Editions : Belfond (2011)
Nbre de pages : 481
Présentation de l'éditeur :
Le corps d'une femme est retrouvé sur une plage de Djeddah, méconnaissable. Alors que la police s'apprête à classer le dossier, Katya, jeune légiste au caractère bien trempé, découvre l'identité de la victime : Leila, une journaliste. Reste à élucider une autre énigme : la présence d'un portable dissimulé dans la burqa de Leila. Sur celui-ci, plusieurs photos d'oeuvres d'art coraniques. Pour l'aider dans ses recherches, Katya fait appel à Nayir, séduisant et timide guide palestinien, spécialiste du Coran. Que peuvent signifier ces clichés ? Et ont-ils un lien avec la récente disparition d'Eric, un expatrié américain ? Des quartiers populaires de la troublante Djeddah aux confins du désert, Katya et Nayir se lancent dans une dangereuse quête de vérité qui ébranlera à jamais leurs convictions, leurs valeurs et leurs sentiments.
Après La Disparue du désert, un roman d'atmosphère puissant et envoûtant, au coeur d'une société saoudienne qui tente de masquer, derrière une apparente rigueur morale, le vice et la corruption qui la rongent.
Mon avis :
Je tenais tout d'abord à remercier Brigitte et les Editions Belfond pour l'envoi surprise de cet ouvrage qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.
Même si j'ai mis du temps à le lire, j'avoue que j'ai dégusté chaque page. Je le prenais avec intérêt et envie parce que "Les mystères de Djeddah" est un roman policier qui dévoile aussi et surtout la société saoudienne et les rapports des hommes et des femmes entre eux mais aussi entre saoudiens et "infidèles" (ici en l'occurence des américains).
A la réception de l'ouvrage que je n'attendais pas du tout, j'ai eu un moment de doute et d'angoisse parce que les livres se déroulant dans les pays musulmans m'angoissent à cause de la condition féminine que l'on y décrit.
Mais là, l'écriture de Zoë Ferraris et l'histoire telle qu'elle nous la raconte m'ont soulagée et m'ont permis de suivre les protagonistes du début à la fin sans ressentir d'appréhension, ni de "dégoût" particulier sur des scènes plus difficiles.
On va suivre Katya, jeune femme mulsumane, qui voue une véritable passion pour son métier de policier. On apprendra aussi qu'elle est une femme divorcée. L'auteur de ce fait ne manquera pas de nous expliquer sous quelles conditions les femmes peuvent travailler et comment elle le font. C'est loin d'être aussi évident et facile que chez nous !
J'ai été totalement absorbée par ce coté "documentaire" de l'ouvrage. Alors que chez certains auteurs j'avais du mal à accepter certaines idées. Ici, j'ai réussi à passer outre, même si cela me touchait.
Katya est une jeune femme attachante qui refuse de vivre une vie de soumission et à travers l'enquête qu'elle mène, elle va aussi découvrir l'existence de cette victime qui était loin d'être parfaite pour ce monde musulman.
Zoë Ferraris a un style qui permet allègrement de faire accepter l'inacceptable. Grâce à elle, j'ai pu réaliser que ces femmes et ces hommes sont pris entre leur volonté d'évoluer dans leurs relations et leur culture qui les poursuit à tout bout de champ. C'est un véritable combat qu'ils doivent mener à chaque instant. D'ailleurs, la police religieuse n'est jamais très loin à travers les pages que l'on tourne trop rapidement.
Pour moi, le côté policier n'était que secondaire. C'était un prétexte pour découvrir la vie des saoudiens. C'est vraiment ce côté du livre qui m'a plu et je ne peux que vous conseillez de le tenter.
Mon avis :
Je tenais tout d'abord à remercier Brigitte et les Editions Belfond pour l'envoi surprise de cet ouvrage qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.
Même si j'ai mis du temps à le lire, j'avoue que j'ai dégusté chaque page. Je le prenais avec intérêt et envie parce que "Les mystères de Djeddah" est un roman policier qui dévoile aussi et surtout la société saoudienne et les rapports des hommes et des femmes entre eux mais aussi entre saoudiens et "infidèles" (ici en l'occurence des américains).
A la réception de l'ouvrage que je n'attendais pas du tout, j'ai eu un moment de doute et d'angoisse parce que les livres se déroulant dans les pays musulmans m'angoissent à cause de la condition féminine que l'on y décrit.
Mais là, l'écriture de Zoë Ferraris et l'histoire telle qu'elle nous la raconte m'ont soulagée et m'ont permis de suivre les protagonistes du début à la fin sans ressentir d'appréhension, ni de "dégoût" particulier sur des scènes plus difficiles.
On va suivre Katya, jeune femme mulsumane, qui voue une véritable passion pour son métier de policier. On apprendra aussi qu'elle est une femme divorcée. L'auteur de ce fait ne manquera pas de nous expliquer sous quelles conditions les femmes peuvent travailler et comment elle le font. C'est loin d'être aussi évident et facile que chez nous !
J'ai été totalement absorbée par ce coté "documentaire" de l'ouvrage. Alors que chez certains auteurs j'avais du mal à accepter certaines idées. Ici, j'ai réussi à passer outre, même si cela me touchait.
Katya est une jeune femme attachante qui refuse de vivre une vie de soumission et à travers l'enquête qu'elle mène, elle va aussi découvrir l'existence de cette victime qui était loin d'être parfaite pour ce monde musulman.
Zoë Ferraris a un style qui permet allègrement de faire accepter l'inacceptable. Grâce à elle, j'ai pu réaliser que ces femmes et ces hommes sont pris entre leur volonté d'évoluer dans leurs relations et leur culture qui les poursuit à tout bout de champ. C'est un véritable combat qu'ils doivent mener à chaque instant. D'ailleurs, la police religieuse n'est jamais très loin à travers les pages que l'on tourne trop rapidement.
Pour moi, le côté policier n'était que secondaire. C'était un prétexte pour découvrir la vie des saoudiens. C'est vraiment ce côté du livre qui m'a plu et je ne peux que vous conseillez de le tenter.
Oh ça m'a l'air super intéressant... Je note pour une future lecture. Merci d'augmenter (encore) ma LAL, ma belle ! Bisous
RépondreSupprimerTu sais que j'adore augmenter ta LAL et je suis sûre que ce bouquin te plaira. Bonne future lecture ;)
RépondreSupprimerUn roman qui m'a l'air bien plaisant donc moi aussi je le note
RépondreSupprimerUne lecture dépaysante et qui permet de découvrir une culture.
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé " la disparue du desert" de cette auteur.
RépondreSupprimer@ Christine : j'espère que ça te plaira :)
RépondreSupprimer@ Manu : oui tout à fait!
@ Pom' : j'ai noté son 1er titre surtout que deux personnages réapparaissent dans "Les mystères de Djeddah".
J'ai adoré le second volet des aventures de Katya et Nayir !! J'ai hate de lire le 3ème tome !
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