Auteur : David Vann
Editions : Gallmeister (2018)
Collection : Totem
Nbre de pages : 235
Présentation de l'éditeur :
Caitlin, douze ans, vit avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin, qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes les deux à cet homme.
Mon avis :
J'ai lu Sukkwan Island de cet auteur et j'avais eu un avis mitigé dessus. Il m'a fallu attendre quelques années avant de me décider à me lancer dans un autre roman et j'ai jeté mon dévolu sur Aquarium parce qu'il fait l'unanimité mais aussi par pur hasard...
Je ne regrette absolument pas cette découverte qui a été une lecture époustouflante et très dure.
Je me suis très vite attachée à Caitlin, passionnée de poissons et très fusionnelle avec sa mère qui l'élève seule.
L'amour entre elles est indéniable et pourtant la rencontre de Caitlin avec un vieil homme pendant ses virées à l'aquarium va faire basculer cette magnifique relation mère-fille en un véritable enfer.
Avant de commencer cette lecture, je savais que cette mère allait totalement péter un câble mais certainement pas à ce niveau là.
J'ai vraiment halluciné et j'avais du mal à croire qu'il s'agissait de la même femme.
L'histoire qu'elle dresse à sa fille sur cet homme est terrible voire même horrible et l'auteur n'épargne pas son lectorat avec les descriptions qu'il donne.
On en prend plein la tête, tout comme Caitlin.
C'est choquant; c'est dur; c'est insupportable par moment. On a envie que cela cesse. On hésite, parfois, à poser le livre, peut-être même l'abandonner... L'idée nous frôle par ce que l'on découvre mais... non... c'est impossible de s'arrêter de lire. Malgré les horreurs, on veut savoir jusqu'où va aller cette mère avec sa fille mais aussi avec cet homme.
Et c'est là, toute la singularité de David Vann : ses romans sont durs, prennent aux tripes, nous retournent mais, pour autant, le lecteur est incapable de s'arrêter de lire.
En ce qui me concerne, je lisais une cinquantaine de pages par moment de lecture. Je ne pouvais pas en lire plus. Il me fallait prendre une grosse bouffée d'oxygène voire même me changer les idées. Mais pendant ma pause, je m'interrogeais sur cette mère, cette femme, ses agissements, ses violences répétées et son passé.
Si Sukkwan Island ne m'a pas convenu, j'ai trouvé Aquarium beaucoup pour prenant et plus abouti. La fin est excellente et tout ça me donne très envie de poursuivre ma découverte de cet auteur. Je ne regrette pas d'avoir enfin franchi le pas d'une nouvelle lecture le concernant parce que je serai passée à côté d'une lecture certes difficile mais ô combien excellente !
Mon avis :
J'ai lu Sukkwan Island de cet auteur et j'avais eu un avis mitigé dessus. Il m'a fallu attendre quelques années avant de me décider à me lancer dans un autre roman et j'ai jeté mon dévolu sur Aquarium parce qu'il fait l'unanimité mais aussi par pur hasard...
Je ne regrette absolument pas cette découverte qui a été une lecture époustouflante et très dure.
Je me suis très vite attachée à Caitlin, passionnée de poissons et très fusionnelle avec sa mère qui l'élève seule.
L'amour entre elles est indéniable et pourtant la rencontre de Caitlin avec un vieil homme pendant ses virées à l'aquarium va faire basculer cette magnifique relation mère-fille en un véritable enfer.
Avant de commencer cette lecture, je savais que cette mère allait totalement péter un câble mais certainement pas à ce niveau là.
J'ai vraiment halluciné et j'avais du mal à croire qu'il s'agissait de la même femme.
L'histoire qu'elle dresse à sa fille sur cet homme est terrible voire même horrible et l'auteur n'épargne pas son lectorat avec les descriptions qu'il donne.
On en prend plein la tête, tout comme Caitlin.
C'est choquant; c'est dur; c'est insupportable par moment. On a envie que cela cesse. On hésite, parfois, à poser le livre, peut-être même l'abandonner... L'idée nous frôle par ce que l'on découvre mais... non... c'est impossible de s'arrêter de lire. Malgré les horreurs, on veut savoir jusqu'où va aller cette mère avec sa fille mais aussi avec cet homme.
Et c'est là, toute la singularité de David Vann : ses romans sont durs, prennent aux tripes, nous retournent mais, pour autant, le lecteur est incapable de s'arrêter de lire.
En ce qui me concerne, je lisais une cinquantaine de pages par moment de lecture. Je ne pouvais pas en lire plus. Il me fallait prendre une grosse bouffée d'oxygène voire même me changer les idées. Mais pendant ma pause, je m'interrogeais sur cette mère, cette femme, ses agissements, ses violences répétées et son passé.
Si Sukkwan Island ne m'a pas convenu, j'ai trouvé Aquarium beaucoup pour prenant et plus abouti. La fin est excellente et tout ça me donne très envie de poursuivre ma découverte de cet auteur. Je ne regrette pas d'avoir enfin franchi le pas d'une nouvelle lecture le concernant parce que je serai passée à côté d'une lecture certes difficile mais ô combien excellente !
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