Auteur : Roland Godel
Editions : Oskar (2014)
Nbre de pages : 283
Présentation de l'éditeur :
Tapie derrière son rempart depuis la Grande Catastrophe, l'altière cité attend un ennemi qui ne vient pas. Ses habitants sont divisés en deux castes : celle des ouvriers-exécutants, qui triment et récurent entre deux averses de pluie toxique, et celle des concepteurs-experts, qui surveillent et punissent. C'est une ville-prison, un enfer disciplinaire, sous la férule d'invisibles Pères suprêmes. Commençant à 13 ans sa formation de "CE", Keno n'a pas envie de devenir tortionnaire. Avec l'aide de camarades des deux camps, il va prouver qu'aucun mur n'est assez haut pour contenir l'esprit de liberté.
Mon avis :
Sur la première de couverture, on peut lire ceci :
"Les murs protègent autant qu'ils enferment..."
Rien n'est plus vrai et vous vous en rendrez compte en lisant ce roman.
On plonge dans un monde post-apocalyptique. Pour survivre, les Anciens ont été obligés d'ériger un mur afin que les ennemis ne viennent pas les terrasser. Dès règles ont été mises en place et notamment celle de récupérer chaque garçon, âgé de 13 ans, de chaque famille de "concepteur-expert". Ces adolescents sont alors placés au Centre d'éducation intégrale afin d'être formés et servir la Cité et ses protecteurs : les Pères Suprêmes.
Keno sera l'un des personnages central puisque c'est notamment à travers lui que le lecteur découvrira tout ce qui se trame dans cette Cité et plus précisément dans le Centre d'éducation. Mais il ne sera pas seul puisque Athom, un autre adolescent de 13 ans, sera son compagnon de galère.
On découvrira aussi trois jeunes filles issues des "ouvriers-exécutants". Un milieu social radicalement différent donc. Elles auront, elles aussi, un rôle important à jouer dans cet ouvrage puisque ce sera à travers elles que nous verrons comment vivent les personnes de ce milieu.
A travers l'ouvrage de Roland Godel, nous allons vivre une aventure effarante, dans un monde effrayant, qui m'a fait me poser beaucoup de questions. On y découvre un univers aux règles strictes avec une hiérarchie bien précise avec deux classes sociales qui se confrontent mais aussi une atmosphère pesante tenant du dérèglement climatique.
Keno est un jeune garçon qui a du mal à accepter ce qu'on lui impose de faire aux "ouvriers-exécutants" et alors qu'une catastrophe est sur le point de se produire, lui et Athom vont prendre une décision irrémédiable. De son côté, l'une des trois jeunes filles, Zahlia, refuse d'être utilisée comme une simple "esclave". Elle veut une vie différente, meilleure que celle qu'elle a eue jusque là. Les existences de ces personnages vont se croiser puis être liées.
Tout est plaisant à découvrir dans ce livre : les personnages, leur évolution, l'ambiance, l'intrigue et bien sûr la plume de l'auteur (simple, fluide, prenante).
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre au départ mais une fois que j'ai vu où m'emmenait l'auteur, je n'ai pas eu envie de m'arrêter.
J'ai donc vu ces cinq personnages progresser, se rencontrer, galérer, se poser des tas de questions, devoir faire des choix primordiaux. Forcément, la confiance a du mal à s'établir entre eux puisqu'ils sont de milieux différents et cela donne encore plus pep's à la lecture. On ne sait jamais vraiment comment ils vont réagir lorsqu'ils se retrouveront les uns en face des autres.
Le lectorat adulte anticipera un peu sur certains passages mais dans l'ensemble je n'ai presque rien vu venir. La surprise était quasi-totale et mon intérêt a toujours été présent et ce jusqu'aux dernières pages.
En bref, Le dernier rempart est un roman qui m'a fait passer un très bon moment de lecture et que je recommande tant aux adolescents qu'à leurs parents par le message qu'il véhicule.
Merci aux Editions Oskar pour cette lecture bien prenante.
Ah, chouette, c'est ma prochaine lecture :D :D
RépondreSupprimerJ'ai passé un bon moment également ! Très sympa comme lecture!
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