samedi 30 juillet 2016

Meurtre à Oxford

Auteur : Tessa Harris
Editions : L'Archipel (2016)
Nbre de pages : 339


Présentation de l'éditeur :

Quand le jeune lord Edward Crick disparaît dans d’étranges circonstances après d’atroces souffrances, c’est la stupéfaction. Des tavernes mal famées jusqu’aux demeures bourgeoises d’Oxford, les rumeurs vont bon train… Au cœur des soupçons, le capitaine Farrell, accusé d’avoir empoisonné son beau-frère !
La jeune veuve de Crick, Lady Lydia, demande son aide au Dr Thomas Silkstone, jeune anatomiste tout juste débarqué de Philadelphie.
Ce dernier se livre à l’autopsie du corps. Mais ses méthodes novatrices non conventionnelles ne sont pas du goût de tout le monde… On le menace. Qui a intérêt à ce que vérité n’éclate pas au grand jour ?


Mon avis :

Ce qui m'a attiré vers ce livre est, tout d'abord, le contexte historique. Non seulement nous sommes au 18ème siècle mais, en plus, nous suivons la première enquête du Dr Thomas Silkstone qui, à l'époque, était le précurseur de la science médico-légale.

Autant dire que je me suis délectée de cette lecture et des personnages que j'ai rencontrés. Tout au long de l'histoire, je me suis interrogée sur le meurtrier sans avoir totalement de certitude.

L'auteur a su habilement créer une intrigue prenante tout en mêlant de la fiction à des faits avérés.

Les recherches que mènent le Dr Silkstone sont, pour l'époque, stupéfiantes même si j'aurais aimé qu'il passe un peu plus de temps sur les corps et dans son laboratoire. L'auteur, de ce côté là, n'est pas aussi pointilleuse qu'un autre ouvrage que j'avais pu lire sur le début de la police scientifique : "L'aliéniste" de Caleb Carr.

On sent que Tessa Harris a fait des recherches pour rendre son ouvrage intéressant mais j'avoue que lorsque je me lance dans ce style de livre, j'attends vraiment beaucoup de voir comment les premiers experts réalisaient leurs enquêtes ou leurs prélèvements puis leurs analyses.

Forcément, à ce moment là, il n'y avait pas la technologie que nous connaissons aujourd'hui et c'est ce qui me plaisait avec ce roman. Du coup, je pensais avoir plus d'explications que ce qui est donné ici.

Après, je ne peux pas enlever l'efficacité de l'ouvrage pour rendre le lecteur totalement accro à un style simple mais efficace, avec quelques passages peu ragoutants (je n'oublierai pas de si tôt l'entrée dans la crypte et l'ouverture du cercueil...) et des personnages aussi attachants que répugnants voire même très énigmatiques.

Que l'on aime ou pas les uns ou les autres, on ne reste pas de marbre face à cette situation qui met à mal le Dr Silkstone quant à la façon dont a été tué Edward Crick.

Si, pour moi, l'ouvrage aurait mérité un peu plus de détails du point de vue médico légal, Meurtre à Oxford m'a fait découvrir un Dr Silkstone pour qui j'ai eu un vrai coup de coeur. C'est un être droit, attachant, charitable et mettant tout en oeuvre pour résoudre une enquête qui est loin d'être facile.

En bref, je recommande ce livre et j'ai déjà hâte de lire sa seconde enquête !

vendredi 29 juillet 2016

L'anatomiste

Auteur : Maryline Fortin
Editions : Terra Nova (206)
Nbre de pages : 394


Présentation de l'éditeur :

Blaise croyait qu’il avait laissé derrière lui la misère de son enfance. Que, malgré les stigmates de son passé, il deviendrait un artiste-peintre accompli. Mais en l’an de grâce 1539, la Renaissance a beau étendre ses lumières sur l’Europe, elle éclaire difficilement ceux qui, comme lui, sont issus de la fange des ruelles.
Le jeune homme se destinait pourtant à une prometteuse carrière de peintre avant que ses plans ne s’écroule. Le voilà désormais contraint de travailler pour Gaspar De Vallon, un chirurgien méprisant et ambitieux. Profitant non seulement du talent de Blaise pour illustrer La Fabrica, son traité anatomique plus grand que nature, il lui impose toujours davantage de séances de dissection de cadavres et, surtout, le précipite dans une quête effrénée et illégale pour dénicher des corps de première fraîcheur dans les cimetières de Paris…
Une rencontre viendra toutefois transfigurer ce parcours: celle de Marie-Ursule, une prostituée énigmatique avec laquelle Blaise nouera une amitié improbable. Captivé par la beauté particulière de la jeune femme, il sentira renaître son âme d’artiste et, avec elle, sa volonté de déjouer coûte que coûte le mauvais sort qui s’acharne.


Mon avis :

C'est tout d'abord la première couverture qui m'a attirée vers ce roman. Puis, en lisant la présentation de l'éditeur, j'étais encore plus curieuse de le lire. Lorsque j'ai débuté ma lecture et quand j'ai commencé à connaître le personnage de Blaise et ses capacités en dessin, je ne pouvais plus faire autrement que vouloir le découvrir davantage. Tant l'écriture que l'histoire proposée me plaisaient beaucoup.

Dès le début, Maryline Fortin ne ménage pas son lecteur. On trouve une famille au quotidien très difficile et des parents à tout le moins exécrables voire même détestables.

L'auteure nous envoie direct au 16ème siècle sans fioritures. Elle dépeint parfaitement la vie des plus démunis et ce que les parents sont prêts à faire pour survivre...

Du coup, on suit l'existence de Blaise avec un pincement au coeur puis une lueur d'espoir se fait jour jusqu'à la rencontre avec De Vallon...

Il y a aussi, parallèlement à l'histoire de Blaise, celle de Marie-Ursulle, jeune femme d'une vingtaine d'années, qui n'a rien à envier à notre cher Blaise.

L'un et l'autre ont des vies bien distinctes jusqu'au jour où ils se rencontrent...

Avant cela, on vit par procuration ces existences qui tentent d'être les meilleures possibles; on participe à des séances de dissection que je ne suis pas prête d'oublier tant l'auteure est précise dans ses descriptions.

Maryline Fortin a su magnifiquement reproduire des évènements poignants voire tragiques avec une plume relativement simple mais concise pour que le lecteur ne manque rien de ce qui se passait à cette époque.

Si j'ai beaucoup aimé découvrir ce roman qui m'a touchée par le personnage de Blaise, la fin m'a un peu déçue parce que j'en attendais tellement autre chose.

Malgré ce, c'est un roman que je conseille pour les férus d'Histoire tant il est bien mené et précis dans les détails de l'époque.

De plus, chaque début de chapitre est ponctué d'une illustration issue de différents traités, étude ou encyclopédie de l'époque qui rend encore plus plaisant la lecture. Ici, le réel se mêle à la fiction à la perfection.


jeudi 28 juillet 2016

L'inconnue du quai

Auteur : Mary Kubica
Editions : Mosaïc (2016)
Nbre de pages : 390

Présentation de l'éditeur :

La première fois que je l'aperçois, elle se tient sur le quai bondé de la gare de Fullerton, à Chicago. Il fait un froid à vous glacer les os, il pleut à verse. Elle serre un bébé dans ses bras. Rien ne les abrite. Quelques jours plus tard, elle est de nouveau là. Aussi fragile. Cette fois, je l’aborde/vais lui parler. Sans trop savoir pourquoi. Ni où tout cela va me mener… Hantée par l’image de cette jeune sans-abri et de son bébé, Heidi néglige l’avis de son mari et l’hostilité de sa fille : elle ouvre sa maison à l’inconnue du quai. Qui est vraiment Willow ? Mutique, vulnérable, a-t-elle quelque chose à voir avec l’inquiétante Willow Greer, dont le compte Twitter est plein de conseils macabres sur le suicide ? Peu à peu, la présence de l’inconnue dans la maison agit comme un révélateur des fissures familiales…

Mon avis :

J'avais lu l'année dernière "Une fille parfaite" de la même auteure et cela avait été une lecture prenante mais surtout très surprenante que, du coup, j'avais adoré. Alors, forcément, lire "L'inconnue du quai" était pour moi une "obligation" parce que je voulais voir si Mary Kubica allait encore m'épater.

D'une certaine façon, c'est ce qui s'est passé. L'histoire est assez étrange au départ et on ne sait pas où l'on va avec les personnages.

L'alternance de la narration entre Willow (la jeune fille du quai), Heidi (la jeune femme qui va l'aider) et Chris (le mari d'Heidi) permet de se rendre compte que la situation actuelle est biaisée par les mensonges et que le passé de Heidi et Willow n'est pas sans rapport avec tout ce qui se passe.

Mary Kubica a su parfaitement maîtriser son intrigue et faire en sorte que les personnages n'en dévoilent pas trop pour que le lecteur puisse s'interroger sur le passé de chacun des personnages mais surtout sur le présent et comment tout cela va se terminer.

Même si j'ai pu apercevoir ce qui allait en être, j'avoue que la fin m'a laissé un petit goût amer concernant Heidi. J'aurais aimé que l'auteur aille un peu plus loin pour dire exactement si elle s'en sortait ou pas.

Si Willow est un personnage auquel on peut s'attacher, Heidi est celle qui m'a le plus marqué.

Ce sera difficile d'en dire plus sans vous dévoiler ce qui se cache derrière ces deux personnages mais je dois vous conseiller une lecture pour cet été, c'est bien celle-ci.

Touchant, poignant, brutal et émouvant, "L'inconnue du quai" a tout pour accrocher son lecteur. Il ne vous laissera pas insensible.

Mary Kubica est une auteure que je ne regrette pas d'avoir découvert. Après "Une fille parfaite", "L'inconnue du quai" montre à quel point cette auteure est talentueuse en faisant ressentir à ses lecteurs un panel d'émotions.





vendredi 8 juillet 2016

Mortel sabbat

Auteurs : Preston & Child
Editions : L'Archipel (2016)
Nbre de pages : 365


Présentation de l'éditeur :
Pendergast est contacté par Percival Lake, un sculpteur à qui on a volé une collection de vins rares. En compagnie de Constance Greene, Pendergast se rend à Exmouth, petit village de pêcheurs situé au nord de Salem, dans le Massachusetts.
En examinant la cave pillée, Pendergast découvre, derrière les rayonnages, une niche secrète ayant abrité un corps. Le vol des précieux flacons ne serait donc qu’un leurre destiné à masquer la disparition du squelette…
Peu après leur arrivée, un historien qui enquêtait sur le naufrage d’un navire, à la fin du xixe, est assassiné. Son corps mutilé et recouvert de symboles sataniques est retrouvé dans les marécages. Puis c’est au tour du notaire local de subir le même sort…
Des marécages hantés par une bête humaine, les souterrains d’une église en ruine abritant les sabbats d’adorateurs de Lucifer et du démon Morax… Voilà qui pourrait se transformer en piège mortel pour Pendergast…

Mon avis :

J'ai terminé ce Pendergast il y a à peu près une semaine mais par manque de temps je n'ai pas pu vous en parler avant. Je répare de suite ça parce que, comme d'habitude avec ces auteurs, j'ai passé un super moment de lecture.

Après les affres qu'ont dû endurer Pendergast et Constance dans le tome précédent, j'étais vraiment curieuse et surtout impatiente de retrouver ma série fétiche.

Ici, nos deux acolytes partent dans un petit village qui est pour le moins étrange : la population n'est pas très loquace dès que l'on cherche à connaître les histoires des uns et des autres; le paysage est rempli de marécages auxquels il faut faire attention.

Bref, dès que l'on arrive à Exmouth une certaine pression se fait ressentir et plus l'on progresse dans l'ouvrage plus cela devient éprouvant.

Autant dire qu'une fois bien entrée dans le livre, je ne pouvais plus en sortir et je l'ai lu quasiment d'une traite, comme tous les autres Pendergast que j'ai pu lire d'ailleurs.

Je gardais toujours en mémoire les difficultés que Aloysius avait vécu dans sa dernière enquête et je priais pour que tout se passe assez bien ici.

Mais c'est sans compter sur Preston et Child qui adorent mettre la pression sur leurs lecteurs. Du coup, bien sûr qu'on stresse pour Pendergast en premier lieu, puis pour Constance ensuite.

Bien sûr que je me doutais que l'enquête ne pouvait pas se clôturer 100 pages avant la fin.

Et pourtant, jamais je n'aurais imaginé la fin qui est celle de Mortel sabbat qui ne donne qu'une seule envie : pleurer de ne pas avoir l'ouvrage suivant déjà entre nos mains !

Preston et Child deviennent vraiment des auteurs terribles pour leurs lecteurs parce qu'ils nous laissent avec trop d'interrogations et d'angoisse. Parce que l'on vit chaque ouvrage avec tellement d'intensité que c'était comme si on vivait nous même ces enquêtes.

Du coup, bien sûr qu'il faut lire Mortel sabbat, tout comme les précédents opus d'ailleurs. Vous allez passer un super moment avec mais attendez-vous à être stressé de ne pas avoir déjà la suite entre les mains. Les auteurs sont de plus en plus sadiques avec nous, lecteurs, parce qu'ils nous font patienter avant de connaître la suite mais nous le sommes nous aussi puisque, d'une certaine façon, nous aimons ça. Ne pas savoir. Rester dans le flou total pour avoir encore un meilleur opus suivant. Moi, je vous le dis : vivement 2017 ! (en espérant que la suite sera publiée à ce moment là).

mercredi 6 juillet 2016

Flow

Auteur : Mikaël Thévenot
Editions : Didier Jeunesse (2016)
Nbre de pages : 186

Présentation de l'éditeur :
Josh, 16 ans, souffre de crises de migraine depuis son enfance. Son entrée au lycée va le troubler plus qu’il ne s’y attendait. Les migraines, qui l’avaient épargné pendant longtemps, recommencent à le malmener.
Il finit par en comprendre la raison : il a la capacité d’accéder au « flot » de pensées de toutes les personnes qui l’entourent. 
D’abord seul face à cette révélation, il trouve soutien et conseils auprès d’un internaute mystérieux, qui le contacte directement sur son ordinateur. Avec son ami Axel, petit génie de l’informatique, Josh va tout faire pour découvrir l’identité de son drôle de mentor et l’origine de son don.
Une aventure numérique qui le mènera aux Etats-Unis, où il a vécu avec sa mère avant qu’elle ne meure dans de sombres circonstances il y a huit ans, et où un agent du FBI, Kyle Chester, a cherché en vain à élucider le mystère de cette mort. À une dizaine d’années d’intervalle, l’un et l’autre frôlent le danger pour mener leurs propres enquêtes.


Mon avis :

Après Soléane, c'était au tour de Flow d'arriver dans mes mains et j'avais vraiment hâte de voir ce qu'il en était. En effet, ce roman devait paraître d'abord en mai dernier mais la parution a été reportée vu que beaucoup de remaniements ont été apportés. J'étais vraiment curieuse de découvrir ce qu'était ce Flow et si ce roman allait m'accrocher rapidement.

Et bien je dois vous dire que j'ai beaucoup aimé suivre Josh et sa découverte de ce flow qu'il possède. En fait, les migraines qu'il subit depuis sa jeunesse sont une porte sur le flot des pensées de toutes personnes qui l'entourent. Josh peut les écouter à leur insu mais également lire leur passé...

Autant dire que lorsque j'ai compris ce dont il était capable, il m'était impossible de lâcher ce bouquin.

Il m'a fallu quelques jours pour en venir à bout parce que j'étais en plein déménagement et que je ne pouvais pas lui accorder autant de temps que prévu mais il a parfaitement rempli son rôle de me faire passer un super moment que je ne regrette pas d'avoir eu avec cette histoire et les personnages auxquels on s'attache très vite.

Josh, bien sûr, qui est l'élément principal de cette histoire puisque c'est lui qui est porteur de ce don mais également son ami, Axel, qu'il rencontre au lycée pour la première fois. C'est un informaticien hors pair qui va beaucoup l'aider et je suis persuadée qu'on n'a pas fini de le retrouver dans les prochains tomes.

Le père de Josh, Cosimo, est également un personnage que j'ai beaucoup aimé. D'abord touché par la mort de sa femme des années auparavant, voilà qu'il doit gérer les migraines de son fils qui ne font qu'empirer. D'où viennent-elles ? Pourquoi deviennent-elles aussi fortes ? Voilà un père impuissant devant l'incapacité de son fils de les gérer, au départ, puis face à la fermeté de Josh de ne pas aller plus loin dans les tests médicaux pour savoir ce qui lui arrive... A n'en pas douter, Cosimo aura de "belles" surprises à découvrir dans la suite de cette saga et j'ai hâte de voir comment il va réagir...

Il y a aussi cet enquêteur du FBI, Kyle Chester, que l'on découvre par des chapitres alternés qui  se déroulent en 1999 qui tentent de nous expliquer ce qui a pu arriver à la mère de Josh. On sent bien que des complots sont sous-jacents à ce qui arrive à Josh aujourd'hui et là encore la curiosité est bien présente pour en savoir plus.

En bref, Flow a été une très bonne découverte et j'ai hâte d'être déjà en octobre prochain pour avoir la suite entre les mains, surtout que la fin, loin de vraiment me surprendre, m'a mis vraiment l'eau à la bouche et je veux des réponses !!! 

mardi 5 juillet 2016

Soléane

Auteur : Muriel Zürcher
Editions : Didier Jeunesse (2016)
Nbre de pages : 423

Présentation de l'éditeur :
Les survivants d’une épidémie planétaire vivent sur le Coracle, une île artificielle qui dérive au milieu des océans. Les hommes y vivent libres ou esclaves selon le rôle qui leur est attribué à l’âge adulte. C’est justement le jour où elle est déclarée libre et «saine» que Soléane, 16 ans, voit sa vie basculer : sa mère est arrêtée et emportée par les traqueurs. Elle a tout juste le temps de lui confier une mystérieuse pierre. Sa mission : Fuir à tout prix pour retrouver «les insoumis», une communauté qui tente de sauver le Coracle.
Dans une course éperdue qui bouleverse ses repères, Soléane rencontre Tyll, le rebelle. Le jeune homme l’aidera à vivre en fugitive et à ouvrir les yeux sur les véritables desseins des dirigeants fanatiques de l’île...
La quête initiatique palpitante d'une jeune héroïne, au coeur d'un univers foisonnant !

Mon avis :

J'ai été très attirée par ce roman lorsque j'ai lu la présentation de l'éditeur et j'étais vraiment curieuse de découvrir l'univers et le personnage de Soléane.

Je pensais le lire rapidement, entrer très vite dans l'histoire et me délecter de ce que j'allais trouver dedans.

Malheureusement, cela ne fut pas du tout le cas car l'ensemble m'a semblé très complexe avec un personnage féminin qui m'a exaspérée par son côté trop naïf.

L'univers dans lequel on entre est très religieux. On s'en rend compte au fur et à mesure que l'on progresse et j'avoue que si cela ne me pose pas trop de problèmes dans les fantasy adultes, pour un roman prévu pour les 12 ans et plus, cela m'a dérangée et j'ai été très perplexe de constater également que l'univers était très adulte voire même compliqué à appréhender.

Il faut arriver à saisir quels sont les différents dirigeants et leurs fonctions puis les endroits qu'ils dirigent. Il faut aussi se familiariser avec l'environnement très aride et plutôt inhospitalier avec des plantes et des animaux que je n'ai jamais réussi à imaginer.

L'ensemble m'a tellement surprise par le manque de familiarité que j'avoue que je n'ai pas accroché à cet univers.

A cela, s'ajoute un personnage féminin que je n'ai pas vraiment apprécié. En effet, Soléane est vraiment trop naïve sur plus de la moitié du livre pour que je ressente quoi que ce soit pour elle.

En fait, entre l'univers que je ne maîtrisais pas et Soléane qui allait droit dans le mur à chaque fois qu'elle tentait quelque chose, j'ai fini par me lasser un peu de cette lecture.

Heureusement pour moi que Tyll était là. Son expérience et son caractère font avancer Soléane dans la vie qui devient la sienne après l'arrestation de sa mère. C'est un garçon qui a vécu beaucoup de choses et j'ai vraiment adoré suivre son avancée.

Mais cela ne suffira pas à me donner envie de lire la suite car même si Soléane évolue à la fin de ce tome, l'histoire ne m'a pas suffisamment plu pour que je sois curieuse de poursuivre. Dommage !