Editions : Pocket (2010)
Nbre de pages : 596
Présentation de l'éditeur :
Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par
sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène
macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et
des monstres de la nature.
Depuis toujours, Stéphane Kismet est, quant à lui, hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…
Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit.
L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout…
Mon avis :
L'anneau de Moebius sera un des rares Thilliez auquel je n'aurai pas plus accrocher que ça. J'ai eu du mal à entrer dedans et par la suite à comprendre les explications que l'auteur donne sur ce qui s'y passe (au fameux "anneaux de Moebius").
Dès le départ, nous sommes plongés dans le monde de Stéphane qui m'a totalement perdue. Dès les premières lignes, le lecteur va se demander ce qui lui arrive et l'auteur va habilement jouer avec nous.
Avec Stéphane, nous ne sommes sûrs de rien : s'il est coupable ou pas, si ses rêves sont prémonitoires ou s'il a commis ces meurtres. J'ai été totalement paumée et j'avais vraiment du mal à suivre ces moments là. J'avais l'impression que cet homme n'était pas aussi honnête qu'il voulait bien le laisser croire parce qu'il garde en lui une certaine violence refoulée.
Du coup, lorsque arrive Victor Marchal, le tout nouveau flic au sein de la Criminelle, on souffle un peu. On se dit que c'est du sang neuf et qu'il va voir les choses un peu différemment des autres... Eh bien non. Thilliez en fait un souffre douleur, un pistonné par son papa venu se perdre dans le monde sordide des tueurs en série, histoire de faire bien, d'épater sa famille. C'est ce que tout le monde lui dit. C'est ce qu'il refuse d'accepter. Il est persuadé d'être au fond de lui un bon flic.
On va donc jongler entre l'un et l'autre de ces personnages au fil des jours qui passent et qui mettent le lecteur en transe, en tension vu tout ce qui se passe, au point qu'il est de plus en plus difficile de lâcher le bouquin.
Et en même temps, je n'ai ressenti aucune empathie pour Victor ou Stéphane. Je trouvais que le premier en faisait un peu trop pour prouver qu'il était un bon flic (et qu'il buvait trop) et que le second n'avait pas toute sa tête et qu'il me rendait dingue.
En cela, Thilliez a parfaitement joué le jeu. Il m'a déconcertée. J'ai été bluffée sur toute la ligne. Mais même si L'anneau de Moebius m'a interpelée, je n'y ai pas pas cru. Je suis trop cartésienne pour ça.
Du coup, si le livre vaut vraiment le coup d'être lu, il n'en demeure pas moins que pour moi ce n'est pas le meilleur parce qu'il manque une certaine réalité. Cela tourne un peu trop au fantastique et venant de l'auteur cela m'a surprise.
Quant à la fin, je suis vraiment restée de marbre et je me suis dit que Victor n'avait qu'à bien se tenir vu ce qui lui arrive. Personnellement, je préfère les ouvrages où l'on retrouve Sharko et Hennebel mais ce n'est que mon point de vue.
Depuis toujours, Stéphane Kismet est, quant à lui, hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…
Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit.
L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout…
Mon avis :
L'anneau de Moebius sera un des rares Thilliez auquel je n'aurai pas plus accrocher que ça. J'ai eu du mal à entrer dedans et par la suite à comprendre les explications que l'auteur donne sur ce qui s'y passe (au fameux "anneaux de Moebius").
Dès le départ, nous sommes plongés dans le monde de Stéphane qui m'a totalement perdue. Dès les premières lignes, le lecteur va se demander ce qui lui arrive et l'auteur va habilement jouer avec nous.
Avec Stéphane, nous ne sommes sûrs de rien : s'il est coupable ou pas, si ses rêves sont prémonitoires ou s'il a commis ces meurtres. J'ai été totalement paumée et j'avais vraiment du mal à suivre ces moments là. J'avais l'impression que cet homme n'était pas aussi honnête qu'il voulait bien le laisser croire parce qu'il garde en lui une certaine violence refoulée.
Du coup, lorsque arrive Victor Marchal, le tout nouveau flic au sein de la Criminelle, on souffle un peu. On se dit que c'est du sang neuf et qu'il va voir les choses un peu différemment des autres... Eh bien non. Thilliez en fait un souffre douleur, un pistonné par son papa venu se perdre dans le monde sordide des tueurs en série, histoire de faire bien, d'épater sa famille. C'est ce que tout le monde lui dit. C'est ce qu'il refuse d'accepter. Il est persuadé d'être au fond de lui un bon flic.
On va donc jongler entre l'un et l'autre de ces personnages au fil des jours qui passent et qui mettent le lecteur en transe, en tension vu tout ce qui se passe, au point qu'il est de plus en plus difficile de lâcher le bouquin.
Et en même temps, je n'ai ressenti aucune empathie pour Victor ou Stéphane. Je trouvais que le premier en faisait un peu trop pour prouver qu'il était un bon flic (et qu'il buvait trop) et que le second n'avait pas toute sa tête et qu'il me rendait dingue.
En cela, Thilliez a parfaitement joué le jeu. Il m'a déconcertée. J'ai été bluffée sur toute la ligne. Mais même si L'anneau de Moebius m'a interpelée, je n'y ai pas pas cru. Je suis trop cartésienne pour ça.
Du coup, si le livre vaut vraiment le coup d'être lu, il n'en demeure pas moins que pour moi ce n'est pas le meilleur parce qu'il manque une certaine réalité. Cela tourne un peu trop au fantastique et venant de l'auteur cela m'a surprise.
Quant à la fin, je suis vraiment restée de marbre et je me suis dit que Victor n'avait qu'à bien se tenir vu ce qui lui arrive. Personnellement, je préfère les ouvrages où l'on retrouve Sharko et Hennebel mais ce n'est que mon point de vue.
Je n'ai lu de Franck Thilliez que Vertige, et je n'avais pas accroché plus que cela... Mais la période voulait ça ! J'ai Gataca dans ma PAL, peut-être le lirais-je bientôt :)
RépondreSupprimerIl faudrait que je lise du Thilliez, je ne connais pas mais si je comprends bien, il ne faut pas commencer par celui-ci !
RépondreSupprimerJe l'ai dans ma Pal, je vais tenter la lecture quand même, bien que tu me laisses un peu dans le doute à présent!Je ne te sens pas franchement conquise ! je t'en reparlerai quand je l'aurai lu ! bonne soirée Belle !
RépondreSupprimer@ Bouchon : surtout avant de lire "Gataca", il faut que tu lises "Le syndrôme E" puisque c'est un dyptique ;)
RépondreSupprimer@ Licorne : je surveillerai ton avis dessus alors mais effectivement je ne suis pas conquise. Ca m'a changé de ce que fait l'auteur habituellement et ça n'a pas vraiment fonctionné avec moi.
@ Frankie : pour moi, il faut vraiment lire Thilliez dans l'ordre. Je te conseille donc de démarrer avec "Train d'enfer pour ange rouge", "Deuils de miel"... Ils sont excellents ;)
j'avais adoré cet anneau et surtout ce que finalement tu n'as pas trop apprécié, le côté un peu "surnaturel" de l'histoire :)
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