Editions : Oskar (2013)
A partir de 12 ans
Nbre de pages : 123
Présentation de l'éditeur :
Dans le sud de la Colombie, le trafic de cocaïne est sous le contrôle de la guerilla. Pour y mettre fin, les militaires pulvérisent de l'herbicide sur les plantations de coca. En représailles, la guérilla kidnappe Sierva Laura, jeune héritière d'un grand propriétaire terrien. Mais celle-ci souffre de graves crises d'asthme, tout comme Maria, la fille des paysans qui la gardent. Alors que la guerre des adultes fait rage autour d'elles, une grande complicité va naître entre les deux filles dans leur lutte contre la maladie.
Mon avis :
La malédiction de la coca est un petit livre destiné aux jeunes ados, à partir de 12 ans, que j'ai lu en à peine 2 heures de temps et que j'ai beaucoup aimé découvrir.
Encore une fois, les Editions Oskar publient là un ouvrage de qualité avec une écriture simple, fluide et qui emporte le lecteur au coeur de la Colombie, dans un petit village qui m'a fait beaucoup penser à ceux que j'ai pu voir dans des reportages télé.
Alors que la présentation de l'éditeur met en avant une complicité naissante entre deux filles luttant contre l'asthme dans une atmosphère étouffante, je dirais davantage que La malédiction de la coca est un livre sur l'utilisation des cultivateurs de cocaïers par des guerrilleros se battant contre le gouvernement pour la prise de pouvoir.
A travers ce récit, on découvre la vie quotidienne de ces paysans en proie à l'agressivité de ces combattants armés qui n'hésitent pas à arranger la réalité pour parvenir à leur fin : avoir un maximum de feuilles de coca pour la transformer en poudre...
J'ai vraiment beaucoup aimé suivre cette histoire parce qu'elle est d'une justesse incroyable. Connaissant un peu ce monde là parce qu'ayant vu plusieurs reportages dessus, j'ai trouvé que Roger Judenne arpentait ce monde à la perfection afin que les jeunes, sans qu'ils soient assaillis par trop de violence, puissent se rendre compte du comportement des plus forts sur les plus faibles.
Bien sûr, on voit apparaître une complicité entre des enfants mais contrairement à ce que dit le résumé, j'ai davantage trouvé que la relation entre Celso (le jeune garçon qui raconte l'histoire) et Sierva Laura (la jeune captive) était plus forte et la fin du livre m'a confortée en ce sens.
Avec La malédiction de la coca vous découvrirait un monde chargé de violence, certes, mais aussi d'une amitié qui transparaît dans les actes.
C'est un ouvrage que j'ai dévoré de la première à la dernière ligne, qui m'a beaucoup plu et que je conseille fortement, ne serait-ce que pour se plonger un peu dans le quotidien difficile des paysans colombiens qui, malheureusement, n'ont pas vraiment leur mot à dire. Leur combat de liberté est déjà voué à l'échec et c'est à une petite échelle qu'ils essaient de combattre.
Un roman fort, touchant, percutant qu'il faut lire absolument.
Je remercie encore une fois les Editions Oskar pour cette jolie découverte que je ne suis pas prête d'oublier et que je compte bien conseiller à tous ceux qui me sont proches avec ou sans adolescents.
Mon avis :
La malédiction de la coca est un petit livre destiné aux jeunes ados, à partir de 12 ans, que j'ai lu en à peine 2 heures de temps et que j'ai beaucoup aimé découvrir.
Encore une fois, les Editions Oskar publient là un ouvrage de qualité avec une écriture simple, fluide et qui emporte le lecteur au coeur de la Colombie, dans un petit village qui m'a fait beaucoup penser à ceux que j'ai pu voir dans des reportages télé.
Alors que la présentation de l'éditeur met en avant une complicité naissante entre deux filles luttant contre l'asthme dans une atmosphère étouffante, je dirais davantage que La malédiction de la coca est un livre sur l'utilisation des cultivateurs de cocaïers par des guerrilleros se battant contre le gouvernement pour la prise de pouvoir.
A travers ce récit, on découvre la vie quotidienne de ces paysans en proie à l'agressivité de ces combattants armés qui n'hésitent pas à arranger la réalité pour parvenir à leur fin : avoir un maximum de feuilles de coca pour la transformer en poudre...
J'ai vraiment beaucoup aimé suivre cette histoire parce qu'elle est d'une justesse incroyable. Connaissant un peu ce monde là parce qu'ayant vu plusieurs reportages dessus, j'ai trouvé que Roger Judenne arpentait ce monde à la perfection afin que les jeunes, sans qu'ils soient assaillis par trop de violence, puissent se rendre compte du comportement des plus forts sur les plus faibles.
Bien sûr, on voit apparaître une complicité entre des enfants mais contrairement à ce que dit le résumé, j'ai davantage trouvé que la relation entre Celso (le jeune garçon qui raconte l'histoire) et Sierva Laura (la jeune captive) était plus forte et la fin du livre m'a confortée en ce sens.
Avec La malédiction de la coca vous découvrirait un monde chargé de violence, certes, mais aussi d'une amitié qui transparaît dans les actes.
C'est un ouvrage que j'ai dévoré de la première à la dernière ligne, qui m'a beaucoup plu et que je conseille fortement, ne serait-ce que pour se plonger un peu dans le quotidien difficile des paysans colombiens qui, malheureusement, n'ont pas vraiment leur mot à dire. Leur combat de liberté est déjà voué à l'échec et c'est à une petite échelle qu'ils essaient de combattre.
Un roman fort, touchant, percutant qu'il faut lire absolument.
Je remercie encore une fois les Editions Oskar pour cette jolie découverte que je ne suis pas prête d'oublier et que je compte bien conseiller à tous ceux qui me sont proches avec ou sans adolescents.
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