Auteur : Guillaume Lebeau
Editions : Marabut
Collection : Marabooks poche (2013)
Collection : Marabooks poche (2013)
Nbre de pages : 508
Présentation de l'éditeur :
1912, au Cap Nord en Norvège. Un enfant est atrocement sacrifié au nom d’un rituel à Gaïa. 1996, à Jökulsárlón en Islande. Le corps d’une jeune femme nue et entièrement recouvert de tatouages est découvert, emprisonné dans la glace.
Novembre 2010, à Spitzberg entre la Norvège et le pôle nord. Smila, une jeune paléoclimatologue française, tente de rejoindre son père, chercheur sur la base de Ny-Ålesund, pour lui apporter une série de documents qu’il lui a demandés. Mais au moment où elle arrive sur la base, celle-ci est attaquée et mise à sac par un groupe d’hommes surentraînés. Le père de Smila meurt dans l’incendie de Ny-Ålesund avant d’avoir pu lui révéler l’objet de ses recherches. Que cherchait à détruire ce gang ? Quelles recherches menait le père de Smila ? Quels secrets renferment les documents du père de Smila ? Dans cette enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, la paléoclimatologue découvrira qu’une sombre organisation cherche à troubler l’ordre mondial…
Mon avis :
J'ai tourné toute la journée avant de me poser pour donner mon point de vue sur le livre de Guillaume Lebeau qui est un auteur que je ne connaissais pas jusque là. J'avoue que j'ai un peu de mal à écrire mon ressenti, non pas parce que le roman est mal écrit ou inintéressant mais plutôt parce qu'il est pointilleux et que je n'ai pas réussi à tout comprendre.
S'ajoute à cela une difficulté de taille due à la petitesse des caractères utilisés pour ce livre. Lorsque l'on ouvre un roman, c'est la première chose que l'on voit : la taille des caractères. Là, j'ai été scotchée par cette police n'allant pas au-delà de 8 voire même peut-être 7 en times new roman. Je me suis dit que j'allais y laisser mes yeux. D'ailleurs, j'ai eu certains soirs des migraines et l'impossibilité de me fixer tellement les mots se mélangeaient.
Si je fais abstraction de ce problème, l'intrigue en elle-même est prenante. Les chapitres sont courts et donnent donc une dynamique au récit. On apprend ce qu'il en est en même temps que Smila et j'avoue qu'il me tarde de lire la suite rapidement pour ne pas perdre le peu que j'ai compris.
Oui vous avez bien lu : je n'ai pas tout saisi !
Guillaume Lebeau se lance dans une aventure fort intéressante portant sur le dérèglement climatique mais si le thème abordé est d'actualité, il faut aussi avancer que la façon dont il aborde les problèmes et les pièces d'un puzzle qui se mettent en place tout doucement ne sont pas aisés à assimiler.
J'ai eu le plus grand mal à comprendre qui était qui et pourquoi certains agissaient de la sorte. Je me suis donc focalisée (en tout cas j'ai essayé) sur les personnages principaux : Smila et Ethan. Il y en a d'autres mais je ne vous ferai pas un topo sur chacun d'entre eux, pour plus de simplicité.
Smila est une paléoclimatologue qui va se retrouver, bien malgré elle, poursuivie par des hommes peu scrupuleux. On ne sait que progressivement (et avec beaucoup de temps) qui ils sont et pourquoi ils agissent ainsi.
Durant son parcours, elle va rencontrer Ethan, un agent de la DCRI mais pas que.
Si Smila est une jeune trentenaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qu'on arrive à la cerner facilement, Ethan, lui, est beaucoup plus complexe. C'est un homme qui cache son passé et même en fin d'ouvrage on ne sait pas grand'chose de lui.
Le deuxième problème que j'ai rencontré avec ce titre est la complexité que l'auteur y met dedans. Certes, il maîtrise de main de maître son intrigue et il va au cœur des choses. Peut-être même trop. Pour certains lecteurs (comme moi, j'ose l'avouer) certains côtés politico-écologique... sont totalement obscurs.
Alors que j'attendais de ce livre un peu plus d'action, de rebondissements en tout genre... j'ai été surprise de voir que l'auteur prenait son temps pour un final qui n'arrive pas vraiment. J'ai d'ailleurs compris avec les dernières pages (je suis un peu longue à la détente, je l'avoue) que Le troisième pôle est un premier tome d'une série ! Youpi, j'étais enfin éclairée et je comprenais pourquoi je n'avais pas le fin mot de l'histoire.
Si donc vous vous décidez à tenter cette lecture, sachez que :
Maintenant, vous êtes prévenu. Guillaume Lebeau est un écrivain qui a forgé un roman où l'écologie a une place essentielle et qu'il n'est pas dénué de lire pour prendre encore plus conscience que notre Terre (et nous par la même occasion) est en danger. Pour moi, cela aurait mérité un peu plus de légèreté mais je suis très curieuse de découvrir la suite avec La sixième extinction, parue en octobre dernier.
Novembre 2010, à Spitzberg entre la Norvège et le pôle nord. Smila, une jeune paléoclimatologue française, tente de rejoindre son père, chercheur sur la base de Ny-Ålesund, pour lui apporter une série de documents qu’il lui a demandés. Mais au moment où elle arrive sur la base, celle-ci est attaquée et mise à sac par un groupe d’hommes surentraînés. Le père de Smila meurt dans l’incendie de Ny-Ålesund avant d’avoir pu lui révéler l’objet de ses recherches. Que cherchait à détruire ce gang ? Quelles recherches menait le père de Smila ? Quels secrets renferment les documents du père de Smila ? Dans cette enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, la paléoclimatologue découvrira qu’une sombre organisation cherche à troubler l’ordre mondial…
Mon avis :
J'ai tourné toute la journée avant de me poser pour donner mon point de vue sur le livre de Guillaume Lebeau qui est un auteur que je ne connaissais pas jusque là. J'avoue que j'ai un peu de mal à écrire mon ressenti, non pas parce que le roman est mal écrit ou inintéressant mais plutôt parce qu'il est pointilleux et que je n'ai pas réussi à tout comprendre.
S'ajoute à cela une difficulté de taille due à la petitesse des caractères utilisés pour ce livre. Lorsque l'on ouvre un roman, c'est la première chose que l'on voit : la taille des caractères. Là, j'ai été scotchée par cette police n'allant pas au-delà de 8 voire même peut-être 7 en times new roman. Je me suis dit que j'allais y laisser mes yeux. D'ailleurs, j'ai eu certains soirs des migraines et l'impossibilité de me fixer tellement les mots se mélangeaient.
Longyarbyen (archipel du Svalbard) |
Oui vous avez bien lu : je n'ai pas tout saisi !
Guillaume Lebeau se lance dans une aventure fort intéressante portant sur le dérèglement climatique mais si le thème abordé est d'actualité, il faut aussi avancer que la façon dont il aborde les problèmes et les pièces d'un puzzle qui se mettent en place tout doucement ne sont pas aisés à assimiler.
J'ai eu le plus grand mal à comprendre qui était qui et pourquoi certains agissaient de la sorte. Je me suis donc focalisée (en tout cas j'ai essayé) sur les personnages principaux : Smila et Ethan. Il y en a d'autres mais je ne vous ferai pas un topo sur chacun d'entre eux, pour plus de simplicité.
Smila est une paléoclimatologue qui va se retrouver, bien malgré elle, poursuivie par des hommes peu scrupuleux. On ne sait que progressivement (et avec beaucoup de temps) qui ils sont et pourquoi ils agissent ainsi.
Durant son parcours, elle va rencontrer Ethan, un agent de la DCRI mais pas que.
Si Smila est une jeune trentenaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qu'on arrive à la cerner facilement, Ethan, lui, est beaucoup plus complexe. C'est un homme qui cache son passé et même en fin d'ouvrage on ne sait pas grand'chose de lui.
Le deuxième problème que j'ai rencontré avec ce titre est la complexité que l'auteur y met dedans. Certes, il maîtrise de main de maître son intrigue et il va au cœur des choses. Peut-être même trop. Pour certains lecteurs (comme moi, j'ose l'avouer) certains côtés politico-écologique... sont totalement obscurs.
Alors que j'attendais de ce livre un peu plus d'action, de rebondissements en tout genre... j'ai été surprise de voir que l'auteur prenait son temps pour un final qui n'arrive pas vraiment. J'ai d'ailleurs compris avec les dernières pages (je suis un peu longue à la détente, je l'avoue) que Le troisième pôle est un premier tome d'une série ! Youpi, j'étais enfin éclairée et je comprenais pourquoi je n'avais pas le fin mot de l'histoire.
Si donc vous vous décidez à tenter cette lecture, sachez que :
Reykjavik (Islande) |
- en format poche, l'écriture est archi-petite et que mes yeux m'ont détestée
- que l'auteur prend vraiment son temps pour tout placer
- que l'ensemble est magnifiquement mené et qu'il nous fait voyager à travers la France, la Norvège, l'Islande, la Russie, la mer du Japon mais que vous ne l'aurez pas terminé sitôt commencé. Lire du Guillaume Lebeau ça se mérite !
Maintenant, vous êtes prévenu. Guillaume Lebeau est un écrivain qui a forgé un roman où l'écologie a une place essentielle et qu'il n'est pas dénué de lire pour prendre encore plus conscience que notre Terre (et nous par la même occasion) est en danger. Pour moi, cela aurait mérité un peu plus de légèreté mais je suis très curieuse de découvrir la suite avec La sixième extinction, parue en octobre dernier.
Merci aux Editions Marabout pour cette lecture intéressante même si un peu ardue par moment.
J'hésite vraiment à me le procurer ! XP
RépondreSupprimerJe peux comprendre ;)
SupprimerCe roman doit être très intéressant du point de vu écologique, mais il est vrai que si il n'est pas si facile d'approche, cela peut faire peur, je ne sais pas si je le tenterai mais le thème abordé est très tentant !
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