Editions : JC Lattès (2004)
Nbre de pages : 386
Présentation de l'éditeur :
Caroline du Sud, été 1964. Lily, quatorze ans, grandit entre un père
intransigeant et Rosaleen, sa nounou noire qui l'élève depuis la mort
de sa mère. Lorsque, au cours d'émeutes raciales, Rosaleen est
gravement blessée, elles décident de s'enfuir toutes les deux... Un trio
de productrices de miel, femmes généreuses et cocasses, les recueilleront et accompagneront Lily dans l'exploration de sa propre
histoire. Hymne à l'amour maternel et au pouvoir régénérateur de
l'affection, cet inoubliable roman initiatique est à la fois drôle et
émouvant sans jamais tomber dans le mélodrame.
Mon avis :
J'avais ce livre dans ma LAL depuis plus d'un an. Le thème qui y était abordé, vu le 4ème de couverture, m'attirait beaucoup. Malheureusement, je n'ai pas si bien accroché à cet ouvrage et en voici les raisons.
Tout d'abord, je m'attendais à ce que le problème de ségrégation raciale soit plus exploité. On ressent bien l'atmosphère pesante qui régnait dans les années 60 aux Etats-Unis après la loi de Johnson donnant le droit de vote aux Noirs et le refus des Blancs d'accepter une telle aberration.
De plus, l'auteur note bien par la relation qui se tisse entre Lily et Zach, un jeune noir, qu'il était inimaginable à l'époque qu'un amour entre deux êtres différents par leur couleur de peau puisse naître. Tout comme on ne pouvait pas imaginer qu'un Noir puisse devenir avocat.
Ainsi, sur 380 pages, Sue Monk Kidd a voulu faire le tour des difficultés éprouvées par la communauté noire à obtenir les mêmes droits que les Blancs.
Mais le ton utilisé est à mon goût trop léger pour parler d'un thème si important et j'avais l'impression qu'elle n'en faisait pas vraiment une priorité. A aucun moment, je n'ai eu la gorge nouée ou je me suis dit "les Blancs étaient de véritables ordures". Je m'attendais vraiment à quelque chose qui marque davantage.
Ensuite, l'initiation de Lily dans la ferme aux abeilles n'est qu'un prétexte pour que cette adolescente de 14 ans fasse le deuil de sa mère, comprenne les réactions de son père et surtout se prenne en charge elle-même et découvre qu'avec l'amour que l'on reçoit on peut déplacer des montagnes.
Là encore, j'ai été étonnée par la façon dont l'auteur a façonné ce côté de l'ouvrage. Il y a trop de scènes sur les rites religieux et si c'était intéressant à lire, j'avoue que je trouvais certains passages un peu longs.
Je sais bien que les américains sont très pieux mais tout baser sur la Vierge Marie et l'histoire de Notre-Dame des Chaînes pour retrouver foi en la vie, c'est un peu trop facile pour moi.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé voir l'évolution des relations entre Lily et les apicultrices aux caractères très différents les unes des autres.
Rosaleen, quant à elle, la nounou de Lily depuis la mort de sa mère, est assez peu présente finalement. Elle joue en fait l'élément déclencheur qui donne à Lily l'envie de quitter une vie sans amour et pleine de rancoeur voire de haine avec son père.
La fin ne m'a pas vraiment surprise et j'aurais aimé que tout ça tourne autrement : plus de paroles entre le père et la fille, plus d'amour aussi et que le problème entre eux soit résolu.
En bref, ce ne fût pas une lecture inintéressante mais elle ne fût pas transcendante non plus. Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable alors que le thème aurait dû me plaire haut la main.
Mon avis :
J'avais ce livre dans ma LAL depuis plus d'un an. Le thème qui y était abordé, vu le 4ème de couverture, m'attirait beaucoup. Malheureusement, je n'ai pas si bien accroché à cet ouvrage et en voici les raisons.
Tout d'abord, je m'attendais à ce que le problème de ségrégation raciale soit plus exploité. On ressent bien l'atmosphère pesante qui régnait dans les années 60 aux Etats-Unis après la loi de Johnson donnant le droit de vote aux Noirs et le refus des Blancs d'accepter une telle aberration.
De plus, l'auteur note bien par la relation qui se tisse entre Lily et Zach, un jeune noir, qu'il était inimaginable à l'époque qu'un amour entre deux êtres différents par leur couleur de peau puisse naître. Tout comme on ne pouvait pas imaginer qu'un Noir puisse devenir avocat.
Ainsi, sur 380 pages, Sue Monk Kidd a voulu faire le tour des difficultés éprouvées par la communauté noire à obtenir les mêmes droits que les Blancs.
Mais le ton utilisé est à mon goût trop léger pour parler d'un thème si important et j'avais l'impression qu'elle n'en faisait pas vraiment une priorité. A aucun moment, je n'ai eu la gorge nouée ou je me suis dit "les Blancs étaient de véritables ordures". Je m'attendais vraiment à quelque chose qui marque davantage.
Ensuite, l'initiation de Lily dans la ferme aux abeilles n'est qu'un prétexte pour que cette adolescente de 14 ans fasse le deuil de sa mère, comprenne les réactions de son père et surtout se prenne en charge elle-même et découvre qu'avec l'amour que l'on reçoit on peut déplacer des montagnes.
Là encore, j'ai été étonnée par la façon dont l'auteur a façonné ce côté de l'ouvrage. Il y a trop de scènes sur les rites religieux et si c'était intéressant à lire, j'avoue que je trouvais certains passages un peu longs.
Je sais bien que les américains sont très pieux mais tout baser sur la Vierge Marie et l'histoire de Notre-Dame des Chaînes pour retrouver foi en la vie, c'est un peu trop facile pour moi.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé voir l'évolution des relations entre Lily et les apicultrices aux caractères très différents les unes des autres.
Rosaleen, quant à elle, la nounou de Lily depuis la mort de sa mère, est assez peu présente finalement. Elle joue en fait l'élément déclencheur qui donne à Lily l'envie de quitter une vie sans amour et pleine de rancoeur voire de haine avec son père.
La fin ne m'a pas vraiment surprise et j'aurais aimé que tout ça tourne autrement : plus de paroles entre le père et la fille, plus d'amour aussi et que le problème entre eux soit résolu.
En bref, ce ne fût pas une lecture inintéressante mais elle ne fût pas transcendante non plus. Je ne pense pas en garder un souvenir impérissable alors que le thème aurait dû me plaire haut la main.
Je ne pense pas que je le lirais. L'histoire semble intéressante, du moins sur certains points, mais le fait que tu dises que "l'auteur n'a pas vraiment attaché d'importance" aux sujets qui m'intéresseraient, me font passer mon tour... Bisous et bonne journée.
RépondreSupprimerje n'ai plus ce livre en détail dans ma tête mais il me semble que j'avais bien aimé
RépondreSupprimer@ Malorie : Comme tu le dis, elle est intéressante sur certains points mais c'est tout. Cela aurait dû être traitée différemment pour que j'accroche vraiment. Je suis déçue c'est sûr.
RépondreSupprimer@ Pom' : Apparemment, ceux qui l'ont lu n'en gardent pas non plus un grand souvenir... :)
Tout ça m'a l'air un peu léger. Je passe.
RépondreSupprimer@ Manu : oui ça l'est malheureusement.
RépondreSupprimerOh ! Dommage ! J'ai adoré, mais je vais finir par croire que je suis la seule...
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