lundi 18 octobre 2021

Des vies volées

 


Autrice : Susan Allott
Editions : Belfond (2021)
Collection : Belfond Noir
Nbre de pages : 330


Présentation de l'éditeur :

Intense et noir, un premier roman qui rouvre les plaies d'un chapitre sombre de l'histoire australienne récente : le rapt d'enfants aborigènes organisé par l'Etat. Une rafale d'émotions brutes pour ce texte remarquable, en lice pour le prestigieux Dagger Award de la littérature à suspense britannique.

1997, Londres. Isla Green, trente-cinq ans, reçoit un appel de son père, l'informant d'une étrange nouvelle : la police de Sydney vient de le déclarer suspect potentiel dans une affaire vieille de trente ans. Le sexagénaire aurait été le dernier à avoir vu vivante leur voisine, et amie, Maddie, disparue brutalement en 1967 et dont la mort vient d'être établie.

Secouée par cette enquête qui ravive des souvenirs douloureux, Isla se sent obligée de rentrer chez elle, en Australie, pour aider ses parents dans cette période compliquée. Mais revenir après dix ans d'absence n'est pas simple pour la jeune femme, elle-même fragilisée. Car pour comprendre ce qui est réellement arrivé à Maddie, cette adorable voisine qui la gardait petite, Isla va devoir affronter les fantômes de son passé, ceux de ses parents. Mais aussi percer le silence de cette petite communauté de la banlieue de Sydney qui a traité en bon voisin, pendant de longues années, un ravisseur d'enfants aborigènes...


Mon avis :

J'ai eu envie de découvrir ce roman dès que j'ai lu le 1er paragraphe de la quatrième de couverture. Une histoire sombre s'offrait à moi et j'étais très curieuse de voir et comprendre ce qu'il s'était passé en Australie avec ces enfants aborigènes enlevés à leur famille par la police australienne.

La double temporalité va nous permettre de suivre les évènements en 1967 alors que Isla aura 4 ans et ceux de 1997 lorsque son père lui demande de revenir chez elle, suite à une enquête dont il fait l'objet.

Honnêtement, j'ai préféré les chapitres se référant au passé d'Isla que ceux de 1997 où l'on suit cette fameuse enquête sur la disparition inquiétante de l'ancienne voisine.

On va en apprendre beaucoup sur les uns et les autres mais j'avoue que j'attendais surtout de vivre les évènements qui concernaient ces enfants autochtones enlevés.

J'ai été déçue de me rendre compte que l'accroche de la quatrième n'est qu'un prétexte pour tout autre chose et j'avoue que je n'ai pas apprécié ce livre à sa juste valeur.

Je n'ai accroché à aucun personnage, mis à part Isla enfant. Ils ont tous quelque chose à cacher et même si cela peut mettre une certaine tension, je n'ai pas ressenti cette "rafale d'émotions" ni l'intensité évoqués par l'éditeur.

Je suis restée plutôt extérieure à ce qu'il se passait parce que, au final, cela ne m'intéressait pas vraiment. Ce n'était pas le but que je recherchais dans cette lecture.

Du coup, ne vous attardez pas à cette accroche qui leurre finalement le lecteur parce que les passages où la police agit sont très minces par rapport au reste où deux familles se déchirent, s'émiettent au fil des chapitres.

Je sors déçue parce que ce n'est pas du tout ce que j'en attendais mais il faut admettre une chose c'est que Susan Allott a une écriture plaisante et fluide qui permet quand même d'aller au bout de son premier roman.

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