dimanche 30 septembre 2018

Crois-en moi

Auteure : Edolie Solare
Editions : Hugo Poche (2018)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 581


Présentation de l'éditeur :
Romane, reporter de guerre à la chevelure flamboyante, voit sa vie bouleversée le jour où elle perd son meilleur ami et cameraman, Max, alors qu'elle fait un reportage pendant un cessez-le-feu à Raqqa, en Syrie. 
Coincée pendant plusieurs heures sous les décombres, elle va connaître l'expérience la plus forte de sa vie. Quand le calvaire prend fin, c'en est un autre qui commence : qui est cet inconnu qui l'a sauvée ? Comment cela a pu être si intense entre eux alors qu'elle n'a même pas vu son visage ? 
De retour à Paris, Romane se rend rapidement compte que les clefs de l'énigme syrienne lui échappent, et que les mensonges de certains l'empêchent de découvrir la vérité.


Mon avis :

Voilà un roman New Adult que je suis ravie d'avoir découvert. Suivre Romane dans sa quête de retrouver l'homme qui lui a sauvé la vie et pour qui elle a eu un vrai coup de foudre alors même qu'elle ne sait pas qui il est a été très intéressant mais surtout très prenant.

Je ne me suis jamais ennuyée et les chapitres étant courts, on a toujours envie d'en savoir plus sur cet homme mystérieux.

Lorsque la révélation s'est faite, j'ai trouvé que c'était très osé de la part de l'auteure et j'ai adoré "voir" ce qu'Elodie Solare allait faire de cette situation...

On voit aussi une Romane accrocheuse dans son boulot alors que le souvenir de Max, son meilleur ami mort en Syrie, la hante. Elle ne se laisse pas aller; elle est une battante et j'aime beaucoup ce genre de personnage.

On découvre aussi Marie (sa meilleure amie), Quentin (le fiancé de Marie), Aaron (le cousin de Quentin) et Guillaume (photographe de geurre que Romane a rencontré en Syrie à l'hôpital où elle s'est retrouvée également).

L'ensemble forme un groupe hyper attachant que j'ai regretté de quitter trop tôt. Et je ne peux même pas espérer les retrouver dans un prochain tome puisque ce roman est un one-shot.

L'écriture d'Elodie Solare est très agréable à lire parce qu'il n'y a pas de vulgarité dans ses mots même lorsqu'il s'agit de sexe. Cela m'a d'ailleurs un peu surprise parce qu'avec ce genre de roman, en général, les mots crus ne manquent pas. Ici ce n'est pas le cas et j'ai vraiment beaucoup apprécié cette retenue que l'auteure a mise dans son roman.

Cela donne encore plus envie de retrouver les personnages avec leurs envies et leurs faiblesses. On s'y attache encore plus rapidement et puis on espère, on tremble avec Romane et Guillaume m'a beaucoup plu...

L'ensemble est beau et émouvant au point que je n'avais vraiment pas envie que la fin arrive.

Comme vous le savez, je lis peu de new romance mais celle-ci a été une très jolie découverte que je ne peux que vous conseiller si vous êtes comme moi, peu friande de ce genre mais qui fait parfois du bien entre d'autres titres plus prise de tête.

En ce moment, j'ai besoin de lectures simples avec lesquelles je me détends et Crois-en moi a fait parfaitement son job. Je me suis régalée et je suis prête à lire le prochaine Elodie Solare surtout s'il est aussi bien écrit que celui-ci.

vendredi 21 septembre 2018

Les héritiers du fleuve : 1887 - 1914 (T1)

Auteur : Louise Tremblay d'Essiambre
Editions : Charleston (2018)
Nbre de pages : 544


Présentation de l'éditeur :
Nous voici au XIXe siècle, sur les rives du Saint-Laurent, là où le fleuve se mêle à la mer. Deux rives : celle du nord, aride, majestueuse, faite de falaises et de plages ; celle du sud, tout en vallons, en prés verdoyants et en terres fertiles. Des couples et leur famille : Alexandrine et Clovis, Albert et Victoire, Emma et Matthieu, ainsi que James O'Connor, Irlandais immigré, seul membre de sa famille ayant survécu à la traversée. 

Ces personnages plus grands que nature, plus vrais que la rudesse de l'hiver, plus émouvants que les larmes et les sourires qui se succèdent au rythme des marées, peuplent le premier tome des Héritiers du fleuve, une saga incomparable comme seule Louise Tremblay d'Essiambre sait en créer.


Mon avis :

Encore un roman québécois que j'étais contente de pouvoir découvrir et qui m'a fait voyager au Canada du XIXème et début XXème siècle.

On y suit trois familles de trois amies et on va vivre une belle aventure dans ces contrées lointaines et très étendues voire un brin sauvages.

Les pages filent très vite parce que l'écriture de Louise Tremblay d'Essiambre est fluide et accrocheuse.

Malgré tout, j'ai trouvé que l'histoire était un peu trop tranquille à mon goût. On suit les uns et les autres pendant de nombreuses années mais il me manquait un peu de pep's.

C'est surtout sur la dernière partie que j'ai eu un peu plus d'action et que j'étais surprise par certains personnages.

Parmi les trois couples, j'ai beaucoup plus accroché à celui formé par Albert et Victoire, même si le couple d'Alexandrine et Clovis n'a rien à lui envier.

En fait, et c'est tout bête, Victoire est pâtissière et j'adorais me retrouver dans sa cuisine, à ses côtés, lorsqu'elle pâtissait...

Sinon, globalement, le roman est intéressant et se laisse lire très facilement, même si les dialogues nous plongent dans le dialecte québécois et risque peut-être d'en déconcerter certains au départ.

En ce qui me concerne, j'adorais les imaginer me parler avec cet accent que j'adore.

La fin donne très envie d'avoir la suite par savoir ce qui va arriver à ceux qui restent et leurs descendants.

Même si je n'ai pas eu de coup de coeur particulier, j'ai quand même passé un très bon moment aux côtés de ces personnages que la vie et la nature n'épargne pas.

Vivement le printemps 2019 pour avoir le tome 2 entre les mains.

jeudi 20 septembre 2018

Le goût amer de l'abîme

Auteur : Neal Shusterman
Editions : Nathan (août 2018)
Nbre de pages : 408

RENTREE LITTERAIRE 2018


Présentation de l'éditeur :
Caden est un adolescent de quinze ans ordinaire, qui s'intéresse à l'athlétisme et aux jeux vidéo. Pourtant, il adopte un comportement de plus en plus étrange aux yeux de ses parents : il marche seul et pieds nus dans les rues, craint que ses camarades de classe ne veuillent le tuer... Dans son esprit, Caden est devenu le passager d'un navire voguant sur des mers déchaînées. 
Lorsque cela devient trop difficile pour lui de garder le contact avec la réalité, ses parents doivent l'interner en asile psychiatrique. Commence pour le jeune homme un long voyage qui doit le mener au plus profond des abysses, au risque de s'y noyer... 

Inspiré d'une histoire vraie, un roman d'une justesse incroyable sur les maladies mentales.


Mon avis :

J'attendais beaucoup de ce titre vu que j'avais beaucoup aimé la série "Les fragmentés" de cet auteur.

Ici, on est dans un registre très différent et je voulais voir si Neal Shusterman allait me surprendre, me toucher.

J'ai fini ce roman il y a 10 jours environ et je dois dire que mon avis n'a pas évolué sur cette histoire.

Malgré que l'on soit sur une narration basée sur des faits réels, la façon dont l'auteur amène la thématique de la schizophrénie ne m'a pas plu ou en tout cas pas totalement.

On va être entre rêve et réalité et si les chapitres consacrés à la réalité m'ont accrochée et touchée, ceux se déroulant dans les hallucinations de Caden m'ont perdue.

J'avançais plutôt lentement et une sorte de désintéressement a commencé à se faire sentir vers la moitié du livre.

Mais les moments réels me plaisaient et je voulais connaître la fin.

De plus, l'écriture de Neal Shusterman est très agréable et le lire dans un genre contemporain me plaisait.

Je ne peux pas dire que ce livre m'a totalement convaincue et que je le conseillerai à tout le monde. Il est assez particulier dans la façon d'aborder la maladie et c'est là où je ne regrette pas d'avoir pris mon temps pour le découvrir parce qu'à travers les personnages, on aperçoit le changement de Caden face à cette maladie qui s'installe mais surtout cette famille qui fait son maximum pour que leur fils se sente mieux.

Même si certains moments m'ont laissée perplexe, d'autres m'ont marquée et c'est ce que j'en retiendrai.

mercredi 19 septembre 2018

Maudite !

Auteur : Denis Zott
Editions : Hugo Thriller (Juin 2018)
Nbre de pages : 413


Présentation de l'éditeur :

Marseille. En face du stade Vélodrome, le dixième étage des Mimosas est en flammes. C'est l'appartement de Tony Beretta, petit dealer mais légende parmi les supporters ultras de l'Ohème. 
Une jeune femme, blessée, parvient à s'échapper du brasier. Luce, seize ans, une gueule d'ange, enceinte jusqu'aux yeux, n'est pas partie les mains vides : elle s'est enfuie avec l'argent et la drogue de Tony. 

Et l'argent et la drogue, ça attire du monde. Canari, le flic pourri de la BAC. Les hommes de main de Tony. Ceux du Libyen, jeune caïd qui a pour ambition de renverser les anciens, tel le vieux Topin. Et même Yasmina, l'infirmière trop belle pour être innocente, qui veille sur Luce et ses jumeaux. Impossible, pour Luce, d'espérer se sortir seule de ce piège qu'est devenue sa ville. 

Mais à qui faire confiance, et comment survivre et protéger ses bébés, quand sa propre mère dit d'elle qu'elle est maudite, et que son ange protecteur pourrait bien s'avérer être un démon ? 
Pour trouver la lumière, Luce n'aura d'autre choix que de faire face à ses pires cauchemars.


Mon avis :

J'ai enfin lu ce roman qui me donnait très envie et que certains comparaient au dernier roman de Ghislain Gilberti, "Sa majesté des ombres", notamment.

Etant donné que j'avais adoré "Sa majesté des ombres", j'étais curieuse de voir ce que "Maudite!" avait dans le ventre.

Si je ne suis pas déçue de ma découverte, je suis aussi plus réservée sur les rapprochements de ces deux titres, même si la thématique est quasiment identique.

"Maudite!" est tout aussi violent que "Sa majesté des ombres". Il faut être préparé à des scènes dures et à des existences difficiles.

Luce est un personnage auquel je me suis assez vite attachée. Vu ce qu'elle vit, ce n'est pas non plus trop compliqué mais Denis Zott a réussi à en faire un personnage sur lequel on s'apitoie mais surtout sur lequel on s'interroge... On cherche d'où vient cette malédiction et je dois dire... que je cherche encore...

Même si Luce attire l'empathie, j'ai aussi trouvé, surtout sur la fin, un peu trop d'exagérations la concernant. C'est dommage parce que si l'ensemble est bien mené, la fin ne m'a pas surprise plus que ça. Elle m'a même exaspérée...

Pourtant, Luce va vivre des choses difficiles et l'auteur ne va pas l'épargner mais justement. Le "trop" a tué ce personnage à mes yeux et plus on avance, plus on attend le pire la concernant.

Je n'ai pas adhéré aux autres personnages et je suis restée très extérieure à l'histoire à un moment donné.

Si avec le roman de Ghislain Gilberti, la violence ne m'a pas dérangée, celle incluse dans "Maudite!" m'a mise mal à l'aise tout simplement parce qu'on touche aussi aux enfants et là je n'accroche plus.

Du coup, lorsque j'ai fini ce roman, je me suis posée et je me suis demandée si j'avais aimé ou pas parce que j'en suis sortie sans avoir réellement d'avis déterminé dessus.

Aujourd'hui encore, je n'arrive pas à le savoir. Je me rappelle l'avoir lu assez vite et facilement; j'ai eu peur pour Luce jusqu'au moment où cela ne m'a plus touchée; j'ai ressenti quelques émotions et je voulais connaître la fin mais voilà... je ne pourrai toujours pas dire si j'ai aimé ce roman ou non.

L'écriture est par ailleurs très agréable et très fluide. J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur qui met ce qu'il faut (violence, action, émotion) là où il faut. Il ne nous cache rien et ne nous ménage pas.

J'ai quand même l'habitude des thrillers et, en général, je suis bon public mais avec "Maudite!", je reste dans le flou voire l'expectative sur mon ressenti.

L'histoire est aussi touchante mais je pense qu'il y a eu ce trop plein de violence sur une chose donnée et pour laquelle je n'ai pas adhéré de telle sorte que je me suis détachée de l'ensemble pour avoir moins de frustration et d'émotion forte.

Du coup, je ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur.

Si effectivement "Maudite!" et "Sa majesté des ombres" parlent du monde de la drogue, des caïds et des cartels, j'ai malheureusement décroché au roman de Denis Zott et j'en suis la première navrée.

Malgré tout, je garde cet auteur en ligne de mire parce que sa plume m'a convaincue qu'un jour l'auteur publiera un livre qui me plaira davantage et j'ai déjà hâte de le découvrir.

jeudi 6 septembre 2018

La planète des 7 dormants

Auteur : Gaël Aymon
Editions : Nathan (Juin 2018)
Nbre de pages : 269


Présentation de l'éditeur :
Leur vaisseau endommagé, des explorateurs spatiaux se retrouvent coincés sur une planète inconnue. Lorsqu'ils découvrent les ruines d'une civilisation disparue, cela ravive l'espoir de la capitaine : cette nouvelle planète pourrait-elle être habitable ? L'équipage, lui, est profondément divisé. Vaut-il mieux prendre le risque de rester dans cet environnement désertique, ou bien repartir malgré l'état du vaisseau ? 
La rencontre soudaine d'un peuple d'humanoïdes primitifs qui les prend pour leurs divinités, les Sept Dormants, les place devant un choix crucial : jouer les usurpateurs ou détromper les indigènes... 
Un roman de SF palpitant, dès 15 ans.


Mon avis :

Premier roman de SF de l'auteur, j'avoue que l'histoire avait l'air intéressante et donnait envie de s'y plonger dedans. Malheureusement, j'ai vite déchantée car j'ai eu beaucoup de mal à saisir notamment comment était organisé le vaisseau de ces explorateurs spaciaux puisqu'au lieu d'utiliser des basiques en la matière, l'auteur va se servir des termes de corps humains pour le décrire...

Je n'ai jamais pu imaginer ce vaisseau, comme je n'ai jamais pu m'imaginer les personnages que l'on suit, qu'il s'agisse des explorateurs ou des habitants de la planète sur laquelle ils s'échouent.

Sur l'ensemble du roman, seuls quelques passages m'ont plu mais je garderai surtout le souvenir d'une lecture compliquée et un peu trop SF à mon goût.

alors que je l'ai terminé il y a presque une semaine, j'ai déjà oublié les détails et n'en conserve qu'un avis global. J'en reste perplexe parce que c'est assez rare que cela arrive.

Je pensais lire un livre pour adolescents assez simple et agréable et au final je me suis retrouvée avec une histoire complexe et des personnages qui le sont tout autant.

Je n'ai par ailleurs ressenti aucune empathie pour les uns ou les autres. C'est surtout l'ennui et l'exaspération d'une lecture incompréhensible qui en sont ressortis et c'est bien dommage !

mercredi 5 septembre 2018

La galerie des jalousies (T2)

Auteur : Marie-Bernadette Dupuy
Editions : Calmann Levy (2017)
Nbre de pages : 613


Présentation de l'éditeur :
Décembre 1920. Tout le village minier de Faymoreau, en Vendée, partage le deuil de la famille Marot dont la petite Anne vient d’être emportée par la tuberculose. Pour le frère de celle-ci, Thomas, marié à une ouvrière d’origine polonaise, et pour Isaure, la fille de métayers des environs, la peine est amplifiée par la culpabilité d’avoir échangé un baiser le soir de Noël. Dans l’espoir de mettre un terme à cet amour impossible, Isaure décide dès le lendemain de l’enterrement de suivre à Paris son amant, le commissaire de police Justin Devers.
La vie est agréable dans la capitale, mais Isaure souffre d’être loin de son village, et surtout de Thomas. Leur relation semble pourtant dans une impasse car Jolenta, l’épouse de Thomas, est sur le point de lui donner un enfant.
De retour à Faymoreau, Isaure fait la connaissance d’Olympe Mercerin, la belle-mère de l’ancien directeur de la mine, et devient sa gouvernante. Thomas, si proche et si loin à la fois, continue de la hanter…


Mon avis :

J'avais passé un bon moment de lecture avec le tome 1, même si le personnage d'Isaure m'agaçait un peu. J'ai mis du temps avant de me lancer dans ce tome 2 mais cela ne sera pas le cas pour la lecture du tome 3 tant ce livre a été plein de surprises.

L'auteure n'a pas joué la facilité et, contrairement au tome précédent, il m'a été impossible de savoir à l'avance ce qui allait se produire.

On va plutôt d'étonnement en rebondissements parce que Marie-Bernadette Dupuy a décidé de n'épargner personne.

Qu'il s'agisse d'Isaure, Thomas, Justin ou Jolenta, ils n'échapperont pas aux griffes de l'auteure qui va leur faire vivre des moments bien difficiles et c'est ce que j'ai aimé.

Les retournements de situation étaient imprévisibles et offrent au lecteur un suspense qui donne envie de tourner les pages encore et encore.

Les caractères s'affirment encore plus. Isaure m'a beaucoup étonnée alors que Thomas, et encore plus Jolenta, m'ont exaspérée au plus haut point pour les raisons que je vous laisse découvrir en lisant cette saga familiale.

Mon personnage chouchou reste Justin que j'aimais déjà beaucoup dans le premier volet. Son amour pour Isaure est sublime et il y a de très beaux passages les concernant, même si l'ombre de thomas rôde toujours autour d'eux...

Les sentiments d'Isaure vont évoluer et là encore j'ai aimé ce qu'en a fait l'auteure.

La fin est surprenante et le tome 3 sera lu très prochainement parce que, honnêtement, j'ai très envie de savoir comment tout cela va se terminer.

mardi 4 septembre 2018

L'affaire Dupont de Ligonnès : La secte et l'assassin

Auteur : Guy Hugnet
Editions : L'Archipel (Mai 2018)
Nbre de pages : 244


Présentation de l'éditeur :
On croyait tout savoir sur l’affaire Dupont de Ligonnès. Tout, sauf l’essentiel : qu’est-il advenu de l’auteur présumé du quintuple assassinat de Nantes ?
C’était le 21 avril 2011 : la police découvrait cinq corps enfouis sous la terrasse d’un jardin, chacun accompagné pour son dernier voyage d’une figurine religieuse. Or cette « clé » symbolique n’a été que très peu exploitée. Elle permet pourtant de déchiffrer cette affaire criminelle hors norme.
Xavier Dupont de Ligonnès grandit dans la magie des miracles et des apparitions, auprès d’une mère – papesse autoproclamée d’une Église apocalyptique – engagée dans un combat obsessionnel contre Satan. Jusqu’à l’âge de 35 ans, il se croit un « Élu » de Dieu. Puis, brutalement, il perd la foi. « La pire désillusion », écrira-t-il. Dès lors, tel Lucifer, l’ange déchu, il entame une longue descente aux enfers qui se conclura par une effroyable tragédie familiale.
Menée sur six années et s’appuyant sur des documents inédits – notamment les écrits de la mère –, cette enquête suit, tel un profiler, l’errance mentale d’un psychopathe hanté par la question religieuse. Guy Hugnet s’est rendu à Roquebrune-sur-Argens, sur les lieux de la disparition de «XDDL». Après avoir reconstitué l’itinéraire probable du fugitif, il indique le lieu, jamais exploré par les enquêteurs, où son corps pourrait être retrouvé.


Mon avis :

C'est la curiosité qui m'a poussée à découvrir ce documentaire sur une affaire très médiatisée et qui a touché l'opinion publique à l'époque et encore aujourd'hui.

Je pensais que ce livre allait donner des réponses surtout sur ce qu'est devenu Xavier Dupont de Ligonnès.

J'ai démarré ma lecture convaincue d'obtenir des renseignements hors normes.

Si le livre m'a un peu éclairé sur le personnage et sa psychologie, j'en suis sortie déçue parce qu'au final on ne nous éclaire pas vraiment sur le devenir potentiel de Xavier Dupont de Ligonnès.

L'auteur ne fait que des suppositions par rapport aux informations qu'il a pu obtenir lors de ses investigations.

Alors certes, les recherches ont été nombreuses et ont nécessité beaucoup de travail mais même sur les dernières pages, l'auteur ne peut pas certifier ce qu'il indique.

Il donne son point de vue vis-à-vis de ses recherches, du passé de Xavier Dupont de Ligonnès dans une famille sectaire (ou en tout cas sa mère puisque le père quitte la famille assez tôt) et de son état psychologique, suite aux manipulations mentales.

L'auteur le dit d'ailleurs lui-même : il sera très difficile de retrouver le corps... si corps il y a !

J'ai trouvé la première moitié du livre intéressante et je l'ai lue très vite.

La seconde moitié a été plus pénible car j'y trouvais des redondances surtout vis-à-vis de la religion.

On nous parle de Xavier et de sa femme, de leur rencontre, leur vie de couple qui n'étais pas si heureuse qu'ils voulaient le laisser croire.

Je n'ai pas été plus surprise que ça par ce que j'ai découvert, au final.

C'est sûrement pour cette raison que je n'ai pas totalement adhéré à ce livre. Il ne m'a pas appris grand'chose de plus que ce que je pouvais déjà savoir ou en tout cas me douter. Quant à être sûr que la police retrouvera le corps de cet homme là où l'auteur le propose, nous devrions avoir la réponse un jour... si le corps refait surface...

Je suis sortie de cette lecture déçue parce que j'ai surtout eu ce sentiment d'avoir un peu perdu mon temps. Dommage !