mercredi 21 juillet 2010

Mes alliances : histoires d'amour et de mariages

Auteur : Elizabeth Gilbert
Editions : Calmann-Levy (2010)
Nbre de pages : 331

Présentation de l'éditeur :
À la fin de Mange Prie Aime, son récit autobiographique, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, citoyen australien natif du Brésil, rencontré en Indonésie. De retour aux États-Unis, le couple se jura fidélité et de ne jamais, jamais convoler en justes noces. Mais le ciel ou plutôt l’Immigration américaine en décida autrement. Elizabeth et Felipe se virent obligés d’envisager d’officialiser leur union sinon ce dernier n’aurait plus jamais le droit de remettre les pieds dans le pays. « Condamnée » à se marier, Elizabeth Gilbert résolut de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près. Pendant près d’un an, et tout en parcourant l’Asie du Sud-Est dans l’attente d’un visa en règle pour son amoureux, elle se consacra tout entière à l’étude de ce sujet. Mes alliances est le fruit des réflexions d’une femme qui, d’interrogations philosophiques en comparaisons culturelles, a cherché à se réconcilier avec l’idée du mariage. Écrit avec la finesse, l’intelligence et la sensibilité qui ont fait la renommée d’Elizabeth Gilbert à travers le monde, ce livre s’attache à envisager l’état matrimonial sous tous les angles, dans toutes les cultures (des Romains aux Papous), et aborde même les questions qui fâchent : la compatibilité, le désir, la fidélité, les traditions familiales, les attentes sociales, le risque du divorce, les responsabilités afférentes, etc. Au passage, l’auteur pourfend quelques idées reçues, analyse ses peurs, replace des concepts dans leur perspective historique et accepte de troquer ses fantasmes contre des compromis… Au bout du compte, ce livre est une ode à l’amour, et à toutes les complications dont le grand amour s’accompagne dans la vraie vie.

Mon avis :

Comme l'indique la présentation de l'éditeur, Mes alliances est la suite de Mange, prie, aime que j'avais découvert l'année dernière avec le Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

Etant donné que je m'étais régalée pendant cette lecture, lorsque l'on m'a proposé de découvrir la suite, j'ai forcément sauté sur l'occasion en me disant et espérant passer autant de bons moments qu'avec le précédent opus de l'auteur.

Malheureusement, cette fois-ci, le charme n'a pas opéré. J'ai véritablement déchanté parce que Mes alliances était loin de ce que je m'étais imaginée.

Même si le style de l'auteur est toujours aussi léger et facile à lire, la teneur de l'ouvrage a eu maintes fois raison de mon attention. J'ai plongé du nez à de nombreuses reprises et c'était d'autant plus qu'exaspérant que je ne me voyais pas avancer dans ma lecture. C'est terrible !

Alors que s'est-il passé ?

Elizabeth Gilbert fait le point sur sa nouvelle situation de fiancée et sur le mariage qui se profile à l'horizon parce que son futur époux se voit refuser l'entrée sur le territoire américain. La seule solution pour lui de poursuivre son activité et ses allers-retours dans ce pays : se marier avec une américaine.

Mis à part le fait que cette "obligation" de mariage mine quelque part l'auteur qui aurait préféré rester dans la situation de départ (chaque chez soi, on se voit de temps en temps même si on s'aime profondément), tout au long de l'ouvrage Elizabeth Gilbert nous raconte comment se passe le mariage et tout ce qui en découle que ce soit au Vietnam, en Europe au Moyen-Âge voire même aux Etats-Unis avec les différents points de vue de tous ceux qui l'entourent (ami(e)s, famille).

Mon enthousiasme du départ a vite déchanté parce que j'avais du mal à suivre ce que l'auteur disait. De plus, elle met toujours en avant l'Amérique, la façon dont les américains réagissent...

Malheureusement pour elle, il n'y a pas qu'en Amérique où l'on se pose des questions sur le mariage !

J'aurais largement préféré qu'elle élargisse aux femmes en général et non aux américaines en particulier, ses questionnements sur le mariage et tout ce qui s'en suit.

En tant que femme qui ne souhaite pas d'enfant, elle se met au même rang que Florence Nightingale parce qu'elle non plus n'a pas eu d'enfant et a préféré se consacrer à son métier.

Loin de moi la volonté de casser cette vision des choses mais il est difficile de comparer une femme, pionnière des soins infirmiers modernes et l'époque dans laquelle elle a vécu, et une écrivain qui a des façons de voir les choses qui ne m'ont pas accrochée.

Je crois que le problème avec l'ouvrage c'est que je ne me suis pas reconnue en Elizabeth Gilbert (contrairement à Mange, prie, aime lorsque je l'ai lu) et je n'ai pas adhéré à tout ce qu'elle a pu mettre dans son ouvrage.

Cependant, je dois bien avouer que certains passages sont très bons et méritent qu'on s'y attarde. Malheureusement, ils ne font pas la majorité du livre.

Par ailleurs, on voit parfaitement qu'il s'agit d'une autobiographie en ce sens que même si l'ouvrage est monté chronologiquement, Elizabeth Gilbert se perd aussi sur ce qu'elle a besoin, ce qu'elle attend de son conjoint, si elle arrivera à le supporter...

Honnêtement, j'ai bien cru que la fin aller présager un non-mariage et je me suis demandée à quoi tout cela menait.

Tout ça pour dire que si j'avais complètement adhéré et lu avec attention et intérêt Mange, prie, aime, il n'en est rien concernant Mes alliances.

J'ai fait chou blanc pour cette fois-ci.

Je remercie quand même Laetitia et les Editions Calmann-Levy pour l'envoi de cet ouvrage.

7 commentaires:

  1. Je laisse tomber celui ci, par contre j'ai bien envie de découvrir "Mange, prie, aime" !

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  2. J'ai eu un vrai coup de coeur la semaine dernière pour Mange, prie, aime, mais j'avoue que ce second opus, ne me tente pas du tout...

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  3. Le premier ne me tentait pas, celui-ci encore moins. Un grand défaut des américains de se croire la référence en tout !

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  4. Ma mère a lu récemment Mange, prie, aime et me l'a conseillé. Je pense le lire à l'occasion mais ce deuxième opus me tente déjà moins, même si a priori, je partage quelques vues de cette auteure.

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  5. @ Anne Sophie : Ah oui Mange, prie, aime est vraiment à découvrir. Celui-ci aussi, je pense, mais il faut vraiment être dans la même optique que l'auteur pour l'apprécier.

    @ Ellcrys : De toute façon, je ne te conseillerai pas de le lire tout de suite après Mange, prie, aime. Le thème est totalement différent et ça risquerait d'être long à lire :D

    @ Manu : Effectivement, si le 1er ne te tentait pas, tu peux faire largement l'impasse sur la suite :)

    @ Zarline : Bonne lecture avec Mange, prie, aime. Quant à la suite, tu verras bien par la suite (surtout si tu partages le point de vue de l'auteur. Tu pourrais plus l'apprécier que moi).

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  6. J'ai acheté hier "Mange Prie Aime" en livre de poche. J'ai très envie de le lire. Le second a l'air pas mal... On verra !

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  7. Une de mes amies m'a offert il y 2 ans ! "mange prie aime", et je viens de le lire (juillet 2013). Je remarque alors, la page 233 du livre épinglée « oups, oui c’est moi, un peu, beaucoup, passionnément …. ». « Ah, bien vu Mimi….. »
    Bien sûr j’ai plongé et adhéré à l’histoire de Lizz d’autant plus en Inde et bien plus encore à Bali. Et, ….. cet hiver (donc … avant que j’entame le livre), j’ai décidé d’aller passer 3 semaines là bas en Indonésie (entre Bali, Lombock et Gili Meno !). Je ne sais si je rencontrerai Ketut et Wayan, Rachmat, mon guide me permettra certainement de cotoyer des personnes bien sympathiques. D’autant plus que le hasard n’existant pas (dans ma croyance), chaque pas, chaque rencontre, chaque choix, nous fait avancer sur NOTRE propre chemin.
    Quant à la suite du livre « Mes alliances : histoires d'amour et de mariages » alors là carrément, je ne suis pas prête à le lire. Mon cheminement n’ayant pas atteint pas cette étape cruciale dans la vie d’Elizabeth.
    En fermant « mange, prie, aime » je me suis surprise à me demander si l’Amour entre Felipe et LIzz survivait à la séparation. Oui, alors je suis satisfaite et ravie de leur Bonheur, cela me suffit aujourd’hui.
    Annick b.

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