Auteur : Eli Esseriam
Editions : Nouvel Angle/Matagot (2012)
Nbre de pages : 269
Présentation de l'éditeur :
Maximilian Von Abbetz, le Cavalier Noir, est issu d’une famille
autrichienne richissime, ayant su tirer profit du nazisme. Orgueilleux,
cynique et charismatique, il ne fréquente que l’élite. Il jouit d’une
popularité inquiétante, d’un pouvoir de séduction surnaturel qui ne
laisse personne insensible, hormis sa jeune sœur qui, souffrant de
cécité, restera la seule à l’aimer pour ce qu’il est réellement. Son don
réside dans son apparence, qui prend les traits de l’objet de désir de
celui qui le regarde. Adulé, vénéré, il pousse les êtres qui l’entourent
aux pires exactions. Personne ne semble connaître son véritable visage,
si tant est qu’il en ait un.
Mon avis :
Voilà un ouvrage que j'attendais avec impatience. Pourtant j'avais eu beaucoup de mal avec le tout premier tome de cette série et heureusement que j'ai tenté le tome 2 lors de sa sortie sans quoi je serais passée à côté d'une perle littéraire.
Après avoir rencontré Alice, Cavalier Blanc, et Edo, Cavalier Rouge, nous voilà entraînés dans l'existence de Maximilian, troisième Cavalier de l'Apocalypse. Il est le Cavalier Noir et autant dire de suite que cette couleur colle parfaitement avec la vie qu'a ce jeune homme de 17 ans.
Alors qu'il mène une existence comme savent le faire les gens richissimes, il va découvrir qu'il est un des Cavaliers de l'Apocalypse et si au départ il a du mal à accepter cette condition, petit à petit il l'assume parfaitement bien.
Comme je l'avais remarqué dans Edo, Eli Esseriam signe encore ici un roman percutant où, d'une manière exceptionnelle, son écriture me marie parfaitement avec le personnage qu'elle décrit.
La façon dont Maximilian raconte sa vie, celle de sa famille, de ses amis, la façon dont ils les perçoit et ce qu'il en pense, emporte le lecteur dans une existence finalement morbide et difficilement acceptable.
Malgré tout, il est impossible de ne pas s'attacher à ce personnage malgré le mal qui l'entoure, qu'il crée, le pire avec envie et délectation au fur et à mesure que l'on progresse.
La plume de l'auteur est sans appel. Elle est vive, percutante et ne prend pas de chemins détournés pour aller à l'essentiel, au vrai, à ce que pense réellement Maximilian.
On joue ici dans la cour des grands et j'adore découvrir ces Cavaliers avant la confrontation finale dans le tome 5.
Lu en seule journée sans que je m'en rende compte réellement (si ce n'est le nombre de pages qui diminuait dangereusement et qui m'amenait indubitablement à la fin où je devrais quitter Maximilian), je me suis laissée emporter par ce cynisme, cet orgueil mordant mais ô combien excitant voire jouissif.
Car oui il y a le Mal. Oui c'est inacceptable. Et pourtant, on aime Maximilian parce qu'il y a les explications qui sont données. Parce que malgré tout ce qu'il nous raconte, tout ce qui se passe, il a un coeur quoi qu'on puisse en dire. Il a une âme aussi.
Eli Esseriam a su créer des personnages forts, qui malgré leurs caractères et leur "don" emportent l'empathie du lecteur.
Je n'avais pas vraiment accroché à Alice; j'ai par contre adoré Edo; je suis totalement conquise par Maximilian.
Il ne me reste plus qu'un tome à découvrir pour rencontrer le dernier Cavalier, Elias, et cela va s'en dire que cette lecture va se faire dans les tous prochains jours. Après, malheureusement, il faudra patienter jusqu'en septembre pour avoir la touche finale d'une série qui plaira tant aux young adults qu'aux adultes tout court.
Alors, un conseil, ne vous privez pas de cette rencontre sinon pourriez bien le regretter !
Mon avis :
Voilà un ouvrage que j'attendais avec impatience. Pourtant j'avais eu beaucoup de mal avec le tout premier tome de cette série et heureusement que j'ai tenté le tome 2 lors de sa sortie sans quoi je serais passée à côté d'une perle littéraire.
Après avoir rencontré Alice, Cavalier Blanc, et Edo, Cavalier Rouge, nous voilà entraînés dans l'existence de Maximilian, troisième Cavalier de l'Apocalypse. Il est le Cavalier Noir et autant dire de suite que cette couleur colle parfaitement avec la vie qu'a ce jeune homme de 17 ans.
Alors qu'il mène une existence comme savent le faire les gens richissimes, il va découvrir qu'il est un des Cavaliers de l'Apocalypse et si au départ il a du mal à accepter cette condition, petit à petit il l'assume parfaitement bien.
Comme je l'avais remarqué dans Edo, Eli Esseriam signe encore ici un roman percutant où, d'une manière exceptionnelle, son écriture me marie parfaitement avec le personnage qu'elle décrit.
La façon dont Maximilian raconte sa vie, celle de sa famille, de ses amis, la façon dont ils les perçoit et ce qu'il en pense, emporte le lecteur dans une existence finalement morbide et difficilement acceptable.
Malgré tout, il est impossible de ne pas s'attacher à ce personnage malgré le mal qui l'entoure, qu'il crée, le pire avec envie et délectation au fur et à mesure que l'on progresse.
La plume de l'auteur est sans appel. Elle est vive, percutante et ne prend pas de chemins détournés pour aller à l'essentiel, au vrai, à ce que pense réellement Maximilian.
On joue ici dans la cour des grands et j'adore découvrir ces Cavaliers avant la confrontation finale dans le tome 5.
Lu en seule journée sans que je m'en rende compte réellement (si ce n'est le nombre de pages qui diminuait dangereusement et qui m'amenait indubitablement à la fin où je devrais quitter Maximilian), je me suis laissée emporter par ce cynisme, cet orgueil mordant mais ô combien excitant voire jouissif.
Car oui il y a le Mal. Oui c'est inacceptable. Et pourtant, on aime Maximilian parce qu'il y a les explications qui sont données. Parce que malgré tout ce qu'il nous raconte, tout ce qui se passe, il a un coeur quoi qu'on puisse en dire. Il a une âme aussi.
Eli Esseriam a su créer des personnages forts, qui malgré leurs caractères et leur "don" emportent l'empathie du lecteur.
Je n'avais pas vraiment accroché à Alice; j'ai par contre adoré Edo; je suis totalement conquise par Maximilian.
Il ne me reste plus qu'un tome à découvrir pour rencontrer le dernier Cavalier, Elias, et cela va s'en dire que cette lecture va se faire dans les tous prochains jours. Après, malheureusement, il faudra patienter jusqu'en septembre pour avoir la touche finale d'une série qui plaira tant aux young adults qu'aux adultes tout court.
Alors, un conseil, ne vous privez pas de cette rencontre sinon pourriez bien le regretter !
en pleine rencontre avec Max, mais au contraire de toi j'ai adoré Alice et moins Edo sans vraiment pouvoir l'expliquer....
RépondreSupprimerhâte de faire connaissance avec le dernier cavalier
Je survole ton billet, vais le lire bientôt !
RépondreSupprimerJ'ai hâte de le lire, en espérant qu'il me plaira ! :)
RépondreSupprimerSi Maximilian n'a pas ma préférence, je reste sous le charme incontestable de cette série. Les personnages sont pétris de défauts, ils sont des personnalités plus sombres mais oui ils sont un coeur et ça l'auteur nous le transmet parfaitement.
RépondreSupprimerContente de voir que Max a su te conquérir !!! Il est vrai qu'Alice a du en rebuter plus d'un, mais heureusement Edo & Max rattrapent le coup !
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