vendredi 28 octobre 2016

Le choix de Diane

Auteur : Mireille Pluchard
Editions : Presses de la Cité (2016)
Collection : Terres de France
Nbre de pages : 475


Présentation de l'éditeur :
Au pied des Alpilles, terroir béni des dieux, Diane de Joannis est née sous les meilleurs auspices. Son premier mariage, à treize ans, lui fait goûter aux fastes de la cour. Elle brillera même au bras de Louis XIV lors d'un ballet. En 1658, elle épouse en secondes noces le séduisant comte de Ganges. Ce dernier, toujours sur les routes pour affaires, la confie aux " bons soins " de ses frères, abbé et chevalier de leur état... Pour le plus grand malheur de Diane. Obstinés, corrompus, ils la harcèlent sans fin et convoitent autant sa beauté que sa richesse. 
Loin des siens, de ce grand-père tant aimé qui lui a légué les domaines de Roussan et de Châteauneuf, comment Diane saura-t-elle protéger ses enfants et sa fortune, au péril de sa vie, des assauts continus de ses beaux-frères? Peut-elle compter sur la dévotion que lui porte le peuple de Ganges ?


Mon avis :

Honnêtement, je ne sais pas comment commencer cette chronique parce que Le choix de Diane a été une lecture délicate au départ, succulente en son milieu et bouleversante à la fin. Aujourd'hui encore, et alors que j'ai terminé ce roman il y a quelques jours, Diane reste très présente dans mon esprit et tout ce qu'elle a vécu me touche encore.

Tout débute en 1667 avec ces mots : "Je suis dans l'année de mes trente-deux ans, et je vais mourir."

Quoi de plus terrible et d'accrocheur comme début de roman. Férue de roman historique, autant dire que cette simple phrase a fait en sorte que je ne lâche plus cet opus.

Pourtant, c'était loin d'être gagné car la plume qu'use l'auteur pour mettre le lecteur dans l'ambiance du 17ème siècle et surtout le vocabulaire des toilettes de l'époque m'a parfois exaspéré. Mais je ne regrette pas d'avoir persévéré parce que passé la centaine de pages, je me suis attachée à Diane.

Cette femme va raconter son histoire à ses enfants, Alexandre et Marie-Espirite. Elle va leur dire comment et pourquoi elle va mourir.

C'est une sorte de roman confidence auquel on a droit et que l'on déguste parce que Diane de Joannis de Châteauneuf est une femme courage pour son époque.

Orpheline de père dès l'âge de 5 ans, et alors que sa mère décide de se retirer du monde en allant dans un couvent, sans rien savoir de ce que deviendra sa fille, Diane devient la pupille de son grand-père, Melchior-Jacques de Joannis de Nochères. Cet homme en plus d'être son tuteur deviendra surtout son protecteur. Mariée très jeune (13 ans) au Marquis Dominique de Castellane d'Ampus, Diane va faire la découverte du mariage et de ces nombreux aspects bien sinistres pour une femme de l'époque. Elle, si fraîche et pleine de coeur, va petit à petit se rendre compte que sa vie ne sera pas celle qu'elle convoitait. Alors même que son mari l'oblige à partir à Paris et oublier sa terre qui lui est si chère, c'est auprès de Madame de Sévigné qu'elle trouvera réconfort et soutien. Une véritable amitié va les lier jusqu'à la fin...

Que d'envie je ressens de vous en raconter davantage, de vous dire que ce départ pour Paris n'est que le début d'une aventure qui, malheureusement pour Diane, ne sera pas de tout repos. Je parlerai même et surtout d'une descente aux enfers alors même que l'on ne souhaite que le meilleur pour cette jeune femme pleine de vie, avec la main sur le coeur pour son prochain qu'il soit de la noblesse ou du petit peuple.

Cette femme incarne le courage même de celle qui ne rêve que de bonheur autour d'elle et pour elle.

C'est un personnage tellement touchant, bouleversant qu'aujourd'hui encore son image me poursuit.

Cette lecture, difficile au départ, est devenue addictive par la suite. Plus j'avançais dans ce roman et moins je voulais laisser Diane.

Chaque page, chaque chapitre me poussait à en vouloir davantage parce que si le bonheur est effectivement présent, il est tellement éphémère que le lecteur en reste coi.

J'ai été désarmée devant ce qui se tramait. Comment imaginer l'impensable ? Comment accepter qu'un homme puisse agir de la sorte ?

Je ne parle point du marquis de Castellane mais d'un autre homme que je vous invite à découvrir en lisant ce magnifique roman écrit avec brio par Mireille Pluchard.

Elle dresse un portrait si concis de celle qui fût la Marquise de Ganges, "La belle Provençale", appréciée du roi Louis XIV par son esprit et sa beauté, qu'encore à l'heure où j'écris cet article, je n'arrive pas à m'en défaire; je n'arrive pas à oublier ce qu'elle fut, comment elle vécut, et ce qu'elle dût supporter.

Je pourrai parler pendant des heures et des heures de ce roman qui m'a bouleversée, qui m'a remuée les tripes et je garde toujours en moi cette question dont je n'aurai jamais la réponse malheureusement : "Pourquoi ?"

Le choix de Diane est un réel coup de coeur et fait partie de ces ouvrages historiques qu'il faut découvrir absolument tant il retrace la vie d'une femme aimée de tous mais pas de celui qu'elle espérait. Une femme qui s'est battue pour ses enfants et les petites gens; une femme qui a été la première à apporter son aide aux plus nécessiteux et à organiser un hôpital à Ganges. Cette femme, au destin tragique, est une véritable martyre de son époque. Une chose est sûre, après cette lecture, je ne suis pas prête de l'oublier. Diane restera dans ma mémoire pendant très longtemps.




jeudi 27 octobre 2016

Leo's chance

Auteur : Mia Sheridan
Editions : Hugo Roman (2016)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 310


Présentation de l'éditeur :
Leo a cherché Evie et a fini par la retrouver. Mais elle ne l'a pas reconnu. Surpris, et ne sachant pas comment justifier ses années de silence, il se fait passer pour un autre, un certain Jake Madsen. Il fait croire à Evie que Leo est mort dans un accident de voiture et qu'il lui avait fait promettre de veiller sur elle. Ils passent beaucoup de temps ensemble et nouent des liens très forts ! 
Parallèlement, Leo raconte sa version de l'histoire depuis le moment où il a rencontré Evie à l'orphelinat jusqu'à leurs retrouvailles. Pour essayer de chasser ses vieux démons et de comprendre le sens de son comportement, il entame une thérapie. 
Mais son but ultime est de reconquérir d'Evie. Pourra-t-il se faire pardonner des années d'absence et des mois de mensonges ?


Mon avis :

Après avoir lu Leo, j'avoue que j'étais curieuse de découvrir ce titre et en même temps je le redoutais parce que je ne suis pas ce genre de lectrice qui apprécie de lire deux fois la même histoire. En règle général, cela ne passe pas et j'ai l'impression de ne rien apprendre de plus, mis à part la façon dont le personnage qui raconte perçoit les choses, bien entendu...

Avec Leo's chance, malheureusement, je ne peux pas dire que ma lecture a été très passionnante.

Alors, certes, l'écriture de Mia Sheridan est toujours aussi accrocheuse et j'adore toujours autant sa plume qui sait parfaitement mettre les émotions qu'il faut au bon moment.

Mais... mais... mais..., comme je le redoutais, la sauce n'a pas prise avec moi parce que connaissant déjà l'histoire de Evie et Léo, cette "relecture" du point de vue de Léo ne m'a pas touchée.

J'ai apprécié de retrouver les personnages mais, bizarrement, j'avais l'impression de connaître déjà le point de vue Léo sur tout un tas de choses.

Si le roman n'apporte pas grand'chose de plus dans sa globalité, les seuls points positifs que j'ai retenus sont les chapitres dans lesquels on suit Léo lors de son hospitalisation, même s'ils sont un peu trop succincts à mon goût, et l'épilogue...

Et c'est tout !

La question accrocheuse de la couverture "Tout le monde mérite-t-il une seconde chance ?" n'a pas vraiment lieu d'être si vous avez lu le premier livre raconté par Evie puisque l'on connaît déjà la fin et donc la réponse à la question...

Il n'y a pas besoin du tout d'avoir donc lu Leo pour lire Leo's chance, bien au contraire. Ce titre n'apporte absolument rien de plus sur l'histoire de nos deux personnages.

Du coup, je vous dirai que c'est à vous de choisir entre lire cette histoire du point de vue de Evie avec l'ouvrage Leo ou celle de Léo avec Leo's chance.

Personnellement, je trouve que lire Leo suffit largement puisque nous avons le point de vue de Evie mais que quand même, on a des explications par Léo également, ce qui suffit largement à comprendre le pourquoi du comment sans se ruiner dans un deuxième tome qui n'apporte rien de plus.

Je me répète mais autant j'aime beaucoup ce qu'écrit Mia Sheridan, autant je n'adhère pas à cette façon de faire deux ouvrages avec une seule et même histoire qui aura donc la même finalité !!

En bref, Leo's chance a été une lecture détente qui m'a fait passer un très bon dimanche vu que je l'ai mangé dans la journée mais elle ne m'a pas apporté grand chose de plus que le premier opus Leo. A vous de voir si vous allez succomber à ce titre, étant précisé que certaines lectrices ont trouvé plus accrocheur ce second tome au premier. Ce ne fut pas le cas pour moi mais je suis un peu le vilain petit canard de la blogo... alors... :-)


mercredi 26 octobre 2016

Les filles du samouraï : L'ultime vengeance (T4)

Auteur : Maya Snow
Editions : Flammarion (2011)
Nbre de pages : 289



Présentation de l'éditeur :

Kimi, Hana et leur jeune frère Moriyasu ne sont plus en sécurité dans le palais du Shogun. Ils fuient vers la mer, accompagnés de leurs amis. Kimi réalise alors que la liberté ne s'obtient qu'en combattant son ennemi. Elle est enfin prête à revenir affronter son oncle, accompagnée d'alliés imprévus. Le combat ultime est proche.


Mon avis :

J'ai enfin lu ce quatrième et dernier tome de cette saga que j'avais commencée en 2015. Un an pour lire quatre tomes ! Bon, j'aurais dû me tourner vers ma médiathèque pour lire les deux derniers ouvrages au lieu de traîner comme je l'ai fait mais bon le principal, aujourd'hui, c'est de connaître le fin mot de cette histoire, même si, dès le début, on peut sans douter...

On retrouve ici Kimi et Hana dans les derniers moments avant le combat final contre leur oncle Hidehira qui a assassiné leurs père et frères aînés et l'on voit aussi Moriyasu, leur petit frère, devenir le futur jito.

C'est un dernier tome plein de promesses et de beaux combats, avec un passage poignant auquel je ne m'attendais pas.

Mais, avec moins de 300 pages, il fallait aussi s'attendre à des facilités, surtout dans le combat final. Et c'est là où j'ai été un peu déçue de ma lecture.

Autant j'ai encore très bien accroché aux personnages et au style de l'auteur, autant j'attendais quand même un final beaucoup plus acharné que ce que j'ai pu lire.

Cela n'enlèvera pas le bonheur que j'ai eu de découvrir cette série que je recommande fortement si vous aimez les ninjas, les samouraïs, le Japon en général mais ne vous attendez pas non plus à ce que cela soit très détaillé parce que l'on reste quand même dans un ouvrage destiné à la jeunesse.

Hana devient plus téméraire que dans les autres opus et Kimi, elle, gagne enfin en sagesse ou du moins en réflexion pour arrêter d'agir par colère.

Il y a donc un bouleversement dans les personnages que j'ai beaucoup apprécié, même si Hana restera toujours une jeune fille plus modérée que sa soeur aînée.

J'aurais aussi voulu savoir ce que Kimi allait devenir par la suite. Or, l'épilogue ouvre grandement les perspectives d'avenir de Kimi et cela pourrait donner lieu à une autre série qui lui serait purement consacrée. Qui sait ?

Quoi qu'il en soit, ce dernier opus clôt parfaitement la série et l'ayant lu d'une traite, il se dévore comme tous les autres tomes tant il est prenant par l'action. En bref, la série "Les filles du samouraï" est vraiment à lire et à faire découvrir à vos enfants. Les éditions Flammarion avaient commencé une publication en format poche sous le titre "Deux soeurs un destin" mais il n'y a que les tomes 1 et 2 de disponible. Franchement, je ne sais pas du tout si la publication des deux derniers opus se fera un jour... et c'est bien dommage !

mardi 25 octobre 2016

Rêver

Auteur : Franck Thilliez
Editions : Fleuve Noir (2016)
Nbre de pages : 595


Présentation de l'éditeur :
Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres. 
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai. 
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur. 

Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.


Mon avis :

Voilà enfin le dernier Thilliez lu et quoi vous dire à part que ce one-shot m'a retourné le cerveau bon nombre fois !!!

J'ai suivi Abigaël dans cette affaire d'enlèvement d'enfants mais aussi après son accident dans lequel elle perd son père et sa fille. Comment arrive-t-elle à se reconstruire et surtout à faire la part des choses en rêve et réalité ?

C'est une femme forte que j'ai adoré suivre dans un ouvrage qui m'a rendu folle tellement souvent.

Jusqu'à près de la moitié, j'étais vraiment perdue par moment, ne sachant plus qui et que croire.

Si je connais Franck Thilliez parce que je le lis chaque année depuis maintenant plus de dix ans, Rêver est pour moi le meilleur one-shot qu'il ait écrit.

Je ne peux pas dire que j'ai franchement accroché à l'ensemble des personnages parce que ce ne fut pas le cas et je garde seulement un souvenir très ancré d'Abigaël. C'est vraiment LE personnage essentiel de ce titre. Tout ceux qui gravitent autour m'ont paru tellement fade à côté d'elle...

Parce que, franchement, quand on vit ce qu'elle doit supporter à longueur de journée entre cette enquête d'enlèvement qui piétine et ses maladies qui la prennent tout le temps au dépourvu, comment ne pas ressentir de l'empathie pour elle ?

D'autant que le traitement pour sa narcolepsie lui fait perdre aussi une partie de ses souvenirs...

Cela rajoute à l'angoisse patente qu'elle ressent de ne déjà pas être sûre d'être dans un rêve et dans la réalité et cela accroît aussi le doute du lecteur qui se dit que cette femme devient complètement timbrée. Qu'elle n'a plus toute sa tête et qu'elle peut aller s'enfermer dans un asile.

Comment arriver à croire en elle alors qu'elle-même doute de ses capacités et pourtant...

Rêver est un livre excellent sur la première moitié du bouquin mais tourne un peu trop au thriller classique par la suite et la fin ne m'a pas plus surprise que ça.

C'est ce que je redoute dans les one-shot de Thilliez. J'ai quasiment toujours une très bonne accroche au départ et petit à petit cela s'émousse un peu parce que j'en ai tellement eu dès le départ que je me dis que ça ne peut qu'aller crescendo et forcément... ce n'est pas le cas.

Cela dit, je ne peux pas dire que Rêver soit mauvais parce qu'il est loin de l'être. Il est trop bon mais pas non plus exceptionnel sur la deuxième partie et c'est vraiment dommage. Je me suis doutée de quelques trucs qui se sont avérés par la suite et là aussi j'ai tiqué. Mais c'est aussi le côté sombre de trop lire de bouquins. On finit par voir les ficelles que l'auteur tentent de cacher.

Malgré tout, si vous êtes fan de l'auteur et que vous n'avez pas encore lu ce titre là, je vous le conseille pour découvrir une Abigaël qui est vraiment adorable et à laquelle on s'attache très vite.


lundi 24 octobre 2016

C'est lundi... que lisez-vous ? (132)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une semaine un peu moins prolifique que la précédente, surtout que j'ai fini Leo's chance ce matin... mais j'ai fait de très bonnes découvertes et c'est bien là l'essentiel.
Rêver de Thilliez a encore été une lecture très prenante qui m'a mis le cerveau à l'envers bon nombre de fois. La fin, toutefois, m'a un peu déçue par rapport à tout ce que j'avais pu vivre pendant plus de 400 pages. Malgré tout, c'est une lecture à faire.
J'ai ensuite voulu terminer la série Les filles du samouraï avec le tome 4, L'ultime vengeance. J'étais curieuse de voir comment l'auteur allait amener cette fin dont je me doutais. L'ouvrage et la série valent le coup mais j'ai trouvé ce dernier tome un peu trop facile dans les dernières pages. C'est dommage mais cela n'enlève pas le dépaysement qu'il y a à lire cette saga et on y fait de très belles rencontres.
Dimanche, j'ai voulu lire Leo's chance qui traînait dans ma PAL depuis début octobre. Commencé hier après-midi, je l'ai fini ce matin. Honnêtement, j'ai toujours du mal à relire une histoire même si c'est d'un point de vue différent. Même si c'est intéressant à lire, je préfère le premier tome Leo, raconté par Evie. Mais Mia Sheridan est une auteure que j'apprécie pour les émotions qu'elle véhicule dans ses romans.
Mes avis arriveront, au fur et à mesure, dans la semaine.


Ce que je suis en train de lire

Heureuse et insouciante, Diane de Joannis, demoiselle de Châteaublanc, voit sa vie basculer à la mort de son père. Sa mère se terre dans un couvent et la confie à son grand-père paternel, obligeant la jeune fille à quitter son cher domaine des Alpilles.
Sa beauté naissante et l'héritage prometteur de son aïeul, conseiller d'Etat au Parlement, font de Diane un parti prisé. A treize ans, elle est donnée en mariage au marquis de Castellane, de dix-huit ans son aîné. Si sa vie d'épouse ne la comble pas, elle lui permet dedécouvrir Paris et de se lier d'amitié avec le jeune roi Louis.
A la mort accidentelle de son mari, la jeune femme se lance dans une folle passion amoureuse pour échapper au couvent. Mais son nouvel époux révèle bientôt un caractère ombrageux. Commence pour Diane une vie de tourments dans laquelle le drame s'annonce inéluctable...
Je n'ai lu que quelques pages ce matin mais j'aime déjà beaucoup d'écriture de l'auteure et j'ai hâte d'avoir un petit moment dans la journée pour pouvoir m'y plonger sérieusement dedans.


Ce que je lirai ensuite



Je mise encore sur trois romans, en espérant pouvoir lire L'absente et Une nuit, Markovitch, cette semaine. J'ai encore quelques bricoles à faire avant d'être vraiment tranquille. Croisons les doigts.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.


vendredi 21 octobre 2016

Les filles du Samouraï : L'affrontement (T3)

Auteur : Maya Snow
Editions : Flammarion (2010)
Nbre de pages : 360


Présentation de l'éditeur :
Deux soeurs samouraïs affrontent tes pires dangers pour venger leur père assassiné et sauver l'honneur de leur famille.
Depuis te meurtre de leur père. Hana et Kimi ont perfectionné leur aptitude au combat et préparé leur vengeance envers leur onde diabolique, qui est en train de détruire la province et s'apprête à envahir le reste du royaume. Le combat des jeunes samouraïs devient plus qu'un simple règlement de compte. Alors qu'elles affrontent les soldats de leur onde, les deux filles frôlent la mort dans un incendie. Leur mère insiste pour obtenir l'appui du Shogun. Mais à la cour, le danger se cache là où on l'attend le moins - derrière le visage souriant d'un aristocrate aussi bien que derrière le masque d'un ninja...

Mon avis :

J'ai pu enfin découvrir le tome 3 des Filles du Samouraï, grâce à un emprunt médiathèque de la semaine dernière. C'est une série que j'aime beaucoup et j'avais lu les deux premiers tomes en version poche, chez Flammarion et j'attendais la suite pour mes les acheter et finir la série mais je n'ai jamais eu de réponse de l'éditeur pour savoir à quelle moment cette suite allait paraître. De plus, le titre de la série avait changé et s'appelait "deux soeurs un destin"... Quoi qu'il en soit, j'ai encore dévoré ce tome et j'étais ravie de retrouver Kimi et Hana.

Cela sera compliqué de vous parler de ce livre vu qu'il s'agit d'un tome 3 et que beaucoup de choses se sont passées durant les deux premiers opus.

En tout cas, j'ai beaucoup aimé retrouvé la plume de Maya Snow qui est simple, fluide et qui nous entraîne dans le monde des samouraïs, des ninjas et des combats à l'épée ou au bokken.

Même si cela faisait plus d'un an et demi que j'avais fini le tome 2, je n'ai eu aucun mal à revenir dans cette histoire de vengeance familiale.

J'ai retrouvé une Kimi toujours aussi déterminée à venger la mort de son père et de son frère par son oncle Hidehira; j'ai revu avec plaisir Hana, plus posée et tentant d'apaiser sa soeur même si son objectif rejoint celui de Kimi.

Et puis, il y a des retrouvailles et des interrogations. Parce que mine de rien, Kimi et Hana ont tellement vécu de choses dans les deux premiers tomes et elles ont dû se forger une carapace pour se sortir de situations très délicates que le retour aux convenances n'est pas si facile.

Mais il y a aussi des retrouvailles auxquelles on s'attend mais avec lesquelles on reste très étonné par la façon dont les évènements se déroulent.

C'est encore un tome très accrocheur et que j'ai lu d'une traite tant j'étais prise dans l'histoire d'Hana et de Kimi.

J'ai adoré faire la connaissance Daisuke, un moine soldat, et l'importance qu'il a pour Kimi tant dans sa façon de combattre que de celle de réagir vis-à-vis des problèmes qu'elle rencontre.

En bref, L'affrontement est un tome qui met parfaitement en place le dernier opus, L'ultime vengeance, que je suis en train de lire. Ici, Kimi et Hana vivent encore des moments très difficiles et doivent faire des choix. Je me suis régalée à les retrouver et je n'ai qu'une hâte finir le tome 4 pour avoir enfin le fin mot de toute cette histoire.


mercredi 19 octobre 2016

Coloriage : Les animaux fantastiques

Voilà un bon bout de temps que je n'avais pas fait d'article sur les coloriages. Je reviens donc aujourd'hui pour vous présenter l'ouvrage "Les animaux fantastiques" qui reprend les décors et les personnages du film à paraître le 16 novembre prochain. Il n'y aura donc pas d'animal fantastique ici. Bon, je trouve ça dommage parce que je m'attendais à en voir un minimum vu le titre mais bon...

Une vidéo vous est également soumise pour que vous puissiez vous plonger pleinement dans l'ouvrage et que vous puissiez apprécier les coloriages proposés.


Ce livre comporte 98 coloriages dont 22 doubles-pages.

Le papier est relativement épais et si je n'ai pas eu le temps de faire un coloriage avec des crayons de couleur, j'ai voulu tester le papier en utilisant des feutres et des stylos gel de différentes marques pour voir sa résistance. Et voilà ce que cela donne :



J'ai utilisé en feutres les marques Papermate (que je ne recommande pas vu que le feutre accroche le papier et laisse une ombre sur le recto du dessin), des Bics Kids et des Faber Castell Pitt qui sont parfaits pour le papier, des Stabilo Pen 68 (que je ne conseille pas forcément même s'ils ne font pas vraiment d'ombre. Il faudra cependant faire attention à ne pas trop appuyer sur le feutre pour que ça ne transperce pas).

Viennent ensuite les stylos gels de la marque Signo et ceux que l'on trouve à Liddl. Si les premiers sont géniaux parce qu'ils glissent sur le papier et ne laissent aucune trace au recto, les seconds marquent davantage et accrochent un peu lorsqu'on les utilise ici.

L'épaisseur du papier semble être du 120 g ce qui permet d'utiliser une large gamme de feutres mais attention toutefois à ne pas trop forcer dessus et ne pas repasser non plus sous peine de faire pelucher le papier.

En bref, la qualité est bonne et donne la possibilité de passer de nombreuses heures de coloriage à s'éclater sur des scènes qui sont pour l'instant nébuleuses vu que le film n'est pas paru.

Et en bonus, je vous propose la BA du film pour vous faire patienter jusqu'au 16 novembre.


mardi 18 octobre 2016

Jeux de clés

Auteur : Dominique Marny
Editions : Presses de la Cité (2016)
Collection : Terres de France
Nbre de pages : 301


Présentation de l'éditeur :
Capucine est la créatrice d'une marque de papeterie en plein essor, Sentimental Corner. Octave est conseiller en gastronomie française à travers le monde. Lors d'une joyeuse soirée chez des amis communs, tous les deux sont les grands perdants d'un jeu de société. Pour honorer le gage fixé par leurs hôtes, ils sont obligés de troquer les clés de leurs appartements parisiens. Alors qu'ils se connaissent à peine, ils vont dormir l'un chez l'autre. 
Que naîtra-t-il de cet échange imposé ? 
Dans leur entourage, Bertrand collectionne les éditions rares. Stéphanie élève seule son jeune fils. Sébastien se débat dans ses problèmes conjugaux. En pleine crise d'adolescence, Lucas ne se passionne que pour le cosmos et l'astrophysique. 
Des personnages attachants pour un roman intimiste et sensible, aux résonances très actuelles.


Mon avis :

Après ma lecture de Comme si j'étais seul, j'avais besoin franchement d'une lecture fluide, facile et surtout légère et pleine de bons sentiments. Je me suis donc lancée dans Jeux de clés et je dois dire que j'ai bien fait parce qu'il m'a apporté tout ce dont j'avais besoin.

Dans cette romance, on va suivre plusieurs couples mais surtout deux personnages qui vont apprendre à se connaître et à s'apprécier : Octave et Capucine.

C'est à la suite d'un jeu organisé lors d'une soirée chez des amis communs qu'ils vont devoir échanger les clés de leur domicile pour dormir une nuit l'un chez l'autre. Autant dire que c'est assez loufoque même si je ne suis pas sûre que je l'aurais fait à la place de Capucine...

Quoi qu'il en soit nos deux personnages vont avoir un petit aperçu de la vie de chacun mais si le titre porte sur cet échange, le roman parle de plusieurs choses.

En effet, on ne se cantonne pas qu'à l'histoire d'Octave et Capucine qui avance vraiment tout doucement. On est très loin des romances qui vont trop vite et où l'on voit la fin avant même d'être arrivé au milieu du bouquin.

Parce que les vies d'Octave et de Capucine ne sont pas linéaires. Tout ne coule pas de source. Chacun à ses difficultés et ils entourent leurs amis dans leurs problèmes également.

On rencontre aussi le fils d'Octave, jeune de 15 ans qui donne bien du fil à retordre à ses parents divorcés. Octave va devoir être plus présent et apprendre à gérer non seulement un emploi du temps professionnel chargé mais également un ado rebelle.

Capucine, elle, gère sa propre société et même si tout marche assez bien pour elle, le marché commence à stagner. Il faut qu'elle trouve de la ressource et c'est avec Octave qu'elle va la trouver...

L'écriture est fluide, l'histoire prenante et les personnages attachants. C'est un bouquin qui se mange d'une traite dès les premières pages.

Pour moi, il est arrivé au bon moment et je l'ai vraiment beaucoup apprécié parce qu'il fait partie de ces lectures-détente que l'on apprécie entre deux romans plus pénibles.

En bref, Jeux de clés est un roman que je recommande si vous avez besoin de vous relaxer, de découvrir des personnages simples mais attachants qui sont comme vous et moi, qui ont leur problème mais qui font tout pour aider leur prochain et mener une vie la plus saine possible. Un très beau roman que je ne regrette pas d'avoir découvert.

lundi 17 octobre 2016

Comme si j'étais seul

Auteur : Marco Magini
Editions : HC Editions (2016)
Nbre de pages : 199


Présentation de l'éditeur :
Drazen Erdemovic est un jeune homme d'une vingtaine d'années lorsque la guerre éclate dans son pays, la Yougoslavie. Il doit alors participer à un conflit décidé par une autre génération et faire des choix irréversibles pour sa famille et pour lui-même. Des choix qui vont mettre son âme à nu.
L'évocation du massacre et du procès qui s'est ensuivi au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie est confiée à trois voix qui alternent dans une partition bien rythmée.
La voix du magistrat espagnol Romeo Gonzalez évoque le déroulement du procès et met en évidence les motivations, souvent bien subjectives, des juges à l'heure de rendre leur verdict.
La voix de Dirk, casque bleu néerlandais en garnison à Srebrenica, parle au nom du contingent de l'ONU, coupable de ne pas avoir empêché le massacre.
Et la voix du soldat serbo-croate Drazen Erdemovic, véritable protagoniste de l'histoire, volontaire dans l'armée serbe, est celle du seul soldat ayant avoué sa participation au massacre, le seul jugé et le seul condamné.

La force de ce roman qui raconte l'histoire de Srebrenica tient dans le choix narratif. Marco Magini fait parler les consciences humaines avec une finesse et une humanité déroutantes. Des consciences humaines qui vont devoir renoncer à la notion même de justice. Le choix d'un des passages les plus dramatiques de l'histoire européenne récente, ainsi que le style, dont l'aridité porte en creux la puissance émotionnelle, font de ce récit un texte à part.


Mon avis :

J'avais tout juste 20 ans lorsque la guerre de Yougoslavie a eu lieu. Je me rappelle brièvement de ce conflit et des massacres perpétrés à Srebrenica. Pour autant, le nom de cette ville n'est jamais sortie de ma mémoire...

Du coup, lorsque j'ai vu ce titre au programme des Editions HC, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le découvrir. Malgré l'horreur. Malgré tout ce que j'allais devoir affronter.

Ce roman est court. Tout juste 200 pages.

La narration a trois voix permet de faire le constat amer de tout ce qui n'a pas été fait pour empêcher ce génocide. Ces civils qui n'ont rien demandé, qui ont été pris à partie et que personne, finalement, n'a protégés.

On démarre avec un soldat de l'ONU revenu chez lui et forcément pas dans la meilleure des formes. Mais même si on pense savoir ce qu'il a vécu, on est très loin d'imaginer à quel point ce conflit, pour les soldats de l'ONU, a pu être marquant. C'est à travers Dirk que l'on va comprendre ce qui s'est passé ou pas dans les rangs de cette armée sensée protéger la population bosniaque. Et plus on avance, plus on se dit qu'il n'est pas possible que la communauté internationale ait pu réagir de la sorte...

Vient ensuite Roméo Gonzalez, juge au TPI (Tribunal Pénal International) de La Haye. Fraîchement promu, il voit là une consécration à sa carrière d'avocat. Il a atteint son but ultime mais voilà il doit juger un soldat serbe ayant commis des meurtres atroces dans le rang des civils mulsumans bosniaques.

J'avoue que c'est la partie qui m'a le moins accrochée parce qu'il faut attendre quand même la moitié du bouquin pour que l'on voit ce juge se poser les bonnes questions. Même si dès le départ il sait ce qu'il va devoir juger et interpréter, la première moitié se borne à rappeler sa carrière d'avocat, ses relations avec sa femme puis celles avec les juges qui l'accompagnent dans ce procès.

Vient enfin, le personnage le plus percutant, Drazen, jeune homme de 20 ans, ayant déjà une famille à charge, il est serbo-croate mais s'engage dans l'armée serbe afin que sa solde puisse nourrir sa femme et sa fille. C'est à travers lui que l'on va se rendre compte de toute l'ampleur de ce conflit.

C'est un personnage qui n'aurait jamais dû entrer dans les rangs de l'armée serbe. Il aime son pays et comme tant d'autres soldats enrôlés, pour lui, serbes et croates sont frères. Ce conflit ne peut pas durer éternellement. C'est impossible.

Mais la réalité va vite prendre le pas et Drazen va être embrigadé dans des situations qui vont le dépasser. Ne pas vouloir rester de côté, ne pas défier les autorités pour ne pas mourir. Devoir faire des choix qui ne sont pas les siens. Des choix qui le dépassent. Des choix qui le meurtrissent. Des choix qui rendent la lecture tellement dure au fur et à mesure que l'on progresse; des choix qui font monter le stress, la tension, l'envie de voir cet homme garder cette once d'humanité qu'il se refuse de perde. Quoi qu'il puisse en coûter. Mais tout en restant en vie, pour sa famille.

Ce roman m'a cruellement fait penser à un autre roman que j'ai lu il y a quelques mois "Ostland" et qui portait sur le même problème de l'obligation d'obéir à des ordres donnés alors même qu'ils vont à l'encontre de ce que le personnage souhaite. Comment prendre les bonnes décisions ? Comment se mettre à la place de ces hommes ? Comment peut-on les juger alors même qu'il serait tellement difficile de savoir comment nous nous aurions réagi ?

Le seul bémol que je regrette avec ce roman est de ne pas avoir eu le procès à proprement parler. C'est ce que j'attendais de ce titre et en fait l'auteur n'en fait rien. On ne participe pas du tout aux débats. Je trouve cela dommage parce qu'il aurait très bien pu faire une narration tout aussi poignante à travers ce procès en gardant l'alternance des voix pour que l'on vive à travers chaque personnage ces évènements alors même qu'il a choisi de l'occulter.

Mis à part ça, Comme si j'étais seul est un roman qui fait beaucoup réfléchir et qui met en émoi le lecteur. Difficile de rester de marbre face à ce qu'ont vécu Dirk et Drazen. Même si j'ai trouvé le début un peu long et plutôt froid (surtout à travers la narration de Dirk), petit à petit on entre dans le vrai problème et cela devient très oppressant tant on ressent l'humanité de certains et le mépris voire même l'indifférence des autres. 

C'est lundi... que lisez-vous ? (131)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Les amis, ce fût une semaine excellentissime tant en quantité d'ouvrages lus qu'en qualité. Je crois que je me souviendrai longtemps de cette semaine là tant tout ce que j'ai lu m'a plu. Mais voilà plutôt les titres en image avec liens des articles pour ceux qui ont été chroniqués :

 

L'oiseau des neiges a été une lecture tout simplement magnifique et magique. J'ai adoré découvrir l'histoire d'Amy et d'Aurélia. Une chasse au trésor qui devient une chasse aux secrets. C'est un roman bouleversant, très bien écrit et plein d'amour, d'amitié et d'ouverture d'esprit.

Le mensonge a été un thriller que j'ai dévoré en à peine deux jours. Le début est un peu long à se mettre en place mais une fois que l'histoire est bien placée vous ne pourrez plus le lâcher. Un thriller psychologique comme je les aime et un deuxième roman de l'auteur qui m'a encore bluffée.

Comme si j'étais seul fût la lecture la plus difficile émotionnellement parlant. C'est un court roman de tout juste 200 pages mais il m'a tellement bouleversée que, sans le vouloir, les vannes se sont ouvertes. L'histoire alternée entre deux soldats (l'un faisant partie de l'ONU, l'autre de l'armée serbe) et d'un juge du Tribunal Pénal International qui raconte ce qui s'est passé en Yougoslavie en 1995 et plus précisément lors du massacre de Srebrenica. Mon avis arrive dans la journée.

Par la suite, j'avais besoin d'un roman simple et plutôt léger et Jeux de clés a parfaitement joué son rôle. C'est une belle histoire avec beaucoup de personnages auxquels j'ai fini par m'attacher sincèrement. Une écriture simple et facile qui m'a permis de me remettre de ma précédente lecture.

Enfin, j'ai fini le week-end avec le tome 3 des Filles du Samourai : L'affrontement. J'avais lu les deux premiers tomes il y a quelque temps mais je n'ai jamais su par l'attachée de presse si les tomes 3 et 4 allaient paraître en poche. Après une balade à ma médiathèque, je les ai repérés et aussitôt empruntés. Dimanche a été une journée tranquille pendant laquelle j'ai dévoré ce tome 3 qui m'a permis de retrouver Hana et Kimi. Que vous dire à part que je suis toujours aussi accro à cette série jeunesse qui m'emporte au Japon dans une quête vengeresse suite à l'assassinat du Jito par son propre frère ! Les soeurs Kimi et Hana sont séparées de leur mère et petit frère, seuls survivants du massacre. Elles vont tout faire pour que la mémoire de leur père soit honorée et non plus bafouée suite aux rumeurs qui ont couru. En bref, une série que j'ai du mal à lâcher tant l'histoire est intéressante, les personnages attachants et l'écriture addictive.

Mes avis pour les deux derniers titres arrivent dans la semaine.


Ce que je suis en train de lire

Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres.
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur.

Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Je ne l'ai pas encore commencé mais il me tarde...

Ce que je lirai ensuite



Voilà ce que j'espère lire après le Franck Thilliez mais pas sûre que j'y parvienne parce que Rêver est un beau pavé et ma fin de semaine est chargée en rendez-vous médicaux... Bref, on verra et on croise les doigts.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

dimanche 16 octobre 2016

Le mensonge

Auteur : C.L. Taylor
Editions : Marabout (2016)
Nbre de pages : 381


Présentation de l'éditeur :
Jane Hughes a un compagnon affectueux, un travail qu'elle aime dans un refuge pour animaux et vit dans un cottage au Pays de Galles. Elle est plus heureuse qu'elle n'a jamais été. Mais sa vie est un mensonge. Jane Hughes n'existe pas. Cinq ans auparavant, ce qui devait être un voyage de rêve s'est transformé pour Jane et ses amies en véritable cauchemar qui a coûté la vie à deux jeunes femmes. Jane a bien tenté de mettre le passé derrière. Mais quelqu'un connaît la vérité sur ce tragique épisode de sa vie. Quelqu'un qui a l'intention de ne pas la laisser en paix tant qu'il n'aura pas détruit la vie de Jane et tout ce qu'elle aime.


Mon avis :

De C.L. Taylor, j'avais lu l'année dernière son tout premier roman, L'accident, avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture et que j'avais dévoré en deux jours.

Avec Le mensonge, j'attendais de voir si C.L. Taylor allait me rendre aussi accro à son roman et force est de constater que ce fût même pire qu'avec L'accident parce que j'ai mis encore moins de le temps pour le dévorer...

Tout débute avec un personnage, Jane, qui travaille dans un refuge pour animaux et qui reçoit une lettre à son boulot. Dans ce courrier, il n'y a qu'une seule phrase : "Je sais que votre vrai nom n'est pas Jane Hugues". A partir de ce constat, on va suivre en alternance la vie de ce personnage entre ce qu'elle a vécu il y a 5 ans et ce qu'elle vit aujourd'hui.

Autant dire alors que la lecture devient très vite addictive.

Même si j'ai trouvé le début un peu long pour que l'on comprenne où l'auteur veut en venir sur la vie que menait Jane cinq ans auparavant, lorsque l'on y arrive enfin je peux vous assurer que cela devient tellement dément que l'on se demande jusqu'où cela va allait...

Et à partir de là, on essaie aussi de savoir qui lui a envoyé cette lettre et qui tente de détruire ce qu'elle a réussi à reconstruire...

Je vais vous paraître très énigmatique mais je ne peux pas vous en dire plus sous peine d'en dévoiler un peu trop.

Si vous vous lancez dans ce livre, vous rencontrerez des personnages que j'ai trouvé très ambigus pour certains et pour qui je n'arrivais pas à avoir confiance.

Je sentais que quelque chose se tramait mais je n'arrivais pas à trouver ce qui clochait.

Lorsque l'on commence à voir un peu le bout du tunnel, l'auteur en remet une couche au point que je me disais que cette histoire allait être sans fin. Le stress et l'adrénaline montent dès la moitié du roman, dès le voyage au Népal...

J'ai vraiment adoré me plonger dans ce thriller psychologique qui m'a mis dans un état de tension auquel je ne m'attendais pas au départ et qui a fait que je ne pouvais pas le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire.

Je garde un bon souvenir de L'accident mais Le mensonge m'aura encore plus marquée. Il fera partie de mes meilleures découvertes de cette année 2016 et, forcément, je ne peux que vous le conseiller.

jeudi 13 octobre 2016

L'oiseau des neiges

Auteur : Tracy Rees
Editions : Presses de la Cité (2016)
Nbre de pages : 490


Présentation de l'éditeur :
Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. 
A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l'aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l'héritage qui lui revient. Amy s'embarque alors pour un périple aux quatre coins de l'Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.


Mon avis :

Quel roman les amis ! Quel roman !

Cela va être compliqué de vous faire un avis sur cet ouvrage qui m'a enchantée du début à la fin sans trop en dire dessus.

Déjà, j'ai été attirée comme un aimant par sa couverture magnifique. Est venu ensuite ce résumé qui me laissait présager une histoire touchante et j'espérais avoir en prime une écriture digne de ce que ce l'auteur proposait.

Et bien j'ai eu tout ça à la fois : l'écriture fluide et prenante, des personnages tellement beaux à suivre et une histoire ô combien magnifique au point que je n'ai pas dévoré ce roman. Je me suis fait une joie de le déguster.

Je ne ferai pas de nouveau résumé vu que celui de l'éditeur en dit largement pour vous permettre de voir le contexte dans lequel on va se trouver ici.

Sachez seulement que lorsque vous allez commencer cet ouvrage, il vous sera impossible de l'arrêter parce que la narration est tellement bien faite et les personnages tellement touchants que vous serez comme Amy : curieuse de savoir ce qu'Aurélia a eu comme secret au point de décider d'organiser une chasse au trésor.

Cela va sans dire qu'il y aura des personnages que vous exécrerez parce que vous ne pourrez pas faire autrement.

Vous allez vous poser tout un tas de questions sur cette quête; vous allez fomenter des hypothèses; vous allez vous demander si la question des origines d'Amy va être réglée.

Bref, vous allez véritablement vivre ce roman comme si vous étiez aux côtés de la douce Amy qui va devoir apprendre à vivre, à réfléchir et à prendre ses propres décisions.

C'est un ouvrage tellement bien écrit et tellement beau dans ce qu'il apporte à ses personnages, avec ce pincement au coeur de voir Amy évoluer sans avoir Aurélia à ses côtés.

Ce manque est palpable du début à la fin. On ressent si bien l'attachement qu'il y avait entre ses deux personnages que ça fend vraiment le coeur de se dire qu'elles ne pouvaient pas se parler librement à cause de personnes totalement exécrables...

Pour autant, concernant la mère d'Aurélia, nous avons une explication claire de ses agissements en fin d'ouvrage. Personnellement, cela a fini de me convaincre que malgré tout ce qu'elle a pu faire, ce n'était qu'un fâcheux concours de circonstances qui a fait qu'elle réagissait aussi mal vis à vis d'Amy. Même si cela n'enlève pas le mal qu'elle a fait, cela l'atténue... un tout petit peu... On la voit différemment...

Et c'est ce que j'aime avec de tels ouvrages : qu'ils ne me laissent pas dans mes retranchements mais qu'ils me permettent de revoir mon jugement sur tel ou tel fait, ou bien tel ou tel personnage.

Alors même que j'avais un avis très arrêté sur Mme Vennaway, ce retournement de situation m'a fait beaucoup réfléchir et j'ai eu tellement de peine pour elle...

A côté de ça, cela n'enlève pas l'horreur de ce qu'a vécu Amy que j'ai trouvée d'une grande force morale pour supporter tout cela. Mais, heureusement aussi qu'Aurélia était à ses côtés... jusqu'à ce qu'elle meure...

Cette perte, aussi triste soit-elle, aura permis à Amy de prendre son envol et de réaliser qu'elle avait droit à sa propre vie sans que quiconque ne la rabaisse.

En bref, L'oiseau des neiges est un roman touchant, bouleversant que j'ai adoré déguster. Avec une narration fluide et prenante, l'auteur nous dépeint une histoire belle à souhait avec des personnages que l'on ne peut qu'aimer et que l'on regrette amèrement de quitter. En somme, je ne peux que vous conseiller fortement cette lecture si vous aimez les belles histoires aux secrets bien gardés.

lundi 10 octobre 2016

Béziers 1209

Auteur : Jean d'Aillon
Editions : Flammarion (Septembre 2016)
Nbre de pages : 520


Présentation de l'éditeur :
1208 : Après avoir perdu son épouse Sanceline, Guilhem d'Ussel est devenu prévôt de l'Hôtel de Philippe Auguste. Le roi le charge de découvrir les meurtriers d'une prostituée égorgée dans l'église Saint-Gervais. Sur leurs traces, Guilhem tombera dans un infâme traquenard.

Qui tente ainsi de l'éloigner de Philippe Auguste alors que le Saint-Père Innocent III exerce une pression de plus en plus forte sur le royaume 
de France afin que ses barons se rassemblent dans une croisade contre les hérétiques albigeois ?

Un an plus tard, emprisonné, affaibli, Guilhem parviendra-t-il à identifier ses ennemis et à préserver Lamaguère. Enfermé dans Béziers assiégé par les croisés, peut-il encore sauver Amicie de Villemur ?


Mon avis :

Jean d'Aillon est un auteur que j'affectionne tout particulièrement parce que ses romans historiques sont à la hauteur de mes attentes. En effet, l'auteur, grâce à un vocabulaire en adéquation avec l'époque, permet de nous immerger totalement dans les intrigues et complots.

Avec Béziers 1209, j'avais hâte de retrouver ma région dans un contexte historique difficile puisque les cathares étaient traqués par l'Inquisition mais aussi les Croisés.

Dans cet ouvrage, je pensais que la narration se déroulerait dans le Midi et, vu le titre, à Béziers. Que je découvrirai cette ville au Moyen-Age et que j'allais me balader dans ses rues au rythme des intrigues de l'époque.

Malheureusement, ce n'est pas du tout ce qui s'est produit et j'ai été induite en erreur sur le titre de ce roman, même si nous parvenons, 50 pages avant la fin, à Béziers.

En fait, sur l'ensemble de l'ouvrage, l'auteur met en place ses pions pour arriver à Béziers en fin de parcours.

On suit Guilhem d'Ussel, prévôt de l'Hôtel de Paris, dans des complots devant entraîner une nouvelle croisade permettant non seulement de récupérer les trésors du Midi de la France mais également soit convertir les cathares à la seule religion autorisée par le Pape, soit de les tuer.

Guilhem va donc vivre des moments forts difficiles voire même très compliqués puisqu'il sera pris à partie par bons nombres de personnages entourant le roi de France, Philippe Auguste. Mais tout se fait dans l'ombre du monarque et Guilhem, malgré ses suspicions, tombera dans un piège qui risquera de lui coûter la vie...

Même si j'ai beaucoup aimé suivre les pérégrinations de Guilhem d'Ussel et voir comment il arrive à détourner tout ce qui se fomente contre lui et les cathares, j'avoue que ma déception a été grande de constater, à la moitié du roman, que je n'irai à Béziers qu'à la fin du livre.

Pour autant, et vu les pages qui décriront la Grande Boucherie qui fût organisée dans cette ville, Jean d'Aillon a parfaitement orchestré ce moment de la ville de Béziers, même s'il explique en fin d'ouvrage que personne ne sait comment tout cela a pu se produire.

Il ne fait qu'imaginer les complots qui auraient pu être à l'origine de cette boucherie et c'est bien là la force de cet auteur qui met le lecteur en émoi (malgré la déception de ne pas vivre cette aventure dans le Sud comme le titre le laissait suggérer) vu tout ce que Guilhem d'Ussel a dû supporter pour, au final, être le témoin d'un tel carnage.

Je suis ravie d'avoir découvert Béziers 1209 même si le roman n'a pas été organisé comme je le pensais et même s'il y a beaucoup de rappels sur les autres titres parus précédemment dans lesquels on retrouve Guilhem d'Ussel et ses acolytes. Ces "manques" m'ont peu déstabilisés parce qu'on sent que les personnages sont tous liés entre eux par rapport à des faits passés précédemment mais cela ne gêne pas la compréhension de ce tome là sur ce personnage récurrent.

Quoi qu 'il en soit, Béziers 1209 a été une lecture agréable, même si par moment j'étais un peu perdue à cause du vocabulaire de l'époque qu'use l'auteur, et je le recommande pour ceux qui aime Jean d'Aillon mais aussi l'époque dans laquelle on évolue. L'ouvrage se déroule sur une année et l'on voit parfaitement comment les différents clans (religieux ou royal) se combattent pour obtenir non seulement le pouvoir sur l'autre mais aussi et surtout les trésors qui se cachent dans le Midi. Un roman à découvrir sans aucun doute et je suis ravie de l'avoir fait.


vendredi 7 octobre 2016

Les fragmentés : les libérés (T4)

Auteur : Neal Shusterman
Editions : du Masque (2015)
Collection : MSK
Nbre de pages : 442


Présentation de l'éditeur :
Après des années de silence, des voix commencent à s’élever contre la fragmentation des adolescents. Ce qui n’empêche pas le Citoyens Proactifs, entreprise tentaculaire à l’origine de la création du premier homme formaté, de passer à la vitesse supérieure. Leur ambition : créer pour l’armée américaine un bataillon de formatés. Bien décidés à préserver leurs intérêts, ils vont jusqu’à dissimuler une découverte capitale qui mettrait fin à la fragmentation. Toujours en fuite, Connor, Lev et Risa vont tout mettre en oeuvre pour tenter de les arrêter. Leur existence pourrait bientôt basculer, mais chacun doit conquérir sa propre liberté.


Mon avis :

Et voilà une saga terminée. Les libérés clôt donc une série que j'avais commencée en 2013 et ce dernier tome ne m'a pas donné tout ce que j'en attendais, malheureusement.

Alors que les deux premiers opus de cette série m'avaient apporté tellement d'émotions et d'envie de poursuivre, mon avis sur le tome 3 commençait à être un peu mitigé, la faute surtout à une action qui s'essouffle un peu et, il faut bien l'avouer, cela commençait à tourner en rond tout ça. Je me rappelle que l'action arrivait surtout en milieu d'ouvrage et j'avais trouvé ça dommage.

Pour autant, vu comment cela se terminait, j'étais très curieuse de savoir comment l'auteur allait régler les problèmes pour ces jeunes dont on décide du sort...

Les libérés est paru l'année dernière et je ne me suis pas précipitée pour le lire parce que, même si mon envie de savoir était toujours présente, j'angoissais un peu sur la façon dont l'auteur avait conclu sa saga.

Si ce tome est enfin lu c'est grâce au marathon dystopique auquel je m'étais inscrite la semaine dernière et cela m'a permis de voir enfin comment Neal Shusterman allait régler les problèmes des fragmentés.

Force est de constater que, malgré un style et une histoire toujours aussi intéressants et prenants, ce dernier tome n'a pas été à la hauteur de mes attentes, tout simplement parce que, là encore, il a fallu que j'attende la deuxième moitié de l'ouvrage pour avoir de l'action.

Sur les 220 premières pages, nous suivons Connor et Risa, d'un côté, puis successivement par alternance de chapitres, Lev, Cam et Ruffus. Ces quatre groupes sont à des endroits différents des Etats-Unis et chacun d'entre eux organise sa propre défense ou attaque.

S'agissant des deux protagonistes principaux, Connor et Risa, j'avoue qu'ils m'ont laissé de marbre alors même que j'avais ressenti tellement de choses pour eux dans les premiers ouvrages. Leurs disputes ou désaccords m'ont plus énervée qu'autre chose. Ruffus reste égal à lui-même et il ne m'a pas étonnée dans sa façon de penser et d'agir. Ceux qui ont été les plus intéressants et touchants pour moi dans cet opus sont Lev et Cam. Ils prennent des directives radicales qui m'ont quand même angoissée par moment. Ils prennent de plus en plus d'assurance et ne dérivent pas de leurs objectifs. Je les ai adorés.

Mais cela n'était pas suffisant pour faire de ce tome 4 un ouvrage exceptionnel d'autant que je n'ai pas adhéré à certaines décisions prises par l'auteur dans la seconde partie de l'ouvrage.

De plus, la fin n'en est pas vraiment une. Elle est assez ouverte et ne permet de donner au lecteur qu'un certain espoir par rapport à la fragmentation...

Du coup, je suis sortie assez déçue de cette lecture et je dois bien être une des rares lectrices dans ce cas. Cela montre à quel point je suis bien difficile avec les livres que je lis. Malgré tout, je vous recommande de tenter cette série par les choix qu'elle implique et la problématique qu'elle impose. Neal Shusterman aurait dû faire une trilogie et non une quadrilogie et aller plus dans l'action et l'essentiel au lieu de faire traîner un peu les choses au point que par moment on tourne en rond et l'on s'ennuie un peu.

mercredi 5 octobre 2016

Rouge bonbon

Auteur : Cathy Cassidy
Editions : Nathan (2016)
Nbre de pages : 234

A paraître le 6 octobre 2016


Présentation de l'éditeur :
Lorsque Scarlett, 12 ans, est à nouveau exclue d'un collège, sa mère l'envoie vivre chez son père, en pleine campagne irlandaise. 
Scarlett est folle de rage. Depuis que son père a quitté sa mère, elle refuse de lui parler. Alors vivre avec lui ! Sans compter qu'elle devra aussi cohabiter avec une belle-mère et une demi-sœur... 
Scarlett va-t-elle mourir d'ennui et tout détruire autour d'elle, comme elle sait si bien le faire ? Peut-être que Kian, un mystérieux garçon, pourra l'aider à trouver la réponse...


Mon avis :

Le dernier Cathy Cassidy est encore une petite perle dans le domaine des romans jeunesse.

Après sa série des Filles au chocolat et de son one-shot Miss pain d'épices, j'étais curieuse de découvrir ce titre là que j'ai trouvé un jour, par hasard, dans ma boîte aux lettres.

Au départ, je n'étais pas forcément encline à le lire. J'ai un peu de mal avec les romans jeunesse en ce moment, surtout s'ils sont trop jeunesse...

De plus, la couverture me rappelait un peu trop Les filles au chocolat. D'ailleurs, je pense qu'ils auraient pu changer la couv' comme cela a été fait dans la publication anglaise. Histoire de changer de style, de passer à autre chose... parce qu'ici on ne parle pas du tout de bonbon, même si "rouge bonbon" a une signification que l'on comprend en lisant l'ouvrage...

Enfin bref...

Ici, on va faire la connaissance de Scarlett et cette gamine est un vrai volcan en éruption.

Je ne développerai pas vu que le résumé en dit largement assez et je pense sincèrement qu'il vaut mieux que vous découvriez Scarlett vous-même. Vous n'allez pas être déçu...

Quoi qu'il en soit, ce fût ma lecture dominicale. J'ai pris le temps de le lire, de le déguster, de ressentir encore des émotions poignantes avec cette gamine si révoltée.

Si la série des Filles au chocolat était bien, je dois bien dire qu'ici Cathy Cassidy aborde un sujet touchant et j'ai vraiment beaucoup aimé cette découverte.

C'est toujours écrit aussi simplement pour que les jeunes abordent cette thématique avec facilité tout en se posant les bonnes questions.

C'est encore un one-shot qui est tellement prenant que l'on ne voit pas les pages défilées et, en ce qui me concerne, Cathy Cassidy n'a plus à faire ses preuves. C'est une auteure jeunesse que j'adore et que je suis ravie de découvrir à chacune de ses parutions.

Si vous avez aimé ces précédents titres, il ne fait aucun doute que vous aimerez celui là aussi. Du coup, n'hésitez pas à vous le procurer pour faire un bout de chemin avec Scarlett si révoltée mais si bouleversante que vous ressentirez comme une boule au creux de l'estomac. 

mardi 4 octobre 2016

Children of paranoïa (T1)

Auteur : Trevor Shane
Editions : NAL (2011)
Nbre de pages : 371


Présentation de l'éditeur :
At least that’s what the young ones are told before they turn eighteen. At that age they become fair game, and must kill or be killed in a secret war between two distinct sides—one good, one evil. The only unknown is which side is which. Hidden in plain view, the battles are fought through assassinations disguised as accidents or the work of senseless thugs.
Joseph has a particular talent for such killings. Never questioning an order, all he needs is a name. But when a job goes wrong and he’s sent away on a punishingly dangerous assignment, he meets a girl. Her name is Maria. And for the first time Joseph has a reason to live…outside the war.
Now Joseph must run from those who fought by his side, quickly discovering that the only thing more dangerous than fighting the war is attempting to leave it.


Mon avis :

Mon article va être très court puisqu'il s'agissait pour moi d'une relecture.

J'avais, en effet, découvert Enfants de la paranoïa en novembre 2012 et je l'avais adoré.  Je vous invite fortement à aller lire mon avis parce que entre 2012 et aujourd'hui mon ressenti est exactement le même. Du coup, je n'entrerai pas dans les détails ici.

Ce que je peux vous préciser c'est que malheureusement, si ce titre a été publié en 2012, la suite n'a jamais vu le jour parce que les éditions Michel Lafon  ont décidé de ne pas poursuivre sa publication faute de ventes suffisantes sur le tome 1... No comment...

Après maintes demandes de tous ceux qui avaient lu ce premier tome et qui attendaient la suite avec impatience, on a été obligés de se faire une raison et la seule solution que j'avais pour connaître la suite était de la lire en anglais parce que mine de rien la fin et le thème dont il était question m'intriguaient au point que cela devenait obsessionnel de savoir ce qu'il avait après...

C'est ce que j'ai fait lorsque BookOutlet fonctionnait encore sur Amazon. Je me suis pris la trilogie complète et je me suis lancée, avec un peu d'appréhension, je dois bien le dire, ne sachant pas si j'allais tout comprendre en VO.

De l'avoir lu en français, cela m'a beaucoup aidé c'est certain mais le lire en anglais a été un élément déclencheur pour moi parce que non seulement je redécouvrais un titre en version originale avec tout ce que cela implique mais aussi parce que Trevor Shane a un style très simple et ma lecture a été aisée du début à la fin alors que je ne m'y attendais absolument pas. Même si je ne l'avais pas lu en français, je n'aurais eu aucun mal à comprendre ce roman.

Du coup, cela m'a donné la motivation nécessaire pour manger ce roman durant le mois de septembre.

Alors, certes, j'ai mis un mois pour le lire mais uniquement parce que je ne le lisais que lorsque j'en avais envie. J'ai fait durer le plaisir en quelque sorte sinon en me fixant uniquement dessus il aurait été terminé en une semaine environ.

Que vous dire à part que j'ai vraiment adoré retrouvé Joe et Maria. Que je me rappelais quasiment l'ensemble du livre et que la fin, et contrairement à ma lecture en français, m'a faite pleurer comme une madeleine alors même que je savais comment cela se terminait.

Est-ce que j'ai ressenti davantage d'émotions parce que je le lisais en VO ? Est-ce dû à une période où je suis plus émotive et qu'un rien me fait fondre en larmes ? Peut-être bien est-ce les deux accumulés...

En tout cas, si vous lisez en anglais, que vous aimé les thriller YA avec des personnages auxquels vous allez forcément vous attacher, avec du suspense et de l'action, je vous conseille fortement (comme je l'avais déjà fait pour la version française) de découvrir cette pépite. Je me suis régalée et même s'il m'a fallu du temps pour en venir à bout (il faut dire aussi que certains chapitres sont très longs et qu'il y a de quoi faire tant dans l'intrigue que dans la quantité à ingurgiter) tout est tellement bien mené que l'on ne s'ennuie pas un seul instant.

Il ne me reste plus qu'à lire Children of the underground pour connaître enfin cette suite que j'attends depuis tant d'années...