Editions : Hachette (2011)
Collection : Black Moon
Nbre de pages : 450
Présentation de l'éditeur :
2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne
Aurillac dans un ciel de sang. L'Hiver s'est installé, un hiver éternel
qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève,
cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors,
devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour
qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa
bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la
voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout
laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour
triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?
Mon avis :
J'ai découvert l'auteur avec les deux premiers tomes de Louis le Galoup et j'ai adoré ce que l'auteur m'avait fait découvrir. Du coup, lorsque Le dernier hiver est paru, il était évident que je le lirai. Pourtant, j'ai attendu des mois avant de m'y lancer dedans. Je devais trouver le bon moment pour le faire et l'hiver, fin décembre, la date fatidique de la fin du monde me semblaient opportuns...
Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne m'attendais pas à trouver une atmosphère aussi lourde, une ambiance aussi sombre au point que cela nous oppresse. On va suivre quatre jeunes adultes : Johan et Théo (2 frères), Fanie (qu'ils considèrent comme leur soeur) et Khalid (un ami de toujours). Ensemble, ils vont quitter Aurillac pour aller retrouver Léa, la petite amie de Johan, partie à Bergerac. Leur voyage ne sera pas de tout repos car depuis maintenant 8 ans, l'hiver s'est installé et perdure jour après jour. A cela s'ajoute une invasion de pins vampires. Ces derniers dévorent tout : hommes et animaux. Ces arbres se sont adaptés aux nouvelles conditions climatiques pour "survivre". On va donc suivre ces jeunes dans une aventure très périlleuse qui va les mener au bout d'eux-mêmes.
L'histoire est donc basée sur une sorte de fin du monde tel qu'on pouvait le connaître. L'auteur nous fait découvrir un univers très lugubre où vivre et même survivre est un véritable combat de tous les instants. La trame fantastique est excellente et bien menée et j'avoue que par moments je trouvais que cela tombait même un peu dans l'horrifique. A chaque chapitre, je me demandais ce que Jean-Luc Marcastel allait inventer pour me perturber encore plus, me stresser au maximum. Parce que c'est bien ce qu'il se passe jusqu'à la moitié du livre (avant qu'ils n'arrivent à Bergerac). On ne sait rien de ce qui attend nos acolytes et la pression monte inexorablement à un point inimaginable.
Par contre, j'ai eu un brin de déception, et du coup mon intérêt a diminué, une fois que le groupe rejoint son but et découvre ce qu'il en est là-bas. En effet, à ce moment là, l'auteur fait entrer la religion dans son intrigue et cela m'a bloquée. Je me suis demandée pourquoi il fallait toujours qu'on en vienne à ce thème là. Comme si l'Homme, dès qu'il a un problème, ne peut pas faire autrement que s'en remettre à une divinité. J'aurais aimé que cela tourne autrement et même si j'ai continué ma lecture parce que je voulais savoir comment tout cela allait se terminer, c'était avec moins d'enthousiasme.
La fin, quant à elle, est touchante même si, personnellement, j'ai trouvé qu'elle était prévisible à un moment donné. J'avais parfaitement imaginé ce qui allait se passer. C'était difficile de voir ça autrement.
Du côté des personnages, j'ai été très touchée par l'ensemble du groupe qui est très hétérogène. Ils ont tous des douleurs refoulées, des sentiments cachés et ce voyage va leur permettre de se découvrir eux-mêmes mais aussi aux yeux du groupe qu'ils forment. Ils sont très unis et ils vont démontrer qu'ensemble on peut parvenir à bout de n'importe quelle injustice. En bref, l'union fait la force. C'est un peu convenu mais ça fonctionne très bien parce que l'auteur rajoute des difficultés dans leur entreprise que le lecteur est loin de se douter et du coup rien n'est vraiment sûr dans leurs sentiments que dans leurs agissements. L'auteur joue parfaitement avec les émotions des uns et des autres et le lecteur est pris dans un engrenage infernal en se demandant s'ils vont ressortir indemnes de cette aventure.
La plume de l'auteur, quant à elle, m'a encore une fois emportée très loin dans cet univers hivernal ô combien épuisant nerveusement. Jean-Luc Marcastel joue habilement avec les mots et l'imagination du lecteur est à son paroxysme. Impossible de ne pas stresser, de ne pas imaginer le pire dans les conditions extrêmes que met en place l'auteur. Jean-Luc Marcastel m'a conquise encore une fois et même si l'histoire m'a un peu déçue vers la fin, cela n'entache en rien la qualité de conteur de l'auteur.
Aussi, si vous n'avez jamais lu cet auteur ni cet ouvrage, c'est le moment de le faire !
Mon avis :
J'ai découvert l'auteur avec les deux premiers tomes de Louis le Galoup et j'ai adoré ce que l'auteur m'avait fait découvrir. Du coup, lorsque Le dernier hiver est paru, il était évident que je le lirai. Pourtant, j'ai attendu des mois avant de m'y lancer dedans. Je devais trouver le bon moment pour le faire et l'hiver, fin décembre, la date fatidique de la fin du monde me semblaient opportuns...
Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne m'attendais pas à trouver une atmosphère aussi lourde, une ambiance aussi sombre au point que cela nous oppresse. On va suivre quatre jeunes adultes : Johan et Théo (2 frères), Fanie (qu'ils considèrent comme leur soeur) et Khalid (un ami de toujours). Ensemble, ils vont quitter Aurillac pour aller retrouver Léa, la petite amie de Johan, partie à Bergerac. Leur voyage ne sera pas de tout repos car depuis maintenant 8 ans, l'hiver s'est installé et perdure jour après jour. A cela s'ajoute une invasion de pins vampires. Ces derniers dévorent tout : hommes et animaux. Ces arbres se sont adaptés aux nouvelles conditions climatiques pour "survivre". On va donc suivre ces jeunes dans une aventure très périlleuse qui va les mener au bout d'eux-mêmes.
L'histoire est donc basée sur une sorte de fin du monde tel qu'on pouvait le connaître. L'auteur nous fait découvrir un univers très lugubre où vivre et même survivre est un véritable combat de tous les instants. La trame fantastique est excellente et bien menée et j'avoue que par moments je trouvais que cela tombait même un peu dans l'horrifique. A chaque chapitre, je me demandais ce que Jean-Luc Marcastel allait inventer pour me perturber encore plus, me stresser au maximum. Parce que c'est bien ce qu'il se passe jusqu'à la moitié du livre (avant qu'ils n'arrivent à Bergerac). On ne sait rien de ce qui attend nos acolytes et la pression monte inexorablement à un point inimaginable.
Par contre, j'ai eu un brin de déception, et du coup mon intérêt a diminué, une fois que le groupe rejoint son but et découvre ce qu'il en est là-bas. En effet, à ce moment là, l'auteur fait entrer la religion dans son intrigue et cela m'a bloquée. Je me suis demandée pourquoi il fallait toujours qu'on en vienne à ce thème là. Comme si l'Homme, dès qu'il a un problème, ne peut pas faire autrement que s'en remettre à une divinité. J'aurais aimé que cela tourne autrement et même si j'ai continué ma lecture parce que je voulais savoir comment tout cela allait se terminer, c'était avec moins d'enthousiasme.
La fin, quant à elle, est touchante même si, personnellement, j'ai trouvé qu'elle était prévisible à un moment donné. J'avais parfaitement imaginé ce qui allait se passer. C'était difficile de voir ça autrement.
Du côté des personnages, j'ai été très touchée par l'ensemble du groupe qui est très hétérogène. Ils ont tous des douleurs refoulées, des sentiments cachés et ce voyage va leur permettre de se découvrir eux-mêmes mais aussi aux yeux du groupe qu'ils forment. Ils sont très unis et ils vont démontrer qu'ensemble on peut parvenir à bout de n'importe quelle injustice. En bref, l'union fait la force. C'est un peu convenu mais ça fonctionne très bien parce que l'auteur rajoute des difficultés dans leur entreprise que le lecteur est loin de se douter et du coup rien n'est vraiment sûr dans leurs sentiments que dans leurs agissements. L'auteur joue parfaitement avec les émotions des uns et des autres et le lecteur est pris dans un engrenage infernal en se demandant s'ils vont ressortir indemnes de cette aventure.
La plume de l'auteur, quant à elle, m'a encore une fois emportée très loin dans cet univers hivernal ô combien épuisant nerveusement. Jean-Luc Marcastel joue habilement avec les mots et l'imagination du lecteur est à son paroxysme. Impossible de ne pas stresser, de ne pas imaginer le pire dans les conditions extrêmes que met en place l'auteur. Jean-Luc Marcastel m'a conquise encore une fois et même si l'histoire m'a un peu déçue vers la fin, cela n'entache en rien la qualité de conteur de l'auteur.
Aussi, si vous n'avez jamais lu cet auteur ni cet ouvrage, c'est le moment de le faire !
Je viens de l'emprunter à la bibliothèque car très envie de me mettre à la littérature Jeunesse :)
RépondreSupprimer@ Elora : ah génial ça. Tu verras que la littérature jeunesse regorge de petites pépites. J'espère que tu aimeras la plume de l'auteur même si j'en suis presque certaine. Bonne lecture :)
RépondreSupprimerTa critique donne envie ! Je n'aime pas trop non plus quand l'aspect religieux s'en mêle, mais ça m'a l'air d'une histoire prenante. Merci pour ta chronique :)
RépondreSupprimerMerci pour cette chronique; à moi aussi tu m'as donné l'envie de le lire :)
RépondreSupprimerJe l'ai depuis un an dans ma PAL, j'avais eu l'occasion de l'acheter à Montreuil et de le faire dédicacer... il est donc bien au chaud :P
RépondreSupprimer@ Kiwee & Nad : merci les filles et je suis ravie (bien sûr) de vous avoir tentées :P
RépondreSupprimer@ Mylène : ben il ne reste plus qu'à le sortir de cette PAL alors ;)
Une lecture trop en dent de scie, j'ai été très déçue, un style trop ampoulé pour un livre d'action.
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