Editions : L'Archipel (2013)
Nbre de pages : 265
Présentation de l'éditeur :
Au pays de la Mée occupé par les Allemands, dans les années 40, P'tit
Louis est un gamin en sabots, peu favorisé par la vie mais à
l'imagination féconde. Tout à son paradis, sous le pommier de Chailleux -
son arbre de la science du bien et du mal - P'tit Louis ignore qu'à la
Forge, aux portes de son bourg de Moisdon-la-Rivière, existe un « camp
de concentration » sur lequel on préfère fermer les yeux. Après
l'évacuation des « Rouges » espagnols parqués à la Forge, dès 1939, les
Allemands y ont rassemblé, dans des conditions d'insalubrité
effroyables, des Tsiganes, nomades et vagabonds raflés sur les routes de
la région.
La vie de P'tit Louis est bouleversée le jour où il se lie d'amitié avec Cadet Rousselle, que tous les élèves de l'école chrétienne prennent pour un benêt. Mais on le craint parce qu'il a le don de toucher les dartres et les verrues et qu'il se donne des allures de sorcier des bois. P'tit Louis est à la fois effaré et fasciné par la capture d'une vipère rouge - symbole du diable - que Cadet Rousselle a l'audace de libérer le lendemain, en plein milieu de la cour de récréation. Ce défi lui vaut un renvoi immédiat par le père Savary, directeur de l'école chrétienne, et son admission à l'école laïque de Madame Danty...
Mon avis :
Lorsque j'ai découvert le résumé de cet ouvrage et que je me suis rendue compte que ce serait un roman régional en prime, j'ai un peu tiqué puisque ce n'est pas du tout le genre d'ouvrage que je lis d'habitude. Mais, je ne suis pas non plus fermée à la découverte et vu que cela se passait durant la Seconde Guerre Mondiale, je me suis lancée, en espérant que j'accrocherai bien à ce titre.
Après l'avoir terminé, je dois bien avouer que Les sabots fendus est un ouvrage qui est plaisant à découvrir parce que l'on traverse cette guerre dans un petit village breton où les habitants vivent comme hors du temps.
Bien sûr, les allemands ont investi le village, comme tant d'autres bourgs et villes mais l'oppression que l'on ressent d'habitude avec les romans historiques n'était pas présente ici.
Tout se déroule avec finesse et légèreté.
On suit P'tit Louis, un gamin ayant 10 ans au début de l'ouvrage, qui va faire nous faire découvrir son village et ses habitants, leurs habitudes aussi.
Je me suis laissée emporter par une narration parfois un peu hasardeuse lorsque je ne connaissais pas les termes régionaux mais je me suis aussi sentie partir 70 ans en arrière, en imaginant parfaitement tous les personnages qui composent ce livre, leur accent, leur façon de parler...
Si vous voulez apprécier Les sabots fendus, vous devez impérativement vous laisser porter par l'écriture de Gilbert Mercier et ne penser à rien d'autre.
Je ne suis pas experte en roman régional et je ne connaissais pas du tout l'auteur avant cette lecture mais il faut bien reconnaître les talents qui nous sont présentés et Gilbert Mercier en fait, indubitablement, partie.
J'ai suivi P'tit Louis pendant 5 ans, tout comme Cadet Rousselle, son ami, celui par lequel P'tit Louis comprendra certaines choses de la vie.
Les sabots fendus est un ouvrage sur les traditions au pays de la Mée. Du coup, et c'est ce qui m'a le plus dérangée, ce n'est pas un roman à l'état pur. Chaque chapitre est en fait un pan de la vie de ce village à un moment donné de la guerre. Ce sont les mémoires de l'auteur puisqu'il est indique bien, dans l'épilogue, que P'tit Louis est l'auteur lui-même.
La vie de P'tit Louis est bouleversée le jour où il se lie d'amitié avec Cadet Rousselle, que tous les élèves de l'école chrétienne prennent pour un benêt. Mais on le craint parce qu'il a le don de toucher les dartres et les verrues et qu'il se donne des allures de sorcier des bois. P'tit Louis est à la fois effaré et fasciné par la capture d'une vipère rouge - symbole du diable - que Cadet Rousselle a l'audace de libérer le lendemain, en plein milieu de la cour de récréation. Ce défi lui vaut un renvoi immédiat par le père Savary, directeur de l'école chrétienne, et son admission à l'école laïque de Madame Danty...
Mon avis :
Lorsque j'ai découvert le résumé de cet ouvrage et que je me suis rendue compte que ce serait un roman régional en prime, j'ai un peu tiqué puisque ce n'est pas du tout le genre d'ouvrage que je lis d'habitude. Mais, je ne suis pas non plus fermée à la découverte et vu que cela se passait durant la Seconde Guerre Mondiale, je me suis lancée, en espérant que j'accrocherai bien à ce titre.
Après l'avoir terminé, je dois bien avouer que Les sabots fendus est un ouvrage qui est plaisant à découvrir parce que l'on traverse cette guerre dans un petit village breton où les habitants vivent comme hors du temps.
Bien sûr, les allemands ont investi le village, comme tant d'autres bourgs et villes mais l'oppression que l'on ressent d'habitude avec les romans historiques n'était pas présente ici.
Tout se déroule avec finesse et légèreté.
On suit P'tit Louis, un gamin ayant 10 ans au début de l'ouvrage, qui va faire nous faire découvrir son village et ses habitants, leurs habitudes aussi.
Je me suis laissée emporter par une narration parfois un peu hasardeuse lorsque je ne connaissais pas les termes régionaux mais je me suis aussi sentie partir 70 ans en arrière, en imaginant parfaitement tous les personnages qui composent ce livre, leur accent, leur façon de parler...
Si vous voulez apprécier Les sabots fendus, vous devez impérativement vous laisser porter par l'écriture de Gilbert Mercier et ne penser à rien d'autre.
Je ne suis pas experte en roman régional et je ne connaissais pas du tout l'auteur avant cette lecture mais il faut bien reconnaître les talents qui nous sont présentés et Gilbert Mercier en fait, indubitablement, partie.
J'ai suivi P'tit Louis pendant 5 ans, tout comme Cadet Rousselle, son ami, celui par lequel P'tit Louis comprendra certaines choses de la vie.
Les sabots fendus est un ouvrage sur les traditions au pays de la Mée. Du coup, et c'est ce qui m'a le plus dérangée, ce n'est pas un roman à l'état pur. Chaque chapitre est en fait un pan de la vie de ce village à un moment donné de la guerre. Ce sont les mémoires de l'auteur puisqu'il est indique bien, dans l'épilogue, que P'tit Louis est l'auteur lui-même.
Moi qui ne suis pas du tout du genre à lire des autobiographies, je dois bien avouer que celle-ci est très bien faite et se laisse lire aussi facilement que n'importe quel autre ouvrage.
Je remercie les Editions L'Archipel pour cette découverte que je n'aurais jamais faite sans eux, c'est certain.
Je ne suis pas forcément très autobiographie non plus mais là tu me tentes bien :)
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout ce titre avant de le croiser sur ton blog, mais du coup, je songe fortement à le faire atterrir dans ma PAL :)
RépondreSupprimer@ Anne-C & Bouchon des Bois : je suis bien contente de vous avoir tentées et j'ai hâte de connaître vos avis dessus. Bonne future lecture :)
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