Editions : Le Pré aux Clercs (2013)
Collection : Pandore
Nbre de pages : 308
Présentation de l'éditeur :
« Cruauté et volupté entraînent l’ivresse du sang ».
Mina, jeune Tsigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d’infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l’armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon. Un lien les unit…
Mon avis :
Lorsque j'ai lu la présentation de l'éditeur, j'ai été tout de suite curieuse de découvrir ce que François Larzem allait proposer comme histoire avec Vlad Tépès, appelé plus communément Dracula.
Je ne suis pas déçue de ma lecture parce que j'ai eu la réelle surprise de constater que l'auteur utilisait des contes connus de tous en les modifiant pour en faire un roman fantastique.
Je ne vous dévoilerai rien sur ces histoires parce que ce que l'on ressent en se rendant compte de ce qui se passe est tellement surprenant et génial que je n'ai pas envie de vous gâcher cette découverte.
Les personnages sont bien décrits et on les découvre dans tout ce qu'ils ont de plus détestable, pour les uns, et mystérieux, pour les autres.
L'auteur n'hésite pas à insérer toutes les croyances folkloriques de l'époque (nous nous situons ici vers la fin du 18ème siècle - début du 19ème) pour créer une ambiance lourde ou le doute est omniprésent.
On comprend certaines choses au fur et à mesure que l'on progresse et même si le lecteur adulte se doute de ce qui se passe, et de qui fait quoi, il reste tout de même accroché à cet ouvrage qui l'emporte dans le cauchemar éveillé de Mina, notre jeune narratrice.
L'écriture est simple et fluide mais l'auteur maîtrise parfaitement son intrigue en incluant des scènes sur lesquelles il faut avoir l'estomac bien accroché. Rien de trop morbide toutefois mais les descriptions sont là, l'imagination du lecteur s'envole car après tout, tout se passe en Transylvanie...
Les seuls reproches que j'ai à faire sur cet opus concernent la naïveté de Mina qui est trop poussée à mon goût (surtout vers la fin lorsqu'elle ne se rend compte de rien s'agissant d'un personnage très proche d'elle et de sa mère) et du manque de présence de Lord Dracul.
Je m'attendais vraiment à voir ce vampire plus souvent, plus méchant. Organiser des débâcles pour son seul plaisir... Bien sûr, il est bien là mais l'auteur n'utilise pas ce personnage légendaire comme je l'aurais cru et j'en suis un peu déçue.
Malgré tout, dans l'ensemble, le livre est bon et vaut qu'on le découvre. J'ai passé un très bon moment avec, surtout que je l'ai lu en un peu plus d'une journée donc plutôt rapidement. J'espère que les lecteurs qui le tenteront seront aussi enchantés que moi d'entrer en Transylvanie aux côtés de Mina.
Je remercie les Editions Le Pré aux Clercs pour cette nouvelle découverte et à l'auteur pour m'avoir dédicacé cet exemplaire.
Mina, jeune Tsigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d’infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l’armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon. Un lien les unit…
Mon avis :
Lorsque j'ai lu la présentation de l'éditeur, j'ai été tout de suite curieuse de découvrir ce que François Larzem allait proposer comme histoire avec Vlad Tépès, appelé plus communément Dracula.
Je ne suis pas déçue de ma lecture parce que j'ai eu la réelle surprise de constater que l'auteur utilisait des contes connus de tous en les modifiant pour en faire un roman fantastique.
Je ne vous dévoilerai rien sur ces histoires parce que ce que l'on ressent en se rendant compte de ce qui se passe est tellement surprenant et génial que je n'ai pas envie de vous gâcher cette découverte.
Les personnages sont bien décrits et on les découvre dans tout ce qu'ils ont de plus détestable, pour les uns, et mystérieux, pour les autres.
L'auteur n'hésite pas à insérer toutes les croyances folkloriques de l'époque (nous nous situons ici vers la fin du 18ème siècle - début du 19ème) pour créer une ambiance lourde ou le doute est omniprésent.
On comprend certaines choses au fur et à mesure que l'on progresse et même si le lecteur adulte se doute de ce qui se passe, et de qui fait quoi, il reste tout de même accroché à cet ouvrage qui l'emporte dans le cauchemar éveillé de Mina, notre jeune narratrice.
L'écriture est simple et fluide mais l'auteur maîtrise parfaitement son intrigue en incluant des scènes sur lesquelles il faut avoir l'estomac bien accroché. Rien de trop morbide toutefois mais les descriptions sont là, l'imagination du lecteur s'envole car après tout, tout se passe en Transylvanie...
Les seuls reproches que j'ai à faire sur cet opus concernent la naïveté de Mina qui est trop poussée à mon goût (surtout vers la fin lorsqu'elle ne se rend compte de rien s'agissant d'un personnage très proche d'elle et de sa mère) et du manque de présence de Lord Dracul.
Je m'attendais vraiment à voir ce vampire plus souvent, plus méchant. Organiser des débâcles pour son seul plaisir... Bien sûr, il est bien là mais l'auteur n'utilise pas ce personnage légendaire comme je l'aurais cru et j'en suis un peu déçue.
Malgré tout, dans l'ensemble, le livre est bon et vaut qu'on le découvre. J'ai passé un très bon moment avec, surtout que je l'ai lu en un peu plus d'une journée donc plutôt rapidement. J'espère que les lecteurs qui le tenteront seront aussi enchantés que moi d'entrer en Transylvanie aux côtés de Mina.
Je remercie les Editions Le Pré aux Clercs pour cette nouvelle découverte et à l'auteur pour m'avoir dédicacé cet exemplaire.
J'ai adoré ces contes de notre enfance revisités par l'auteur, avec une mention toute particulière pour les trois petits cochons :))
RépondreSupprimer@ Dup : oui c'est vrai. Je n'y avais pas fait attention par la suite. C'est un petit élément qui m'a fait comprendre que l'auteur revisitait les contes et là j'ai été emportée dans ma lecture. C'est tout simplement génial de réaliser ce qu'il fait.
RépondreSupprimerLe titre m'attirait, mais, ce qui est rare, ton article me pousse à laisser ce livre là où il est... j'ai lu le livre des choses perdues qui utilise aussi les contes. Ils sont sûrement très différents, je n'en doute pas, mais du coup, je n'ai pas l'envie...
RépondreSupprimerBiz
Tu as su attiser ma curiosité, j'aime bcp les contes revisités.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les reprises de contes donc je vais me pencher avec attention sur ce titre !
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