Editions : JC Lattès (2011)
Nbre de pages : 397
Présentation de l'éditeur :
Amsterdam, 1671. Alors que les Pays-Bas se remettent tout juste de la "fièvre de la tulipe", la ville est en émoi : un meurtrier s'attaque à de respectables citoyens, laissant dans la main de ses victimes un pétale de tulipe d'une variété aussi splendide qu'inconnue.
Chargé de l'enquête, l'inspecteur Jeremias Katoen fréquente des spécialistes de la tulipe, qui le mettent sur la piste d'un spécimen extrêmement rare et dangereux volé jadis dans l'Empire ottoman - une plante démoniaque aux couleurs fascinantes dont nul ne s'est encore approché impunément. Avec l'aide d'un petit orphelin qui lui est dévoué corps et âme et d'une jeune femme maniant étonnamment bien la lame, l'inspecteur s'introduit dans un étrange cercle, au péril de sa vie...
Mon avis :
Rappelez-vous, c'était en 2010, et je n'avais pas été convaincue par cet auteur avec La couleur bleue et j'en avais gardé un souvenir mitigé. Alors quand j'ai vu qu'il avait sorti un nouvel ouvrage et que cela concernait des tulipes, je me suis penchée sur la présentation de l'éditeur et je me suis dit qu'il fallait que je donne une autre chance à Jörg Kastner. Et là, ce fût une révélation.
Si dans son précédent livre, Jörg Kastner ne m'avait pas convaincue de son talent d'écrivain de policier historique, la donne change littéralement avec La tulipe du mal.
Ici, nous suivons un personnage déjà apparu dans La couleur bleue puisque c'est encore l'inspecteur Jeremias Katoen qui va mener l'enquête à la suite de deux meurtres perpétrés dans les rues d'Amsterdam et dont l'assassin laisse dans la main de ses victimes un pétale de tulipe qui a de cela de particulier qu'il est noir avec des taches rouge sang.
Dès le début, je me suis sentie dépayser par cette intrigue et par l'histoire de cette tulipe que Jeremias doit découvrir. Tout comme ce cher inspecteur, nous en apprendrons beaucoup et j'étais à deux doigts de compléter ce récit par des recherches sur le net pour trancher le vrai du faux.
Jörg Kastner nous balade avec délectation dans le monde des tulipes mais aussi dans l'Amsterdam du 17ème siècle. Il a fondé une mythologie plausible sur la fameuse tulipe noire dont il est question ici et j'ai été réellement persuadée qu'elle existait. La postface de l'auteur m'a remis les pieds sur terre malheureusement mais tout est si bien mené et façon habile que j'y ai vraiment cru.
Les personnages sont intéressants à découvrir, eux aussi. Nous avons droit à tout une panoplie de gens aisés vénérant la tulipe, d'autres beaucoup plus pauvre la détestant. C'est la guerre entre deux clans et Jeremias doit calmer les esprits pour poursuivre son travail.
Le lecteur est mené entre ces deux bandes et ne sait pas qui croire. Alors on évalue les uns et les autres; on pense; on réfléchit; on tergiverse et fatalement on se dit que peut-être l'assassin est parmi les uns ou les autres. Mais il faut vraiment attendre que l'auteur l'ait décidé pour que la lumière sur toute cette affaire se fasse.
J'ai réussi à m'attacher à certains de ces personnages et après avoir fini cet ouvrage je suis convaincue de poursuivre ma lecture de cet auteur. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer et toujours donner une chance à un auteur lorsque l'on a fait chou blanc sur l'un de ses livres.
Je remercie d'ailleurs Anne des Editions JC Lattès pour m'avoir transmis cet ouvrage et m'avoir permis de me réconcilier avec Jörg Kastner.
Mon avis :
Rappelez-vous, c'était en 2010, et je n'avais pas été convaincue par cet auteur avec La couleur bleue et j'en avais gardé un souvenir mitigé. Alors quand j'ai vu qu'il avait sorti un nouvel ouvrage et que cela concernait des tulipes, je me suis penchée sur la présentation de l'éditeur et je me suis dit qu'il fallait que je donne une autre chance à Jörg Kastner. Et là, ce fût une révélation.
Si dans son précédent livre, Jörg Kastner ne m'avait pas convaincue de son talent d'écrivain de policier historique, la donne change littéralement avec La tulipe du mal.
Ici, nous suivons un personnage déjà apparu dans La couleur bleue puisque c'est encore l'inspecteur Jeremias Katoen qui va mener l'enquête à la suite de deux meurtres perpétrés dans les rues d'Amsterdam et dont l'assassin laisse dans la main de ses victimes un pétale de tulipe qui a de cela de particulier qu'il est noir avec des taches rouge sang.
Dès le début, je me suis sentie dépayser par cette intrigue et par l'histoire de cette tulipe que Jeremias doit découvrir. Tout comme ce cher inspecteur, nous en apprendrons beaucoup et j'étais à deux doigts de compléter ce récit par des recherches sur le net pour trancher le vrai du faux.
Jörg Kastner nous balade avec délectation dans le monde des tulipes mais aussi dans l'Amsterdam du 17ème siècle. Il a fondé une mythologie plausible sur la fameuse tulipe noire dont il est question ici et j'ai été réellement persuadée qu'elle existait. La postface de l'auteur m'a remis les pieds sur terre malheureusement mais tout est si bien mené et façon habile que j'y ai vraiment cru.
Les personnages sont intéressants à découvrir, eux aussi. Nous avons droit à tout une panoplie de gens aisés vénérant la tulipe, d'autres beaucoup plus pauvre la détestant. C'est la guerre entre deux clans et Jeremias doit calmer les esprits pour poursuivre son travail.
Le lecteur est mené entre ces deux bandes et ne sait pas qui croire. Alors on évalue les uns et les autres; on pense; on réfléchit; on tergiverse et fatalement on se dit que peut-être l'assassin est parmi les uns ou les autres. Mais il faut vraiment attendre que l'auteur l'ait décidé pour que la lumière sur toute cette affaire se fasse.
J'ai réussi à m'attacher à certains de ces personnages et après avoir fini cet ouvrage je suis convaincue de poursuivre ma lecture de cet auteur. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer et toujours donner une chance à un auteur lorsque l'on a fait chou blanc sur l'un de ses livres.
Je remercie d'ailleurs Anne des Editions JC Lattès pour m'avoir transmis cet ouvrage et m'avoir permis de me réconcilier avec Jörg Kastner.
Voilà bien longtemps que j'ai noté "La couleur bleue", mais si celui-ci est encore mieux...
RépondreSupprimer@ Ys : oui celui là est meilleur que La couleur bleue, autant dans l'histoire que dans l'écriture.
RépondreSupprimerTon avis sur "La couleur bleue" ne m'avais pas donné envie de découvrir l'auteur, mais là, avec cet avis-ci, je t'assure que ça me tente ! Et encore 1 dans ma LAL ! Merci qui ? Merci Belledenuit !
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