samedi 30 décembre 2017

L'honneur de Preston

Auteur : Mia Sheridan
Editions : Hugo Roman (novembre 2017)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 424


Présentation de l'éditeur :
Toute sa vie durant, Annalia Del Valle a aimé Preston Sawyer. Elle a grandi dans une cabane dans Central Valley en Californie, mais a découvert la liberté, dans la ferme Sawyer vosine et auprès des garçons qui étaient ses seuls amis. 
Preston est amoureux de Annalia depuis son enfance. Il a réussi à le lui cacher jusqu' à ce que leurs mondes – comme leurs corps– sont entrés en collision par une chaude nuit d'été. Une nuit qui va bouleverser leur vie pour toujours. 
Après avoir disparu corps et âme pendant six mois Annalia est de retour en ville. Si Preston a échappé à son désespoir amoureux, son sens de l'honneur et sa fierté parviendront-t-ils à le retenir à nouveau, lorsque, l'objet de son désir de toujours, est de retour. Comment fait-on pour dépasser les blessures du passé ? Réparer L'irréparable ?


Mon avis :

Lorsque j'ai démarré le nouveau Mia Sheridan, je n'avais pas relu le résumé. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre mis à part, bien sûr, qu'il s'agirait d'un couple qui allait devoir surmonter des difficultés.

Le prologue m'a mise direct dans l'ambiance avec une Annalia (surnommée Lia) qui revient à dans la petite ville agricole de Linmoor après être partie six mois auparavant. Mais cette désertion n'était pas sans conséquence puisque Lia laissait derrière elle, non seulement Preston mais également leur bébé.

Arrivée à la fin du prologue, j'ai commencé à fomenter tout un plan pour savoir pourquoi Lia était partie mais, au lieu de mettre mon cerveau en mode *tucherchesabsolumentlepourquoiducomment*, j'ai finalement décidé de me laisser porter par cette lecture et ces personnages auxquels j'ai plutôt bien accroché.

On apprendra que Lia est fille d'immigrée mexicaine et que le lien avec sa mère n'est pas celui que n'importe quel enfant devrait avoir. Loin de pouvoir compter sur cette mère qui fait peu cas d'elle, Lia sera très proche des frères jumeaux Sawyer : Preston et Cole.

L'auteur va nous faire découvrir ces deux jumeaux aux caractères très différents. Car si Preston est plutôt réservé, Cole est tout son contraire.

Leur attachement à Lia est sincère. Ils la connaissent depuis son enfance mais les années passant, cet attachement va aussi se changer autre chose.

On va donc avoir droit à un triangle amoureux qui n'en sera pas vraiment un. Voilà pourquoi j'ai bien accroché à cette romance.

Même si j'avoue ne pas avoir apprécié plus que ça Preston, c'est surtout Lia qui m'a touchée par son côté d'enfant d'immigrée et tout ce que cela entraîne dans sa vie de tous les jours.

Les frères Sawyer ne s'y trompent pas puisqu'ils sont là aussi dans les mauvais moments à prendre sa défense. C'était tout à leur honneur.

L'histoire est plaisante à découvrir même si les questionnements de Preston et de Lia, chacun de leur côté, est un peu pénible par moment.

J'avais envie de les bouger pour qu'ils arrivent à se parler franchement au lieu de garder pour eux leurs sentiments. Mais bon, avec moi, un livre de ce genre serait écrit en 100 pages. Ce serait de l'expéditif alors que Lia n'a pas que le problème "Preston" à régler mais également la façon dont sa mère la traite, dont la mère de Preston la perçoit et comment gérer les habitants d'une petite ville après être partie en laissant un bébé de six mois...

Après avoir lu quelques titres de Mia Sheridan, j'avoue que L'honneur de Preston, avec Leo, est le roman qui m'a le plus plu parce que l'auteur ne se cantonne pas qu'à la simple amourette basique entre un jeune homme et une jeune femme.

Elle y inclut des problèmes plus profonds qui sont malheureusement encore d'actualité aux Etats-Unis avec l'immigration clandestine et comment arriver à vivre/survivre dans un pays où la couleur de peau fait la différence.

L'écriture et l'histoire sont très bien maîtrisées et m'ont permis de lire rapidement ce nouveau roman de Mia Sheridan.

Je préciserai aussi que les scènes de sexe ne sont pas excessives et ne durent pas pendant des pages et des pages ce qui n'est pas négligeable parce que ce n'est pas vraiment ce que je recherche dans un roman même si, à petites doses, cela ne me dérange pas.

En bref, j'ai fait une très jolie découverte avec L'honneur de Preston que je vous conseille même si, comme moi, vous n'êtes forcément féru de ce genre de lecture.

vendredi 22 décembre 2017

La journaliste

Auteur : Christina Kovac
Editions : Hugo Thriller (novembre 2017)
Nbre de pages : 407


Présentation de l'éditeur :
Virginia Knightly, productrice de télévision pour une chaîne d'infos de Washington, ne fait plus attention aux avis de recherche qui passent sur son bureau au milieu des coupures de presse, et pourtant... Un jour, la photo d'une jeune avocate disparue, Evelyn Carney, la trouble. Elle se souvient de cette ravissante jeune femme, mais où l'a-t-elle vue ? 
Hantée par l'image d'Evelyn, Virginia décide de mener elle-même l'enquête. Mais ni le mari, ni la meilleure amie de la juriste ne savent où elle a bien pu aller après avoir quitté, seule, de nuit, un restaurant de Georgetown. 
Risquant sa carrière et sa vie, Virginia, en véritable journaliste d'investigation, s'enfonce dans les obscures affaires de Washington, au coeur des réseaux inextricables de corruption qui lient la presse, la police et la politique dans la capitale des États-Unis.


Mon avis :

Tout commence par une entrée directe de Virginia qui indique qu'une femme est portée disparue après un rendez-vous avec un homme. Virginia ne connaissait absolument pas cette femme mais quelque chose la pousse à vouloir enquêter sur cette mystérieuse disparition.

Virginia est productrice dans un journal télé. Elle fait partie des hauts gradés mais son poste est en danger par le nouveau directeur de la chaîne qui ne fera de cadeau à personne et surtout pas à Virginia et son équipe.

Alors qu'elle est rapidement rétrogradée au rang de journaliste d'investigation pour couvrir la disparition d'Evelyne Carney, Virginia va devoir jouer sur deux fronts : découvrir ce qui s'est réellement passé avec la disparue et faire en sorte que son équipe ne soit pas virée par un homme qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez...

J'ai trouvé le début un peu long à se mettre en place parce que je ne m'attendais pas à ce que l'intrigue soit double avec des problèmes au sein du journal dans lequel travaille Virginia et les recherches menées pour savoir ce qu'il s'est passé avec Evelyne Carney.

Du coup, je trouvais que les moments se déroulant au journal coupaient le rythme sur les recherches que commencent à faire Virginia et son équipe composée notamment de Ben, le présentateur vedette du journal, et Nelson le cameraman.

Mais une fois que j'ai été prise dans l'ambiance et le flux journalistique, je n'ai pas pu lâcher ce bouquin que j'ai lu finalement assez vite puisque en à peine trois jours.

Malgré les barrières qui vont se dresser devant Virginia avec notamment son ex-petit-ami qui mène l'enquête policière et avec qui elle devra coopérer pour avancer, cette jeune trentenaire saura poser les bonnes questions et mettre certaines personnes très mal à l'aise...

Si mal à l'aise que cela risque bien de lui coûter sa carrière mais aussi et surtout sa vie...

J'ai vraiment eu l'impression d'être aux côtés de Virginia lors de ses investigations. C'est vraiment très intéressant à suivre.

On découvre, d'une certaine manière, le métier de journaliste d'investigation et des risques qu'ils encourent pour couvrir l'actualité du moment et être toujours les premiers pour faire la une sur leur chaîne.

Je ne suis pas pro-journaliste et j'avoue que parfois les voir s'accrocher à un sujet délicat et rabâcher ou interviewer pour toujours en savoir plus me gonfle beaucoup.

Du coup, je ne me suis pas forcément attachée à cette jeune femme qui fait son boulot mais sa détermination à trouver ce qui s'est passé pour Evelyne Carney et sauver ainsi son équipe d'un éventuel licenciement me l'a rendue sympathique et très humaine bien sûr.

Je ne détaillerai pas ce qui se cache dans cette intrigue mais dans sa globalité il va nous faire partir dans un sens que l'on pourrait qualifier de déjà vu et qui pourtant va virer à un moment donné et m'a littéralement bluffée.

Le style est parfait pour ce genre là : accrocheur, fluide avec une narration en "je" comme je les aime. On se met très facilement à la place de Virginia alors que par moment je ne comptais pas du tout l'être. Je tiens à ma petite vie de lectrice tranquille.

Du coup, si vous vous demandez si ce roman vaut le coup d'être lu, je vous répondrai positivement. D'abord parce qu'il cache autre chose que ce qui est convenu au départ; ensuite parce que les personnages sont très bien façonnés et qu'il faut se méfier des apparence. De plus, l'intrigue tient parfaitement la route et ce jusqu'aux dernières pages.

La fin m'a quand même frustrée parce que je ne m'y attendais pas. Surtout pour Virginia et j'ai eu de la peine pour elle.

En bref, si le début a été un peu long pour moi, par la suite, j'ai totalement adhéré et je me suis laissée emporter par cette disparition mystérieuse très bien orchestrée. N'hésitez pas à le tenter si vous en avez l'occasion.

jeudi 21 décembre 2017

L'ange de Marchmont Hall

Auteur : Lucinda Riley
Editions : Charleston (novembre 2017)
Nbre de pages : 538


Présentation de l'éditeur :
Trente ans ont passé depuis que Greta a quitté Marchmont Hall, une magnifique demeure nichée dans les collines du Monmouthshire. Lorsqu'elle y retourne pour Noël, sur l'invitation de son vieil ami David Marchmont, elle n'a aucun souvenir de la maison le résultat de l'accident tragique qui a effacé de sa mémoire plus de vingt ans de sa vie.
Mais durant une promenade dans le parc enneigé, elle trébuche sur une tombe. L'inscription érodée lui indique qu'un petit garçon est enterré là. Cette découverte bouleversante allume une lumière dans les souvenirs de Greta, et va entraîner des réminiscences.
Avec l'aide de David, elle commence à reconstruire non seulement sa propre histoire, mais aussi celle de sa fille, Cheska...


Mon avis :

Nouveau roman des Editions Charleston qui m'a emportée dès les premières pages et que je vous conseille fortement.

Alors que l'on fait la connaissance de Greta, 58 ans, au moment où David Marchmont l'amène dans la propriété de Marchmont Hall pour les fêtes de fin d'année, nous allons découvrir que cette femme a passé 24 ans de sa vie à tenter de retrouver la mémoire, suite à un accident de la route. C'est en se promenant dans la propriété et alors qu'elle tombe sur la sépulture d'un enfant que ses souvenirs reviennent petit à petit à la surface. Avec l'aide de David, qui l'aura soutenue tout au long de sa vie, elle va retracer les 40 ans de son existence et le lecteur avec eux.

Nous allons donc avoir une narration qui va s'alterner entre passé et présent et j'ai tout simplement adoré.

On est pris de compassion pour cette femme de près de 60 ans qui n'arrive pas à se souvenir des personnes qui l'entourent, ni savoir si avant son accident ils étaient bons avec elle ou pas. Elle ne peut se fier qu'à ce qu'ils lui disent...

Lorsque nous commençons vraiment à suivre Greta, nous sommes en 1945, après la guerre, et à partir de cette date, nous allons vite nous apercevoir que sa vie n'a pas été un conte de fée.

Je me suis très vite attachée à Greta ainsi qu'à David qui sera un homme très présent dans la vie de cette femme parce que très amoureux d'elle, même si les sentiments de Greta ne sont pas partagés.

Alors que l'on va s'attendre à ce qu'à un moment donné ils tombent dans les bras l'un de l'autre, la vie de Greta va partir dans d'autres directions.

Combien de fois me suis-je fait la réflexion qu'elle ne réfléchissait pas assez; qu'elle allait se mettre dans les embrouilles... Heureusement que David est là pour elle. Toujours présent. Toujours près à tout même s'il sait qu'il n'aura pas le retour voulu.

La vie de Greta est riche en rebondissements mais c'est surtout avec sa fille Francesca surnommée Cheska que j'ai commencé à avoir un avis qui changeait tout le temps sur cette femme.

Je ne développerai pas plus bien sûr mais c'est un livre qui m'a fait vivre beaucoup d'émotions et que j'étais incapable de lâcher tant j'étais prise dans l'engrenage de la vie de Greta et de ses envies.

Je l'ai souvent jugée égoïste alors même qu'en sachant d'où elle venait, j'aurais dû être plus tolérante avec elle...

David a été l'un des personnages que j'ai le plus apprécié avec un autre qui arrive plus tard dans le roman. C'est vraiment quelqu'un pour qui j'ai ressenti beaucoup d'estime mais aussi et surtout de peine et d'empathie. Il m'a beaucoup touchée.

L'ange de Marchmont Hall est mon premier roman de Lucinda Riley et ce ne sera pas le dernier. La série "Les sept soeurs" me fait de l'oeil et j'espère bien pouvoir la découvrir rapidement.

J'ai très vite accroché à l'écriture de l'auteur qui est très fluide, facile à lire et accrocheuse parce qu'elle sait toucher le lecteur là où il faut et au bon moment. Elle prend son temps pour placer toute l'intrigue tout en mettant une pointe de suspense pour que l'on veuille garder son livre entre nos mains.

Ce fut une très belle découverte que je ne regrette pas et que je vous conseille très fortement.

lundi 18 décembre 2017

Le Noëlosaure

Auteur : Tom Fletcher
Editions : Michel Lafon (2017)
Nbre de pages : 340



Présentation de l'éditeur :
Oubliez tout ce que vous savez sur le pôle Nord. Coupez-vous une généreuse part de pain d'épice, installez-vous au coin du feu, et préparez-vous à rencontrer : un garçon nommé William Molleroue, son père, M. Bob Molleroue, le Père Noël (le vrai !), un elfe du nom de Trompnez, Brenda Gassante, la fille la plus méchante de l'école (voire du monde entier), un bien vilain bonhomme qui se fait appeler le Chasseur, et le dinosaure le moins ordinaire qui soit...



Mon avis :

En cette fin d'année, j'avais envie de me plonger dans un roman jeunesse qui parlerait de Noël mais je n'avais aucune idée sur le titre. Lorsque les Editions Michel Lafon ont proposé cette lecture, je me suis dit que c'était un signe et j'ai eu la chance d'être sélectionnée. Autant vous dire que je suis plus que ravie, aujourd'hui, de vous parler cette jolie pépite jeunesse que je conseille à tous.

Tout débute avec des dinosaures. Un couple qui s'aime et qui attend impatiemment que l'oeuf dans lequel se trouve leur bébé éclose. Mais voilà, la fin des dinosaures arrive et cet oeuf va vivre un moment bien stressant jusqu'à ce qu'il soit plongé dans l'océan pendant très très très très longtemps.

Et puis, nous basculons au pays du Père Noël où là nous faisons la connaissance de plusieurs nains et la façon dont les jouets sont fabriqués. Si vous pensiez tout savoir de cette méthode de fabrication, en lisant le roman de Tom Fletcher, vous allez être très surpris. Si si, je vous assure !

C'est donc au pays du Père Noël que nous allons retrouver notre cher petit dinosaure... dernier de sa race... et le Père Noël prendra soin de lui...

Et puis, quelque part, il y a un petit garçon, William Molleroue, 10 ans, qui est un fan de dinosaures. Ces animaux sont toute sa vie. Il rêve de dinosaure, il vit les dinosaures à 100 %, sa chambre leur est totalement dédiée et son rêve le plus fou est d'avoir un dinosaure rien qu'à lui. Parce que William est seul. William ne vit qu'avec son papa. William est handicapé et n'a pas vraiment d'ami. Bien au contraire, il est le bouc émissaire de Brenda Gaçante. Et celle là, je peux vous l'affirmer... elle est vraiment méchante avec William.

Vous l'aurez compris, ce roman jeunesse a tout pour faire passer un excellent moment de lecture avec des personnages auxquels on s'attache super vite; un dinosaure qui fait des bêtises; un gamin qui espère tellement ce qu'il ne peut pas avoir; un papa qui vit à mille contrées de la réalité et une gamine tellement chiante voire même détestable qu'on l'étriperait de nombreuses fois.

Mais tout cela cache bien sûr des malheurs que l'on apprendra petit à petit et la rencontre fortuite entre le dinosaure et William sera l'une des plus belles choses qui arrivera dans ce livre.

Tom Fletcher signe ici son tout premier roman et c'est une totale réussite tant dans son texte qu'avec les magnifiques/magiques illustrations qui ornent ce roman.

J'ai été totalement envoûtée autant par la plume et l'histoire qui m'était contée que par les images qui se trouvent dans quasiment toutes les pages. Que ce soit les entêtes de chapitres, les numéros des pages ou bien les dessins qui s'adaptent à un moment donné de l'histoire, j'ai tout aimé. Et encore, je trouve que "aimer" est un mot bien faible pour ce que j'ai ressenti à la lecture de cette petite pépite jeunesse qui vous met du baume au coeur et vous fait retrouver votre âme d'enfant.

Je pourrai vous en parler pendant des heures et des heures mais mon but est vraiment que vous alliez chez votre libraire et que vous vous penchiez sur ce roman qui m'a fait vibrer par bien des façons.

Pour vous donner une petite idée de ce que vous allez y trouver, je vous mets quelques photos des pages qui ornent ce livre, en espérant que vous irez vous l'offrir ou l'offrir à votre enfant. C'est un magnifique cadeau à faire.

Les Editions Michel Lafon ont sorti un magnifique roman tant dans son packaging que dans l'histoire qui est racontée. Une fois que vous l'aurez lu, vous n'oublierez plus ni William, ni ce dinosaure et encore moins les nains qui parlent en vers. C'est succulent. Alors foncez !





dimanche 17 décembre 2017

La disparue de Noël

Auteur : Rachel Abbott
Editions : Belfond (novembre 2017)
Collection : Le Cercle
Nbre de pages : 468


Présentation de l'éditeur :
Une route de campagne verglacée. Une voiture qui perd le contrôle : la conductrice est tuée sur le coup ; Natasha, sa fille de six ans assise à l'arrière, se volatilise sans explication. 
Quelques années plus tard, David fait de son mieux pour se reconstruire après le drame qui a emporté sa femme et sa fille. Il forme désormais un couple heureux avec la douce Emma et le petit Ollie, adorable bambin de dix-huit mois qui comble leur foyer.
Mais un jour, une inconnue débarque dans leur cuisine. Natasha. Où était-elle toutes ces années ? Comment a-t-elle retrouvé le chemin de la maison ? Si David est fou de joie, Emma, elle, se sent vulnérable devant cette adolescente silencieuse. Cadeau ou malédiction ? Que cache le retour de la disparue de Noël ?


Mon avis :

J'ai commencé ma lecture jeudi soir pour le Book Club qui a lieu aujourd'hui sur le groupe du Cercle Belfond. J'avais complètement oublié ce roman qui me tentait pourtant beaucoup et heureusement qu'il y a eu un rappel pour le Book Club sinon il serait resté un peu trop longtemps dans ma PAL alors que, très honnêtement, il ne le mérite pas.

Le roman démarre avec l'accident qui va coûter la vie de Caroline Joseph et pendant lequel sa fille, Natasha, va mystérieusement disparaître. Le père, David, n'était pas avec elles dans la voiture. Malgré une enquête diligentée pendant plusieurs mois, la petite ne sera jamais retrouvée. Alors que David a refait sa vie avec Emma et qu'un petit garçon est né de cette nouvelle union, Natasha ou Tasha revient sans prévenir.

Dès le début, j'ai senti que cette gamine de 13 ans n'avait pas vécu des choses bien tendres durant les six années où elle a disparu. Elle a un regard très froid et n'a aucune empathie pour Emma et encore moins pour ce père qui, pour elle, l'a abandonnée pendant autant d'années.

Le personnage est extrêmement bien construit parce qu'au fur et à mesure que l'on progresse on se demande si Tasha ne va pas quand même briser sa coquille et arriver à parler avec son père et Emma mais surtout se laisser aller et commencer à vivre une vie que n'importe quel gamin mérite.

Le seul personnage qui aura droit à son empathie sera Ollie, son petit frère, même si elle fait tout pour ne pas le montrer.

Emma, quant à elle, est une jeune femme que l'on trouve assez réservée au départ, ne sachant pas comment réagir face à cette adolescente qui arrive dans son foyer comme un cheveu dans la soupe et qui n'interagit pas avec eux. Elle est frustrée par ce soudain retour mais surtout très angoissée par l'attitude de Tasha qui fait froid dans le dos.

Quant au père, David, je l'ai trouvé très lâche dès le début. Ce n'est pas le personnage qui m'aura le plus plu dans ce roman, contrairement à Tasha et Emma qui seront vraiment au centre de ce roman, même si David aura aussi son rôle à jouer.

Autant vous dire que je n'ai pas vu venir les révélations que l'auteur nous fait à 100 pages de la fin et même si on connaît le plus gros à ce moment là, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Lorsque j'ai commencé ce roman, je ne m'attendais pas du tout à un roman à suspense comme ça. Venant des Editions Belfond, j'avais plutôt l'habitude de roman plus soft, moins policier puisqu'il ne fait pas partie de la collection Belfond Noir et pourtant...

Quelle noirceur dans ce roman ! 

Les thèmes abordés font vraiment froid dans le dos et l'auteur maîtrise à la perfection son intrigue. Du début à la fin, je n'ai rien vu venir et j'étais tellement pris dans l'engrenage de la vie de Tasha que j'avais vraiment beaucoup de mal à le lâcher.

D'ailleurs, il a été lu assez rapidement puisque en un peu plus de deux jours, il a été lu et j'ai été sidérée par la fin à laquelle, là non plus, je ne m'attendais pas et qui, pourtant, colle parfaitement à l'ensemble.

C'est le premier roman de Rachel Abbott que je lis et cela me donne terriblement envie d'en découvrir d'autres.

La disparue de Noël est un excellent page-turner que j'ai adoré découvrir et que j'ai laissé trop longtemps dans ma PAL. Il aurait vraiment mérité que je le lise et vous le conseille bien avant parce qu'il ferait un très bon choix de cadeau pour ceux qui aiment les romans à suspense avec une tension psychologique suffisante pour ne pas vous donner envie de faire autre chose que le lire.

En bref, je suis conquise et j'espère que vous le laisserez vous emporter à votre tour, surtout que les retours dessus font l'unanimité.

mercredi 13 décembre 2017

L'homme aux deux ombres

Auteur : Steven Price
Editions : Denoël (novembre 2017)
Nbre de pages : 771


Présentation de l'éditeur :
Londres, 1885. Une tête de femme est repêchée dans les eaux sombres de la Tamise. En charge de l'enquête, le grand détective William Pinkerton se lance sur la piste du célèbre Edward Shade, mais ce dernier lui file sans cesse entre les doigts. Pinkerton s'engouffre alors dans les bas-fonds londoniens : réverbères dans la brume, fumeries d'opium, égouts tortueux, séances de spiritisme. Il y découvre un monde d'espions, de maîtres chanteurs, d'adeptes de sectes, de voleurs à la petite semaine et de tueurs sans pitié. Grandiose, profondément évocateur, L'Homme aux deux ombres dresse le portrait saisissant de personnages au bord de l'abîme. Plongé dans un univers de secrets et de faux-semblants, le lecteur découvre l'histoire du lien improbable entre William Pinkerton, détective de légende, et Edward Shade, l'homme le plus mystérieux de la capitale victorienne.


Mon avis :

Ce roman est un beau pavé de près de 800 pages que j'ai lu en quasiment 10 jours. Ne vous affolez pas face à sa grosseur ni le temps que j'ai mis à le lire parce qu'il est très bien écrit et l'histoire est hyper prenante.

On va suivre une histoire qui va se dérouler en plusieurs temps. Alors que nous allons suivre William Pinkerton en 1885, à Londres et à la recherche de Edward Shade, que son propre père traquait déjà, nous allons aussi faire la connaissance d'Adam Foole qui a connu une jeune femme, Charlotte Reckitt qui est retrouvée morte après avoir rencontré William Pinkerton.

L'auteur va jouer avec ces deux personnages (William et Adam) et emporter le lecteur dans une histoire fort complexe qui va se dénouer au fur et à mesure que l'on va progresser et découvrir ce que les uns et les autres cachent de leur passé respectif.

Alors certes, le roman est assez lent dans son intrigue et il faut prendre son temps pour tout assimiler mais je n'ai pas été déçue par cette lenteur que je trouvais justifiée compte tenu des personnages mis en avant et de cette obsession constante de William pour cet Edward Shade qui ne le quitte pas.

Il sera difficile de vous parler des uns et des autres sans trop vous en dévoiler ce qui, forcément, enlèvera une grande part de l'intérêt de ce titre.

J'ai beau me triturer les méninges pour essayer de vous dépeindre un peu William et Adam, à chaque fois je me rends compte que j'en dis trop parce que ce que je sais d'eux ne s'apprend qu'au fur et à mesure de la lecture.

Vous comprendrez, dès lors, qu'il m'est impossible de vous en dire plus. Ce que vous devez savoir c'est que l'un et l'autre vont forcément se rencontrer vu qu'ils ont en commun le personnage de Charlotte dont le corps a été horriblement découpé après avoir plongé dans la Tamise.

Qui a fait ça et pourquoi ? Voilà l'enquête que va mener William aux côtés de Scottland Yard, avec cet Adam Foole, venu d'Amérique pour retrouver Charlotte.

La plume est succulente à souhait pour ceux/celles qui aiment les romans d'ambiance victoriens. A travers William, on voit la différence entre les méthodes du Yard et celles de Pinkerton pour récupérer des indices et trouver le coupable.

Nous sommes dans les prémices de la police scientifique et j'ai adoré ce côté historique du roman policier. C'est fascinant de voir comment les uns et les autres travaillent.

A travers Adam, on découvre une vie très différente qu'il va nous raconter petit à petit...

Ces deux hommes vont jouer au jeu du chat et de la souris avec comme ligne directrice Charlotte Reckitt et c'est fascinant à lire.

Malgré ses presque 800 pages, je n'avais pas envie de quitter ces personnages si attachants et charismatiques que sont Adam et William. Malgré leurs différences, ils sont finalement assez identiques dans leur caractère. Je les ai adorés autant l'un que l'autre.

En ce qui me concerne, "L'homme aux deux ombres" a été une excellente découverte que je vous conseille fortement si, comme je l'ai déjà dit, vous aimez prendre le temps qu'il faut pour découvrir des personnages complexes mais ô combien attachants et intéressants.

mardi 12 décembre 2017

Le meurtre était écrit

Auteur : David Guidat
Editions : Evidence (octobre 2017)
Collection : Clair-Obscur
Nbre de pages : 300

Acheter le format papier : ICI
Acheter le format numérique : ICI


Présentation de l'éditeur :
2016, en pleine primaire pour l'investiture à la Maison Blanche, le candidat favori, Douglas Barnes est assassiné dans sa villa de New York. On découvre que le meurtre a été filmé et publié sur les réseaux sociaux. Le tueur fait lire à sa victime une lettre de rédemption et dessine avec son sang le symbole hashtag suivi d'un numéro. Le premier d'une longue série ? L'enquête est confiée au lieutenant Alexandre Grayson qui fera de nombreuses découvertes sur les pratiques sexuelles de Barnes mais aussi sur sa famille et ses collaborateurs. Il devra également faire face au passé qui le rattrape. Faux semblants, secret d'alcôve, trahisons et mensonges, une enquête dans le milieu politique entre le Capitole et la Maison Blanche.





Mon avis :

"Le meurtre était écrit" est le premier roman de David Guidat que j'ai donc lu en format numérique la semaine dernière et qui a été une très bonne découverte.

Je ne referai pas de résumé vu que la présentation de l'éditeur est largement suffisante pour savoir dans quoi nous allons nous lancer avec ce titre.

Dans le prologue, l'auteur met en avant les réseaux sociaux et la façon dont nous les appréhendons. Il y aura, certes, une partie du roman qui sera consacrée à des films qui passeront sur internet mais l'auteur ne s'y attardent pas.

C'est un peu dommage mais cela n'enlève pas tout le reste qui est vraiment très bien mené de bout en bout du livre.

Alexandre, le personnage principal, est un homme que j'ai beaucoup aimé suivre et que l'auteur n'épargnera pas. Entre sa vie personnelle avec sa femme Julie qui part à vau l'eau et son métier de flic qui le met à mal, Alex aura vraiment de quoi faire, je peux vous l'assurer.

Le meurtre du favori républicain pendant la campagne présidentielle ne sera que le début d'une longue descente aux enfers pour tout ceux qui entouraient cet homme.

Si les flics comprennent assez vite qu'il y a un rapprochement à faire entre les meurtres, ils sont loin de se douter du pourquoi.

L'auteur instille des doutes au lecteur qui se posera les mêmes questions que les enquêteurs et même si j'ai trouvé qui se cachait derrière le tueur en série avant la fin, je dois quand même avouer que David Guidat m'a fort surprise avec certains autres personnages et cette faculté qu'il a de ne pas faire de demi-mesure avec les uns et les autres.

Vous n'allez pas être dans un roman policier où tout se finit bien. Loin de là. Et c'est ce qui m'a plu.

Même si certains passages (surtout sur la première moitié du roman) m'a fait un peu tiquer, grimacer et notamment dans certains dialogues entre la veuve du futur Président et son fils, Aaron, l'intrigue était tellement bien ficelée que j'ai fini par oublier ces menus détails et me consacrer vraiment à l'essentiel : ce meurtrier que l'on a bien du mal à cerner.

L'auteur va aussi montrer du doigts l'arrière cour de ces hommes politiques si bien présentés devant les caméras. Mais qu'en est-il réellement dans la vie privée ?

"Le meurtre était écrit" est un roman qui se lit assez vite avec une écriture accrocheuse et fluide. Il y a de l'action, des rebondissements et les chapitres sont courts ce qui donne une dynamique au récit que j'ai beaucoup apprécié.

Sachant que depuis quelque temps mon rythme de lecture est assez lent, et que je suis une lectrice exigeante, voir que j'avançais plutôt bien avec ce roman me donnait très envie de le continuer et me motivait encore plus pour le terminer rapidement. Surtout que tout était très bien écrit et mené pour être intéressant à suivre.

En bref, "Le meurtre était écrit" a été une très bonne découverte que je ne regrette pas d'avoir faite et que je vous conseille. N'oublions pas que c'est un premier roman et qu'il a ses petits défauts mais l'ensemble est très bien construit avec des révélations auxquelles je ne m'attendais pas. Mais ce qui est excellent c'est surtout cette faculté qu'à David Guidat de ne pas épargner ses personnages. Et là, je dois bien le dire, c'est jouissif. J'ai adoré que, pour une fois, un auteur aille au bout des choses avec Alexandre et les autres. En somme, je suis déjà prête pour lire son prochain roman et voir ce qu'il va nous proposer.

dimanche 10 décembre 2017

Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfants et puis...

Auteur : Michael Cunningham
Editions : 10/18 (novembre 2017)
Nbre de pages : 163


Présentation de l'éditeur :
On connaît la chanson : la Belle succombe au charme de la Bête, Hansel et Gretel échappent à la sorcière, le crapaud se change en prince sous le baiser de la princesse, et tous vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Et puis... les années passent. La Belle regrette-t-elle d'avoir épousé la Bête ? Que devient la sorcière, vieille et seule dans sa maison de pain d'épices ? Quelle est cette mélancolie qui tenaille la princesse ? Cette nostalgie d'un moment perdu qu'elle se rejoue encore et encore ; ce moment où, juste avant que ses lèvres ne se posent sur celles du crapaud, juste avant que la monstrueuse créature ne se transforme en prince charmant, tout était encore possible... 
Au carrefour de la fable et de la nouvelle contemporaine, Michael Cunningham signe dix petits contes cruels revisités avec un soupçon de cynisme et une bonne dose d'humour.


Mon avis :

Je ne suis pas friande de nouvelles et pourtant j'étais très curieuse de découvrir ces petites histoires écrites par un auteur que je ne connaissais pas.

Mon avis sera assez court sur ce roman qui fait tout juste 160 pages et que j'ai beaucoup aimé découvrir, sans en savoir trop dessus.

Ce que je peux vous dire le concernant, c'est que l'auteur m'a fait découvrir des histoires courtes bien sombres et cyniques que j'ai au final adorées.

Qui peut savoir comment les contes que nous avions connus enfant se terminent bien ? Seule l'imagination des enfants et ce que les adultes nous disaient à l'époque.

Mais est-ce finalement bien le cas ?

A travers diverses histoires/contes établies dans un contexte contemporain qui m'a fait délirer d'ivresse tant je ne m'y attendais pas, Michael Cunningham m'a véritablement bluffée par son écriture fluide et prenante et ce côté décalé de chaque conte qu'il se réapproprie.

Au détour de ce court recueil, vous retrouverez avec délice mais sans faste, l'histoire de ces onze frères transformés en cygnes, ou encore la vilaine sorcière de Hansel et Gretel mais également Blanche-Neige et son joli prince...

Il y en aura bien d'autres mais la découverte est beaucoup plus agréable à faire soi-même surtout que ces histoires vous démontreront à quel point nous pouvons être bafoué dans nos rêves d'enfant et de merveilleux.

Car la vie de ces princes et princesses, une fois l'histoire terminée, est-elle réellement idyllique comme on veut nous le faire croire ?

Michael Cunningham avec des textes courts mais très accrocheurs va mettre le lecteur dans un état d'hébétude inattendue.

J'ai accroché certaines histoires et moins à d'autres mais cela n'entache pas le potentiel de l'auteur quant à ces réécritures qui auraient mérité, à mon goût, plus de détails et de précisions pour être encore plus scotchantes.

En commençant ce petit livre, je ne savais pas à quoi m'attendre mais je n'ai pas été déçue et forcément, en cette période de Noël, je ne peux que vous le conseiller pour voir l'envers du décor qu'on ne nous dévoile pas...

lundi 4 décembre 2017

Waringham : La route de la Fortune (T1)

Auteur : Rebecca Gablé
Editions : HC Editions (Octobre 2017)
Nbre de pages : 460


Présentation de l'éditeur :
1360. Robert de Waringham n’a que douze ans lorsqu’il apprend que son père est mort en France, accusé de traîtrise envers la couronne d’Angleterre. La guerre – qui durera cent ans – ne fait que commencer et celui que l’on surnomme Robin se retrouve sans famille, sans aucune ressource et avec l’honneur de son nom à laver.
Il décide pourtant de retourner sur ses terres et de se faire engager comme garçon d’écurie, sous le joug du nouveau comte et de son fils. Robin grandit et suit sa voie qui le ramène vite dans le monde de la Cour, de la noblesse et de la chevalerie. Aux côtés du charismatique duc de Lancastre, il vit des campagnes militaires, des révoltes et des triomphes politiques.
Il rencontre aussi des femmes aussi dangereuses qu’elles sont belles. Mais la roue de la fortune ne s’arrête pas de tourner et tandis qu’un jeune roi incapable menace de faire sombrer l’Angleterre, Robin se bat pour rester fidèle à ses valeurs et à son nom.


Mon avis :

Voilà un roman qui va ravir les féru(e)s d'Histoire et plus précisément d'Histoire d'Angleterre avec une intrigue qui se déroule de l'autre côté de la Manche et que j'ai adoré découvrir au point que je dégustais chaque chapitre que je lisais.

Alors oui, j'ai encore mis une semaine pour le finir mais ce n'était pas pour m'en déplaire. Bien au contraire.

Attirée par l'histoire de Robert de Waringham (Robin) que l'on découvre très jeune au début du roman puisqu'il n'a que 12 ans lorsque son père meurt, emprisonné car accusé de traîtrise à la couronne d'Angleterre, on va le suivre pendant près de 40 ans avec tout ce cela augure d'intrigues et de complots.

Pour ceux et celles qui ont lu notamment du Philippa Gregory, vous retrouverez ici le côté historique qui m'avait tellement plu dans les romans de cette auteure. Mais, j'ai trouvé cette lecture beaucoup plus fluide et facile pour ceux/celles qui ne connaissent pas l'Histoire de la couronne d'Angleterre et tous les enjeux qui étaient de mise.

Le début du roman se passe pendant la guerre de Cent Ans et honnêtement, si vous êtes accro aux romans historiques complets mais simples dans la compréhension des liens entre les uns et les autres, cette saga devrait vous ravir.

J'ai adoré suivre Robert de Waringham et le voir s'élever petit à petit grâce à sa force de caractère mais également son abnégation. C'est un homme de valeur qui soutiendra le Duc de Lancastre malgré tout ce qui lui arrivera de fâcheux.

Son existence sera loin d'être un long fleuve tranquille et bon nombre de fois j'ai tremblé pour lui, ses amis et sa descendance.

J'ai adoré les liens qui unissent chaque membre des Waringham et cette particularité que porte Robert et ses enfants... Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais cela laisse présager bon nombre de difficultés à venir...

J'ai aussi détesté le rival de Robert de Waringham : Mortimer Dermond...

Entre l'un et l'autre, tout le long du roman, on va angoisser pour Robin et vouloir assassiner de notre propre main ce Mortimer si haïssable par son comportement et ce depuis sa jeunesse. En devenant adulte, il sera loin de s'arranger... Pauvre de lui...

Alors autant vous dire que lorsque Mortimer était présent, je n'étais pas du tout rassurée et je me demandais bien ce qu'il allait organiser pour mettre à mal mon cher Robin. Et je me disais : "mais personne ne va lui régler son compte à ce mec ?!"

Cette lecture a été vraiment prenante et passionnante. A aucun moment, je n'avais envie de quitter les personnages, les intrigues qui se tissent au fur et à mesure que les personnages prennent de l'âge et de l'importance auprès des Ducs, Comtes et du Roi.

Vers le milieu du roman on commence aussi à voir apparaître une petite discorde sur la légitimité du roi quant à gouverner le royaume d'Angleterre et vu la fin j'ai vraiment hâte que la suite soit publiée en France.

Je m'étais régalée à découvrir l'Histoire de ce pays à travers les romans de Philippa Gregory qui sont quand même beaucoup plus complexes à suivre tant il y a de noms à retenir entre les deux familles qui se combattent pour être à la tête du pays.

Mais avec la saga de Rebecca Gablé, vous ne serez pas du tout perdu parce qu'elle a une plume très simple, très fluide qui j'ai adorée. Tout est parfaitement compréhensible et abordable pour les lecteurs qui ne connaissent pas l'Histoire d'Angleterre à cette époque. C'est une excellente série à commencer pour faire la connaissance de personnages auxquels je me suis très vite attachée et que j'ai eu bien du mal à quitter.

Je ne sais pas du tout à quel moment la suite va être publiée mais j'espère que cela ne sera pas dans trop longtemps. J'ai été imprégnée par une ambiance moyenâgeuse que je n'avais pas envie de quitter et fermer ce premier tome a été une satisfaction d'avoir passé un excellent moment de découverte et une déception de ne pas avoir la suite.

En bref, si vous avez un roman historique à vous offrir en cette fin d'année, c'est bien Waringham. Il est parfait et très complet, tout en étant simple à suivre. Excellent !