lundi 28 novembre 2011

Défi "Objectif lecture"

C'est chez Mia que cela s'organise et c'est mon premier bilan pour ce défi vu que c'était mon premier mois de participation. J'étais partie sur 7 livres à lire pensant que j'en lirais peut-être un peu plus mais avec tous les soucis liés à ma coupure internet je n'ai pas voulu trop bouquiner et entasser des avis à droite et à gauche. Du   coup, j'ai tout juste tenu mon défi pour ce mois de novembre : 7 livres. Ni plus ni moins.

Sachant qu'un livre compte 1 point. J'ai donc 7 points au départ.

Ayant eu deux lectures communes durant le mois de novembre (Le moine et L'étoile de la sor'cière), cela me rajoute 2 point de plus.

Je clôture donc ce mois de novembre avec seulement 9 points mais la fierté d'avoir réussi à lire toutes mes lectures dans les temps.

Je vous rappelle ici les livres lus ce mois-ci :

- L'étoile de la sor'cière de James Clemens (LC avec les membres de Livraddict)
- Divergent de Veronica Roth
- Apocalypsis (T1) de Eli Esseriam
- Le moine de Matthew G. Lewis (LC avec Ellcrys et Eiluned)
- Alera de Cayla Kluver
- Les Monarchies divines (T2) de Paul Kearney
- La chambre des curiosités de Preston & Child

J'avais hésité à renouveler ce défi pour le mois de décembre vu qu'il y a les fêtes de fin d'année et les enfants en vacances. J'ai moins de temps pour lire mais j'avoue que je me prends au jeu et il n'y a rien de contraignant à ce petit challenge personnel. Du coup, je répète l'opération "Objectif Lecture" en décembre avec le même nombre de livres à lire qu'en novembre, à savoir 7.


Merci à Mia d'organiser ce petit défi super sympa et pas prise de tête du tout.

vendredi 25 novembre 2011

La chambre des curiosités

Auteurs : Preston & Child
Editions : J'ai Lu (2005)
Nbre de pages : 700

Présentation de l'éditeur :
Manhattan. Les ouvriers d'un chantier de démolition s'affairent parmi les gravats, lorsque le bulldozer se fige soudainement devant l'horreur du spectacle qui apparaît ; des ossements humains. L'enquête menée par Pendergast, du FBI, l'archéologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback établit qu'il s'agit des restes de trente-six adolescents, victimes d'un tueur en série, le Dr Leng, ayant sévi à New York vers 1880. Les jours suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng. Se peut-il que ce dingue soit toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ?

Mon avis :

C'est parce que Morrison était très enthousiaste après sa lecture de ce livre que j'ai voulu, à mon tour, découvrir ce qui faisait la particularité du fameux enquêteur Pendergast. Et je n'ai pas été déçue du personnage ni de sa façon d'enquêter.

Après lecture de la quatrième de couverture, on comprend que les recherches vont s'orienter tant sur la période contemporaine que sur celle du 19ème siècle où vivait le fameux tueur en série.

L'histoire est donc très intéressante à lire car les découvertes ne finissent pas de surprendre le lecteur. On essaie tant bien que mal de faire des déductions hasardeuses sans vraiment être sûr de ce qu'on avance et du coup le doute est toujours présent.

Honnêtement, je n'ai pas trouvé le coupable jusqu'au moment où Pendergast nous le dévoile. Et je n'en demande pas plus pour un thriller de ce côté là. Cela permet d'aller au bout de l'ouvrage sans que l'intérêt s'émousse.

A cela s'ajoute des personnages très différents les uns des autres mais qui forment une réelle unité voire même unicité. Ils forment vraiment un tout unique car les recherches des uns font avancer indubitablement les autres.

Il y a tout d'abord le fameux et unique inspecteur du FBI Pendergast qui est un personnage très atypique tant par son physique que par sa façon de résoudre les mystères de cette enquête. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce personnage.

Pour vous le décrire, son teint est blâfard, ses yeux bleus quasiment transparents et sa chevelure blond-blanc. Il donne une impression de personnage maladif voire carrément cadavérique. Mais ne vous y trompez pas. Pendergast est rusé, plein de ressources et en même temps très énigmatique. On le découvre petit à petit et ce parallèlement à l'enquête qu'il effectue. Sa façon de procéder n'est pas toujours très légale et nous laisse pantois mais au bout du compte, le résultat est là. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, il a de la répartie et garde toujours un flegme infaillible. Il est vraiment exceptionnel et n'hésitera pas à s'entourer de personnes prêts à risquer leur vie pour dévoiler la vérité mais surtout aptes à résoudre ce mystère qui entoure la découverte de ce charnier.

On trouvera notamment l'archéologue Nora Kelly, du Muséum d'Histoire Naturelle de New York, qui verra sa vie basculer à cause de cette enquête. Elle est douée dans son domaine et soutiendra quoi qu'il advienne Pendergast au risque même de perdre son travail au Musée.

Il y a aussi un journaliste du New-York Times, Smithback, qui malgré son caractère de "prêt à tout pour faire un scoop", apporte beaucoup dans l'enquête. Bien sûr, il mettra bien souvent les pieds dans le plat et bien des choses malsaines lui arriveront mais quelque part c'est celui qui met de l'humour et un peu de bouffée d'air frais dans ce thriller psychologique.

Enfin, l'équipe ne serait pas complète sans le sergent O'Shaugnessy qui a une idée bien précise de ce qu'est la vie dans le New-York d'aujourd'hui et de ce que la police devrait faire pour ramener l'ordre et le calme.

En dehors de ces quatre personnages qui forment donc une équipe soudée, il y aura bien sûr ceux qui tenteront de leur mettre les bâtons dans les roues.

La chambre des curiosités est un thriller où se mêlent avec brio la science, le pragmatisme mais aussi un brin de fantaisie. Ne tentez pas d'y trouver des courses poursuites ou autre action où l'on perd son souffle car vous serez déçu. C'est tout autrement que ces auteurs vous font retenir votre respiration, vous accrocher à cet ouvrage. C'est un thriller descriptif où Preston & Child prennent leur temps pour tout placer (tant les scènes que l'ambiance), faire hésiter leur lecteur qui cherche le pourquoi du comment et le qui, mais qui découvre aussi le New-York du 19ème siècle dans ce qu'il avait de plus sinistre au temps des cabinets de curiosités.

J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir cet opus, le personnage de Pendergast et cette façon qu'il a d'enquêter. Je le recommande vivement car ce fût vraiment un pur délice. Il est à déguster et à consommer sans modération.

mercredi 23 novembre 2011

Les monarchies divines (T2)

Titre : Les rois hérétiques
Auteur : Paul Kearney
Editions : du Rocher (2005)
Nbre de pages : 310

Présentation de l'éditeur :
Dans le monde des Cinq Royaumes, la guerre pour le pouvoir fait rage. Le fanatique Himerius, chef de l'ordre religieux des Inceptines, obtient que les étrangers et les magiciens de la cité d'Hebrion soient mis à mort. Mais trois des cinq rois ramusiens se soulèvent contre cette nouvelle puissance spirituelle : ils devront d'abord organiser la résistance pour garder leur trône, quitte à faire face à une véritable guerre civile. Pendant ce temps, plus à l'est, Corfe le guerrier parvient à repousser l'assaut des combattants medruks. Il prend sous sa protection le haut pontife Macrobius, dont la vie est menacée par les intrigues politico-religieuses. Quant au noble Hawkwood, parti à la recherche du continent légendaire à bord de sa caravelle, avec un équipage de sorciers et de hors-la-loi exilés d'Hebrion, il touche enfin terre, pour devoir aussitôt se confronter à un nouvel ennemi mystérieux. Pendant ce temps, dans le monastère de Charibon, deux humbles moines découvrent un très ancien manuscrit, la biographie du saint Ramusio lui-même. Un texte qui pourrait changer la face de ce monde...

Mon avis :

J'ai terminé ce deuxième tome des Monarchies Divines il y a près de trois semaines et j'avoue que même si j'ai apprécié ma lecture, certains chapitres m'ont quand même paru très longs.

Si cette fois-ci l'écriture m'a posé beaucoup moins de problème que dans le tome 1, j'ai trouvé que l'auteur prenait plus de temps à décrire les scènes de combat suite à la guerre qui s'est déclarée en Normannie contre les trois rois hérétiques. L'action est en conséquence plus présente sur les différents fronts où nous fait voyager Paul Kearney mais j'ai eu du mal à suivre certains faits et je dois bien dire que j'ai été un peu perdue pour situer correctement l'ensemble des personnages.

En somme, ces moments là étaient plutôt difficiles à suivre alors que l'histoire en elle-même est toujours aussi intéressante et prenante.

Je pense aussi que j'étais très impatiente de retrouver Hawkwood dans cette fameuse terre de l'Ouest pour savoir ce qui s'y trouvait et comment les survivants du voyage allaient s'en sortir dans un pays inconnu où tout est à faire et qui paraît très hostile.

De ce côté là de l'aventure, je n'ai pas été déçue. Même si le rythme est plus lent que sur les autres parties de l'ouvrage, j'ai été totalement happée par ce qui s'y passait et s'y cachait.

J'étais vraiment absorbée par cette atmosphère pesante et très stressante dès lors que Hawkwood, Murad, Bardolin et autres soldats décident de faire le tour de ce nouveau continent. On évolue dans ce nouveau monde en même temps qu'eux en se demandant très sincèrement et avec angoisse ce qui va nous attendre derrière ces arbres, ces forêts.

On va donc de surprise en surprise et cela rend la lecture très difficile à lâcher.

L'une des scènes qui s'y déroule d'ailleurs est si terrible qu'elle m'en a donné la chair de poule. Mais c'était exactement ce que j'attendais de cet opus. Et si certains personnages s'en sortent, ce ne sera pas sans interrogations sur la suite qui les attends là-bas. Bien sûr, le lecteur aura les mêmes questionnements et devra, pour avoir des réponses, poursuivre la série.

Si vous vous demandez pourquoi j'ai pris tant de temps avant de faire mon avis sur ce tome là, je vous répondrai tout simplement que j'ai trouvé cet opus plus lourd à suivre que le premier sur les passages se déroulant en Normannie. J'avais besoin de prendre du recul, de mettre mes idées un peu en place mais surtout de voir si j'étais déçue ou pas de la façon dont l'auteur faisait évoluer les choses.

Il y a effectivement une petite déception parce que même si je m'attendais à ce rien ne soit simple dans ces batailles pour le pouvoir en Normannie, je ne pensais pas que j'aurais droit à tant de passages qui n'en finissent pas.

De plus, du côté des personnages qui sont concernés par ces passages en Normannie, il n'y a pas vraiment de surprise. On ne peut jamais douter des uns ou des autres et se faire la réflexion que untel ou tel autre va sûrement trahir son camp. C'est tout noir ou tout blanc. Il n'y a pas de demi-mesure.

Par contre, on voit certains personnages évoluer comme par exemple Corfe qui est d'ailleurs l'un des personnages que j'aime le plus tenant son charisme mais aussi et surtout sa conception de voir les choses et d'agir. Il reste toujours très droit et honnête envers lui-même. Ce soldat n'a pas fini de nous étonner, j'en suis certaine.

Il y a également le côté un peu mystique de l'ouvrage car les lycanthropes font partie de cette série et prennent de plus en plus de place dans l'histoire. On découvre d'abord des recherches qui sont effectuées pour nous amener, là encore, à tout un tas de questionnements sur la suite des évènements en Normannie  (en dehors du problème politico-religieux) et de ce qu'il va se passer pour les humains.

En bref, ce tome 2 est intéressant dans sa globalité mais reste un peu lourd sur certains passages.

Le point le plus positif que j'y ai trouvé reste que l'action prend le dessus sur la description et ce n'est déjà pas si mal.

L'ensemble est toujours aussi complexe mais cela reste une très bonne série à découvrir.

A voir maintenant ce que donne le tome 3, Les guerriers de fer, qui attend sagement dans ma PAL des prêts que je veuille bien m'y atteler, ce qui ne devrait pas trop tarder.

lundi 21 novembre 2011

Alera

Auteur : Cayla Kluver
Editions : Le Masque
Collection : MSK (2011)
Nbre de pages : 454

Présentation de l'éditeur :
À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas. Lorsque Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume. La découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée, ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.

Mon avis :

C'est grâce à Ellcrys qui m'a prêté ce livre que j'ai pu me plonger dans l'histoire d'Alera et je ne le regrette pas.

Je me suis immergée dans cet ouvrage avec le besoin de lire une histoire belle, facile à comprendre et à lire sans être forcément simpliste et qui me ferait rêver. Alera est tout cela à la fois.

On entre dans une ambiance moyenne-âgeuse et notre jeune héroïne, Alera, princesse du Royaume d'Hytanica et âgée de 17 ans va devoir faire face à bon nombre de décisions puisqu'elle est la prochaine reine à monter sur le trône. Elle devra donc choisir celui qui deviendra le prochain roi parmi des prétendants. Son choix sera rude car comme le dit l'adage : "Le coeur a ses raisons que la raison ignore".

A cela s'ajoute les menace d'un autre royaume et aux moeurs très différentes voire même barbares aux yeux des hytanicains.

On nous présente alors deux civilisations qui évoluent distinctement et c'est avec un personnage ambigu mais très attachant que l'on découvre les écarts entre ces deux mondes. C'est aussi à cause (ou grâce) à lui que la vie d'Alera va changer.

J'ai vraiment beaucoup aimé tous les personnages de l'ouvrage sans aucune exception. Pour moi, l'histoire n'aurait pas de sens s'ils n'évoluaient pas ensemble. Ils forment vraiment un tout homogène et très complet.

S'agissant plus précisément de notre héroïne, ses questionnements sont légitimes et on sent qu'elle souhaite faire évoluer les mentalités au sein de sa communauté. Elle est prête à beaucoup de choses pour changer la donne mais se battre contre l'ordre établi ne sera pas de tout repos et sans difficultés.

On la suit alors avec intérêt dans son combat pour vivre sa vie comme elle aimerait l'avoir, les doutes qui l'assaillent et sa destinée de future reine.

Les personnages qui l'entourent sont tout autant fabuleux et n'hésitent pas à montrer leur faiblesse ou leur force. Ils apportent beaucoup à Alera et l'ensemble offre une histoire de qualité à laquelle on accroche tellement qu'il est difficile de le lâcher.

L'écriture est comme je l'attendais : simple, fluide, efficace. On est loin de la petite histoire simplette sur laquelle on s'ennuie. L'auteur sait parfaitement mettre en exergue les sentiments des uns et des autres; l'intrigue est bien menée et tient la route.

En bref, Alera est une très bonne lecture jeunesse que je me suis régalée de découvrir mais je ne suis pas non plus surprise de cela. La collection MSK des Editions du Masque regorge vraiment de petits bijoux qu'il faut absolument découvrir et faire découvrir. En un mot : vivement la suite !

D'autres avis sur la fiche bibliomania de l'ouvrage :

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samedi 19 novembre 2011

Le moine

Auteur : Matthew G. Lewis
Lu sur Reader via Feedbooks
Nbre de page : 252
A télécharger ici

Résumé :
À l'époque de l'Inquisition, Ambrosio, prieur du couvent des Capucins à Madrid, est admiré pour sa vertu et la pureté de sa foi. Les fidèles se bousculent pour assister à ses célébrations de messes et tremblent devant ses sermons. Cet homme rigide et pur ne se sent d'amitié que pour un jeune moine, Rosario. Mais celui-ci va révéler sa véritable identité et la vie du prieur va basculer, entraînant de nombreuses victimes dans les pires infamies...

Mon avis :

Ce livre m'intriguait parce qu'il y a quelque temps de ça, Ellcrys avait tenté de le lire mais n'avait pas accroché à l'histoire. Cela m'avait interpelée parce qu'au vu du résumé cela semblait une lecture intéressante et tout à fait dans le genre qu'elle aimait. L'ayant moi-même dans mon Reader, on a décidé de lui donner une seconde chance et de faire une lecture commune (à laquelle se joindra Eiluned pour notre plus grand plaisir) pour voir si, au final, il y avait un intérêt quelconque à le lire. C'est aujourd'hui chose faite et même si ce n'est pas un coup de coeur pour moi, Le Moine est une lecture à découvrir tant le personnage d'Ambrosio est fascinant.

Ayant donc lu cet ouvrage il y a maintenant près d'un mois, je n'en parlerai pas dans le détail. J'en garde un bon souvenir parce que l'écriture "classique" m'a plu d'emblée. J'avais l'impression par moment de lire même du Zévaco notamment lorsque l'on parle de l'Amour. C'est fluide, poétique et terriblement envoûtant et beau.

Bien sûr, le côté sombre de l'ouvrage n'est pas pour déplaire, bien au contraire, et malgré tous les agissements de ce moine, je n'ai pas ressenti d'antipathie à son égard ou même de dégoût.

Ses interrogations sont tellement profondes et sa volonté si faible que finalement on sent que ce personnage finira par se perdre lui-même. C'est inéluctable et prévisible même si quelque part on s'y refuse.

Malgré tout, c'est une lecture qui se laisse découvrir aisément pour peu que l'on parvienne à passer les premiers chapitres qui sont un peu longs, je l'avoue. Mais il faut bien que l'histoire se mette en place et une fois bien ancré dans l'ouvrage ce n'est qu'un pur plaisir.

N'hésitez donc pas à le découvrir si vous ne l'avez pas encore fait parce qu'il devient intéressant dès lors que le côté fantastique apparaît. Et honnêtement, je me suis demandée comment tout cela allait finir et j'ai ressenti quelques angoisses sur certains passages qui sont quand même terrifiants à imaginer puisque la sorcellerie y a une part importante.

Histoires d'amour tragiques et ensorcellement, voire même davantage mais je ne dévoilerai pas ici, tout est présent pour satisfaire le lecteur adepte de ce genre dans un style limpide et effrayant que les écrivains d'antan savais user avec magnificence. Point de descriptions sanglantes et hyper descriptives pour vous faire frissonner. Seule l'écriture élégante avec des mots bien choisis vous donneront le stress approprié à l'histoire.

En bref, cette lecture fût une très belle découverte pour moi.

Allons voir maintenant les avis de mes acolytes pour cette lecture, Ellcrys et Eiluned.

jeudi 17 novembre 2011

Apocalypsis (T1)

Titre : Cavalier blanc : Alice
Auteur : Eli Esseriam
Editions : Matagot (2011)
Nbre de pages : 238

Présentation de l'éditeur :
La fin du monde est proche. Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?

Mon avis :
Avant toute chose, je souhaite remercier les Editions Nouvel Angle/Matagot pour l'envoi de cet ouvrage même si je dois bien admettre que lors de ma lecture, il m'a procuré plusieurs froncements de sourcils et soupirs parce qu'il est loin de m'avoir apporté le plaisir que j'en attendais.

Je m'explique.

Après avoir lu quelques avis divergents sur la Toile mais surtout parce que la quatrième de couverture m'avait interpelée avec les termes "Cavaliers de l'Apocalypse", j'ai voulu le tenter et me faire ma propre opinion dessus en espérant qu'il soit à la hauteur de mes attentes.

Je prévoyais une lecture facile, fluide où l'on brosserait le portrait de ce fameux Cavalier Blanc avec de l'action du début à la fin.

Force est de constater que s'il y a effectivement quelques scènes de sang et non pas à proprement parler d'action, elles ne m'ont pas apporté l'adrénaline suffisante pour dire que j'en avais le souffle coupé.

Par contre, effectivement, ce livre dresse bien le portrait en long, en large et en travers de ce Cavalier Blanc qu'est Alice. Mais cela ne m'a pas plu non plus. Je sais je suis très chiante sur certaines lectures et j'ai moi-même parfois du mal à me comprendre.

En fait, là où j'avais cru qu'on partait dans un monde directement apocalyptique où tout n'est que chaos et guerre incessante, nous sommes tout simplement dans un ouvrage où l'on va nous présenter un des quatre Cavaliers et du Don qu'il enfin elle possède et qu'elle va devoir apprendre à maîtriser.

J'ai trouvé que c'était intéressant puisque l'auteur ne dévoile que par bribes le personnage d'Alice en fonction de ce qu'elle découvre mais que c'était aussi trop long.

De plus, j'ai eu beaucoup de mal avec ledit personnage principal que j'ai trouvé (et ce n'est que mon avis personnel) nombriliste au possible. C'est la plus belle, la plus intelligente et les étudiants qui l'entourent ne valent pas la peine qu'elle s'y intéresse.

En gros, c'est le genre de personnage que je déteste surtout quand il s'agit du "héros". D'ailleurs, Alice ne s'en cache pas puisqu'elle le dit elle-même : elle est "asociale, farouche et mysanthrope. Atrabilaire mais pas amoureuse" (p. 168).

Du coup, plus j'avançais dans l'ouvrage et moins j'avais l'envie de savoir ce qui allait arriver.

Ajouter à cela, du côté de l'écriture et même si ça se lit facilement, j'avoue que certains termes utilisés par l'auteur étaient inadaptés dans le sens où nous sommes sensés être dans un roman dit jeunesse. D'ailleurs, sur un certain site en ligne, on le conseille pour des enfants de 9 ans !

Je ne sais pas vous mais je doute qu'un enfant de cet âge puisse comprendre les termes : "atrabilaire", "autolyse", "phlébotomie" et autre "paroxystique" à moins d'avoir des parents qui ont des connaissances médicales pour certains et un dico pour les autres.

Je ne suis pas spécialement ignare et j'ai parfaitement saisi ce que souhaiter indiquer l'auteur mais je ne trouve pas ce genre de vocabulaire adapté pour cette tranche d'âge. D'ailleurs, qui peut me confirmer arrêter sa lecture pour aller voir dans son dictionnaire la signification d'un terme sur lequel il bloque.

D'ailleurs, pour savoir si c'était moi qui bloquais bêtement ou pas, j'ai lu un extrait choisi à ma fille de 13 ans qui lit vraiment de tout et je vous avoue qu'elle a fait les yeux ronds à la fin de l'extrait en me disant : "bon ben je verrai si je le tente ou pas..."

Donc, oui je suis déçue surtout pour deux raisons :
- d'abord parce qu'il ne présente qu'un seul Cavalier et qu'on se demande ce qu'est cette apocalypse. Rien n'est mis en avant. C'est le flou le plus complet. Je n'ai compris comment était composée cette série qu'une fois avoir lu la jaquette de présentation qui n'apparaît nullement sur la 4ème de couverture et qui indique ceci : "Apocalypsis est un cycle de 5 tomes.. Les quatre premiers tomes sont écrits à la première personne et présentent chacun l'un des quatre cavaliers de l'apocalypse. Ils peuvent être lus indépendamment. Le cinquième tome clôt le cycle avec la rencontre des quatre héros et la narration des évènements qui conduisent à l'apocalypse."
- ensuite l'écriture n'est pas adaptée à l'âge auquel apparemment il est destiné d'autant qu'en dehors de ça une scène est particulièrement violente.

Honnêtement, si j'avais su que le cycle était organisé de cette manière, je ne m'y serai pas lancée dedans. Je trouve tout ça trop long pour voir finalement l'action venir uniquement sur un ultime tome.

Malgré tout le thème est intéressant et les idées sont là mais, pour moi, ils ne sont pas exploités comme l'aurais pensé et ça me fait tiquer. Dommage !

D'autres avis sur la fiche bibliomania de l'ouvrage :

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mercredi 16 novembre 2011

Divergent

Auteur : Veronica Roth
Editions : Nathan (2011)
Nbre de pages : 435

Présentation de l'éditeur :
Dans un monde post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions. A16 ans, Béatrice issue de la faction des Altruistes doit choisir sa nouvelle appartenance, pour la vie ! Cas rarissime, ses tests d'évaluation lui donnent le choix : elle est divergente... Elle doit cacher ce secret, susceptible de la mettre en danger de mort...

Mon avis :

Si j'avoue qu'au départ je n'étais pas attirée par la lecture de ce livre parce qu'on n'en parlait trop, je dois bien admettre, qu'au final, il se lit très bien et d'une traite si vous en avez le temps.

Comme tout livre de dystopie, on se trouve dans un monde post-apocalyptique où ici la Société est divisée en cinq factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Erudits et les Fraternels.

Tout a été organisé de telle sorte que tout se passe bien, que la paix règne et que les rapports entre chaque faction soient cordiaux.

A l'âge de seize ans, les jeunes doivent choisir leur faction mais pour ce faire et afin de les aiguiller ou de voir confirmer leur choix, ils doivent subir des épreuves.

Béatrice (ou Tris) est une adolescente Altruiste et même si elle aime sa famille et la faction dans laquelle elle a grandi, son caractère plus farouche, plus curieux va indubitablement la pousser à se poser tout un tas de questions.

Et alors que chacun pensait qu'elle choisirait sa propre faction lors du fameux Choix, la voilà qui prend la décision d'aller chez les Audacieux.

A partir de là, sa vie va être totalement chamboulée et elle se rendra compte que l'existence est loin d'être un long fleuve tranquille.

Et c'est vraiment à ce moment là que je n'ai plus lâché le bouquin.

Le début est certes intéressant puisqu'on nous explique les différences entre les factions et comment la paix dans une telle Société est possible. Mais dès lors que Tris entre dans sa nouvelle faction, cela devient encore plus accrocheur voire même totalement addictif.

On suit sa formation, ses questionnements, ses doutes, ses rapprochements avec certains de ses camarades.

C'est une personne réfléchie qui n'hésite pas à aller au bout de ses limites.

Elle fera vraiment tout pour être acceptée comme une Audacieuse.

Je dois bien avouer que certaines scènes ont été difficile à lire par la violence qui s'en dégage et il me tardait d'avancer dans l'ouvrage. Cela dit, cela colle parfaitement avec l'histoire mise en place et ce que cela engendre. D'autant que cette violence a un but au bout du compte.

J'ai donc été totalement happée par cette lecture au style fluide mais incisif.

L'auteur ne laisse aucun répit au lecteur si ce n'est à quelques moments ici ou là, où la pression baisse d'un cran en attendant de remonter sans qu'on s'y attende.

Divergent, même s'il n'est pas un coup de coeur pour moi, reste une très bonne découverte et sans être totalement pressée pour connaître la suite, je la lirai avec attention et intérêt.

Je remercie grandement les Editions Nathan pour cet envoi surprise qui finalement m'a beaucoup plu.

dimanche 13 novembre 2011

L'étoile de la sor'cière

Auteur : James Clemens
Editions : Milady (2011)
Nbre de pages : 828

Présentation de l'éditeur :
Dans une lune à peine, le Seigneur Noir imposera son règne maléfique. La forteresse de Noircastel abrite le plus puissant portail du Weir grâce auquel le terrible mage espère asseoir son autorité. Il est encore temps de l'arrêter, mais lui seul sait où cette porte est cachée. L'heure est enfin venue pour Elena et ses compagnons d'achever leur quête désespérée. L'ultime combat contre le Seigneur Noir approche...
Mon avis :
J'avais ce livre dans ma PAL depuis le jour de sa sortie et je ne souhaitais pas le lire trop tôt parce que je savais qu'il s'agissait du dernier titre de la série "Les bannis et les proscrits". J'ai passé tellement de bons moments avec tous les personnages que me décider à lire ce dernier titre c'était aussi terminer une très belle histoire.

Mais voilà que Mycoton a décidé de faire une lecture commune et que finalement je m'y suis inscrite. Aujourd'hui, je l'ai lu et je n'ai qu'une chose à dire : j'ai été époustouflée du début à la fin. C'est un final génial !

Je ne raconterai rien de ce qui se passe dans ce dernier opus pour ne pas spolier ceux et celles qui auraient envie de se lancer dans cette saga.

Sachez seulement que nous vivrons ici les derniers instants d'une communauté qui se bat contre le Mal et qui devra faire des choix terribles pour arriver à leur fin.

Jusqu'au dernier chapitre, nous ne savons pas du tout qui gagnera, qui perdra !

James Clemens malmène son lecteur tant par les pertes qui nous assaillent, que par l'ampleur de ce qu'il reste à accomplir pour Elena et ses compagnons. D'ailleurs, rien n'est gagné. Bien au contraire.

J'ai vraiment vécu ce dernier tome avec autant désespoir, de stress et d'angoisse permanente. que d'espoir et d'émerveillement. Il m'a été difficile de le lâcher (comme cela avait pu être le cas lorsque j'avais lu le tome 2). Je ne pouvais pas laisser ces êtres avant toutes les difficultés qu'ils rencontraient, les questionnements auxquels ils devaient trouver des réponses pour les faire avancer sur le chemin de la victoire.

Rien n'est gagné par avance. Tout est toujours à repenser; il est de plus en plus difficile de faire confiance même à ses propres amis.

J'ai été bluffée par la façon dont la narration nous perd. On se met à douter de tout le monde. On se dit que ce n'est pas possible qu'une telle chose arrive. On espère que tout va s'arranger. Que le Mal va finalement disparaître. Qu'il ne peut pas en être autrement...

Je me suis vraiment régalée et les 800 pages ont été littéralement dévorée en 4 jours. Oui seulement 4 jours mais qui furent un véritable délice et un supplice parce que maintenant je sais comment tout cela se termine. Je suis réjouis d'avoir terminé cette saga mais je suis aussi déçue de ne plus avoir à suivre les aventures d'Elena, Er'ril, Kast, Sy-wen, Joach, Nee-lahn, Meric...

Ils m'ont fait passer de merveilleux moments et j'en remercie l'auteur pour ça et pour sa plume si délicieuse et envoûtante.

Bien sûr, pour ceux et celles qui n'ont pas encore lu cette série, je ne peux que les inciter à le faire. C'est beau, c'est triste, c'est angoissant mais c'est merveilleux de ressentir autant d'émotions.

Voyons maintenant ce qu'en ont pensé mes acolytes : Iluze, Phooka, Lisalor, Frankie, Karline, Thalia, Mycoton.