Editions : Le livre de poche (1992)
Nbre de pages : 344
Présentation de l'éditeur :
Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit
des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux
film, d'où l'on sort ébloui.
Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté...
Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.
Mon avis :
Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté...
Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.
Mon avis :
Pour cette session du challenge de Calypso, j'avais le choix entre L'enfant des cimetières et l'ouvrage que je vous propose aujourd'hui. J'avoue que les deux m'intéressaient énormément. Le premier parce que je suis une fan incontestable de Sire Cedric et La nuit des enfants rois parce que j'en avais entendu le plus grand bien.
Je ne sais pas si le moment où je l'ai lu n'était pas le bon mais j'avoue que je n'ai pas compris le véritable enthousiasme qui se ressent quand j'entends parler de cet ouvrage. Certes, il y a de quoi tergiverser mais peut-être pas au point de dire que c'est un livre excellent voire inoubliable.
En effet, le début de ma lecture m'a perturbée dans le sens où ayant lu la présentation de l'éditeur, je pensais que l'agression dont les Sept vont faire l'objet allait se produire rapidement. Or, ce n'est pas du tout le cas.
Le livre est scindé en différentes parties qui permet au lecteur d'entrer progressivement dans ce qui va devenir un véritable carnage mais j'ai été déçue par le fait qu'il m'a fallu attendre une centaine de pages avant que la véritable action ait lieu.
Avant ça, Bernard Lenteric place les personnages et le contexte dans lequel tout va se dérouler.
Vous allez me dire que c'est le minimum qu'un auteur doit faire pour accrocher son lecteur. Oui mais voilà, sur le début, les enfants ne sont pas nommés; je me suis retrouvée complètement perdue dans ce monde de Génies où j'ai vraiment eu du mal à saisir où voulait en arriver l'auteur.
Puis, l'action arrive; le moment fatidique aussi et là je me suis dit que ça allait partir à 100 km/h jusqu'à la fin.
Grosse déception car oui il y a du grabuge mais non nous n'avons pas droit à des détails trop morbides et du suspense à outrance. On se pose tout un tas de questions; on fait des suppositions sur un éventuel coup monté par quelqu'un de la Fondation, que ces enfants sont peut-être manipulés... mais malgré tout, impossible de trouver un intérêt certain pour ce livre.
J'ai quand même réussi à le finir ce qui indique qu'il n'est pas mauvais non plus mais j'en attendais vraiment autre chose.
En fait, le plus perturbant reste très certainement cette froideur dans le style pour faire percevoir des personnages sans réelles émotions. C'est frustrant et surtout déconcertant.
Bien sûr, j'ai bien saisi que c'était ce que l'auteur voulait transmettre mais du coup je me suis vraiment sentie extérieure à cette narration très noire et je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture.
La fin, d'ailleurs, ne m'a pas plus surprise et là encore... déception.
Je suis quand même contente d'avoir découvert cet auteur que je ne connaissais pas et sa fameuse "nuit des enfants rois" mais je n'en garderai pas non plus un souvenir exceptionnel.
je l'ai lu vers 11-12 ans, et j'en garde un souvenir étrange, perturbant...
RépondreSupprimer@ SBM : ça peut se comprendre à cet âge...
RépondreSupprimerJ'en ai effectivement aussi beaucoup entendu parler mais il ne me tentait pas plus que cela. Ton avis fait que je vais passer mon chemin.
RépondreSupprimerA bientôt
C'est que madame devient difficile en matière de thriller ... voila trop de sortie et trop de truc trop bien ...
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas mais le résumé est plutôt alléchant. Ton billet me refroidit quand même un peu. A voir...
RépondreSupprimerDommage que tu n'aies pas accroché ! Je l'ai lu il y a plus de 30 ans et relu presque aussitôt et j'avais adoré ce livre ! Mais peut-être étais-je encore novice en matière de thriller et donc plus réceptive. Le bouquin doit avoir pas mal vieilli. Il faudrait que je le rerelise !
RépondreSupprimer@ Mypiano : tu as raison surtout s'il ne te tentait pas plus que ça au départ :)
RépondreSupprimer@ Laure : oui c'est vrai que je deviens de plus en plus difficile... T'as intérêt à me proposer des thrillers exceptionnels maintenant :P
@ Zarline : je pense que le mieux est de faire son propre avis dessus surtout si le résumé t'attirait avant de lire mon avis dessus.
@ Frankie : oui c'est ce que Dup m'a dit aussi sur FB. Si tu le rerelis, je surveillerai ce que tu en auras pensé ;)
il me tente beaucoup, mais j'ai justement peur d'être déçue par rapport à tout ce que j'ai entendu à son sujet...
RépondreSupprimerJe l'ai lu à l'adolescence et j'ai adoré. Je l'ai même lu plusieurs fois. Mais je me demande si une lecture à plus de trente ans me ferait le même effet. Et si le roman a bien vieilli.
RépondreSupprimerComme Manu, c'est à l'adolescence que je l'ai découvert et j'en ai gardé un souvenir fort.
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