jeudi 25 juillet 2019

En voiture Simone !

Auteur : Aurélie Valognes
Editions : Le Livre de Poche (Mars 2017)
Nbre de pages : 249


Présentation de l'éditeur :
Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et... trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu.
Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste. Mélangez, laissez mijoter... et savourez !


Mon avis :

C'était mon premier Aurélie Valognes et cela n'a pas été une franche réussite pour moi. J'avais hésité à le découvrir mais le titre fait plutôt sourire et le résumé promettait une "comédie familiale irrésistible" alors...

Le terme de "familial" me faisait peur parce que, soyons honnête, dans chaque famille il y a des heurts, des incompréhensions, des jalousies parfois et je ne voulais pas tomber sur ce genre de "comédie" où l'on sert avec cynisme les défauts de ses membres.

Malheureusement, c'est exactement ce qui s'est passé ici et dès les premières pages j'ai grincé des dents et j'ai détesté le père, Jacques, qui s'en donne à coeur joie de lancer des messages cachés avec ses cadeaux de Noël.

Oui parce qu'en plus, le roman débute sur un repas de fin d'année sinon cela n'aurait pas été... drôle !

Du début jusqu'à la quasi fin, je n'ai pas supporté cette ambiance hostile vis-à-vis des belles-filles que les maris/petits-amis ne soutiennent même pas d'ailleurs. Il ne faudrait pas heurter la méchanceté gratuite du bon vieux paternel...

J'ai trouvé super désagréable de vivre ces moments, soit disant hilarants, où l'on rabaisse ces femmes et où Jacques n'en fait qu'à sa tête malgré les avertissements de sa femme (Martine).

Et là, je me suis demandée où était la comédie tant voulue par l'auteure avec la famille Le Guennec et pourquoi ce livre avait autant plu ? Est-ce que servir un humour cynique au détriment d'un membre de la famille parce qu'il n'entre pas dans le moule mérite une telle effervescence ?

Pour moi, absolument pas et ce genre de lecture ne me donne pas du tout l'envie de continuer à découvrir l'auteure si ses autres romans sont du même acabit.

Je n'ai adhéré à rien du tout et à aucun personnage, si ce n'est la grand-mère qui se mêle très peu de ce qui se passe avec son fils mais aide les membres de cette famille quand ils en ont besoin...

J'ai lu ce roman pour le boulot; j'ai bien failli l'abandonner et honnêtement je ne sais pas comment je vais réussir à le proposer aux client(e)s si on me demande comment il est...

mercredi 24 juillet 2019

L'ombre de la brume

Auteur : Gérard Chevalier
Editions : Palémon (Mars 2019)
Nbre de pages : 217


Présentation de l'éditeur :
Les monts d'Arrée. Lieu prestigieux bâti par une force naturelle puissante où la beauté, l'harmonie, le calme régénérateur ne sont perturbés que par la violence épisodique et habituelle des éléments. Après les grandes souffrances des siècles passés, les hommes qui vivent ici ont enfin trouvé un équilibre. Rien ne semble pouvoir ébranler cet univers paisible et laborieux, habité de légendes miraculeusement héritées d'une culture orale disparue. Rien... sauf des petits vols insignifiants qui commencent à entamer la stabilité apparente d'une famille, et pas n'importe laquelle? : celle du médecin du village. Rien... sauf des disparitions de personnes au sein de cette même famille, qui se fissure. Rien... sauf d'ignobles lettres anonymes qui font éclater un scandale plongeant dans l'angoisse le petit hameau de Saint-Cadou, jusque-là havre de quiétude. Le comble est atteint lorsque l'on prétend que le monstre de l'Elorn, diable ou phénoménal sanglier carnivore, sort de sa retraite infernale pour établir la justice?! Alors la peur ancestrale de l'obscur, de l'inexplicable s'installe profondément chez les hommes des monts d'Arrée... D'étranges disparitions et des lettres anonymes intriguent le médecin du village, qui décide de mener l'enquête. Dans une ambiance savamment construite, l'auteur nous immerge au coeur de la folie et de la peur des hommes.


Mon avis :

Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas du tout adhéré à ce roman se déroulant aux Monts d'Arrée. Mon avis, du coup, sera court parce que je n'ai vraiment pas grand'chose à en dire dessus si ce n'est que :

¤ je n'ai pas adhéré aux personnages que j'ai trouvés trop nombreux (je m'y suis perdue à un moment donné) et peu intéressants. Je ne vous parlerai pas d'un certain Rougier que j'ai trouvé détestable dès les premiers mots sortis de sa bouche ! Je trouvais d'ailleurs ses réparties beaucoup trop poussées pour être crédibles...

¤ l'histoire n'a rien de particulier pour être vraiment accrocheuse. Vu ce que le résumé présagé, je m'attendais quand même à un peu de fantastique venu de légendes locales. Or, je les ai attendues vainement, même si parfois l'auteur y fait un brin référence. La narration est plutôt lente dans l'enquête; on se perd dans des dialogues qui n'apportent absolument rien. Bref, gros ennui de ce côté là, pour moi.

¤ le style ne m'a pas non plus convaincue. J'ai trouvé un certain décalage entre les personnages, les dialogues et parfois des termes trop ampoulés pour indiquer quelque chose de simple. Quand, en plus, le terme renvoie à un personnage grossier et peu agréable, on se demande pourquoi l'auteur fait autant de manière...

Le tout a fait que plus j'avançais et plus je décrochais.

Je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, en sautant malgré tout certains passages qui n'apportaient rien. Mais honnêtement, je me suis demandée pourquoi je me faisais subir ce véritable calvaire.

Cette lecture est un gros flop. La trame de départ aurait pu m'accrocher mais ce qu'en a fait l'auteur m'a désintéressée de l'ensemble très rapidement. C'est bien dommage !

mardi 23 juillet 2019

L'héritier de Moriarty

Auteure : Annelie Wendeberg
Editions : Presses de la Cité (Avril 2018)
Nbre de pages : 320


Présentation de l'éditeur :
Enceinte de son pire ennemi, Anna Kronberg a repris espoir quand elle est parvenue, épaulée par Sherlock Holmes, à empoisonner Moriarty. Mais le redoutable professeur a tout mis en œuvre pour pouvoir continuer, même après sa mort, à torturer la mère de son enfant à naître : il a demandé au colonel Moran, son homme de main et grand chasseur de gibier, de mettre la main sur Anna et Holmes, puis d'attendre la naissance de l'enfant, d'enlever le nouveau-né et de tuer les deux acolytes. Commence alors une course-poursuite entre plusieurs continents, sur fond de menaces d'attaques bactériologiques, de réseaux d'espionnage et de prémisses de grand conflit mondial. Holmes et Kronberg sont prêts à tout pour contrer les funestes projets de Moriarty, même à mettre en scène une fausse-couche...


Mon avis :

Dernier tome de cette trilogie commencée avec "Le diable de la Tamise", ce fut avec beaucoup de plaisir et d'appréhension que j'ai retrouvé Anna et Sherlock dans cet ouvrage que j'ai dégusté plutôt que dévoré.

J'étais curieuse de savoir comment tout allait se terminer surtout avec la fin du tome 2, "La dernière expérience", qui nous met sur les dents.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert ici, même si la fin aurait pu être davantage surprenante pour le lectorat.

Anna se pose énormément de questions sur sa situation personnelle ainsi que sur les menaces qui planent sur Sherlock et elle avec Moran, l'homme de main de Moriarty, qui aura pour objectif de les tuer.

Nous sommes aussi dans les années précédents la Grande Guerre et Annelie Wendeberg a su habilement intégrer les éléments des deux premiers volets dans ce final extrêmement bien ficelé et qui peut aisément avoir une suite.

Le style est toujours aussi agréable et j'ai été ravie de suivre Anna et Sherlock dans cette intrigue très prenante.

J'espère maintenant pouvoir retrouver ces deux personnages très charismatiques dans d'autres aventures. Même si j'ai mis du temps avant de lire ce dernier opus, c'était uniquement parce que je ne voulais pas les quitter. Ils vont me manquer et si je vous ne les connaissez pas encore, je ne peux que vous conseiller de faire leur connaissance, d'autant que les deux premiers tomes sont sortis en format poche chez 10/18.

vendredi 19 juillet 2019

Car si l'on nous sépare

Auteure : Lisa Stromme
Editions : Harper Collins Poche (Mars 2018)
Nbre de pages : 336


Présentation de l'éditeur :
Norvège, 1893. Johanne Lien, la fille d'un modeste fabricant de voiles, devient le temps d'une saison la servante de l'impétueuse Tullik Ihlen. La jeune femme l'entraîne dans sa passion pour Edvard Munch, dont les toiles scandalisent les estivants. Johanne est captivée par l'émotion brute qui se dégage de l'oeuvre du peintre et accaparée par la liaison secrète qu'il entretient avec Tullik. Mais très vite, elle comprend qu'elle devra dissimuler bien plus que des rendez-vous amoureux...


Mon avis :

Voilà un roman emprunté à mon boulot et sur lequel je n'attendais rien de particulier, si ce n'est de ne pas m'ennuyer. Le résumé était succinct mais il me tentait et me laisser présager une belle lecture et... ce fut le cas !

Norvège, fin XIXème. Johanne a 16 ans et aime se balader en forêt, cueillir des fraises mais aussi aller fouiner du côté de la maison d'un peintre qui n'a pas bonne réputation. On le dit fou et imbibé d'alcool. Il s'agit d'Edvard Munch. Johanne, elle, est fascinée par cet homme et ne le voit pas comme les autres. Pour éviter que Johanne ne traîne trop aux côtés de Munch, sa mère lui trouve un travail pour l'été chez les Ihlen, grande famille bourgeoise. Elle sera la servante de Tullik. mais cette jeune femme de 20 ans est loin d'être une fille modèle et elle entraînera Johanne dans sa passion pour Edvard Munch...

Quelle magnifique découverte j'ai faite avec cet ouvrage.

La plume de l'auteure est fluide, agréable, pleine de douceur, d'amertume, d'émotions qui nous transpercent en même temps que les personnages.

J'ai pris le temps pour le déguster, pour apprendre des uns et des autres, voir l'amitié entre Johanne et Tullik se construire et se consolider malgré les difficultés, tout comme cette passion destructrice d'Edvard Munch sur Tullik.

C'est beau, tragique, poignant, irrémédiable.

Le cri - Edvard Munch (1893)
J'ai aussi découvert un peintre que je ne connaissais pas, alors même que sa toile la plus connue, "Le cri", ne m'était pas inconnue.

L'auteur a su, avec brio, faire un portrait précis de cet artiste sombre et mélancolique.

A travers ce roman, elle crée une ode à la peinture et elle met en avant un homme dont le talent mettra du temps à être découvert et apprécié. Il sera le pionnier d'un art accessible à tous. Pour lui, il ne suffit pas de peindre ce que l'on voit. Il faut peindre aussi ses émotions et ses peintures parlent d'elles-mêmes et de cet homme, fragile, un peu hors de la réalité.

Lisa Stromme a fait un roman qui touche le lecteur par toutes les émotions que dégagent les personnages. C'est très bien écrit et émouvant. C'est une très belle découverte que je vous conseille de faire à votre tour.

jeudi 18 juillet 2019

Germania

Auteur : Harald Gilbers
Interprète : Xavier Thiam
Editions : Sixtrid (Novembre 2018)
Durée : 12h08

LIVRE AUDIO 1CD MP3


Présentation de l'éditeur :
Berlin, été 1944. De jeunes femmes sont retrouvées mortes, nues et mutilées, devant des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale. Contre toute attente, le SS-Hauptsturmführer Vogler fait appel à Richard Oppenheimer, l'ancien enquêteur star. Pourtant Oppenheimer est juif et donc officiellement interdit d'exercer...
Tiraillé entre son quotidien misérable dans une "maison juive" et le confort que lui offre son nouveau statut, Oppenheimer est de plus en plus inquiet. Tous les indices pointent vers un assassin appartenant à l'élite nazie, si Oppenheimer échoue, son destin est scellé. Mais n'est-il pas encore plus dangereux de démasquer le coupable ? Pendant les derniers jours du Reich, les tensions sont à leur comble...


Mon avis :

J'ai mis un peu de temps à me lancer dans ce livre audio et j'ai pris, ensuite, le temps de bien l'écouter. En fait, j'ai mis un bon mois pour le terminer.

L'enquête et le contexte historique sont intéressants, tout comme les personnages qu'ils soient juifs ou nazis parce qu'ils ne sont pas juste méchants ou gentils et c'est ce qui fait toute la force de ce titre.

J'ai aimé me balader au coeur de Berlin pour résoudre cette enquête, même si j'ai trouvé l'ensemble un peu long et manquant de rythme, par moment.

Du coup, j'oscillais entre curiosité et envie d'en savoir plus, puis ennui et un peu de désintérêt parce que les choses traînaient.

On ne voit pas non plus le meurtrier réellement en action si ce n'est sur une ou deux scènes. Il n'est pas vraiment présent. Du coup, ne pas voir certaines de ses réactions, ses pensées à certains moments, cela m'a manquée.

En fait, il n'y a qu'une seule scène que l'on vit avec cet assassin et je l'ai adorée. Elle m'avait remise dans le rythme et m'a donnée une certaine angoisse que j'attendais depuis le début et c'est à ce moment là que je me suis rendue compte que c'était ça que je voulais pour être totalement dedans.

Je n'ai pas non plus trouvé la fin exceptionnelle et globalement je ressors assez déçue de cette écoute.

Par contre, j'ai été enchantée de découvrir Xavier Thiam qui a su interpréter avec brio ce roman.

Sa voix est succulente à écouter mais il sait aussi lui donner différents tons ce qui permet de mieux placer les personnages lorsqu'ils parlent.

L'écoute n'est pas du tout monotone mais au contraire très agréable au point que j'ai très envie de découvrir d'autres titres avec Xavier Thiam en interprète.

S'agissant de Germania, malheureusement, ce ne fut pas une lecture aussi prenante que ce que j'aurais pu le penser au départ. Il m'a manqué beaucoup de choses pour que je reste prise dans l'intrigue et c'est bien dommage.


mercredi 17 juillet 2019

Le labyrinthe des os

Auteur : James Rollins
Editions : Fleuve Noir (Juin 2019)
Nbre de pages : 592


Présentation de l'éditeur :
Dans les montagnes reculées de Croatie, un archéologue fait une découverte étrange : les os d'une femme cachés depuis des millénaires dans une chapelle catholique souterraine. Dans le même système de cavernes, des peintures primitives élaborées racontent l'histoire d'une immense bataille entre des tribus de Néandertaliens et de sombres créatures. Avant d'avoir pu comprendre qui était ce mystérieux ennemi, l'équipe de recherches est attaquée. 
Cette nouvelle enquête mènera le commandant Gray Pierce et la Sigma Force dans un passé lointain. Ils devront retracer l'évolution de l'intelligence humaine depuis sa véritable source, et seront plongés dans une bataille cataclysmique pour l'avenir de l'humanité qui s'étend à travers le monde... et au-delà.


Mon avis :

James Rollins n'est autre que James Clemens lorsqu'il écrit en fantasy. J'avais très envie de découvrir sa Sigma Force et je n'ai pas été déçue de ma lecture. Elle m'a même beaucoup fait penser à du Clive Cussler avec la NUMA et j'en ai été ravie.

Dans "Le labyrinthe des os", nous sommes avec un groupe de scientifiques partis en Croatie, sur la découverte d'os de femme de néandertal. Le groupe formé d'une généticienne, d'un géologue, d'un paléonthologue et d'un prêtre expert en histoire de l'Art vont être attaqués. C'est là que la Sigma Force va entrer en action pour les retrouver et les récupérer. Parallèlement à ces évènements, on suivra une autre généticienne (soeur jumelle de la première) à Atlanta qui fait des recherches sur l'évolution de l'intelligence humaine.

De fil en aiguille, les deux intrigues ne vont en faire qu'une seule et le lecteur est pris dans l'engrenage de l'histoire et des scènes d'action qui en mettent plein la vue.

On va entrer dans l'univers de l'anthropologie avec cette question étonnante sur l'Homme : comment notre intelligence a-t-elle pu connaître un tel essor, faisant de nous des êtres capables de raisonner, de s'organiser en société, de devenir civilisés... ?

En fait, cette question se résume en une expression scientifique qui s'appelle le "Grand Bon en Avant".

N'allez pas croire que le contenu du roman est indigeste que vous n'y comprendrez rien car ce n'est absolument pas le cas.

Nous restons dans un roman de détente avec une écriture très fluide, très visuelle mais ici nous apprenons aussi beaucoup de choses et pas seulement sur nos ancêtres néandertaliens.

Nous explorons d'autres mystères tout aussi fascinants, voyageant pour ce faire aux quatre coins du monde que ce soit en Chine, aux USA ou en Equateur, notamment.

Tout est magnifiquement orchestré, donnant envie au lecteur de poursuivre sans relâche les quêtes lancées par ces généticiennes. Mais elles découvriront aussi le revers de la médaille...

Même si je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, l'un d'entre eux se détache quand même du lot et je n'ai pas pu faire autrement que l'aimer dès le début. Il s'agit de Baako. Je suis vraiment tombée raide dingue de lui et, par moment, selon ce qui se passait, j'avais la gorge nouée et j'avais peur pour lui.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à passer un aussi bon moment de lecture aux côtés des agents de la Sigma Force et de ces scientifiques qui nous emportent dans une aventure hors norme.

James Rollins est tout aussi excellent avec ses romans d'aventure que ce qu'il l'est avec ses romans de fantasy. C'est juste incroyable d'avoir cette capacité à proposer des romans dans lesquels on se sent si bien que l'on ne veut pas quitter les personnages ni l'intrigue et lorsque la fin arrive, irrémédiable, on en demande encore.

Je suis ravie d'avoir lu cet auteur dans ce genre, même s'il va me falloir lire tous les autres tomes de cette saga qui, si je ne me trompe pas, en compte une dizaine. En bref, j'ai de quoi faire en attendant que le prochain James Rollins ne paraisse mais ce sera un plaisir de les découvrir et de vous en parler.

lundi 15 juillet 2019

Les roses de Somerset

Auteure : Leila Meacham
Editions : Le livre de poche (2014)
Nbre de pages : 620



Présentation de l'éditeur :
1916, Howbutker, Texas. Lorsque son père meurt, Mary n’a que 16 ans. C’est elle que Vernon Toliver a désignée comme l’unique héritière de sa plantation de coton. A charge pour elle de régler les dettes qu’il laisse et de subvenir aux besoins de sa mère et de son frère aîné, qui s’estiment spoliés. Sans doute Vernon avait-il compris que seule sa fille était animée par la même passion que lui pour le domaine familial. Mais, pour faire vivre les terres de ses ancêtres, Mary devra-t-elle sacrifier son amour pour Percy ? Des décennies plus tard, Mary décide de déshériter sa nièce, Rachel, pourtant bien résolue à reprendre sa succession.


Mon avis :

Voilà un roman parfait pour l'été pour ceux/celles qui aiment les romances sans prise de tête avec des secrets.

J'avoue que j'aime bien lire ce genre de temps en temps et le résumé me tentait bien.

Mais pour que mon intérêt soit complet, il faut quand même qu'il y ait de quoi me faire cogiter et là... ce ne fut pas le cas !

La sauce n'a donc pas prise avec moi puisque je n'ai ni accroché à l'histoire que j'ai trouvée trop lisse et hyper prévisible, ni aux personnages.

Avec eux, on jongle sans arrêt entre jalousie, remords, regrets et cela durant de nombreuses années et à la longue, soyons honnête, c'est pénible à lire (en tout cas pour moi).

Par contre, je ne peux pas enlever que cela se lit vite mais que cela sera oublié aussi vite que cela a été lu. Malheureusement !

Je n'ai pas vraiment grand'chose de plus à dire dessus si ce n'est qu'il valide ma 2ème lecture de mon challenge #alassautdespaves et c'est déjà pas si mal.

vendredi 12 juillet 2019

Avis de décès

Auteur : Zhou Haohui
Editions : Sonatine (Juin 2019)
Nbre de pages : 352


Présentation de l'éditeur :
18 avril 1984. Une série de meurtres inexpliqués dans la ville de Chengdu, incite la police à mettre sur pied une unité spéciale, la 4/18. Parmi ses membres, Zheng Haoming, un flic d'élite et Pei Tao, major de l'académie de police. Échouant à trouver le coupable, l'unité est dissoute. 
Vingt-deux ans plus tard, Zheng Haoming est toujours obsédé par cette affaire. Mais au moment où il pense enfin tenir un indice majeur, il est assassiné. L'Unité 4/18 renaît alors de ses cendres. C'est le début d'un jeu du chat et de la souris avec un tueur aussi intelligent qu'insaisissable.







Mon avis :

Je lis peu de roman chinois mais, en général, cela se passe bien pour moi et ce titre me tentait.

Je ne vous referai pas de résumé, vu que celui de l'éditeur est largement explicite.

Globalement, j'ai passé un excellent moment avec les policiers de la section 18/04 qui vont avoir affaire à un tueur implacable.

Tout est très bien orchestré et l'ensemble des personnages est intéressant par leur complexité. On ne sait pas vraiment à qui on peut faire confiance car chacun à sa part d'ombre.

Alors que l'on s'imagine qu'en avançant on aura des réponses et donc mieux voir où l'on va, c'est tout l'inverse qui se produit.

Je n'ai jamais su où voulait m'emmener l'auteur, excepté à la toute fin.

Cela peut être à double tranchant puisque cela entraîne un rythme plutôt lent mais lorsque les scènes d'action entrent en oeuvre, cela envoie du lourd.

Si à un moment donné, j'ai ressenti un peu d'ennui, espérant que l'on avance un peu plus vite, la fin m'a reboostée et donné envie de lire la suite puisqu'il s'agira d'une trilogie.

Nous n'avons pas toutes les réponses dans cet opus mais cette porte ouverte donne justement la curiosité d'aller plus loin avec Zhou Haohui. J'ai été estomaquée par ce qu'il a construit, son style très fluide, très entraînant avec des pages qui filent à une allure au point que l'on ne se rend pas compte de la rapidité à laquelle on lit le roman. C'est juste bluffant.

En bref, Avis de décès a été une excellente lecture que je vous recommande mais attention certains risqueraient d'être un brin déçu par le rythme et la façon d'enquêter des chinois qui est bien particulière à leur culture.

jeudi 11 juillet 2019

Si loin de l'arbre

Auteure : Robin Benway
Editions : Nathan (Juillet 2019)
Nbre de pages

A partir de 14 ans


Présentation de l'éditeur :
Grace, 16 ans, a passé une année difficile au lycée. Elle est tombée enceinte, a donné naissance à sa fille le jour du bal de promo et l'a faite adopter. Elle-même adoptée, elle décide de retrouver sa mère biologique. Mais ce qu'elle va trouver, ce sont un frère et une sœur, avec chacun ses secrets et son histoire. 
Ces trois adolescents dont les vies se retrouvent entremêlées tissent un portrait remarquable de la famille sous toutes ses formes, qui va bien au-delà des liens du sang. 



Mon avis :

J'ai passé un moment très émouvant avec cet ouvrage dans lequel trois adolescent vont se rencontrer après avoir découvert qu'ils étaient frère et soeurs par leur mère.

On va découvrir chacune de leurs histoires aussi intéressantes qu'émouvantes et bouleversantes.

Je mentirai en disant que je n'ai pas été davantage émue par Grace, 16 ans, qui a fait le choix de faire adopter la fille qu'elle a eue trop tôt.

Son histoire m'a énormément touchée. Certains passages m'ont mis une boule au fond de la gorge. J'avais mal pour cette jeune fille qui porte un poids terrible aussi tôt dans la vie.

Ces trois adolescents se cherchent tant vis-à-vis des familles dans lesquelles ils vivent qu'individuellement. Où est leur place ? Comment peuvent-ils se sentir mieux dans leur peau ? Est-ce que le fait d'appartenir à une fratrie va les aider ?

L'auteure a écrit magnifiquement sur des thématiques difficiles.

Je ne m'attendais pas à lire un roman avec une écriture aussi simple mais pas simpliste et fluide, tout en gardant une certaine gravité vu les contextes exposés.

J'ai été totalement emportée par ces vies brisées de l'intérieur qui tentent de survivre, se reconstruire tout en découvrant d'où ils viennent et à qui ils peuvent faire totalement confiance.

Les Editions Nathan proposent là une véritable pépite que je vous invite à découvrir.

mercredi 10 juillet 2019

Les galeries hurlantes

Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Editions : Taurnada (Juillet 2019)
Nbre de pages : 235


Présentation de l'éditeur :
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu'elle sait, c'est son âge et qu'il n'aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l'aide.Et si l'origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d'accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d'un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d'hiver, treize ans plus tôt.




Mon avis :

Ce 3ème volet des aventures d'Alan Lambin avec des fantômes qui hanteraient la maison d'un père de famille totalement dépassé par les évènements m'a encore fait passer un très bon moment de lecture.

Si j'ai trouvé que le début était un peu plus long à démarrer que les précédents, c'était surtout parce que j'attendais des scènes très stressantes qui pouvaient me faire peur.

Or, ce ne sera pas tout à fait le cas. On a une angoisse latente face aux différents phènomènes qui se produisent, face aussi à la grand-mère qui donne l'impression de ne pas être là tout en énumérant une succession de chiffres sans que l'on sache ce que c'est. S'ajoute aussi l'ami imaginaire de Karine, la fille de 10 ans de ce père, Etienne, qui perd pied peu à peu.

Alan va mettre du temps à obtenir la confiance de cet homme qui doute de ses pratiques pour apaiser les âmes qui hantent ses murs. Alan n'est pas sûr, non plus, d'arriver à savoir ce qu'il s'est produit pour trouver une solution.

Alan devra aussi se débrouiller seul, cette fois-ci, puisque son acolyte Mina ne sera pas de la partie pour ce déplacement dans le Nord de la France.

Cette absence m'a créé un gros manque et c'est aussi une des raisons qui a fait que j'ai trouvé la première partie du livre intéressante mais un peu longue aussi.

Mon intérêt s'est vraiment éveillé sur la dernière phrase du chapitre 10, me laissant haletante, stressée, pleine de questions et ne sachant pas si je devais poursuivre ma lecture ou pas vu l'heure qu'il était (près de 23h et je bossais le lendemain). Vu ce que l'auteur présageait avec ce qu'il s'était passé, je n'étais pas sûre d'arriver à dormir si je continuais...

En tout cas, dès ce moment, j'ai été happée par le récit. C'était trop tard pour moi. L'auteur m'avait attrapée dans ses filets et ne m'en a faite sortir qu'à la toute fin et encore avec beaucoup de difficultés.

L'auteur m'a entraînée dans une intrigue qui n'est pas tout à fait fini par un certain côté. Il m'a presque créé une crise cardiaque dans une scène que je n'attendais pas et les dernières pages vous font hurler de frustration parce que la suite n'est pas disponible...

En bref, vous l'aurez compris, même si j'ai mis du temps à entrer dans cet opus, dès la 2ème moitié, je me suis éclatée. J'aime toujours autant ce que nous propose Jean-Marc Dhainaut et j'ai hâte de retrouver Alain Lambin dans une nouvelle aventure qui devrait être encore plus sombre, prenante et angoissante.

samedi 6 juillet 2019

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une

Auteure : Raphaëlle Giordano
Editions : Pocket (Juin 2017)
Nbre de pages : 256


Présentation de l'éditeur :
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves...


Mon avis :

Raphaëlle Giordano est une auteure qui plaît beaucoup et, même si ce genre de roman ne m'attire pas, pour mon travail, il me faut parfois sortir de ma zone de confort.

Lorsque j'ai eu terminé ce livre, je me suis dit qu'il était sympa et qu'il tenait ses promesses en faisant passer un bon moment de lecture. Il fait partie de ces lectures-détente que j'aime lire de temps en temps.

Par ailleurs, l'écriture de Raphaëlle Giordano m'a plu d'emblée : agréable, fluide, pleine d'humour voire même d'ironie. Le combo parfait pour que le rythme soit rapide.

S'agissant de l'histoire, elle était sympa aussi car qui ne voudrait pas être à la place de Camille et voir son quotidien changer grâce à une aide extérieure qui nous dicterait ce que l'on devrait changer pour être mieux dans sa peau et tout voir en rose ?

J'avoue que l'ensemble est bien mené. Certaines scènes m'ont fait rire, sourire et d'autres m'ont émue.

Mais (bah oui il y en a un), j'ai trouvé aussi que l'histoire était un brin donneuse de leçon et ce côté là ne m'a pas plu.

On sait pertinemment que pour être "heureux" (ou en tout cas ne pas se prendre la tête à longueur de journée), être zen et moins stressé, le mental joue beaucoup.

Voir les choses de façon toujours positive (si on suit les conseils donnés par le routinologue de Camille), c'est quand même un gros défi à l'heure où la société nous embrigade dans un quotidien très chargé.

Je dirai que ce qui ne m'a pas convaincue, c'est la facilité à laquelle la vie de Camille va s'améliorer comme elle le souhaite. Et je ne vous parlerai pas d'une scène à la fin du roman dans laquelle un grand personnage fait son apparition et qui m'a fait souffler d'exaspération et hausser les sourcils tant c'était pousser à l'extrême de rendre la vie de Camille parfaite. Le too-much avec moi ça ne fonctionne pas et ça ne me fait même pas sourire.

Ce roman que je qualifierai de feel-good à défaut de le prendre comme un roman de développement personnel (quoi que par moment j'avais un peu l'impression d'y être), ne m'a pas rendu heureuse pour autant ou alors juste le temps de le lire (comme tant d'autres ont pu le faire avant lui sans qu'ils soient donneurs de leçon).

Je ne suis pas la cible pour ce genre de lecture mais ayant énormément accroché à la plume de l'auteure, je la relirai avec plaisir non seulement pour retrouver cette écriture pleine de positivité, de joie et de rythme que pour voir si Raphaëlle Giordano peut m'emporter dans un autre univers que celui d'un routinologue qui change la vie de Camille comme un magicien avec sa baguette magique.

jeudi 4 juillet 2019

Les déracinés

Auteure : Catherine Bardon
Editions : Les Escales (Mai 2018)
Nbre de pages : 607


Présentation de l'éditeur :
Vienne, 1932. Au milieu du joyeux tumulte des cafés, Wilhelm, journaliste, rencontre Almah, libre et radieuse. Mais la montée de l'antisémitisme vient assombrir leur idylle. Au bout de quelques années, ils n'auront plus le choix ; les voilà condamnés à l'exil. Commence alors une longue errance de pays en pays, d'illusions en désillusions. Jusqu'à ce qu'on leur fasse une proposition inattendue : fonder une colonie en République dominicaine. En effet, le dictateur local a offert cent mille visas à des Juifs venus du Reich.
Là, au milieu de la jungle brûlante, tout est à construire : leur ville, leur vie.

Fondée sur des faits réels, cette fresque au souffle admirable révèle un pan méconnu de notre histoire. Elle dépeint le sort des êtres pris dans les turbulences du temps, la perte des rêves de jeunesse, la douleur de l'exil et la quête des racines.


Mon avis :

Voilà un roman que je regrette d'avoir laissé traîner dans ma pile à lire pendant si longtemps. C'est à l'occasion de sa sortie poche chez Pocket et pour le challenge #alassautdespaves sur Instagram que je me suis décidée à le sortir.

Ce fut une lecture extraordinaire et je tire mon chapeau à l'auteure pour avoir écrit un premier roman aussi complet et brillant.

On a trois parties et l'histoire démarre en 1921 pour se terminer 40 ans plus tard. On va suivre deux familles juives dont les enfants vont se rencontrer, s'aimer, se marier et vivre les pires moments de l'Histoire avec la montée du nazisme en Autriche et la seule solution pour eux de survivre : s'exiler en République Dominicaine.

Dès le départ, j'ai adhéré à l'écriture de Catherien Bardon, simple mais pas simpliste, fluide, entraînante, un brin journaliste par moment avec des détails d'époque sur des journaux, des écrivains.... Bref, tout était là pour me plonger au coeur des années 30 autrichiennes avec l'angoisse et la boule au fond du ventre.

Les personnages que l'on suit (Wilhem et Almah) sont très attachants par l'amour qu'ils dégagent, leur volonté de croire que l'Homme ne peut pas être aussi malveillant, leurs doutes, leurs peurs, leurs espoirs avec ce voyage, long, très long, qu'ils entreprendront...

La première partie se consacre à la montée du nazisme et autant vous dire que je ne m'attendais pas à un récit aussi précis. Je me suis régalée à apprendre des faits qui m'étaient inconnus.

Les deux autres parties se consacreront à l'exil des personnages et un "voyage" qui ne sera pas de tout repos...

Catherine Bardon a fait un début de saga comme j'en ai peu lu et je m'en suis voulu de ne pas l'avoir découvert avant, de l'avoir fait traîner parce que... 600 pages... la flemme, le doute d'accrocher... les angoisses stupides qui me prennent parfois avec certains romans trop plébiscités. Je suis le mauvais petit canards du net alors il m'arrive de stresser sur un livre parce que je pourrais ne pas réagir comme la majorité.

Mais, ici, grâce à un travail remarquable de recherches, de documentation, on vit l'Histoire en totale immersion, on voyage avec les difficultés qu'ont connues tous ces exilés et on leur espère une vie meilleure.

La fin donne forcément envie de se jeter sur la suite, "L'américaine", qui vient de sortir, afin de les retrouver, faire encore un bout de chemin avec eux, voir ce qu'il va arriver à l'heure où les Etats-Unis et l'URSS sont en pleine guerre froide.

mercredi 3 juillet 2019

Circé

Auteure : Madeline Miller
Editions : Pocket (Mai 2019)
Nbre de pages : 562


Présentation de l'éditeur :
Fruit des amours d'un dieu et d'une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l'Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit sorcière, parce qu'elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu'elle est sensible. En l'exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l'immortelle peut choisir qui elle est. Demi-déesse, certes, mais femme avant tout. Puissante, libre, amoureuse...


Mon avis :

Je suis une grande fan de mythologie depuis que j'ai lu mon premier livre à l'âge de 13 ans. Depuis, lorsque l'envie se fait sentir, je lis des romans, des documentaires, des magazines avec ces héros qui m'ont fait rêver, voyager quand j'étais adolescente.

Circé n'est pas un personnage que je connaissais beaucoup et avec ce roman, c'était l'occasion d'en apprendre davantage sur cette sorcière, fille d'Hélios (Dieu du soleil) et de Perséis (Déesse mineure, gardienne des fontaines et des ruisseaux).

Circé est une nymphe, plus proche des humains que des dieux. Avec ce roman, on se rend compte à quel point son empathie pour nos semblables, sa sensibilité sont importants.

Cela lui causera bien des difficultés vis-à-vis de son père, de ses frères et soeurs mais aussi des autres Dieux.

Pourtant, Circé va devenir une sorcière à la puissance imparable.

A travers les diverses rencontres qu'elle fera, les héros qu'elle aidera, les coups bas qu'elle recevra, on la verra changer, évoluer, se forger une réputation dont elle se servira mais qu'elle exècre au plus haut point.

J'ai adoré apprendre sur ce personnage. J'ai trouvé la première moitié du roman intéressante mais faisant plus penser, dans sa forme, à des nouvelles qui se succèdent dans lesquelles, à chaque chapitre, on rencontre un héros différent avec une quête à mener.

Ce que j'attendais par dessus tout, c'était la rencontre de Circé avec Ulysse qui n'arrive qu'à la 2ème moitié du livre mais quel ravissement j'ai eu lorsque ce moment est enfin arrivé.
Circé offrant la coupe de poison à Ulysse

Circé m'a étonnée par sa façon de se comporter, de réfléchir, d'agir toujours au mieux. Mais j'ai également appris à mieux connaître ce héros si connu, Ulysse, qui m'a fortement ébranlée par sa façon de faire.

J'ai été incapable de lâcher ma lecture tellement j'étais happée par tout ce qui se passait.

J'étais véritablement dans un roman exaltant avec beaucoup d'évènements que je n'attendais pas, qui m'ont surprise et que j'ai adoré découvrir.

Madeline Miller a fait un ouvrage très complet et addictif sur une femme peu connue qui méritait d'être mise en avant. Le style est très fluide, hyper agréable, facile à suivre, très abordable même pour les plus néophytes en mythologie. 

Ce roman permet vraiment de remettre le personnage de Circé dans de bonnes dispositions vis-à-vis des lecteurs. Fini la méchante sorcière et bienvenue la déesse au coeur d'or, à l'opposé de toutes les autres.