vendredi 28 novembre 2014

Les extravagantes aventures d'Eulalie de Potimaron : Te quiero Espana

Auteur : Anne-Sophie Silvestre
Editions : Oskar (2014)
Nbre de pages : 223

Présentation de l'éditeur :
Une nouvelle série d'aventures commence pour Eulalie de Potimaron. Nous retrouvons notre héroïne à la poursuite d'un mystérieux vampire, le Vampire de Castille.


Mon avis :

J'ai eu la chance de découvrir l'écriture de Anne-Sophie Silvestre avec Ma gare d'Austerlitz puis une autre série que je recommande trèèèès chaudement : Le chevalier d'Eon.

Cette fois-ci, j'ai eu l'honneur et le privilège de lire le tout dernier titre des Extraordinaires aventures d'Eulalie de Potimaron : Te quiero, Espana !

Alors, certes, c'est un tome 6 et je n'ai pas lu les épisodes précédents. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver au départ pour savoir les liens qu'avaient les personnages entre eux et qui arrivait ou était déjà à la Cour d'Espagne. Mais cette difficulté est vite passée et même si j'ai envie de lire les tomes précédents c'est uniquement parce que j'ai beaucoup aimé découvrir Eulalie et ses proches et que je veux les retrouver avant de poursuivre cette série.

Ici, j'ai été emmenée au coeur de l'Espagne. Tout est mis en oeuvre par l'auteur pour nous immerger totalement avec des termes espagnols voire même des petites phrases (traduites bien entendu et heureusement pour moi), l'ambiance lors de spectacle de taureaux (en quelque sorte des férias), le protocole espagnol un peu différent de celui de la France...

Si, comme je l'ai dit plus haut, j'ai été un peu perdue au début, j'ai vite été prise par l'intrigue et les personnages.

Eulalie n'est pas du genre à se laisser faire et elle fera tout pour que les manigances tentées à l'encontre de la Reine échouent.

A cela s'ajoute un problème de taille puisqu'il est question aussi d'un vampire qui oeuvrerait au sein de la Cour. Ce vampire, Eulalie l'aurait connu dans le tome précédent, et elle compte bien savoir (avec l'aide de son amoureux qui n'est autre que le jeune frère de la Reine) de qui il s'agit.

Du coup, entre les manigances contre la Reine et le fameux vampire, Eulalie va avoir de quoi faire et nous avec.

A partir du moment où j'ai réussi à me placer dans l'histoire, je n'ai pas eu envie de la lâcher. Le style est toujours aussi prenant, fluide et agréable à lire. Les personnages, eux, sont attachants voire même irrésistibles. Le lecteur ne peut pas faire autrement que vouloir les suivre pour savoir comment les choses vont être réglées... ou pas.

Eulalie est une jeune fille qui m'a beaucoup plu et je compte bien prendre les premiers tomes pour savoir notamment à quoi correspond l'armée secrète dont Eulalie fait partie. C'est un petit détail mais j'aime vraiment tout savoir lorsque j'apprécie un personnage et comment elle a accédé à ce groupe.

En bref, Eulalie de Potimaron est un personnage que je recommande de découvrir. Elle devrait plaire à un large public tant par ses manières bien particulières pour une jeune fille de l'époque que par son attachement aux personnes qu'elle aime et apprécie. Il faut aussi reconnaître le talent d'Anne-Sophie Silvestre qui, encore une fois, me bluffe par sa qualité et sa simplicité. Lire du jeunesse sans ressentir le côté trop simple c'est juste génial.

Un grand merci aux Editions Oskar et à Anne-Sophie Silvestre pour cette merveilleuse découverte et la gentille dédicace surprise.


Autres titres de l'auteur à découvrir :
- Ma gare d'Austerlitz
- Chevalier d'Eon : Le masque (T1)
- Chevalier d'Eon : La Tsarine (T2)
- Chevalier d'Eon : La forteresse (T3)
- Chevalieur d'Eon : Le pacte (T4)

jeudi 27 novembre 2014

Identique

Auteur : Scott Turow
Editions : JC Lattès (2014)
Nbre de pages : 376

Présentation de l'éditeur :
Le sénateur Paul Gianis se présente comme maire à Kindle County tandis que son frère jumeau, Cass, est libéré après avoir purgé une peine de vingt-cinq ans de prison pour le meurtre de son ancienne petite amie, Dita Kronon. Lorsque Evon Miller, frère de la victime et responsable de la sécurité pour la société de Hal Kronon et Tim Brodie, détective privé, reprennent l'enquête sur la mort de Dita, ils se retrouvent pris au piège des illusions et confrontés à une vérité sans fard : les gens ne croient que ce qui les arrange. Passion, meurtre et trahison : dans ce superbe roman, Scott Turow, maître incontesté du thriller juridique, revisite avec brio le thème de la gémellité.

Mon avis :

Nouveau roman de la rentrée littéraire 2014, Identique m'interpellait parce que j'aime beaucoup les histoires de jumeaux. Lorsque j'ai lu le résumé, j'étais très curieuse de savoir ce qu'il s'était passé et de voir comment l'intrigue allait être menée.

Le roman est scindé en six parties. Chacune d'entre elles débute avec un chapitre consacré au 5 septembre 1982, date à laquelle le meurtre de Dita a été commis. Nous en savons donc un peu plus à chaque fois que l'un des membres des famille Kronon ou Gianis raconte, de son point de vue, ce qu'il s'est passé ce fameux jour.

Pour le reste, nous suivons l'avancée des recherches effectuées par Tim Brodie, détective privé de l'entreprise ZP, et Evon Miller, ancienne enquêtrice du FBI devenue responsable de la sécurité auprès de la même Société que Tim. Tous les deux ont été sommés par Hal Kronon de découvrir ce qu'il s'était vraiment passé le soir du meurtre de sa soeur. La sortie imminente du soi-disant coupable, après une incarcération de 25 ans, le rend exécrable parce qu'il est persuadé que toute la vérité n'a pas été dite.

J'ai pris mon temps pour lire cet ouvrage parce qu'il y a un certain nombre de personnages qui sont tous liés les uns aux autres. Dita était la petite-amie de Cass Gianis; ce dernier a un frère jumeau, Paul.

Il faut savoir que les deux familles, Gianis et Kronon, se connaissaient depuis des dizaines d'années; que les parents étaient liés avant leurs enfants. Que cette histoire de meurtre a été "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase" entre ces deux familles, dont l'union, l'amitié avait été ébranlée par une autre histoire plusieurs années auparavant.

Mais tout cela, l'auteur le distille dans son ouvrage. C'est vraiment progressivement que l'on voit, ressent les inimités entre certains personnages.

Le roman est bien organisé et l'ensemble vaut la découverte.

Cependant, j'aurais aimé ressentir un peu plus de pression, avoir un peu plus de punch sur le tout.

Si vous aimez les romans bourrés d'action, vous risqueriez d'être déçus parce que Scott Turow mène son roman avec lenteur. Tout est épluché au peigne fin et si cela ne m'a pas dérangée, bien au contraire puisque je souhaitais vraiment prendre mon temps pour m'imprégner du passé de ces familles, je peux comprendre que pour d'autres lecteurs ce rythme ne convienne pas.

A cela s'ajoute la vie personnelle d'Evon qui prend un peu trop le dessus à un certain moment et qui, par contre, m'a un peu agacée.

Du point de vue de l'écriture, je n'ai vraiment rien à redire dessus : c'est fluide, c'est maîtrisé avec justesse. Une plume telle que je les aime pour ce genre de roman.

Je ne connaissais pas cet auteur mais j'avoue qu'il m'a beaucoup plu dans sa façon de parfaire son roman. Il me semble d'ailleurs avoir vu Présumé innocent, avec Harrison Ford, adapté de son roman paru en 2011.

En bref, Identique est un roman sur la gémellité qui m'a beaucoup plu et que je recommande aux lecteurs qui s'intéressent à ce thème dans les thrillers juridiques. Tout est parfaitement mené et maîtrisé et même si j'avais entrevu le fin mot de l'histoire avant les dernières pages s'agissant du meurtre, d'autres choses, elles, m'ont bluffée.

Merci aux Editions JC Lattès pour cette nouvelle découverte de la rentrée littéraire.


mardi 25 novembre 2014

Percy Jackson et les Dieux grecs

Auteur : Rick Riordan
Editions : Albin Michel (2014)
Collection : Wiz
Nbre de pages : 427

Présentation de l'éditeur :
La mythologie ? Quelle barbe jupitérienne... Sauf si le jeune demi-dieu Percy Jackson se mêle de nous la raconter de l'intérieur. Parce que le garçon est vraiment bien placé pour en parler : son papa, c'est Poséidon, le dieu de la mer, un type pas vraiment commode.
Trahisons, complots, vengeances, incestes, cannibalisme, bains de sang, rapts et prises d'otages... des Titans à Hercule en passant par Prométhée, on ne s'ennuie jamais avec les Olympiens !


Mon avis :

Ah... Percy... Un personnage que j'ai connu avec la précédente série et que j'ai été ravie de retrouver pour près de 430 pages d'humour foisonnant, de franches rigolades.

Dans ce hors-série "Percy Jackson", pourrais-je dire, notre cher demi-dieu va nous énumérer comment le monde a été créé ainsi que les Dieux qui en ont résulté.

Percy nous met en garde dès le début : sa version risque d'être totalement différente de ce à quoi nous avons eu l'habitude de lire sur ces personnages mythiques. Le ton est donné. Percy va se délecter de nous donner toutes les informations que nous n'avions, jusque là, jamais imaginées sur Zeus, Poséidon, Athéna, mais aussi Chaos et Gaïa qui ont été les tous premiers dieux, pourrions-nous dire.

L'ensemble est raconté avec tellement de légèreté, accentué par des anachronismes tellement déplacés vu l'époque où l'on est sensé se situer que j'étais, par moment, tordue de rire. Le style est purement contemporain et "entendre" parler les Dieux avec le vocabulaire des jeunes d'aujourd'hui, avouez qu'il y a de quoi avoir le sourire aux lèvres.

Nous allons donc trouver dans ce "recueil" des Dieux, quinze parties portant chacune sur un dieu spécifique. Rick Riordan organise son récit avec les premiers Dieux puis leurs descendants de telle sorte que nous ne nous perdions pas dans cet ensemble. Forcément, les dieux étant immortels vous pouvez imaginer à quel point cela devient pointilleux de suivre la lignée de chacun d'entre eux.

Mais l'auteur s'en sort magnifiquement bien. Pour une rare fois, je me souvenais de chaque personnage même après avoir fermé le livre quelques jours pour le reprendre. Alléluia !

En bref, Percy Jackson et les Dieux grecs est un livre génial, avec lequel je me suis régalée, qui peut se lire soit d'une traite soit avec parcimonie (certains chapitres étant plus longs que d'autres).

On prend plaisir à découvrir ces personnages mythiques et l'histoire qui leur est dédiée. Je dirai même que lorsque l'on arrive dans les dernières pages, on ralentit un peu son rythme pour que la fin n'arrive pas trop vite.

Percy m'a encore conquise et je vous le conseille grandement si vous ne connaissez pas encore ce demi-dieu ou que vous avez adoré, comme moi, la série qui lui a été entièrement consacrée.

Merci aux Editions Albin Michel pour cette succulente lecture.

Mes avis sur la série Percy Jackson :
- Percy Jackson : Le voleur de foudre (T1)
- Percy Jackson : La mer des monstres (T2)
- Percy Jackson : Le sort du Titan (T3)
- Percy Jackson : La bataille du labyrinthe (T4)
- Percy Jackson : Le dernier olympien (T5)

lundi 24 novembre 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (95)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une bonne semaine puisque j'ai réussi à lire cinq romans alors que je ne m'y attendais pas du tout. J'ai enfin terminé Le livre perdu des sortilèges qui, contre attente, a été une superbe découverte. J'ai hâte de m'offrir le tome 2 pour retrouver Diana et Matthew. Love Game 2 a été dévoré. Un tome très différent du premier qui m'a touchée.
Je suis passée ensuite sur le dernier épisode de Sérum qui n'était pas mal mais beaucoup de questions ne sont pas résolues. Les auteurs nous affirment que nous aurons toutes nos réponses dans la saison 2 mais pour l'instant, elle n'est toujours pas disponible. J'espère qu'il ne faudra pas attendre des années avant de la voir publier sinon ce sera sans moi...
Vient ensuite Mauvais garçon de Laurent Bettoni, auteur que j'avais connue avec Arthus Bayard. Son dernier roman est un vrai coup de massue. Là encore, je ne m'y attendais pas et je n'ai pas pu le lâcher avant la fin.
Du coup, pour me remettre de l'ambiance de ce roman coup de poing, j'ai enchaîné avec Percy Jackson et les Dieux Grecs qui a été une franche rigolade. Avis à venir sous peu.

Ce que je suis en train de lire

Le sénateur Paul Gianis se présente comme maire à Kindle County tandis que son frère jumeau, Cass, est libéré après avoir purgé une peine de vingt-cinq ans de prison pour le meurtre de son ancienne petite amie, Dita Kronon. Lorsque Evon Miller, frère de la victime et responsable de la sécurité pour la société de Hal Kronon et Tim Brodie, détective privé, reprennent l'enquête sur la mort de Dita, ils se retrouvent pris au piège des illusions et confrontés à une vérité sans fard : les gens ne croient que ce qui les arrange. Passion, meurtre et trahison : dans ce superbe roman, Scott Turow, maître incontesté du thriller juridique, revisite avec brio le thème de la gémellité.
Ce que je lirai ensuite


Je jette mon dévolu sur ces trois titres et on croise les doigts pour que je m'y tienne.

Et vous ? Que lisez-vous ?

Je vous souhaite une excellente semaine livresque.


vendredi 21 novembre 2014

Mauvais garçon

Auteur : Laurent Bettoni
Editions : Don Quichotte (2014)
Nbre de pages : 304
Prix : 18,90 €

Présentation de l'éditeur :
Meilleur élève de sa promo et diplômé en sociologie et philosophie politique, Thomas, 23 ans, se voit refuser stages en entreprise et emplois auxquels il postule. D'autres lui passent devant, moins compétents mais mieux nés, des « fils de » qui disposent de réseaux d'entraide dont Thomas est privé. Alors, en attendant de décrocher un vrai boulot qui lui permettrait de vivre une vie décente aux côtés de sa petite amie, Thomas bricole avec les gars de la cité, deal et autres matos tombés du camion, tout en aiguisant sa rancoeur. Si rien ne bouge, Thomas risque de prendre perpète en HLM : « horizon lointain limité » et de crever lentement dans sa cage de béton. Jusqu'au jour où son directeur de soutenance, Louis Archambault, star médiatique des sociologues politiques, lui propose de venir l'aider à gérer Ideo, un site d'opinion qu'il dirige anonymement sur le Darknet...


Mon avis :

Si le nom de l'auteur vous dit quelque chose, c'est normal. Il y a quelques mois, ce même Laurent Bettoni publiait un ouvrage très différent, que j'avais a-do-ré et dont j'attends bien sûr la suite avec impatience : Arthus Bayard et les maîtres du temps.

Vous en conviendrez, Arthus Bayard et Mauvais garçon sont diamétralement opposés et cela me bluffe à chaque fois qu'un auteur réussit à faire des intrigues aussi prenantes que ce soit dans le jeunesse que dans le contemporain coup de poing.

Mauvais garçon c'est l'histoire de Thomas, 23 ans, qui malgré un brillant cursus scolaire et universitaire ne parvient pas à décrocher le boulot tant convoité. Parce qu'il ne fait pas partie de l'élite. Il est le simple fils d'une famille très modeste. Mais Thomas a la hargne et il compte bien se sortir de ces HLM qu'il exècre. De tout ce qui a fait sa vie jusque là.

La première chose qui m'a perturbée lorsque j'ai commencé ce roman, c'est le style qu'utilise l'auteur. On évolue dans une cité et Laurent Bettoni met tout en oeuvre pour que le lecteur ne l'oublie pas : mots vulgaires, termes particuliers pour évoquer la drogue, les deals, mots en verlan aussi. Bref, on sait, dès le début, la situation de Thomas et où il évolue.

Si cela m'a beaucoup dérangée lorsque j'ai commencé le livre, je dois avouer que ce choix ne pouvait pas être différent. Pourquoi vouloir fermer les yeux sur une société qui, malheureusement, est telle que décrite ici.

Certes, nous sommes dans une histoire purement inventée mais si l'on y réfléchit et quand on voit comment évolue Thomas, on se dit aussi que la réalité n'est peut-être pas si éloignée de la fiction décrite.

Laurent Bettoni met en exergue cette difficulté de trouver un travail dans les hautes sphères patronales pour un jeune homme sorti tout droit de la cité et les dérive que cela engendre.

L'exclusion le met de plus en plus en colère; le rejet systématique et le sentiment d'injustice qu'il ressent (et que je peux comprendre) le poussent à franchir une ligne qui va l'emporter dans un monde "parallèle", lui démontrant les travers de notre société et ce qu'il faut faire pour la purger des mauvaises graines.

Thomas est le type de jeune homme qui se cherche, qui veut le meilleur pour lui et sa famille et qui se retrouve dans un engrenage infernal alors qu'il ne le voulait pas au départ. C'est une véritable descente aux enfers que j'ai lu quasiment d'une traite parce que l'on s'attache à Thomas, parce que l'on se dit que cela ne peut pas mal finir pour lui, parce qu'on espère qu'il va ouvrir les yeux et qu'il ne peut pas définitivement partir à la dérive.

La plume est certes un peu cliché compte tenu de l'environnement dans lequel on évolue mais elle est aussi très addictive. Les thèmes abordés, eux, ne doivent pas être pris à la légère, étant donné la vie que l'on mène aujourd'hui et les difficultés que chaque famille rencontre.

On ne peut pas en vouloir à Thomas d'avoir fait certains choix. On ne peut pas le culpabiliser non plus. On peut juste, malheureusement, le voir changer à cause d'une Société qui le refuse et c'est bien regrettable.

Merci aux éditions Don Quichotte et à Audrey pour la découverte de ce roman coup de poing que je conseille fortement et que je ne suis pas prête d'oublier.
Merci aussi à Laurent Bettoni pour sa gentille dédicace avec laquelle je suis tout à fait d'accord : Thomas est très différent d'Arthus mais il mérite, lui aussi, d'être connu.



jeudi 20 novembre 2014

Sérum (saison 1 - épisode 6)

 
 
Auteurs : Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza
Editions : J'ai Lu (2012)
Nbre de pages : 195
 
 
Présentation de l'éditeur :
Quels ultimes mystères le passé d'Emily dévoilera-t-il au docteur Draken ? Lola Gallagher pénétrera-t-elle enfin les arcanes du complot international qui semble se jouer ? Combien de destins fracassés pour une injection de sérum ?
La fin est proche mais ien ne vous préparait à cette issue !
Et vous ? Faites-vous confiance à vos souvenirs ?
 
 
 
 
 
Mon avis :
 
Et voilà le dernier épisode de la saison 1 de cette série qui m'a plutôt bien plu. La fin de l'année arrive et je voulais clôturer cette saison afin de débuter la seconde dès qu'elle serait disponible.
 
Je me suis donc lancée, comme à l'accoutumée, avec envie et intérêt dans les enquêtes que suivent Lola et Draken, chacun de leur côté.
 
J'ai passé un bon moment avec cet épisode mais j'en attendais un peu plus.
 
Bien sûr, cela se finit sur un cliffhanger (qui ne m'a pas surprise, d'ailleurs) et j'espère que la saison 2 ne va pas trop tarder. D'abord prévue en 2014, il s'avère qu'elle n'est toujours pas disponible. Croisons les doigts pour que nous ayons enfin nos réponses dans moins d'un siècle (mode humour ON).
 
Quoi qu'il en soit, pour ce tome là, j'ai apprécié que les auteurs nous donnent quelques bribes de réponse sur le passé d'Emily (même si, là encore, j'avais trouvé ce qu'il en était. En tout cas, concernant un point précis mais pas l'autre...).
 
Comme les précédents ouvrages, cela se lit vite, c'est addictif même si par moment cela n'apporte pas énormément de choses.
 
En bref, la première saison de Sérum a été une découverte intéressante qui touche des thèmes importants à ne pas négliger. Reste à savoir comment tout cela va se terminer avec une saison 2 qui se fait un peu attendre. Je devrais être au rendez-vous si la parution se fait dans les prochains mois (et non pas années...).
 
 


mercredi 19 novembre 2014

Love game : Twisted (T2)

Auteur : Emma Chase
Editions : Hugo & Cie (2014)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 339

Présentation de l'éditeur :
Cela fait maintenant deux ans que Drew et Kate vivent une passion heureuse... Tomber amoureux c'est facile, mais se faire confiance c'est bien plus compliqué. Dans ce deuxième tome de la série Love Game, aussi drôle qu'émouvant, Kate nous confie que tout n'est pas si rose et qu'un événement imprévu remet en cause sa relation passionnée avec Drew. Kate est confronté à un choix, le plus important de toute sa vie... De son côté Drew a fait le sien, il a choisi pour eux deux. Mais ce n'est pas le genre de Kate de se laisser dicter sa vie. (...)
Dans ce livre on retrouve le duel amoureux sexy et magnétique formé par Kate et Drew, avec cette fois-ci l'histoire racontée du point de vue de Kate qui nous confie ses émotions et ses doutes avec humour et passion, un personnage attachant dans lequel chaque femme peut se retrouver.

Mon avis :

J'avais fait une super découverte avec le tome 1 et j'étais impatiente de retrouver Drew et Kate. Mon envie de lire de la new romance revenant petit à petit, je me suis décidée à le lire et j'ai extrêmement bien fait parce que je l'ai dévoré en moins de 2 jours.

Le prologue laisse présager un ouvrage aussi chaud que le premier, voire même extrêmement bouillant. Mais ce n'est qu'une façade. Les points sur les "i" sont mis dès le début du premier chapitre. Du coup, l'ouvrage sera moins tourné vers le sexe et davantage sur les émotions, pour mon plus grand bonheur.

Mais, on se dit alors : que s'est-il passé ? pourquoi un tel revirement de situation au bout de deux ans de relation qui se passait très bien ?

Et là, l'histoire est racontée par Kate et c'est tellement prenant que je n'ai pas réussi à le lâcher.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce tome c'est le malheureux quiproquo qui entraîne notre couple dans cette tourmente infernale. Quand j'ai su ce qu'allait nous faire l'auteur, j'ai été un peu déçue. Mais je dis bien un peu parce que la plume a fait le reste.

Alors même que je me doutais comment cela allait se terminer, j'avais envie de lire la façon dont Kate et Drew avaient vécu ce drame relationnel. Et je peux vous dire que j'en ai eu des émotions. Je passais des larmes aux yeux, au rire (grâce notamment à Dee Dee, la meilleure amie de Kate, qui sait faire baisser la tension au bon moment). J'ai été émue aussi parce que je suis une femme et que Kate me faisait énormément de peine.

En bref, un tome que j'attendais, qui m'a surprise et que j'ai beaucoup aimé découvrir.

J'ai bien sûr traiter Drew de connard. Je ne pouvais pas faire autrement. Forcément. Entre femmes, on se soutient, n'est-ce pas ?

Quand mon mari me demandait comment se passait ma lecture, je pinçais les lèvres, je me mordais la langue pour ne pas dire ce que je pensais de la gente masculine mais franchement... Grrrrr !!!!

Alors si vous avez aimé le premier tome et que vous avez été conquis par ce couple que forme Drew et Kate, n'hésitez pas à vous lancez dans cette suite. Cela touche notre petit coeur de femme; on ferait bien de la chair à pâté de Drew tellement il est... Grrrr... et on lève un peu les yeux au ciel mais au final on fond littéralement pour eux et ça fait du bien !

Le duo Drew-Kate m'a entraînée dans une tourmente d'émotions que je ne suis pas prête d'oublier et après avoir lu le premier chapitre du tome 3, présent en fin d'ouvrage, je n'ai qu'une hâte : découvrir l'histoire de Matthew et Delores (les meilleurs amis de Drew et Kate).

Un grand merci aux Editions Hugo & Cie pour cette nouvelle lecture.



mardi 18 novembre 2014

Le livre perdu des sortilèges (T1)

Auteur : Deborah Harkness
Editions : Le livre de poche (2012)
Nbre de pages : 833
Présentation de l'éditeur :
Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

Mon avis :

J'ai mis plus de 2 ans pour me décider à lire ce bouquin que j'avais offert à ma fille lors de sa sortie. J'ai pris le temps pour le lire vu qu'il m'a fallu à peu près  1 mois pour en venir à bout. Oui oui oui, je note rarement le début de mes lectures mais je sais que celui là a été commencé le 21 octobre dernier. Non, vous ne rêvez pas. Mais mais mais... je l'ai dégusté, tourné chaque page sans avidité, avec envie d'en savoir toujours plus. Bref, ce fût une découverte radieuse à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

Je suis rarement fan des ouvrages dans lesquels je trouve des vampires. Si vous me suivez, ce ne sont pas vraiment mes copains. Je ne les aime pas vraiment (sauf exception du genre La Confrérie de la Dague Noire) parce qu'ils me font peur. Dès que je pense "vampire", je vois "chauve-souris". Ouais, je suis totalement conditionnée.

C'est pourquoi j'ai mis autant de temps à me décider à l'ouvrir alors même que les avis étaient très positifs dessus. Même ma fille m'a certifié que je devrais pouvoir l'aimer. Que ce n'était pas du tout de la bit-lit. Alors bien sûr, j'ai commencé à être un peu plus curieuse et à vouloir me lancer. Je l'ai fait grâce à une LC sur le forum Les fêlés de LC que je me suis dit "allez ma poule ! Cette fois-ci, c'est la bonne !"

Mais c'était sans compter sur les autres nombreuses tentations de ma PAL et j'ai commencé ce livre un peu (beaucoup) à la bourre. Mais peu importe parce que, après avoir lu le premier chapitre, j'ai senti, j'ai su qu'il allait être parfait. Que j'allais être embarquée dans une histoire au-delà de ce que j'avais pu croire. Parce que Le livre perdu des sortilèges est bel et bien un roman fantastique et non pas un roman bit-lit. Pour moi, ça changeait totalement la donne.

Lorsque j'ai découvert Diana Bishop, j'ai su qu'elle allait m'épater. C'est, au départ, une jeune femme qui refuse son côté sorcière. Elle ne veut pas user de sa magie. Elle veut vivre comme n'importe quel humain. Bien sûr, vous vous doutez que cela ne va pas se passer comme elle le veut et forcément ses dons vont lui faire vivre des moments exemplaires.

D'un autre côté, j'ai découvert Matthew Clairmont. Le fameux vampire dont j'ai entendu tant parler. Je l'imaginais ténébreux et un brin violent. Trop sûr de lui, protecteur à outrance et colérique. Je ne m'étais pas trompé sur tous ces points mais cela colle tellement bien au personnage, au besoin qu'il a de protéger sa sorcière et puis le couple Diana-Matthew est tellement beau à suivre qu'au final tout coulait de source.

Heureusement pour moi, Diana n'est pas du genre à se laisser mener par le bout du nez. J'aime ce genre de caractère chez une femme. Je suis loin de me laisser faire alors vous comprendrez qu'avoir une nana soumise dans un roman ça me lasse. Mais là, Diana savait exactement à quel moment se rebeller et à quel moment accepter l'aide de Matthew.

Quant à l'intrigue, je ne peux qu'applaudir le talent de Deborah Harkness parce que si, au départ, nous partons sur une recherche d'un livre ancien, l'Ashmole 782, le lecteur est vite lancé dans un autre engrenage qui concerne les sorcières, les vampires et les démons.

Au fur et à mesure que je progressais, je faisais de telles découvertes que j'en étais bluffée. L'auteur faisait exactement ce qu'il fallait pour tout placer sans trop en dire de sorte que les pages filent sans que l'on voit vraiment ce qu'il va se passer. Tout s'imbrique avec une facilité déconcertante alors même que je n'en voyais pas le moindre filon au départ.

D'un simple livre, on part dans une toute autre quête que j'ai hâte de poursuivre. Je me suis vraiment régalée à découvrir le couple Diana-Matthew mais également ceux qui les entourent.

L'auteur, certes, a fait un roman de 800 pages et pris son temps pour expliquer qui était qui et quels étaient les liens des uns avec les autres mais c'est primordial pour bien suivre les tenants et les aboutissants. Et honnêtement, je n'ai jamais ressenti de longueurs particulières. Peut-être est-ce dû au fait que je ne lisais pas forcément tous les jours ce roman et du fait à chaque fois que j'y entrais dedans c'était une nouvelle découverte.

En tout cas, je sais que la suite est d'ores et déjà dans mes prévisions d'achat et je vais tout faire pour ne pas mettre 2 ans avant de la lire. La fin m'a rendue très curieuse de voir comment Diana et Matthew allaient poursuivre leur avenir ensemble. En tout cas, vu le caractère de l'un et de l'autre, je ne doute pas que cela va être explosif surtout avec ceux qui les attendent au tournant.

 

lundi 17 novembre 2014

La véritable histoire de Noël

Auteur : Marko Leino
Editions : Michel Lafon (2014)
Nbre de pages : 295
Dès 9-12 ans

Présentation de l'éditeur :
Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.

Mon avis :

Chaque année, à cette époque de l'année, j'aime découvrir des ouvrages sur le thème de Noël. Cela m'emporte dans une magie que j'aime vraiment et ça me fait revivre ces moments où, enfant, je croyais au Père Noël.

Cette fois-ci, ma découverte a été faite grâce aux Editions Michel Lafon que je remercie beaucoup pour cette lecture parce que l'histoire racontée par Nicolas est poignante et magnifique.

Au départ, il y a un jeune orphelin, obligé de quitter sa maison pour aller vivre à Korvajoki. Vu la situation de l'enfant, les habitants de ce village décident que chaque année Nicolas vivra durant un an dans un logis qu'il devra quitter le lendemain de Noël pour aller chez un autre habitant du village. La situation n'est pas extraordinaire mais Nicolas n'a pas le choix. Il reste plutôt discret, les premiers temps, mais il se rend compte aussi qu'il aime faire plaisir aux enfants qui l'entourent. Les voir s'émerveiller devant les petits jouets qu'il fabrique de ses propres petites mains le ravit au plus haut point. Jusqu'au jour où il prend une décision...

Le thème qu'aborde Marko Leino dans La véritable histoire de Noël n'est pas seulement la naissance de ce jour qui fait briller les yeux de nos enfants. C'est beaucoup plus fort que cela.

A travers un récit simple et facile pour de jeunes lecteurs, l'auteur nous emporte dans une contrée éloignée de tout où l'hiver est rude mais dans laquelle le soutien et le partage sont indéniables.

L'esprit de Noël c'est justement le partage. Donner sans attendre quoi que ce soit en retour. Faire le meilleur autour de soi.

C'est exactement ce que nous raconte Marko Leino avec la vie de Nicolas. Ce jeune garçon m'a touchée, émue et je garderai son histoire longtemps en mémoire.

Je l'ai vu avancer tout au long de sa vie dans ce village où chacun l'aimait pour ce qu'il était, ce qu'il donnait en retour. C'est un enfant courage, volontaire, gentil. On peut difficilement ne pas s'attacher à lui et se demander comment il va évoluer.

Sa vie ne sera pas toujours aussi facile qu'on peut l'imaginer mais Nicolas est plein de ressources. Et sa rencontre avec Iisakki, un ébéniste venant chaque année au village de Korvajoki pour vendre ses créations, sera déterminante pour la suite.

D'ailleurs, ces deux personnages forts m'ont beaucoup plu. Ils forment un duo que j'ai beaucoup aimé suivre.

Je n'en dirai pas plus mais même si l'auteur est allé un peu vite dans certaines parties du roman (côté jeunesse oblige), alors même que j'aurais voulu un peu plus de détails et qu'il prenne un peu plus son temps, je dois bien admettre que malgré le côté bourru de cet ébéniste, j'ai tout de suite su comment il était en réalité.

En fait, chaque chapitre se lit trop vite au point que le livre se dévore alors même que j'aurais aimé le déguster davantage. Il n'y avait pas assez de pages à mon goût mais l'essentiel y est et malgré mes yeux d'adultes, j'ai réussi à me propulser à Korvajoki, à vivre ces moments avec Nicolas (ses peines, ses doutes, ses envies, ses espoirs).

C'était une jolie lecture, succulente à découvrir pendant cette période et je vous la recommande tant pour vous que pour vos enfants.




C'est lundi... que lisez-vous ? (94)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu ces deux dernières semaines





Mon rythme n'a malheureusement pas augmenté. Heureusement que mes lectures me plaisent et m'apportent tout ce dont j'ai besoin.

- Sous la surface de Martin Michaud qui m'a beaucoup plu. Un nouvel auteur québécois qu'un certain Jacques Saussey me conseillait depuis longtemps. C'est maintenant chose faite et je ne suis pas prête de m'arrêter en si bon chemin.
- Maléfice : la voie royale (T2) de Hervé Gagnon qui m'a encore fait passer un super moment. Autre auteur québécois d'ailleurs que je recommande chaudement.
- Il coule aussi dans tes veines de Chevy Stevens. Une LC avec Bouchon des bois qui m'a beaucoup plu. Je suis réconciliée avec l'auteur dont j'avais moyenne apprécié "Des yeux dans la nuit".
- Le journal d'Alice : Bienvenue en 6èB (T6) de Sylvie Louis. Une lecture que j'apprécie toujours autant découvrir. C'est une vraie bouffée d'oxygène et ça fait du bien !
- Aux délices des anges de Cathy Cassidy : un roman que j'ai un peu traîné à lire et qui au final m'a énormément plu. Un one-shot qui se dévore.
- Ratus à Venise. Pour une fois, ce petit livre jeunesse ne m'aura pas convaincue. L'histoire n'est pas mal et la forme pédagogique est respectée mais le personnage en lui-même m'a exaspérée. Dommage.
- La véritable histoire de Noël de Marko Leino est un très joli conte sur le jour de Noël et ce qu'il représente pour Nicolas. J'ai passé un très beau moment. Mon avis à venir sous peu.

Ce que je suis en train de lire


Eh oui ! Encore ce premier tome de Deborah Harkness mais mais mais j'arrive aux derniers chapitres. Trois semaines pour le lire, tranquillement, à mon rythme, pour ne pas être lassée et surtout comprendre les enjeux. Et je me suis régalée. D'ailleurs, je file mettre le tome suivant dans ma wish-list.

Cela fait maintenant deux ans que Drew et Kate vivent une passion heureuse... Tomber amoureux c'est facile, mais se faire confiance c'est bien plus compliqué. Dans ce deuxième tome de la série Love Game, aussi drôle qu'émouvant, Kate nous confie que tout n'est pas si rose et qu'un événement imprévu remet en cause sa relation passionnée avec Drew. Kate est confronté à un choix, le plus important de toute sa vie... De son côté Drew a fait le sien, il a choisi pour eux deux. Mais ce n'est pas le genre de Kate de se laisser dicter sa vie. Elle retourne donc chez elle, dans l'Ohio, seule. Enfin pas tout à fait... Dans ce livre on retrouve le duel amoureux sexy et magnétique formé par Kate et Drew, avec cette fois-ci l'histoire racontée du point de vue de Kate qui nous confie ses émotions et ses doutes avec humour et passion, un personnage attachant dans lequel chaque femme peut se retrouver.

Ce que je lirai ensuite


Ce ne sont que des prévisions parce que je suis toujours dans une phase où mes envies changent tout le temps. Le seul que je suis vraiment sûre de lire est Percy Jackson. J'adore ce personnage et j'ai hâte de le retrouver.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

vendredi 14 novembre 2014

Aux délices des anges

Auteur : Cathy Cassidy
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 211 (version épreuves non corrigées)
 
Présentation de l'éditeur :
Anya quitte son pays natal, la Pologne, avec sa petite soeur et sa mère. Elle va rejoindre son père en Angleterre. Mais à l'arrivée, le choc est grand. Loin des rêves qu'elle s'était fait, son quotidien s'avère des plus rudes : son appartement est un taudis, son collège lui fait l'effet d'un zoo plein d'animaux hostiles et survoltés, sa famille manque d'argent... Il y a bien Dan, ce garçon dont la mère tient le salon de thé "Bienvenue au Paradis" qui s'intéresse à elle. Mais il a tout du bad boy. Alors que le monde s'écroule autour d'elle, Anya va découvrir que la douceur se cache parfois là où on ne l'attend pas.


Mon avis :

J'ai connu cet auteur avec son autre série, Les filles au chocolat, avec laquelle j'ai passé un très bon moment de lecture. Même si j'ai mis du temps avant de me pencher sur ce nouvel opus, je dois bien dire qu'il m'a surprise.

J'ai été transportée dès le départ par l'histoire de Anya parce que je ne m'y attendais pas du tout. Je n'avais pas relu le résumé de l'éditeur. Je partais donc à l'aventure avec ce roman. Et j'ai bien fait parce que tout m'a plu et je dirai même qu'il m'a mieux convenu que l'autre série.

On retrouve une jeune polonaise, Anya, 13 ans, quittant son pays, sa famille, ses amis, pour retrouver son père à Liverpool. Avec sa mère et sa petite soeur, elles doivent quitter tout ce qu'elles ont connu pour un pays qui leur promet a priori une vie géniale.

Avec beaucoup de subtilité, Cathy Cassidy a su mettre les bons mots et les émotions dans ce one-shot qui décrit comment une adolescente arrive à refaire sa vie dans un pays totalement inconnu. La barrière de la langue est un gros problème au départ et Anya a vraiment du mal à s'intégrer. Elle est très mal dans sa peau, prête même à repartir s'il le faut.

Ce sont vraiment les problèmes d'adaptation et d'insertion décrits avec une plume toujours aussi fluide, facile et prenante, qui m'ont confirmé que Aux délices des anges était un très bon roman.

Là où j'attendais un livre beaucoup plus jeunesse et où je risquais de retrouver les même ingrédients que dans Les filles au chocolat, Cathy Cassidy a su me bluffer et m'emporter dans cette histoire que je n'avais pas envie de quitter.

On s'attache rapidement aux personnages vu les déboires qu'ils rencontrent mais l'auteur sait habilement mener sa barque et le lecteur est emporté dans une histoire où tolérance, soutien et solidarité priment.

En bref, je ne m'attendais pas du tout à aimer autant ce nouveau roman de l'auteur et je reste encore stupéfaite par la façon dont j'ai été accroché à chaque page, chaque chapitre. Je n'avais pas envie de quitter Anya et ses proches. Le seul regret que je pourrais donner c'est qu'il était trop court. J'en aurais voulu encore et encore et forcément je le recommande chaudement.

Merci aux Editions Nathan pour cette nouvelle lecture qui m'a conquise.





Il coule aussi dans tes veines

Auteur : Chevy Stevens
Editions : L'Archipel (2013)
Nbre de pages : 400

Présentation de l'éditeur :
Sara Gallagher, 34 ans, mère d’une fillette de 6 ans, sait depuis toujours qu’elle a été adoptée. Mais, alors qu’elle se prépare à épouser Evan, la jeune femme souhaite découvrir qui sont ses véritables parents.
(...)
Comme dans Séquestrée, Chevy Stevens fait monter le suspense jusqu’à son paroxysme. Un thriller à couper le souffle qui se dévore d’une traite.
 
 
Mon avis :
 
J'ai fait une coupure volontaire du résumé pour que vous n'en sachiez pas trop avant même de sombrer dans ce thriller à couper le souffle.
 
Commencé vendredi soir, je me suis régalée à découvrir chaque séance que Sara racontait à sa psy, Nadine. Tout débute avec son adoption et son envie grandissante de savoir qui était sa mère biologique. Le début d'une descente aux enfers que j'ai suivie avec une attention accrue au fur et à mesure que je progressais.
 
J'avais été un brin déçue par son dernier roman, Des yeux dans la nuit, que j'avais trouvé bien mais un peu classique dans l'intrigue avec, malheureusement, aucune surprise pour moi. Mais je ne voulais pas m'arrêter sur cette demi-teinte et j'avais Il coule dans mes veines dans ma PAL depuis quasiment sa sortie. C'était l'occasion de voir si Chevy Stevens était faite pour moi ou pas. J'appréhendais tout en étant euphorique de lire ce titre là.
 
J'ai été agréablement surprise dès le départ. Le fait que Sara raconte par vingt-quatre séances à sa psy ce qu'il s'est passé durant près de six mois donne le ton au lecteur.
 
On s'attend à ce que les révélations fassent monter l'adrénaline et je n'ai pas été déçue.
 
J'ai mis quelques jours à venir à bout mais si je l'avais pu, je ne me serai pas arrêtée de le lire. Il aurait été mangé d'une traite parce qu'il en vaut largement la peine et que chaque chapitre en appelle un autre.
 
On voit à quel point la vie de Sara n'a pas été si idyllique que ça; on comprend son besoin d'en savoir plus sur sa mère biologique mais toute vérité, au final, n'est pas forcément bonne à être dévoilée.
 
L'angoisse monte au fur et à mesure; je cherchais à anticiper sur ce qui allait arriver mais je n'ai jamais réussi à le faire. Je me méfiais de tout le monde. J'étais sur les nerfs, tout comme Sara.
 
J'ai vécu ma lecture à fond et je ne regrette absolument pas d'avoir enfin lu ce titre qui me réconcilie avec Chevy Stevens. Je l'attendais cette lecture; je ne voulais pas qu'elle me déçoive et je suis conquise.
 
Bien meilleure intrigue avec des personnages excellents, Il coule dans mes veines est au-dessus Des yeux dans la nuit, lu précédemment. Si le deuxième livre est d'une intrigue trop classique, ce titre là saura vous surprendre et vous emporter dans un récit ô combien éprouvant nerveusement. D'ailleurs, j'évitais de le lire le soir au risque d'avoir des insomnies. Quand vous vous lancerez dedans, vous comprendrez qu'une fois entamé, on ne peut plus le lâcher !
 
Je compte bien poursuivre ma découverte des romans de cet auteur avec Séquestrée (paru en 2011) mais surtout son dernier roman à paraître en février 2015, Cette nuit-là :

Cette nuit-là de Chevy Stevens
Editions L'Archipel
384 pages - 22 €
A paraître le 4 février 2015

Adolescente, Toni Murphy a une vie compliquée entre un petit ami, Ryan, qu’elle adore, des parents avec qui la relation est conflictuelle et des camarades de classe qui lui mènent une vie d’enfer. Sa vie tourne au cauchemar quand sa soeur cadette est assassinée une nuit d’été. Toni et Ryan sont reconnus coupables de meurtre et envoyés en prison. Aujourd’hui âgée de 34 ans, Toni se retrouve en liberté conditionnelle. De retour dans sa ville natale, elle essaie de reprendre une vie normale. Mais rien n’est facile. Elle a interdiction de revoir Ryan, sa mère doute de son innocence et le groupe de filles qui lui a mené la vie dure au lycée la harcèle de nouveau. Surtout, Toni prend conscience qu’elle ne pourra tourner la page tant qu’elle n’aura pas découvert la vérité. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ? Mais la vérité à un prix...
 
En attendant, je vous propose d'aller lire l'avis de ma petite Bouchon des Bois (son avis) qui a adoré ce roman également puisque nous en avions fait une lecture commune (contrairement à moi, elle n'a pas fermé l'œil de la nuit pour l'achever sitôt commencé. Elle est courageuse quand même...).
 


jeudi 13 novembre 2014

Littérature jeunesse chez Hatier Jeunesse (dès 7 ans)

Auteurs : Jeanine et Jean Guion
Illustrateur : Olivier Vogel
Nbre de pages : 45
Niveau de lecture : Bons lecteurs (7-9 ans)
Prix : 4,40 €
Présentation de l'éditeur :
Ratus est fou de joie. Victor l'a invité au mariage de son cousin qui habite Venise, la ville des gondoles et du carnaval, la ville où les bus et les taxis sont des bateaux, la ville aux cent mille pigeons ! Mais quelles bêtises le rat vert va-t-il encore imaginer ?


Mon avis :

Un petit livre jeunesse en cette quasi fin de semaine pour vous présenter le tout dernier titre de la série Ratus.

Je ne connaissais pas ce petit rat vert et j'étais impatiente de le découvrir. Mon fils, de son côté, avait déjà lu un titre lors d'une séance de soutien de français, l'année dernière. Il était hyper emballé de lire ce titre là mais...

Si l'histoire est intéressante, j'avoue que je n'ai pas plus accroché que ça au personnage en lui-même. Ratus m'aura plus marquée par son côté énervant, agaçant parce qu'il cherche sans arrêt à faire des bêtises ou embêter ses amis.

Si ce type de caractère peut être sympa en petite dose, j'avoue qu'à la longue cela m'a dépitée. Quant à mon fils, après avoir lu le premier chapitre, il s'est lassé. Ratus a eu raison de nous, même si j'ai terminé ce petit bouquin en moins de deux.

Malgré tout, du point de vue de la construction du livre, je n'ai rien à redire. Tout est parfaitement mis en oeuvre pour que les enfants en CE1-CE2 puissent lire sans le moindre souci les mots difficiles puisqu'il y a un index en fin d'ouvrage leur donnant des explications simples mais claires.

De plus, chaque chapitre offre à l'enfant la possibilité de contrôler les acquis lors de la lecture de chacun d'entre eux avec une question se reportant à une image. J'ai trouvé que c'était vraiment bien pour être sûr que l'enfant comprenait ce qu'il lisait.

En bref, une petite lecture sympathique pour qui connaît et apprécie Ratus. De mon côté, je ne poursuivrai pas avec ce petit rat vert qui m'a horripilée mais cela n'entache nullement la qualité du récit largement abordable par les jeunes lecteurs.


dimanche 9 novembre 2014

Maléfica : La voie royale (T2)

Auteur : Hervé Gagnon
Editions : Hugo Roman (2014)
Nbre de pages : 419

Présentation de l'éditeur :
Accusée de sorcellerie et devenue, bien malgré elle, une menace pour le roi et pour le pape, Anneline Dujardin poursuit sa route avec sa fille, Jeanne, et le hors-la-loi François Morin, désormais irrémédiablement lié à elles. Poursuivis par les mousquetaires du cardinal de Richelieu et par le redoutable inquisiteur Guy de Maussac, qui a juré de faire brûler les Dujardin, les fugitifs emportent les précieux documents transmis par des générations de guérisseuses. En percer le secret représente leur seulen chance de survie, et c'est à Paris que le grimoire dévoilera ses mystères. Jusqu'où Anneline devra-t-elle aller pour mener à bien la mission que lui a confiée son ancêtre par-delà les siècles ?


Mon avis :

Mais que je l'attendais ce tome 2. Comme j'ai été heureuse de l'avoir entre les mains parce que je ne m'y attendais pas du tout. Parce que le tome précédent, La voie du livre, m'avait conquise, que je n'avais pas envie, à ce moment là, de me séparer d'Anneline, François et Jeanne. Que j'aimais la façon dont Hervé Gagnon m'avait, encore une fois, emportée dans une histoire qui me plaisait.

Force est d'admettre que cet auteur est vraiment succulent à lire et que chaque lecture m'emporte à un point que je ne peux pas décrire. Certes, j'ai mis un peu de temps avant de me plonger dans ce tome là mais une fois commencé, je n'ai pas pu lâcher ce bouquin.

Tous les détails du premier tome me revenaient en mémoire et les émotions (angoisse, dégoût, espoir) refaisaient surface aussi. Il en a été de même avec La voie royale.

Au début, je ne savais pas trop où Hervé Gagnon allait m'emmener, étant donné que je n'avais pas relu le résumé. Et j'ai bien fait parce que ce fût un pur bonheur de découvrir ce que cachaient les documents trouvés par Anneline (je ne développerai pas plus au risque de spolier la fin du premier tome).

Si vous ne connaissez pas encore l'auteur, vous avez le choix entre vous lancer dans la série Damné que j'avais adorée ou cette série là de Maléfica qui nous plonge au coeur du 16ème siècle. Que l'Inquisition fait rage, qu'Anneline et sa fille sont les proies de Maussac, Inquisiteur sans scrupules, mais qu'elles sont aussi traquées par les mousquetaires de Louis XIII.

Autant dire que je suis dans mon élément vu que j'adore cette période de l'Histoire de France.

Je dois bien avouer que par moment je trouvais que cela stagnait un peu parce que l'auteur ne veut pas trop en dévoiler trop vite mais cela ne m'a pas empêchée de déguster chaque chapitre, chaque événement. Bien au contraire.

L'auteur ne m'a pas épargnée lors de certains passages où les descriptions des persécutions subies par les uns et les autres ont bien failli avoir le dernier mot sur mon estomac. Beurk et re-beurk !!

Mais cela met vraiment dans l'ambiance de cette période trouble et M. de Tréville, malgré son objectif, reste toujours aussi humain. Que cela fait du bien de le retrouver ici ! Pur bonheur pour qui a découvert et aimé les fameux mousquetaires de Dumas. Miam miam !!

La plume est toujours aussi efficace, fluide, plaisante. Elle vous emporte mais ne nous ménage pas quand il le faut.

Les personnages sont toujours aussi attachants et prennent même en profondeur. La relation entre Anneline et François évolue comme je l'espérais mais qu'est-ce que j'ai pu vivre comme frayeur !

Je reste toujours aussi impressionnée par la façon dont cet auteur est capable de me mettre dans des états de stress, d'angoisse, de doute, de désespoir. Je me disais "non... il ne va pas faire ça ! Non... ce n'est pas possible que cela se termine de cette façon. Mais... non... je ne veux pas !!"

Oui j'ai vécu ma lecture à 1000% comme à chaque fois que je lis un roman de Hervé Gagnon. C'est un véritable magicien des mots qui m'emmène toujours dans ses histoires avec une facilité déconcertante. Et j'en redemande parce que dès que j'ai su, que j'ai lu la fin de ce tome là, je me suis demandée où était la suite ! Je VEUX la suite !!!

Prévu en février 2015, le tome 3 intitulé "La voie du sang" ne pourra pas faire autrement que passer entre mes mains et quand je vois la couverture de ce troisième volet, j'en frémis et frissonne d'avance. Je me demande comment l'auteur va poursuivre sa saga. Rien que pour ça, moi je dis : "vivement l'année prochaine !"


Un grand merci aux Editions Hugo & Cie pour leur confiance qu'il me renouvelle et cette nouvelle lecture que j'ai, encore une fois, adorée.


Autre saga de l'auteur chroniquée sur le blog :