Illustratrice : Gaëlle Duhazé
Editions : Nathan (2013)
Nbre de pages : 42
Présentation de l'éditeur :
C'est l'anniversaire de Fériel et d'Emile. Et pour la petite fille, une chose est sûre : elle ne passera pas ce jour spécial sans son frère ! Elle part donc le retrouver au royaume du Noir. Mais ce monde étrange est interdit aux vivants... Et les gardiens du Noir rôdent, menaçant Emile d'une deuxième mort, plus terrible encore que la première.
Mon avis :
J'avais découvert Fériel dans l'ouvrage des Sans-Têtes et j'avais beaucoup aimé l'ambiance, l'histoire, le style et les illustrations.
C'est donc avec le même intérêt que j'ai lu ce nouvel opus de la série et je dois bien avouer que c'est toujours avec la même boule au fond de la gorge que je l'ai découvert.
Cette fois-ci, Fériel doit fêter son anniversaire. Mais ce sera le premier sans son frère, décédé un an plus tôt. Fériel décide de partir le rejoindre au royaume du Noir parce que pour elle, la mort ne doit pas être un obstacle à la fête et la présence de son frère est importante pour elle. Grandir sans lui, c'est toujours aussi difficile pour Fériel.
Avec un style toujours aussi bien mesuré, des illustrations permettant à l'enfant de réaliser que la réalité est loin d'être gaie, l'ouvrage va mettre en exergue la difficulté de fêter un évènement après la perte d'un proche. Fériel va apprendre que chaque chose doit rester telle qu'elle est. Les vivants avec les vivants et les morts avec les morts. Malgré tout, cela n'empêchera pas de fêter l'évènement et de penser aux absents.
Echanger d'un thème aussi difficile que la mort passe facilement avec cette série et l'enfant arrive un peu plus à réaliser que la perte d'un proche est irrémédiable même si l'on peut faire des tas de chose pour son souvenir.
Malgré tout, Kylian cette fois-ci n'a pas voulu comprendre que la séparation était définitive. Alors que dans Les Sans-Têtes, Fériel et son frère arrivent à mener une petite aventure ensemble, ici l'auteur démontre bien la limite à ne pas dépasser quand on est vivant et mort.
Un sujet qui a fait froncer les sourcils de mon fils et que celui-ci n'a pas voulu accepter. A 6 ans, ça peut se comprendre. Malgré tout, il se rappelle très bien de l'histoire et Fériel reste une de ses séries préférées.
Les illustrations sont toujours aussi bien faites avec de superbes couleurs qui allient à la fois le côté sombre de l'histoire avec une pointe de couleur pour égayer le tout malgré tout.
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