jeune homme, qui ne sera jamais nommé par l'auteur parce que, finalement, ce n'est pas l'essentiel. Il vous racontera comment, grâce à un "ange", il a fini par se découvrir en tant qu'être humain.

D'une vie totalement dépravée, qui est d'ailleurs la cause de son accident, on apprendra beaucoup sur lui, la façon de voir les choses, de les accepter... ou non.

L'histoire mêle deux périodes : le présent (après l'accident) où l'on se rend compte que l'existence des grands brûlés est très difficile tant dans la récupération physique mais également et surtout mentale, et le passé (à travers des histoires que Marianne Engel, "l'ange", racontera au narrateur).

J'ai été profondément touchée par l'ensemble du livre. Non seulement par ce que le narrateur nous raconte sur sa vie et sa rééducation mais aussi par Marianne qui croît à l'amour éternel et qui lui apprendra que leur rencontre n'est pas fortuite. C'est la juste logique de vies antérieures qui se retrouvent un jour ou l'autre.

Je pense que certains passages risquent de heurter certains lecteurs trop pragmatiques ou peu croyants sur certaines données mais dans l'ensemble tout se fond parfaitement avec les légendes que Marianne narre. Tout est réellement cohérent. On pourrait presque la croire.

Il y a tellement de sincérité, d'amour et de persuasion dans tout ce qu'elle dit qu'il est difficile d'en douter.

Bien sûr, on se dira, tout comme le narrateur, que cette jeune femme est schizophrène ou maniaco-dépressive voire même les deux pour s'imaginer de telles choses mais quelque part on a envie d'y croire parce que tout ça est tellement beau !

Marianne arrive à redonner goût à la vie à un grand brûlé. Ce n'est quand même pas rien. Cet homme, complètement perdu, va se retrouver et même évoluer grâce à elle.

En ouvrant ce livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'ai été surprise tant par l'histoire qu'il contient que le style si épuré et pourtant très percutant que l'auteur utilise. Les mots glissent sur nous comme les histoires que Marianne raconte et en même temps on est marqué au fer rouge. On devient totalement obnubilé par tout ce que cela entraîne et on veut des réponses.

J'ai pris mon temps pour lire cet ouvrage parce que j'ai finalement réalisé que le narrateur et Marianne prenaient de l'importance pour moi. Je m'y suis beaucoup attachée. Je n'avais pas envie de les quitter et j'ai fermé ce livre avec amertume et regret. Je ne voulais pas que cela se termine. Je voulais que Marianne me raconte encore et encore de belles histoires, même si elle sont fatalement tragiques.

Du coup, je compte bien acheter cet ouvrage pour qu'il rejoigne la bibliothèque de mes coups de coeur parce que je suis sûre d'une chose, le relirai avec le même plaisir sinon plus de retrouver ces deux êtres si différents et pourtant si touchants.

Si vous n'avez pas encore franchi le cap de cette lecture, je n'ai qu'un mot à vous dire : faites-le ! Il est à savourer indubitablement.

lundi 22 novembre 2010

16 lunes

Auteurs : Kami Garcia & Margaret Stohl
Editions : Hachette (Black Moon) ( 2010)
Nbre de pages : 634

Présentation de l'éditeur :
J ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse.
Si j avais su qu en même temps que cette fille, dont j allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction... Nous étions menacés. Et cette fois, j allais devoir la sauver...

Mon avis :

"16 lunes" fait partie de ces ouvrages que j'ai du mal à lire lorsqu'il y a trop d'engouement lors de la parution. J'ai donc préféré attendre quelques mois avant de m'y plonger dedans. J'ai profité d'une lecture commune organisée sur Livraddict pour me lancer et à l'heure qu'il est je n'ai qu'une chose à dire : vivement la suite !

L'histoire se situe dans une petite bourgade du Sud des Etats-Unis, Gatlin, où la vie est plutôt tranquille et où tout le monde connaît tout le monde. Cette ville est fortement marquée par son Histoire et notamment des évènements qui se sont produits pendant la Guerre de Sécession.

Tout au long de l'ouvrage, les auteurs nous emportent dans ce passé tumultueux où bien des choses se sont passées.

On vit l'histoire à travers Ethan, un adolescent de 16 ans qui n'a pour seul appui dans la vie qu'Amma, une gourvenante qui l'a pris sous son aile depuis le décès de la mère du jeune homme et un changement brutal dans le comportement du père.

Dès le départ, j'ai trouvé très intéressant que le narrateur soit un garçon et non une fille comme il est très commun de le voir dans la plupart des ouvrages de ce genre. Il y aura bien sûr une jeune fille au centre de l'histoire mais le fait de lire à travers Ethan est tout simplement exquis. J'ai trouvé que cela rendait la narration et les réflexions qu'il se fait beaucoup plus intéressant. Après tout, on est d'un point de vue masculin ! Ca change et ça fait du bien !

Lena, la jeune fille dont il sera question ici, bien mystérieuse dès le départ, se dévoilera au fur et à mesure que l'on avancera dans le roman et forcément cela marquera le tournant de l'histoire.

On se doute qu'il y aura une relation qui naîtra entre Ethan et Lena mais elle est tellement bien amenée que ça ne m'a pas gênée. Bien au contraire. On va vivre véritablement des moments intenses, tristes mais aussi angoissants avec ces jeunes gens. On va espérer, retenir notre souffle et tourner les pages de plus en plus vite pour savoir ce qui va se passer, s'ils vont arriver à résoudre les problèmes...

Les auteurs mènent de mains de maître cet ouvrage et le suspense est tenu jusqu'au bout !

La force de ce roman tient dans le fait que les différentes facettes des personnages qui le composent ne sont dévoilées qu'au compte goutte. Même si l'on soupçonne quelque chose chez l'un ou l'autre, nous ne sommes jamais sûrs de rien. Du coup, il est quasiment impossible de lâcher le livre.

Les personnages sont intéressants à découvrir; ils ont du caractère, qu'ils soient bons ou méchants. Chacun a un rôle à jouer et ils le font vraiment à merveille. On les découvre les uns et les autres avec intérêt et en même temps une certaine angoisse. Une chose est à noter : attention aux apparences !

L'écriture est simple mais hyper efficace. Je ne me suis pas du tout ennuyée un seul instant. Je n'ai pas eu cette désagréable impression d'une lecture trop jeunesse. Bien au contraire. J'ai été envoûtée, transportée à Gatlin pour vivre cette histoire aux côtés de Léna et Ethan. Je les ai suivis partout où ils allaient, je les ai soutenus, j'ai vécu vraiment à fond les évènements comme si j'y étais. C'était tout simplement génial et j'en redemande. Du coup, je le redis : vivement la lecture du tome 2, 17 lunes, pour les retrouver.

Cette lecture a été faite avec d'autres membres de Livraddict : Setsuka Galleane Cathy Avalon Tiboux Sookies MarionJB Marie L. Evy Kayleigh Mabiblio1988 .

jeudi 18 novembre 2010

Sang d'encre (T2)

Auteur : Cornelia Funke
Editions : Gallimard Jeunesse (2009)
Nbre de pages : 671

Présentation de l'éditeur :
Meggie et ses parents savourent leurs retrouvailles lorsque Farid apporte une nouvelle bouleversante: prêt à tout pour revoir les fées et sa famille, Doigt de Poussière a regagné le Monde d'encre, ignorant qu'un grand danger l'attend. Farid et Meggie décident de partir à sa recherche. C'est le début d'un voyage incroyable... et terrifiant.

Mon avis :

2ème tome de la trilogie "Coeur d'encre", nous entrons ici dans le Monde d'Encre. Quasiment tous les personnages du premier ouvrage se retrouvent dans le livre Coeur d'encre mais cette fois-ci écrit par Fenoglio et bien des péripéties vont s'y produire.

L'ouvrage est tout aussi intéressant à découvrir que le tome 1 puisque nous allons suivre Mo, Resa, Meggie, Farid, Doigt de Poussière et Fenoglio dans un monde où le fantastique règne en maître. On découvre de nouveaux personnages (bons et méchants); on y retrouve Mortola et Basta, les méchants ayant survécu dans le tome 1 et, autant le dire, avec eux nos héros vont avoir la vie dure.

On apprend donc la vie à Ombra; on se promène au coeur de la Forêt sans chemin; on rencontre les femmes blanches ou autres elfes de feu et nixes... On suit avec intérêt les aventures des uns et des autres et on se demande comment tout ça va se terminer.

Même si j'ai apprécié ma lecture, je tiens toutefois à signaler que par moment je trouvais que cela manquait d'action. En fait, l'action est indirecte dans cet opus (contrairement au tome 1) puisque les changements qui s'opèrent se font grâce à des interventions de Fenoglio (mais je ne vous dirai pas de quelle façon il procède pour ne pas gâcher votre future lecture. Sachez cependant que c'est ce qui m'a le plus plu dans l'ouvrage...).

Je reste évasive et je sens que cela vous déconcerte mais je n'ose pas donner davantage d'explications de peur de spolier.

Les personnages sont très bien rendus parce que tous, quels qu'ils soient, restent persuadés d'être réels et non sortis d'une fiction créée par Fenoglio. Ca les rend très attachants.

L'auteur (Cornelia Funke) nous ballade comme elle le veut dans ce nouveau monde avec son écriture toujours aussi fluide et cette limite entre le réel et l'imaginaire qui est encore plus ténue ici. Cela donnerait envie de devenir l'un des personnages "réels" de l'ouvrage dans ce Monde d'Encre pour vivre cette aventure à sa place.

Quant à la fin, elle ne nous laisse qu'une seule alternative : lire rapidement l'ultime tome de cette trilogie exceptionnelle, Mort d'encre, que j'irai récupérer très rapidement.

lundi 15 novembre 2010

Princess Bride

Auteur : William Goldman
Editions : Bragelonne (2007)
Nbre de pages : 328

Quatrième de couverture :
Il était une fois... la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Si bien qu'elle est devenue la favorite de millions de lecteurs. Princess Bride est un livre culte qui devint ensuite un film culte. Un récit de duels à l'épée, de bagarre, de torture, de poison, d'amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d'araignées, de monstres, de poursuites, d'évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles. Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern - redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman - est peuplé de personnages aussi inoubliables que : Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore pour la femme qu'il aime ; Inigo Montoya. le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants... et, bien sur, Bouton d'or : la princesse, la fiancée, la femme parfaite, la plus belle de toute l'histoire du monde.

Mon avis :

L'ouvrage de William Goldman peut s'apparenter à un conte et dans l'ensemble on peut dire qu'il l'est. Sauf que ce n'est pas un conte tel qu'on a l'habitude d'en lire c'est-à-dire où tout se passe plutôt bien car même si dans les contes classiques il y a des gentils et des méchants, cela reste gentillet. La violence est plus suggérée que réellement exprimée et quand on la ressent c'est avec une relative douceur dans les mots. L'auteur n'agresse pas son lecteur.

Or, dans Princess Bride, c'est justement ce qui est particulier : l'horreur se glisse dans les pages de ce livre et le rend, du coup, difficilement digeste (en tout cas pour les jeunes lecteurs qui voudraient le découvrir en tant que conte classique).

William Goldman, d'ailleurs, ne manque pas, par ses interventions, de nous indiquer ce qui l'avait marqué lors de sa première lecture de l'ouvrage à l'âge de 10 ans.

On constate alors que la perception de l'histoire par un enfant et un adulte est très différente.

Je vous avoue que j'ai été totalement sidérée par cette lecture mais ô combien prenante puisque hors norme des contes traditionnels. C'est vraiment ce qui m'a plu avec ce livre.

Je ne m'attendais pas du tout à lire des scènes de torture comme l'auteur les amène puis les décrit; ni même les cauchemars vécus par Bouton d'Or. Je me suis demandée comment un jeune enfant (voire même un jeune adolescent) aurait pu réagir face à cette narration (et encore que l'avis de Clairdelune m'éclaire sur ce point).

Et puis, tout d'un coup, lors d'une de ses nombreuses interventions, l'auteur nous fait une véritable révélation : tout est écrit de telle sorte que jeunes et adultes se rendent compte que "la vie n'est pas juste" !

A travers Princess Bride, William Goldman a voulu montrer que rien ne passe comme on le voudrait. Quoi de plus approprié qu'un conte pour faire passer ce message !

Dès le départ, on sait (ou du moins on le suppose) que les gentils et les méchants ne seront pas forcément ceux que l'on croit. On voit le bonheur de Bouton d'Or s'éclipser voire même s'éteindre. Rien ne lui est épargné. Elle vivra tout ce que l'on peut endurer dans une vie : le bonheur (trop court), la tristesse (la plupart du temps), la résignation, l'espoir (qui rend la vie plus facile l'espace d'un instant) et la mort.

Il y a tout dans cet ouvrage de 328 pages !

Là où certaines pourraient s'exaspérer (notamment lors des interventions de l'auteur), j'y ai trouvé de l'intérêt parce que du coup, tout s'explique et s'englobe parfaitement. C'est le puzzle qui se met en place.

Le style employé, très satirique comme l'indique l'auteur, est exceptionnel. Les échanges entre Bouton d'Or et Westley peuvent sembler "cucul la praline" mais on en veut encore; le prince Humperdinck est tout ce qu'il y a de plus horrible (on lui veut le pire); le comte Rugen n'en parlons pas; on visite le Zoo de la mort; on traverse un marais de feu où l'on rencontre des RDTI (et non je ne dirai pas ce que cela signifie; vous devrez lire l'ouvrage pour le savoir).

En bref, tout est mis en oeuvre pour que ce conte n'en soit pas vraiment un, que la vie de Bouton d'Or ne soit pas facile et l'auteur y arrive à merveille.

Le seul bémol que j'émettrais concerne en fait les deux parties qui suivent Princess Bride. Je n'ai pas trouvé la première très intéressante et j'ai même sauté des passages; quant à la seconde, elle ne m'a pas plus surprise que ça. Une fois que l'on comprend comment se place l'auteur, nous ne sommes plus étonnés de ce qui se passe.

Ainsi donc, je dirai que globalement Princess Bride a été une très bonne lecture et une très bonne découverte. Une chose est sûre : je suis contente de l'avoir enfin lu !

mercredi 10 novembre 2010

Fablehaven : La menace de l'Etoile du Soir (T2)

Auteur : Brandon Mull
Editions : Nathan (2010)
Nbre de pages : 441

Présentation de l'éditeur :
Dès la fin de l'année scolaire, Kendra et Seth sont de retour à Fablehaven, incroyable refuge pour créatures fantastiques, dont leurs grands-parents sont les gardiens. Grand-père Sorenson y a invité trois experts : un maître en potions, un collectionneur d'objets magiques et une chasseuse de créatures étranges. Il sont pour mission de protéger Fablehaven de la maléfique Société de l'Etoile du Soir, déterminée à mettre la main sur un artefact d'une grande puissance dissimulé au cœur du sanctuaire. Le temps est compté. Si l'Etoile du Soir parvient à ses fins, ce sera un désastre pour tous les sanctuaires du monde... et peut être pour la Terre entière !

Mon avis :

La lecture du tome 2 de Fablehaven était un véritable challenge pour moi vu que je n'avais pas plus accroché que ça au tome 1 (ICI). Malgré tout, j'ai voulu voir un peu si Kendra et Seth évoluaient et si l'action était plus intéressante car plus présente. Les avis que j'avais pu lire m'avaient laissé supposer que ce serait le cas. Et voilà ce que j'en pense...

Si au départ je n'ai pas été enchantée par l'ouvrage, un style trop jeunesse, des résolutions de problèmes réglés trop rapidement à mon goût, il s'avère que petit à petit j'ai trouvé que l'histoire devenait intéressante.

Non seulement on apprend que Kendra possède des aptitudes peu communes grâce au baiser qu'elle a reçu des fées dans le précédent tome mais l'action se fait de plus en plus présente et le suspense se met finalement bien en place.

Il m'a quand même fallu attendre la moitié du livre pour vraiment y entrer dedans. Ca peut paraître long (et ça l'est !) mais je ne regrette pas, au final, d'avoir persévéré dans ma lecture.

Les scènes de combat que doivent livrer nos jeunes héros sont intéressantes à découvrir et on voir alors l'évolution des personnages.

Seth, malgré son entêtement qui lui créera bien des déconvenues (encore !), gagne en sagesse au fur et à mesure que l'on avance. Il devient plus intéressant et moins exaspérant. Du coup, on lui pardonne son intrépidité du départ parce que malgré tout, heureusement qu'il est là, avec le caractère qu'il a !

De plus, de nouveaux personnages font leur apparition et l'auteur, à travers Kendra, nous permet de les connaître : qui ils sont, ce qu'ils sont capables de faire, s'ils sont amis ou ennemis...; quant aux menaces de la Société de l'Etoile du Soir, elle sont beaucoup plus présentes que dans le tome 1. Du coup, on apprend là encore pas de choses sur cette fameuse Société.

Si donc, globalement, j'ai trouvé cet opus meilleur que le tome 1, il n'en demeure pas moins que j'ai été un peu déçue par la narration qui est trop jeunesse pour moi. J'ai vraiment du mal avec cette écriture. Personnellement, cela m'empêche de bien profiter de l'ouvrage. Heureusement, l'action très présente m'a permis de passer outre ce côté gênant et je me suis laissée emporter par l'histoire même si l'on peut se douter que certains personnages ne sont pas vraiment comme ils veulent bien le faire croire. Je me suis doutée de certaines choses et du coup après lecture je n'étais pas plus surprise que ça. Concernant la révélation finale, je l'avais vu venir de très loin. Mais bon, cela ne m'empêchera pas de lire le tome 3 parce que cette fin laisse une immense ouverture.

Mon bilan est donc celui-ci : même si ce ne fût pas une lecture transcendante pour moi, je me suis laissée prendre au piège de Fablehaven sans vraiment m'en rendre compte. Ce tome 2 est très bon du point de vue de l'action et la fin donne envie de poursuivre l'aventure avec Seth et Kendra. Du coup, le tome 3 est d'ores et déjà dans ma LAL.

Je remercie vivement le forum Livraddict et les Editions Nathan pour cette lecture dans le cadre d'un partenariat. Elle m'a réellement permis d'apprécier une série que j'étais loin de vouloir poursuivre.

mardi 2 novembre 2010

Récapitulatif de mes lectures d'octobre 2010

L'heure est venue de faire un petit bilan de mes lectures du mois d'octobre.
J'ai eu un peu plus de temps pour bouquiner (merci les vacances) et voilà ce que ça donne :

- Volkswagen blues de Jacques Poulin
- La prophétie Charlemagne de Steve Berry
- Pélerins des ténèbres de Serge Brussolo
- Moi, Milanollo, fils de Stradivarius de Jean Diwo
- Un ange cornu avec des ailes de tôle de Michel Tremblay
- De sinistre mémoire de Jacques Saussey
- Fatherland de Robert Harris
- Trafic de reliques de Ellis Peters
- Le supplément d'âme de Jean Laudic
- L'étrange cas de l'assassinat de Katie la Fêlée de Peter Abrahams

J'ai donc bien avancé dans mes challenges et cela m'a permis de faire de très belles rencontres (notamment québécoises). Par contre, il va m'être difficile de faire un choix pour LE livre du mois parce que 3 ouvrages m'ont profondément marquée chacun à leur manière. Du coup, ce n'est pas 1 mais 3 titres que je vous conseille grandement si vous ne les avez pas encore lus :
  1. Moi, Milanollo, fils de Stradivarius de Jean Diwo : pas besoin de connaître la musique classique pour se laisser emporter par cet ouvrage magnifiquement écrit et qui dépeint avec une réelle beauté la vie telle qu'un Stradivarius la perçoit.
  2. De sinistre mémoire de Jacques Saussey : nouvel auteur, son ouvrage est bluffant et réellement sensationnel. On est loin de s'attendre à tout ce que l'on découvre. A lire absolument !
  3. Fatherland de Robert Harris : j'ai été horrifiée de lire ce qui aurait pu se passer si l'Allemagne nazie avait gagné la Seconde Guerre Mondiale. Un bouquin qui demande à avoir de tripes pour le digérer.
Maintenant à vos PAL ou LAL pour ne pas rater ces ouvrages qui valent vraiment le coup de s'y arrêter dessus !