vendredi 31 mai 2013

Stone Island

Auteur : Alexis Aubenque
Editions : Toucan Noir (2013)
Nbre de pages : 423

Présentation de l'éditeur :
Archipel en plein cœur de l'océan pacifique, Stone Island est le paradis sur Terre...ou presque...
A la suite du décès de son père biologique, Fiona Taylor, jeune avocate fraîchement diplômée, devient héritière. Plutôt que de couler des jours paisibles dans son pays d'adoption, elle décide de se rendre sur Stone Island à la recherche de ses véritables racines. Dès lors, elle va s'établir dans une vaste demeure coloniale, perdue dans la jungle, où accueillie par des domestiques et une aïeule au comportement étrange, elle tentera de percer les secrets de sa famille. Dans cette quête, elle doit passer par le commandeur Jack Turner, premier homme de loi de l'île, qui doit faire face de son côté au meurtre d'un homme d'affaires, tué dans des circonstances étranges. Simple crime crapuleux, raciste, ou plus délicat encore ?
Turner devra faire le tri entre toutes les pistes, pour tenter de comprendre les tenants et les aboutissants d'une inquiétante série de meurtres qui ne serait peut-être pas sans liens avec les questions de Fiona...


Mon avis :

Ceci est mon premier livre de l'auteur et s'il n'est pas le policier du siècle, et qu'il n'y a pas de descriptions morbides, il n'en demeure pas moins que je me suis régalée à suivre cette enquête dans l'Archipel de Stone Island.

Je n'ai pas vu les 400 pages passées et j'ai passé un super moment avec Fiona, jeune avocate fraîchement diplômée, venue sur l'île pour retrouver sa grand-mère paternelle à la suite du décès de son père biologique. La rencontre ne va pas forcément bien se passer et Fiona vivotera entre son envie de connaître ses origines et la colère qui la prend parce qu'elle a été abandonnée par ses parents.

Les révélations qui vont lui être faites tout au long du livre poussent le lecteur à en vouloir toujours plus. Aussi, les pages se tournent d'elles-mêmes.

A cela s'ajoute bien sûr un premier meurtre sur la personne de Mr Keawe, un riche ma'ohi, puis celui d'une prostituée... et c'est le commandeur Jack Turner qui va mener l'enquête. Le tout va être de savoir si les meurtres sont liés ou pas.

Entre un chef de police qui a aussi des problèmes de coeur, le lieutenant Coupland que ses collègues n'apprécient pas à cause de ses excès de violence, le lecteur se laisse porter par une plume simple mais visuelle et donc très efficace pour imaginer parfaitement les scènes d'action ou de recherches d'indices.

En fait, Stone Island est d'ailleurs plus un roman d'aventure que de virée policière et la situation géographique donne encore plus de mystère à l'ouvrage quand on sait que ces îles font partie du Commonwealth et que la cohabitation entre le peuple d'origine et les "colons" n'est pas toujours facile.

Il y a une tension certaine et ce dès le début du livre qui ne s'apaise qu'à peine lorsque l'on vient à bout de l'ouvrage.

La seule véritable interrogation que je me suis posée durant ma lecture (vu que je me suis un peu doutée du meurtrier) était celle de savoir si Stone Island était vraiment le premier tome d'une série. Vu ce qu'il s'y passe et les personnages qui resurgissent du passé, j'en doute et il va falloir que je fasse ma propre enquête.

En attendant, si vous voulez découvrir ce nouvel opus d'Alexis Aubenque, je ne peux que vous pousser à le faire parce qu'il est un roman sympathique avec lequel on passe un très bon moment de détente. Alors certes, l'été n'est pas encore là et il se fait d'ailleurs désirer mais vous pouvez parfaitement le lire, comme je l'ai fait, avec une bonne couverture sur les jambes et un thé bien chaud. La magie opère parfaitement et on se laisse embarquer dans une île polynésienne qui n'a pas fini de nous surprendre.

Je remercie les Editions Toucan Noir pour cette découverte fort agréable.


La voleuse sans ombre

Auteur : Emily Gee
Editions : Bragelonne (2011)
Nbre de pages : 344

Présentation de l'éditeur :
Grâce à la magie qui coule dans ses veines, la jeune Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d'eux des voleurs hors pair, s'ils n'avaient renoncé cet héritage et refusé de devenir de véritables " spectres " s'enrichissant grâce à des larcins faciles. Pourtant, un matin, Hantje a franchi l'interdit. Tandis qu'il dérobait les trésors des salamandres, cruelles créatures avides d'or et de pierreries, il s'est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un collier détenu par les descendants d'un famille autrefois fière et puissante. Mais ce faisant, elle déchaîne sur eu une horrible malédiction. Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu'elle doit condamner pour le sauver...



Mon avis :

J'avais cet ebook dans mon Reader depuis pas mal de temps et j'étais très intriguée par l'histoire. Du coup, je l'ai proposé en lecture commune sur le forum Mort-Sure et il a été sélectionné. J'étais ravie de constater que plusieurs personnes avaient envie de le découvrir avec moi. Malheureusement, si la couverture est superbe et que le résumé est tentateur, le contenant lui n'a pas été à la hauteur de mes espérances.

Si je dois synthétiser ce qui ne m'a plu, cela donne ça :
  • pas de mise en place progressive
  • rythme trop lent
  • pas d'action
  • des personnages peu attachants (surtout l'un d'entre eux)
  • une fin vraiment trop rapide

Après c'est aussi une histoire de goût mais lorsque j'ouvre un ouvrage de fantasy ce que j'en attends essentiellement c'est connaître l'univers dans lequel je vais évoluer en même temps que les personnages, apprendre qui ils sont, d'où ils viennent, quelle magie ils possèdent et ce qu'elle entraîne pour leur prochain...

Dans La voleuse sans ombre, vous ne saurez pas vraiment où vous vous situez. Avec quelques menues informations qu'il faut chercher, vous apprendrez que Melke et son frère Handje ont quitté leur région de Stenrik (terre froide et rocailleuse) pour venir en Bresse, plus au sud. Cela dit, vous n'en saurez pas davantage et je n'ai eu cette information qu'au milieu de l'ouvrage.

C'est bien difficile de se faire une idée des personnages et de leur histoire à ce moment là de la narration. Car l'auteur ne dévoilera rien du passé des personnages si ce n'est que petit à petit et avec uniquement l'essentiel. A croire, qu'elle ne voulait pas abuser de son imagination à moins qu'elle ne voulait pas embrouiller son lecteur.

Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais été embrouillée car les détails manquent cruellement. Et c'est là aussi, le gros défaut de ce one-shot. D'ailleurs, avec ses 340 pages et un seul tome, il était évident que cela ne pouvait pas faire un roman fantasy exceptionnel.

Pourtant, il y avait de quoi faire parce que l'auteur a de très bonnes idées à placer. La magie n'est certes pas exceptionnelle (un don de parler mentalement à un chien pour Bastian, être guérisseuse pour sa soeur Liana, être des spectres pour Melke et Handje) mais si cela avait été un peu approfondi cela m'aurait davantage plu.

On croise aussi des êtres fantastiques qui ne sont pas assez exploités et que l'on voit, finalement, assez peu : des lamies, des griffons, des psaarons et des salamandres qui composent les quatre éléments que sont la terre, l'air, l'eau et le feu.

Je vous le dis, il y avait du potentiel mais Emily Gee n'a pas su exploiter ce qu'elle proposait là. C'est franchement dommage parce que côté écriture il n'y a rien à dire. C'est simple, bien écrit et les personnages même s'ils ne m'ont pas touchée, sont plutôt bien décrits.

Le seul que je n'ai pas aimé par son caractère et son attitude est Bastian. Il est trop imbu de sa personne, se répète sans arrêt, fait des erreurs mais ne s'en rend compte qu'après coup. Je l'ai trouvé plutôt égoïste et sans coeur même s'il est très proche de sa soeur et fait tout pour la protéger. D'un être qui déteste Melke par sa nature, la fin ne le rend pas pour autant adorable. Son changement de comportement est trop brutal pour être crédible. Cela donne une impression de fin bâclée.

Je suis sincèrement très déçue par cet ouvrage parce qu'il manque cruellement de développement pour être très bon. C'est dommage pour la lectrice que je suis parce que, du coup, je ne le conseille absolument pas.



jeudi 30 mai 2013

La Pierre de Lune

Auteur : Wilkie Collins
Editions : Archipoche (2013)
Nbre de pages : 631

Présentation de l'éditeur :
Dans une statue hindoue se trouve un mystérieux diamant jaune appelé « pierre de Lune ». Durant les combats de Srirangapatna en 1799, elle est dérobée par le colonel Herncastle. Peu avant sa mort, celui-ci la lègue à sa nièce, Rachel Verinder. Mais à peine l'a-t-elle reçue que la pierre de Lune, qui se trouvait dans un tiroir de sa chambre, est volée en pleine nuit !
Tous sont suspects : Miss Rachel, sa mère Milady Verinder, ses cousins et prétendants : l'aventurier Franklin Blake et le charitable Godfrey Ablewhite, Rosanna Spearman, femme de chambre au passé douteux, la dévote Miss Clack, M. Murthwaite, explorateur des Indes, l'homme de loi Matthew Bruff, le nerveux Dr Candy et son antipathique assistant Ezra Jennings... mais surtouttrois inquiétants brahmanes.
Seul le vieux valet Gabriel Betteredge paraît insoupçonnable, ainsi que le célèbre détective Cuff. Douze témoins, douze narrateurs qui se suivront pour élucider le mystère.


Mon avis :

Après avoir lu, il y quelque temps de ça maintenant, La dame en blanc du même auteur et que j'avais beaucoup aimé, j'ai pu me lancer dans La pierre de Lune qui m'intriguait depuis pas mal de temps sans que je prenne, malgré tout, le temps de m'y arrêter dessus.

C'est grâce aux Editions Archipoche que j'ai pu enfin le lire et je les remercie grandement parce que ma lecture s'est faite plus rapidement que prévu et que ce livre confirme mon attachement à cet auteur et son écriture.

Tout commence par un prologue qui nous explique comment le joyau appelé "Pierre de Lune" arrive entre les mains de la famille Herncastle, dont Rachel Verinder est la descendante.

Dès le début, nous entrons dans un univers mystique et la curiosité de cette pierre et de sa fameuse malédiction ne m'a pas lâchée du début jusqu'à la fin de l'ouvrage.

Une fois que nous savons que la pierre est entre les mains des Hernacastle mais que dorénavant la famille est maudite jusqu'à ce que le joyau soit rendu à son peuple légitime, nous suivrons, dans différentes parties, des narrations qui permettront au lecteur de voir comment ce joyau a disparu et pourquoi. Quels étaient les possibles suspects, quels étaient les points de vue et les sentiments de chaque personnage les uns envers les autres (et là je commence à me dire que je ne suis pas très claire dans mes explications).

En fait, La pierre de Lune ce n'est pas simplement un ouvrage sur la disparition d'un joyau et trouver qui l'a pris, comment et pourquoi. C'est aussi un livre qui va démontrer à quel point ceux qui entourent Rachel Varinder ne sont pas forcément ceux qui méritent le plus sa confiance.

On va avoir tout un tas de scènes dans lesquelles les personnages seront sondés par un enquêteur hors pair puis par la suite par Gabriel Betteredge, le majordome des Verinder, qui va se donner notamment pour mission de remettre de l'ordre dans cette maison et régler une fois pour toute cette affaire.

Autant vous dire que j'ai beaucoup aimé ce personnage prêt à tout pour sa maîtresse et son infinie sagesse due à son âge mais également à sa perception de chaque chose dans cette maison qu'il connaît par coeur.

On va aussi découvrir les deux cousins qui se battent le coeur de Rachel, jeune fille peu encline à suivre la morale de l'époque et qui n'hésitera pas à dire ce qu'elle pense quand elle le veut. Elle a du caractère, ce qui plaît à ses cousins, mais elle est aussi une très riche héritière à venir...

L'ouvrage prend donc deux dimensions qui sont aussi intéressantes l'une que l'autre à suivre d'autant que les deux sont intimement liées à l'intrigue qui nous préoccupe. Un diamant se perd et une jeune héritière est en perdition. Miam miam, on en reveut.

Wilkie Collins, avec finesse, expose tout ce que le lecteur doit savoir pour avancer dans cette mystérieuse affaire mais il le fait au compte-goutte. Avec une plume exquise, ni lourde ni impossible à suivre par trop de détails, on tourne les pages avec envie et plaisir.

L'ouvrage se lit, au final, assez vite puisque je n'ai mis que 3 jours pour venir à bout de 630 pages. Autant dire qu'il devient addictif dès lorsque l'on commence à saisir tout les personnages et que l'on commence à se poser de sérieuses questions sur les uns et les autres.

En bref, si vous avez aimé d'autres ouvrages de l'auteur, n'hésitez pas à lire celui-ci également. Et pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore Wilkie Collins mais qui apprécient à leur juste valeur les classiques policiers, je ne peux que les conforter dans leur prochaine volonté de se plonger dans La pierre de lune. C'est juste un petit bijou qui se lit si facilement que cela en est déconcertant. On reste dans une ambiance XIXème de l'ère victorienne mais la plume est tellement fluide que c'est juste succulent à manger.


mercredi 29 mai 2013

Littérature jeunesse Nathan (dès 6-7 ans)

Voilà de nouvelles propositions de lecture pour vos bambins aux Editions Nathan Jeunesse, en espérant que ça leur plaira.


Les énormissimes aventures des Dinominus
Auteur : Gary Narthfield
Nbre de pages : 77
Collection : Mes premières BD
A partir de 7 ans

Présentation de l'éditeur :
Cinq tout petits dinosaures associent leurs grands esprits pour monter les plans les plus improbables. Pas un jour sans une idée stupide : visiter les intestins d’un brontosaure, faire le voyage jusqu’à la lune en morve spatiale, attendre la petite souris (tricératops, évidemment) ou encore chercher à démontrer l’existence du terrible Voldemorve. A lire sans modération…

Mon avis :

Encore une fois, Kylian n'a pas voulu participer à cette lecture. Grand malheur lui a été fait parce que je me suis régalée et que maintenant il est prêt à le découvrir à son tour.
Ici, vous allez trouver des petits dinosaures prêts à chercher l'aventure. On va passer de supers moments en leur compagnie avec des histoires, certes courtes, mais ô combien marrantes à souhait.
Rien qu'avec les titres, on s'imagine sans mal que le moment de lecture va être très plaisant : Voyage au centre de mon frère, De la morve à la Lune, Les raisons de la colère...
Cela vous dit un petit quelque chose ? C'est normal et les jeux de mots sont hilarants.
A cela s'ajoute des minis-jeux dans les deux dernières histoires que je me suis amusée à faire.
Autant dire que cet ouvrage est fort intéressant et divertissant et que vos têtes blondes passeront de supers moments avec. A conseiller sans modération...


Où sont les trois petits cochons
Auteur : Agnès de Lestrade
Illustratrice : Prisca Le Tandé
Collection : Premières Lecture
Niveau de lecture : Très facile
Nbre de pages : 29

Présentation de l'éditeur :
Gaston le cochon a confié ses trois enfants à Rosalie l’autruche. D’ordinaire, personne n’entre chez elle, car elle est un peu maniaque. Malheur ! Les petits cochons ont sali sa maison ! Rosalie se fâche, et les voici qui disparaissent. L’autruche part à leur recherche…et va comprendre ce que signifie « avoir des amis. »


Notre avis :

C'est le tout dernier livre que Kylian a lu avec moi et il a découvert une jolie histoire d'amitié.
Au fur et à mesure que l'on progressait, il était curieux de savoir ce qu'étaient devenus ces trois petits cochons disparus et cela lui donnait la motivation pour continuer sa lecture.
L'histoire est simple mais elle démontre à quel point il est important d'être entouré par ses amis.
La fin a laissé Kylian un peu perplexe par rapport au caractère maniaque de Rosalie l'autruche mais j'ai réussi à lui faire comprendre qu'elle avait réussi à passer outre ses maniaqueries pour vivre mieux.


Un grand merci aux Editions Nathan pour ces nouvelles découvertes.

mardi 28 mai 2013

Time Riders : Les flammes de Rome (T5)

Auteur : Alex Scarrow
Editions : Nathan (2013)
Nbre de pages : 451

Présentation de l'éditeur :
Liam aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026.
Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders.
Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent notre monde.
Alors qu'ils tentent d'arrêter des hommes venus du futur pour coloniser la Rome antique, Liam, Maddy et Sal se retrouvent piégés sous le règne de Caligula, l'empereur fou.


Mon avis :

Oyé oyé bonnes gens.

Voilà le nouveau tome de la série Time Riders avec lequel j'ai passé un super bon moment de lecture.

Pour les inconditionnels de cette série, il sera probablement l'un des meilleurs publiés jusque là parce qu'enfin on perçoit des menues réponses sur le statut des time riders mais également leurs interrogations sur ce qui a pu arriver avant eux à l'agence...

Parallèlement à ça, on va bien sûr suivre une nouvelle ère perturbée dans laquelle les time riders devront faire montre de courage et d'envie de poursuivre le rôle dans lequel on les a embringués.

On va se retrouver en pleine période romaine, aux côtés de Caligula, 54 ans après J.C. Et vu le personnage, Liam, Sal et Maddy ont du souci à se faire.

Rien ne va être simple pour eux et il va y avoir tout un tas de questions auxquelles ils vont devoir trouver des réponses rapidement pour que l'Histoire redevienne telle qu'elle était.

Bien sûr, on sait d'ores et déjà comment cela va se terminer mais rien n'est moins sûr parce que, franchement, dans cet opus tout est bien compliqué et rien n'est gagné à l'avance.

D'ailleurs, la fin est juste terrible parce qu'on franchit un nouveau cap avec nos time riders et qu'il est juste immonde de devoir attendre le mois d'octobre pour avoir la suite pour savoir comment cela va se décanter pour eux.

Mon avis est certes court mais cela n'enlève pas la qualité de la série, mon intérêt toujours sans cesse renouveler et ma volonté de poursuivre avec le tome 6, Les brumes de Londres.

En bref, c'est un tome dans lequel les time riders se révèlent, se posent des questions sur eux-mêmes mais aussi leur destinée de time rider. Un très bon ouvrage qui garde son suspense jusqu'au bout et qui, forcément, poussera le lecteur addict de cette saga de la continuer pour savoir comment cela va se terminer pour eux. Il reste encore 4 tomes pour en venir à bout mais je n'ai ressenti aucun essoufflement pour l'instant. Vivement la suite et vivement l'automne pour avoir la suite ! (bien que vu le temps on se croirait déjà en octobre...)


lundi 27 mai 2013

C'est lundi... que lisez-vous ? (30)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière ?



Petite semaine vu que je n'arrivais notamment pas à vraiment me plonger dans L'âme du mal de Chattam. Il n'est pas mal comme thriller mais il y avait des moments que je trouvais un peu longs et répétitifs. Malgré tout, la fin m'a bluffée et m'a donné envie de continuer cette trilogie.

Pour Les sabots fendus, j'ai découvert une histoire très jolie racontée par un jeune garçon de 10 ans qui n'est autre que l'auteur. Malgré le côté autobiographique, cela se lit comme n'importe quel roman régional.

Enfin, j'ai terminé ce week-end Time Riders 5 avec lequel j'ai passé un super moment de lecture. Vu tout ce qui s'y passe et tout ce que l'on apprend sur nos jeunes time riders, j'ai hâte d'avoir la suite entre les mains. Mon avis devrait arriver d'ici demain.


Ce que je suis en train de lire

La pierre de Lune de Wilkie Collins (651 pages) : Dans une statue hindoue se trouve un mystérieux diamant jaune appelé « pierre de Lune ». Durant les combats de Srirangapatna en 1799, elle est dérobée par le colonel Herncastle. Peu avant sa mort, celui-ci la lègue à sa nièce, Rachel Verinder. Mais à peine l'a-t-elle reçue que la pierre de Lune, qui se trouvait dans un tiroir de sa chambre, est volée en pleine nuit !
Tous sont suspects : Miss Rachel, sa mère Milady Verinder, ses cousins et prétendants : l'aventurier Franklin Blake et le charitable Godfrey Ablewhite, Rosanna Spearman, femme de chambre au passé douteux, la dévote Miss Clack, M. Murthwaite, explorateur des Indes, l'homme de loi Matthew Bruff, le nerveux Dr Candy et son antipathique assistant Ezra Jennings... mais surtouttrois inquiétants brahmanes.
Seul le vieux valet Gabriel Betteredge paraît insoupçonnable, ainsi que le célèbre détective Cuff. Douze témoins, douze narrateurs qui se suivront pour élucider le mystère.
La voleuse sans ombre (344 pages - ebook) : Grâce à la magie qui coule dans ses veines, la jeune Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d'eux des voleurs hors pair, s'ils n'avaient renoncé cet héritage et refusé de devenir de véritables " spectres " s'enrichissant grâce à des larcins faciles. Pourtant, un matin, Hantje a franchi l'interdit. Tandis qu'il dérobait les trésors des salamandres, cruelles créatures avides d'or et de pierreries, il s'est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un collier détenu par les descendants d'un famille autrefois fière et puissante. Mais ce faisant, elle déchaîne sur eu une horrible malédiction. Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu'elle doit condamner pour le sauver...

Ce que je lirai ensuite

Vu qu'avec les deux j'ai près de 1000 pages à lire, je ne prévois rien d'autre. On verra bien si je tiens un bon rythme ou pas cette semaine.

Et vous que lisez-vous et que lirez-vous ?
Bonne semaine à tous et bonnes lectures.

vendredi 24 mai 2013

L'âme du mal

Auteur : Maxime Chattam
Editions : Pocket (2004)
Nbre de pages : 514

Présentation de l'éditeur :
Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte? Pure sauvagerie ou magie noire?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?


Mon avis :

Cela faisait très/trop longtemps que je voulais me replonger dans un ouvrage de Maxime Chattam et j'ai enfin franchi ce pas en découvrant le premier tome de sa trilogie sur le Mal.

Lorsque je l'ai démarré, j'ai tout de suite adhéré à son style fluide, prenant, envoûtant. Et lorsque Juliette se fait enlever par le tueur en série recherché, autant dire que mon coeur s'est mis à palpiter.

Sauf qu'il s'agissait de la première partie et que vu comment cela se termine, je me suis demandée ce qu'il allait en être de la suite de l'ouvrage. J'ai cru, au départ, que l'on rechercherait qu'un seul serial killer, ce qui n'est pas le cas du tout.

Il m'a donc fallu me remettre de mes petites émotions et poursuivre ma lecture, tout en me disant que c'était un peu long et qu'il y avait parfois des passages un peu trop techniques et d'autres répétitifs.

Cela ne concerne pas l'intégralité de l'ouvrage, heureusement, mais par 2-3 fois, Maxime Chattam nous rappelle certaines choses déjà vues et j'avoue avoir eu un soupir d'exaspération.

Par contre, s'agissant du tueur et de son motif pour enlever et maltraiter ses victimes, je n'ai vraiment rien à dire à part que c'est très bien construit et mené.

Les personnages sont malmenés du début à la fin et même en terminant cet ouvrage, je suis restée pantelante tant je ne m'attendais pas du tout à ce qui se passait. Je suis vraiment restée scotchée parce que Maxime Chattam m'avait joué un très vilain tour auquel je n'arrivais pas à croire.

Du coup, forcément, il me tarde de lire la suite, In tenebris, qui est d'ores et déjà dans ma PAL parce que quand vous lisez l'épilogue... vous n'avez plus vraiment le choix.



jeudi 23 mai 2013

Les sabots fendus

Auteur : Gilbert Mercier
Editions : L'Archipel (2013)
Nbre de pages : 265

Présentation de l'éditeur :
Au pays de la Mée occupé par les Allemands, dans les années 40, P'tit Louis est un gamin en sabots, peu favorisé par la vie mais à l'imagination féconde. Tout à son paradis, sous le pommier de Chailleux - son arbre de la science du bien et du mal - P'tit Louis ignore qu'à la Forge, aux portes de son bourg de Moisdon-la-Rivière, existe un « camp de concentration » sur lequel on préfère fermer les yeux. Après l'évacuation des « Rouges » espagnols parqués à la Forge, dès 1939, les Allemands y ont rassemblé, dans des conditions d'insalubrité effroyables, des Tsiganes, nomades et vagabonds raflés sur les routes de la région.
La vie de P'tit Louis est bouleversée le jour où il se lie d'amitié avec Cadet Rousselle, que tous les élèves de l'école chrétienne prennent pour un benêt. Mais on le craint parce qu'il a le don de toucher les dartres et les verrues et qu'il se donne des allures de sorcier des bois. P'tit Louis est à la fois effaré et fasciné par la capture d'une vipère rouge - symbole du diable - que Cadet Rousselle a l'audace de libérer le lendemain, en plein milieu de la cour de récréation. Ce défi lui vaut un renvoi immédiat par le père Savary, directeur de l'école chrétienne, et son admission à l'école laïque de Madame Danty...


Mon avis :

Lorsque j'ai découvert le résumé de cet ouvrage et que je me suis rendue compte que ce serait un roman régional en prime, j'ai un peu tiqué puisque ce n'est pas du tout le genre d'ouvrage que je lis d'habitude. Mais, je ne suis pas non plus fermée à la découverte et vu que cela se passait durant la Seconde Guerre Mondiale, je me suis lancée, en espérant que j'accrocherai bien à ce titre.

Après l'avoir terminé, je dois bien avouer que Les sabots fendus est un ouvrage qui est plaisant à découvrir parce que l'on traverse cette guerre dans un petit village breton où les habitants vivent comme hors du temps.

Bien sûr, les allemands ont investi le village, comme tant d'autres bourgs et villes mais l'oppression que l'on ressent d'habitude avec les romans historiques n'était pas présente ici.

Tout se déroule avec finesse et légèreté.

On suit P'tit Louis, un gamin ayant 10 ans au début de l'ouvrage, qui va faire nous faire découvrir son village et ses habitants, leurs habitudes aussi.

Je me suis laissée emporter par une narration parfois un peu hasardeuse lorsque je ne connaissais pas les termes régionaux mais je me suis aussi sentie partir 70 ans en arrière, en imaginant parfaitement tous les personnages qui composent ce livre, leur accent, leur façon de parler...

Si vous voulez apprécier Les sabots fendus, vous devez impérativement vous laisser porter par l'écriture de Gilbert Mercier et ne penser à rien d'autre.

Je ne suis pas experte en roman régional et je ne connaissais pas du tout l'auteur avant cette lecture mais il faut bien reconnaître les talents qui nous sont présentés et Gilbert Mercier en fait, indubitablement, partie.

J'ai suivi P'tit Louis pendant 5 ans, tout comme Cadet Rousselle, son ami, celui par lequel P'tit Louis comprendra certaines choses de la vie.

Les sabots fendus est un ouvrage sur les traditions au pays de la Mée. Du coup, et c'est ce qui m'a le plus dérangée, ce n'est pas un roman à l'état pur. Chaque chapitre est en fait un pan de la vie de ce village à un moment donné de la guerre. Ce sont les mémoires de l'auteur puisqu'il est indique bien, dans l'épilogue, que P'tit Louis est l'auteur lui-même.

Moi qui ne suis pas du tout du genre à lire des autobiographies, je dois bien avouer que celle-ci est très bien faite et se laisse lire aussi facilement que n'importe quel autre ouvrage.


Je remercie les Editions L'Archipel pour cette découverte que je n'aurais jamais faite sans eux, c'est certain.

mercredi 22 mai 2013

Littérature jeunesse chez Nathan (à partir de 7-8 ans)

Même si nos petites têtes blondes sont à l'école toute la journée, je vous propose aujourd'hui deux ouvrages qui leur sont destinés et qui devraient leur plaire.


Raymond : Vive les potes ! 
Auteur : R. Gadiou
Illustrateur : S. Tiquet
Collection : Mes premières BD
Nbre de pages : 93
A partir de 7 ans

Présentation de l'éditeur :
Quand on est le rouquin à lunettes, tout n’est pas toujours rose. Heureusement, Raymond a ses copains : ensemble, ils essaient de comprendre les mystères de la vie (comme les filles ou encore les filles), et parviennent toujours à rire des situations les plus improbables…


Notre avis :

Rappelez-vous, il y a quelques mois, je vous présentais le premier tome de Raymond avec lequel Kylian et moi avions passé un super moment de détente et de franche rigolade.

Nous avons renouvelé avec ce deuxième tome et franchement Raymond est un gamin que l'on adore.

Ici, même si les sujets abordés sont un peu plus sérieux et où j'ai donc moins ri mais plus souri, il n'en demeure pas moins que Kylian a été interpelé par tout ce qui lui a été raconté.

Qu'il s'agisse de la fameuse photo de classe pour laquelle Raymond a bien du mal à trouver le sourire qu'il convient, ou bien retrouver un soit-disant chat perdu, ou encore arriver à faire retrouver le sourire à Louise, nous avons passé des soirées plaisantes ou le partage et l'intérêt de lire une nouvelle histoire de Raymond  étaient sans cesse renouvelés.

Très sincèrement, si Kylian ne le lisait pas avec moi, je l'aurais dévoré d'une traite. Raymond est un petit garçon rigolo et plein de bêtises mais il est aussi très attachant parce que très proche de ses amis.

La lecture s'est bien déroulée et cette fois-ci Kylian a voulu lire lui-même les bulles de l'histoire. Je me contentais de lire le texte narratif. Une lecture à double voix, comme on le fait avec la collection "Les Premières Lectures", pour notre plus grand bonheur.

Si vous souhaitez faire plaisir à votre enfant et qu'il rencontre un copain sympa et amusant, n'hésitez pas à lui proposer ce recueil d'histoires à la sauce BD. Il devrait adorer et bien accrocher. J'ai d'ailleurs fait une adepte puisque ma nièce de 7 ans a chipé à son cousin le premier tome de la série.




Opération Trio : Le dragon de Chine (T11)
Auteurs : Marcel Cantin & Isabel
Nbre de pages : 90
A partir de 8 ans

Présentation de l'éditeur :
Mauvaise surprise pour Mathis : sa cousine est arrivée chez lui pour les vacances, et c'est une vraie pot de colle ! Elle parvient même à découvrir le secret du Trio.
Mina, Robin et Mathis n'ont d'autre choix que de l'embarquer avec eux dans leur nouveau voyage. Rose, la machine à remonter le temps, les a chargés de se rendre dans la Cité interdite de l'empereur Ming Wanli.


Mon avis :

Cette fois-ci, c'est une lecture que j'ai faite seule puisque Kylian n'était pas intéressé pour découvrir ce livre qui est un véritable roman à la sauce Time Riders, pour ceux qui connaissent.

En effet, avec Opération Trio nous allons voyager dans le temps afin de sortir le grand-père de Mina bloqué dans l'espace temps.

Etant une grande fan de la série Time Riders, pour les lecteurs plus âgés, j'ai été fortement intéressée et intriguée par ce titre qui est proposé aux plus jeunes.

On retrouve bien sûr quelques petites similitudes entre les deux séries puisque nos trois compères se baladent dans le passé (en tout cas ici) grâce à une machine que le grand-père de Mina a mis en place.

Tout est bien pensé et j'ai bien aimé ma lecture sauf que cela va un peu vite et que c'est un peu trop simple pour moi (forcément on est dans une lecture pour les 8 ans).

J'ai été aussi un peu déçue de me rendre compte que ce tome là clôturait la série.

C'est donc une découverte en demi-teinte vu que je connais déjà la fin et que je ne vois plus vraiment l'intérêt de lire les tomes précédents mais si vous avez des enfants de cet âge là qui aiment les voyages spacio-temporels, ils devraient apprécier cette saga qui comporte donc 11 tomes.

De ce que j'ai pu découvrir avec ce titre, les histoires sont simples mais rythmées et les gamins qui partent à l'aventure n'ont pas froid aux yeux. Même si tout est un peu simple pour un lectorat adulte, l'enfant, lui, devrait parfaitement y trouver son compte.


Je remercie les Editions Nathan pour les lectures qu'ils nous permettent de faire à Kylian et moi. C'est toujours un vrai plaisir de les découvrir.

mardi 21 mai 2013

Sérum (saison 1 - épisode 1)

Auteurs : Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza
Editions : J'ai Lu (2012)
Nbre de pages : 192

Présentation de l'éditeur :
1773 : MESMER INVENTE L HYPNOSE
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM

Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient d'Emily Scott. Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire.

Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?


Mon avis :

Sérum est une série largement diffusée et connue depuis sa sortie et même si j'ai un peu traîné pour m'y lancer à mon tour, la découverte fût excellente même si...

En lisant le résumé, je m'attendais à ce que ce qui était annoncé représentait le début de l'histoire. Que nenni, on ne fait la connaissance d'Emily Scott que vers la moitié du livre (en tout cas avec cette identité là) et l'injection qu'on lui fait... ne se réalise que dans les dernières pages.

Malgré tout, l'écriture efficace de Loevenbruck et Mazza fait passer un très bon moment de détente au lecteur lequel va se poser tout un tas de questions sur le fameux personnage d'Emily et les personnes qui la traquent. Qui est-elle ? Pourquoi lui court-on après ? Qu'est-ce que tout ça cache ?

Vu qu'il s'agit d'une série-épisode, forcément il va me falloir la suite pour continuer tout ça et avoir un peu plus de réponses. Parce que vu la fin, on en veut davantage. C'est comme dans ces feuilletons qui s'arrêtent alors qu'il se passe un évènement qui vous rend curieux, accro !

Les auteurs ont parfaitement compris qu'avec ce genre de série, le lecteur allait obligatoirement acheter la suite. C'est vendeur et ça fonctionne.

Oui mais personnellement même si je suis conquise par l'écriture et l'histoire et même si je dis qu'il va me falloir la suite, investir dans chaque épisode à 6,00 €, sachant que chaque livre fait en moyenne 190 pages et que ça se lit comme un article dans un magazine, autrement dit trop vite à mon goût, je ne suis pas sûre non plus de les acheter si je ne les trouve pas grâce à ma médiathèque, par exemple.

Alors oui le concept est bon et je suis convaincue par tout ce qui tourne autour de Sérum mais je hurle de rage en voyant le prix auquel cette série est vendue. Parce que mine de rien 6,00 € x 6 livres (uniquement pour la saison 1) ça fait plus cher qu'un livre broché. Et comme bien entendu la saison 2 va suivre (d'ailleurs le premier tome est sorti), cela va encore enchérir le coût.

Etre une lectrice qui veut découvrir ce que ces auteurs proposent, il n'y a pas de problème. Etre prise pour une vache à lait, là il y a des limites.

Sérum a l'air d'être une bonne série mais c'est à vous de voir si vous voulez investir pour passer seulement quelques heures dessus.


lundi 20 mai 2013

C'est lundi... que lisez-vous ? (29)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière ?


Superbe semaine avec de belles découvertes littéraires. Je suis passée de la littérature jeunesse à des lectures contemporaine ou policière qui m'ont vraiment plu.
Mes avis sont en ligne, à l'exception de Sérum que je ferai d'ici demain.

Ce que je suis en train de lire

L'âme du mal de Maxime Chattam (514 pages) : Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n'en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le Bourreau de Portland, avant qu'une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière... Le tueur serait-il revenu d'outre-tombe ? S'agit-il d'une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d'étranges cérémonies ? Des bibliothèques ésotériques aux égouts de la ville, l'inspecteur Brolin et une jeune étudiante en psychologie plongent dans une enquête infernale, tandis que la police scientifique et la médecine légale se perdent en conjectures. Et peu à peu, des brumes mystérieuses de la Willamette River va surgir un secret effroyable que nos deux limiers devront affronter au péril de leur âme. L'Ame du Mal : un suspense implacable, un rythme palpitant, des découvertes hallucinantes, un dénouement spectaculaire et jusque-là, pour le lecteur, pas une seconde de répit.

Les sabots fendus de Gilbert Mercier (250 pages) : Au pays de la Mée occupé par les Allemands, dans les années 40, P'tit Louis est un gamin en sabots, peu favorisé par la vie mais à l'imagination féconde. Tout à son paradis, sous le pommier de Chailleux - son arbre de la science du bien et du mal - P'tit Louis ignore qu'à la Forge, aux portes de son bourg de Moisdon-la-Rivière, existe un « camp de concentration » sur lequel on préfère fermer les yeux. Après l'évacuation des « Rouges » espagnols parqués à la Forge, dès 1939, les Allemands y ont rassemblé, dans des conditions d'insalubrité effroyables, des Tsiganes, nomades et vagabonds raflés sur les routes de la région.
La vie de P'tit Louis est bouleversée le jour où il se lie d'amitié avec Cadet Rousselle, que tous les élèves de l'école chrétienne prennent pour un benêt. Mais on le craint parce qu'il a le don de toucher les dartres et les verrues et qu'il se donne des allures de sorcier des bois. P'tit Louis est à la fois effaré et fasciné par la capture d'une vipère rouge - symbole du diable - que Cadet Rousselle a l'audace de libérer le lendemain, en plein milieu de la cour de récréation. Ce défi lui vaut un renvoi immédiat par le père Savary, directeur de l'école chrétienne, et son admission à l'école laïque de Madame Danty...







Ce que je lirai ensuite

J'ai très envie de trouver mes chouchous Maddy, Sal et Liam. Je me prévois donc Time Riders 5 après mes lectures en cours et j'enchaînerai avec un titre de Wilkie Collins que j'ai toujours eu très envie de découvrir, La pierre de lune. J'espère passer encore de très bons moments de détente avec ces deux ouvrages.



Et vous que lisez-vous et que lirez-vous ?
Bonne semaine à tous et bonnes lectures.


dimanche 19 mai 2013

L'enfant qui ne souriait pas

Auteur : Malin PERSSON GIOLITO
Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 400

Présentation de l'éditeur :
Quand elle constate les marques sur le corps d'Alex, Karin Lindstrand, institutrice, n'a aucune hésitation et signale immédiatement la maltraitance dont est victime le petit garçon.
L'affaire est confiée à Sophia Weber. Pour cette avocate à la vie privée chaotique, le travail est une échappatoire.
Et les cas comme Alex font hélas partie de sa routine. Étude du dossier, enquête, audience au tribunal et placement dans une famille d'accueil : Sophia lance la procédure habituelle.

Loin de ses parents, au contact des chevaux élevés par sa famille d'accueil, le bambin semble enfin trouver la stabilité. Si bien que personne ne trouve à redire quand sa mère le réclame pour la fête de la Saint-Jean.
Une fête qui va tourner au cauchemar...

Faut-il, à la moindre alerte, retirer les enfants aux parents ou maintenir les liens familiaux à tout prix ? Dans cette affaire, tout le monde pense avoir agi au mieux mais qui peut réellement en juger ?



Mon avis :

Lorsque l'on lit la présentation de l'éditeur, on se dit forcément que ce bouquin ne va pas être une mince affaire et que l'on va s'en prendre plein la tête, au point que l'on se doute si l'on va supporter ce que l'on va découvrir dedans. Et bien je vous le dis d'emblée : oui c'est supportable et très bien écrit et très bien géré par l'auteur et je lui tire mon chapeau dès le début de ma chronique.

En effet, Malin Persson Giolito écrit magnifiquement sur le sujet délicat de la maltraitance enfantine. Elle m'a bluffée et je suis conquise.

On débute cette lecture directement avec le problème sous les yeux : Alex, un jeune garçon de 7 ans, a des brûlures sur les bras. Mais il n'a pas que ça. Aussitôt, son institutrice va l'amener voir l'infirmière de l'établissement et celle-ci va alerter les services sociaux. A la suite de ce placement, une avocate va être désignée pour assurer la défense d'Alex, Sophia Weber.

C'est à travers une narration à la 3ème personne que l'auteur a choisi de raconter son histoire. C'est un excellent choix parce qu'il permet au lecteur de se rendre compte de tout ce qui se passe sans forcément ressentir trop d'émotions et avoir le ventre noué. Le peu que l'on apprend ici suffit largement à se faire une idée de tout le reste.

Malin Persson Giolito va montrer ici toute les difficultés que vont rencontrer les services sociaux et l'avocate d'Alex pour ce que dernier puisse évoluer dans un environnement sain et approprié pour un enfant de cet âge. Malgré le désir de la mère de le récupérer, le but ultime est bien de sauver cet enfant de la brutalité dont il fait l'objet.

N'allez pas croire que l'on tombe dans le pathétique et le larmoyant parce que ce n'est pas du tout le cas. Ne pensez pas que vous n'allez plus fermer l'oeil de la nuit parce que vous allez vous décider à découvrir ce sublime roman, dont c'est le premier de l'auteur et c'est à noter vu l'excellent livre qui en ressort.

L'auteur sait habilement mener son histoire sans que nous nous sentions oppressés par trop de sentiments dus à l'injustice de la situation, à cet enfant que l'on veut protéger à tout prix, de ces parents que l'on considère - peut-être trop vite d'ailleurs - comme des monstres.

Dans L'enfant qui ne souriait pas, nous allons faire le tour de tout ce qui couvre l'existence d'Alex mais également de ceux qui le protègent et de ceux qui le malmènent. C'est un roman troublant et terriblement révoltant du point de vue administratif, j'entends.

C'est un ouvrage dans l'air du temps vu le nombre d'affaires dont on entend parler au JT et après lesquelles on se dit : "mais que fait donc l'administration ? personne ne pouvait-il réagir avant ?"

On va ici se rendre compte (en tout cas pour la Suède) que malgré toute la bonne volonté que les uns et les autres vont vouloir mettre pour sauver Alex, ils seront aussi bloqués par tout un système. C'est terrible de lire ça et de se dire que ce gosse qui n'a rien demandé à personne risque de mal finir.

Je n'ai eu aucun mal à entrer dans cette histoire mais j'ai eu par contre une envie irrésistible de ne pas la terminer. Alex me manque déjà alors que j'ai terminé cet opus depuis seulement 24 heures. Tout ce qu'il a vécu, tout ce qu'il m'a fait vivre sont ancrés en moi pour un petit bout de temps.

Alors si j'ai un conseil à vous donner, même pour les plus récalcitrants sur un tel sujet, c'est de tenter cette lecture et de vous rendre compte de ce qu'on nous raconte. L'histoire vaut vraiment le coup de s'y arrêter et surtout d'y réfléchir. L'ouvrage ne m'a pas tiré une larme (mais plutôt de l'angoisse et de beaucoup de colère) si ce n'est à la toute fin avec seulement quelques mots que je ne vous dévoilerai pas sinon je spolie la totalité du livre.

Un très grand merci aux Editions Belfond pour cette lecture touchante et marquante.

samedi 18 mai 2013

L'âme emmurée

Auteur : Freddy Woets
Editions : Oskar (2013)
Collection : Fantastique
Nbre de pages : 130

Présentation de l'éditeur :
Alix, 16 ans, vit au milieu d'un parc, dans une propriété aussi vaste que sinistre. Entre un père hautain, professeur en chirurgie cardiaque, et une mère mentalement absente, la jeune fille se sent très seule. Un jour, en retrant de son cours violoncelle, elle découvre sa partition maculée de sang, et le soir, au dîner, un liquide rougeâtre s'écoule du plafond sur la nappe blanche. Ce n'est qu'un radiateur qui fuit, mais la chambre du dessus était celle d'une fille de l'âge d'Alix, violoncelliste comme elle, morte dans d'étranges circonstances bien des années plus tôt. Bientôt l'horreur s'installe dans la maison...


Mon avis :

Ce livre m'a tenu accrochée pendant mes deux heures de lecture, hier après-midi. Je m'étais dit que le côté fantastique allait sûrement me scotcher et je n'ai pas été déçue.

A travers cette petite histoire, nous allons vivre un pan de la vie d'Alix, jeune adolescente de 16 ans, qui ressent une étrange sensation dès lors qu'elle se trouve dans cette maison que son père a achetée, peu de temps avant.

Toutes ces histoires de fantômes me plaisent assez et j'étais curieuse de voir comment Freddy Woets allait retranscrire ce que l'on ressent dans ce genre de roman, tout en sachant que le livre est destiné à un lectorat assez jeune.

Et bien je n'ai pas été déçue par ma découverte parce qu'il y a tout pour que le jeune lecteur se fasse de la bile, s'angoisse et s'interroge sur ce qui se passe dans cette demeure.

Si j'étais un peu sceptique au départ, rapidement je me suis laissée emporter par une plume oppressante et une ambiance ô combien pesante.

Je l'ai lu d'une traite avec incapacité de pouvoir m'arrêter tellement j'étais entrée dedans et je voulais absolument savoir ce qu'il en était avant de passer à autre chose.

Tout est très bien mené et raconté même si, par moment, j'ai ressenti que l'écriture n'était pas forcément destinée à des enfants à partir de 10 ans comme je suggère la 4ème de couverture. Certains termes risquent d'être un peu difficiles mais globalement, et comme le disent les jeunes, "ça le fait grave !"

Entre des gouttes de sang qui coulent du plafond, des sons de pas dans le couloir, une odeur de putréfaction qui empeste dans une pièce vide... je vous le dis, l'auteur n'a pas froid aux yeux pour mettre son lecteur dans les bonnes conditions de stress.

Mais attention, nous ne sommes pas non plus dans un ouvrage adulte alors pas d'inquiétude à se faire pour nos têtes blondes. Ils devraient parfaitement arriver au bout de cet ouvrage sans venir forcément se coller contre vous au cas où un fantôme rôderait dans leur propre maison.

Le seule petit bémol que j'ai noté concernait la fin. Elle n'est pas celle à laquelle je m'attendais et j'ai été un peu déçue parce que trop terre à terre. J'aurais aimé que l'auteur reste dans le contexte fantastique et ce n'est pas le cas. C'est dommage mais cela rend aussi l'ouvrage plus digeste pour les futurs jeunes lecteurs. Ce n'est pas négligeable non plus surtout s'ils sont un peu froussards.

Un grand merci aux Editions Oskar pour cette nouvelle découverte qui m'a beaucoup plu encore une fois.


vendredi 17 mai 2013

Merlin : Les sept pouvoirs de l'enchanteur (T2)

Auteur : T.A. Barron
Editions : Nathan (2013)
Nbre de pages : 325

Présentation de l'éditeur :
En chassant l'esprit maléfique Rhita Gawr du trône de Fincayra, le jeune Emrys, qui a pris le nom de Merlin, a ramené l'espoir sur l'île enchantée. Mais Fincayra vit toujours sous la menace – et la première victime n'est autre que la mère de Merlin. L'adolescent n'a pas le choix : s'il veut la sauver, il doit maîtriser chacun des Sept Chants de Magie… et pour cela, affronter un ogre dont le moindre regard peut le tuer.


Mon avis :

J'ai lu le premier tome de cette série en début d'année et j'avais été conquise dès le départ. Lorsque je me suis plongée dans cette suite, j'espérais que ma lecture serait aussi merveilleuse que la précédente. Même si le début m'a un peu fait tiquer à cause du comportement de Merlin, j'avoue que globalement je suis ravie d'avoir fait cette nouvelle découverte.

Ici, Emrys Merlin va devoir débusquer les sept pouvoirs liés à des Chants. On tombe forcément dans une quête initiatique et Merlin en a bien besoin. Bien entendu, son amie de toujours Rhiannon (Rhia) sera à ses côtés. On fera aussi la connaissance d'un bouffon (Bumblewy) qui, à défaut de faire rire, apportera finalement beaucoup à notre jeune héros qui a été loin de me convaincre  au départ à cause de son orgueil.

En effet, si dans le tome précédent je n'avais pas remarqué ce comportement chez Merlin, j'ai été vraiment déçue de me rendre compte comment il réagissait au début de ce tome là.

Imbu de sa personne, n'écoutant personne dans certaines situations, le jeune homme n'avait rien pour me plaire d'autant que son comportement égoïste entraînait de fâcheuses conséquences. Je me suis dit alors que l'histoire partait mal et que, peut-être, ce tome là n'allait pas me plaire.

Heureusement pour lui, Rhia est là et arrive petit à petit à lui ouvrir les voies de la raison. Elle ne sera pas la seule, tout au long de la narration, à apporter un petit quelque chose à Merlin.

Du coup, plus j'avançais et plus je commençais à me dire que le personnage devenait intéressant. Merlin commence à se forger un caractère, à se rendre compte qu'il doit conquérir ses pouvoirs mais aussi et surtout les apprivoiser. C'est intéressant à lire et à découvrir même si la façon dont l'auteur fait acquérir les pouvoirs à Merlin n'est pas exceptionnel.

Cela m'a d'ailleurs fait rappeler dans la forme, Beyonders de Brandon Mull lorsque le héros doit accomplir différentes tâches avant de pouvoir retrouver son monde, notamment.

Ici, c'est exactement la même chose. Un chapitre pour trouver le bon endroit. Un chapitre pour régler le problème et bien sûr tout est résolu très vite.

C'est un peu trop simple pour un lectorat adulte mais cela fonctionnera à merveille pour les enfants qui liront cette série.

Certains passages sont quand même bien menés et l'on se pose des questions sur l'aboutissement final de ce tome, même si on finit par se dire que cela ne peut pas finir mal. Après tout, il y a 12 tomes qui doivent composer cette saga alors...

Le style de T.A. Barron est toujours aussi fluide et bien écrit. On perçoit les interrogations des uns et des autres et on ressent leurs émotions à la perfection. Les descriptions sont simples mais rendent parfaitement l'ambiance ou le lieu que l'on découvre en même temps que les protagonistes.

Une grosse révélation est faite à la fin de ce tome à laquelle je ne m'attendais pas du tout et je suis impatiente de poursuivre avec le tome 3, L'épreuve du feu, qui devrait normalement sortir en août 2013. En attendant, vous avez de quoi faire avec les deux premiers tomes pour vous mettre dans l'ambiance et découvrir ces personnages hauts en couleurs et très attachants, au final.

Un grand merci aux Editions Nathan pour leur confiance toujours renouvelée.

Tome 1 : Les années oubliées

jeudi 16 mai 2013

Rebecca Kean : Traquée (T1)

Auteur : Cassandra O'Donnell
Editions : J'ai Lu (2011)
Nbre de pages : 474

Présentation de l'éditeur :
Burlington...nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...


Mon avis :

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de me lancer dans cette nouvelle série bit-lit. Les avis sont plutôt positifs et cette Rebecca me rendait curieuse. Maintenant que j'ai lu ce tome 1, je dois bien indiquer que j'ai passé un bon moment de lecture même si ce n'est pas non plus un coup de coeur.

Avec Rebecca Kean, ce qui est bien, c'est qu'elle n'a pas sa langue dans sa poche. Si quelque chose la dérange, elle le dit haut et fort. Si d'une certaine manière, cela m'a fait penser à Maeve Regan, je dois quand même avouer que j'ai trouvé Rebecca un peu plus vulgaire sur la longueur de l'ouvrage. D'ailleurs, vers la moitié du livre, ce langage de charretier m'a saoulée et je n'étais pas sûre de vouloir poursuivre. Sauf que j'étais quand même prise par l'histoire et que j'avais envie de savoir comment cela se terminait...

Il m'a fallu prendre sur moi et j'ai bien fait parce que, finalement, il y a une chose que j'ai beaucoup aimé c'est la relation que Rebecca entretient avec Raphael, le maître des vampires de Nouvelle-Angleterre. Dès leur première rencontre, j'ai su que cela allait dégommer avec eux et je n'ai pas été déçue par la suite.

Leur relation est juste succulente à suivre et j'en veux encore alors forcément vous vous doutez bien que je lirai la suite.

A cela s'ajoute aussi que le mélange avec tous ces êtres surnaturels dans une narration fluide et facile à lire qui pousse forcément la lectrice que je suis à bouquiner un peu trop au goût de mon mari.

En attendant, j'ai rencontré des personnages supers attachants (Beth, une lycanthrope, Leonora, la fille de Rebecca qui a une nature très particulière, Mark, un semi-démon, et bien d'autres encore qu'il vous faut absolument découvrir si vous aimez ce genre de bouquin).

Les détracteurs de la bit-lit diront bien sûr que ce n'est pas de la "vraie" littérature mais franchement, je m'en fous !! Le principal, pour moi, était de voir une nana capable de remettre à sa place tous ces hommes travaillés par leurs hormones dues à leurs différentes natures et ça fait du bien de savoir que celle-là ne se rend pas si facilement.

Je voulais détailler un peu plus mais si je le fais je vais devoir vous dire qui est réellement Rebecca, quels sont ses pouvoirs et ce qu'elle peut faire avec. Ce serait vraiment dommage de vous spolier à ce point là.

Rebecca Kean est une série qui se découvre et qui mérite d'être lue ne serait-ce que pour se détendre et passer un super moment avec une héroïne qui n'en fait qu'à sa tête. Bien entendu, cela ne lui facilitera pas la vie, vous pouvez l'imaginer.

Alors maintenant, il ne vous reste plus qu'une chose à faire : prendre ce bouquin et le dégustez surtout que la l'été arrive bientôt et qu'il est parfait pour cette période là.

En ce qui me concerne le tome 2, Pacte de sang, est déjà dans ma PAL et il me tarde déjà de m'y remettre.

mercredi 15 mai 2013

La malédiction de la coca

Auteur : Roger Judenne
Editions : Oskar (2013)
A partir de 12 ans
Nbre de pages : 123

Présentation de l'éditeur :
Dans le sud de la Colombie, le trafic de cocaïne est sous le contrôle de la guerilla. Pour y mettre fin, les militaires pulvérisent de l'herbicide sur les plantations de coca. En représailles, la guérilla kidnappe Sierva Laura, jeune héritière d'un grand propriétaire terrien. Mais celle-ci souffre de graves crises d'asthme, tout comme Maria, la fille des paysans qui la gardent. Alors que la guerre des adultes fait rage autour d'elles, une grande complicité va naître entre les deux filles dans leur lutte contre la maladie.


Mon avis :

La malédiction de la coca est un petit livre destiné aux jeunes ados, à partir de 12 ans, que j'ai lu en à peine 2 heures de temps et que j'ai beaucoup aimé découvrir.

Encore une fois, les Editions Oskar publient là un ouvrage de qualité avec une écriture simple, fluide et qui emporte le lecteur au coeur de la Colombie, dans un petit village qui m'a fait beaucoup penser à ceux que j'ai pu voir dans des reportages télé.

Alors que la présentation de l'éditeur met en avant une complicité naissante entre deux filles luttant contre l'asthme dans une atmosphère étouffante, je dirais davantage que La malédiction de la coca est un livre sur l'utilisation des cultivateurs de cocaïers par des guerrilleros se battant contre le gouvernement pour la prise de pouvoir.

A travers ce récit, on découvre la vie quotidienne de ces paysans en proie à l'agressivité de ces combattants armés qui n'hésitent pas à arranger la réalité pour parvenir à leur fin : avoir un maximum de feuilles de coca pour la transformer en poudre...

J'ai vraiment beaucoup aimé suivre cette histoire parce qu'elle est d'une justesse incroyable. Connaissant un peu ce monde là parce qu'ayant vu plusieurs reportages dessus, j'ai trouvé que Roger Judenne arpentait ce monde à la perfection afin que les jeunes, sans qu'ils soient assaillis par trop de violence, puissent se rendre compte du comportement des plus forts sur les plus faibles.

Bien sûr, on voit apparaître une complicité entre des enfants mais contrairement à ce que dit le résumé, j'ai davantage trouvé que la relation entre Celso (le jeune garçon qui raconte l'histoire) et Sierva Laura (la jeune captive) était plus forte et la fin du livre m'a confortée en ce sens.

Avec La malédiction de la coca vous découvrirait un monde chargé de violence, certes, mais aussi d'une amitié qui transparaît dans les actes.

C'est un ouvrage que j'ai dévoré de la première à la dernière ligne, qui m'a beaucoup plu et que je conseille fortement, ne serait-ce que pour se plonger un peu dans le quotidien difficile des paysans colombiens qui, malheureusement, n'ont pas vraiment leur mot à dire. Leur combat de liberté est déjà voué à l'échec et c'est à une petite échelle qu'ils essaient de combattre.

Un roman fort, touchant, percutant qu'il faut lire absolument.

Je remercie encore une fois les Editions Oskar pour cette jolie découverte que je ne suis pas prête d'oublier et que je compte bien conseiller à tous ceux qui me sont proches avec ou sans adolescents.

mardi 14 mai 2013

Les coeurs impuissants

Auteur : Valérie Hanotel
Editions : L'Archipel (2013)
Nbre de pages : 312

Présentation de l'éditeur :
Gabrielle et François Saint-Jean se connaissent à peine lorsqu'ils se marient sur le bateau qui les ramène à Saigon. Le père de François vient d'avoir un infarctus et le jeune sous-officier de marine a dû abandonner sa carrière pour reprendre les rênes de la plantation familiale.
Grisée par l'exotisme, Gabrielle l'a suivi. Mais en 1910, son rêve agonise. Désespérant d'être mère, elle décide de sortir son couple de l'asphyxie, rachète la concession d'un ami et, avec quelques coolies, défriche seule des arpents de terre rouge pour planter des hévéas. Lorsqu'elle tombe malade, François engage un cousin métis, Arnaud Manville, pour la seconder. Vient-il d'introduire le tigre dans le domaine ? Il aurait le temps de s'en inquiéter si sa propre plantation ne menaçait de péricliter...
Un jour de typhon, un incendie ravage Rougeterre : trois ans de labeur anéantis en deux heures. Arnaud, blessé d'avoir été repoussé par Gabrielle, est aussitôt soupçonné...Tout est à recommencer.


Mon avis :

Je viens de découvrir la plume de Valérie Hanotel avec cet ouvrage et je dois bien dire que, même s'il m'a fallu quelques jours pour le terminer, j'ai passé un joli moment de lecture avec Les coeurs impuissants.

Tout d'abord, parce que la plume est posée, fluide et poétique. Valérie Hanotel nous plonge facilement au coeur de la Cochinchine du début du XXème siècle où l'on va suivre Gabrielle et François dans un pays au climat plutôt difficile.

L'ombre de leur petite fille disparue prématurément alors que Gabrielle n'était enceinte que de six mois va peser sur le tempérament de cette femme que j'ai appréciée au plus haut point.

Son combat pour la maternité mais également pour sauver son couple et les finances font de Gabrielle une femme à laquelle on s'attache forcément. Elle est celle par qui le changement se fait; celle qui refuse les conventions.

On ressent aussi tout l'attachement que se porte ce couple, même si j'ai perçu François comme un homme plutôt distant, s'intéressant peu aux envies de sa femme.

Les coeurs puissants c'est le destin d'une famille française que l'on suit pendant vingt ans. Chaque période nous montre la progression des envies des uns et des autres, les attentes qui perdurent, les espoirs qui s'épuisent et cette fatalité qui s'acharne.

Sur la première moitié de l'ouvrage, j'ai trouvé qu'il était un peu lent et pas assez détaillé à mon goût. Lorsque j'entre dans ce genre de livre, j'aime vraiment tout percevoir et tout savoir dans le moindre détail.

Là, les vingt années sont couvertes sur un peu plus de 300 pages et, à mon sens, ce n'est pas assez. Si la deuxième moitié du livre est plus prenante parce qu'il se passe un évènement qui bouge l'ensemble, il n'en demeure pas moins que l'on ne voit pas réellement la progression de la plantation que Gabrielle a mise sur pied. L'auteur passe sur les 15 ans qui séparent la troisième partie (1914) à la quatrième (1929) et j'ai trouvé cela dommage.

C'est le seul reproche que j'aurais à faire dessus parce que pour le reste et globalement il vaut vraiment d'être découvert. On se délecte de ce dépaysement que Valérie Hanotel nous propose en nous propulsant en Cochinchine où la moiteur, les pluies voire même les typhons font rage et où l'on se rend compte qu'il est bien difficile de vivre pour des non habitués. A cela s'ajoutent certains secrets qui se dévoilent avec parcimonie pour notre plus grand plaisir.

Je tiens à remercier les Editions L'Archipel pour cette découverte que je n'aurais jamais faite sans eux.