Editions : L'Archipoche (2012)
Nbre de pages : 300
Présentation de l'éditeur :
Lorsque Doris, 32 ans, représentante en produits cosmétiques, rencontre Omar, un bel Égyptien ressemblant à Omar Sharif, elle tombe éperdument amoureuse. Elle l'épouse quelques semaines plus tard.
Sa descente aux enfers commence...
Omar, l'envoûtant prince du désert, s'enferme peu à peu dans un islamisme radical, au point de devenir un combattant du djihad et de participer à des actions terroristes.
En 1991, en plein conflit des Balkans, il emmène Doris en Bosnie, où il la contraint à se convertir, à adopter le prénom de Aïcha, à vivre cloîtrée et à revêtir le niqab.
Dans ce témoignage, l'auteur nous raconte ses années de calvaire et explique comment, devenue esclave par amour, elle est parvenue à s'affranchir de cette emprise terrifiante.
Mon avis :
Il y a à peu près 20 ans (bah oui que le temps passe...), j'ai lu Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody qui, à l'époque, m'avait terriblement choquée et marquée. J'avais 15 ans et j'étais loin de m'imaginer que certaines femmes n'étaient considérées que comme... pas grand'chose dans certaines parties de notre chère Terre.
Lorsque je suis tombée sur Niqab, instinctivement, je me suis rappelée ce moment où j'ai ouvert Jamais sans ma fille et même si je savais que Niqab serait différent, je voulais voir ce que Doris Glück avait à exprimer suite à son mariage avec un musulman qui, petit à petit, entre dans le cercle des guerriers moudjahidin.
Si l'ouvrage se lit vite et facilement, je pensais qu'il me toucherait davatange que ce qu'il en a été au final.
Peut-être est-ce dû à mon âge ou bien parce que je ne suis plus surprise de ce genre de personnage mais je ressors un peu déçue de cette lecture parce que je n'y ai rien appris de plus sur ces fameux guerriers d'Allah.
Doris Glück explique tout simplement son statut d'épouse et comment elle a fini par se rendre compte que son époux avait changé au fur et à mesure que les années passaient.
Là où je m'attendais à un véritable combat entre elle et cet homme, très différents par leurs origines, leurs cultures, elle étant allemande et lui égyptien, je me suis retrouvée avec un livre qui ne m'a pas emportée parce que Doris Glück ne fait que constater les choses.
Je suis restée très extérieure à cette narration. Il n'y a eu que peu de moments où je pouvais ressentir son effroi ou sa véritable volonté de se sortir de l'emprise de cet homme.
Tout au long du roman, on se rend compte en fait que Doris Glück est considérablement attachée à cet homme qui pourtant lui mène une vie que, personnellement, je n'aurais jamais acceptée.
Le plus choquant a été écrit dès le début et je me suis aussi dit qu'un tel mariage ne pouvait pas aller très loin. En effet, lors de leur première véritable rencontre, Markus explique à Doris qu'il souhaite rencontrer une femme allemande pour se marier avec elle et ainsi pouvoir rester en Allemagne et vivre à l'occidental.
Ayant été secrétaire juridique pendant plus de 10 ans, ce passage là m'a outragée alors même que je connais parfaitement le système des mariages blancs. Du coup, mon avis était quasiment fait sur cet homme et cela ne m'a pas du tout étonnée qu'il change de comportement au bout de seulement 3 ans de mariage.
Même si pendant toutes ces années, l'un et l'autre se sont aimés, il n'en demeure pas moins que, pour moi, le but au départ que c'était fixé Markus n'était pas sain.
Je ne pensais pas que Doris Glück tiendrait près de 12 ans avec cet homme et qu'elle aurait plus de volonté pour retourner à sa vie d'avant. Tenant l'ensemble des faits qu'elle expose, je peux aussi comprendre que ce n'était pas facile mais j'ai eu vraiment beaucoup de mal à l'accepter.
A travers les échanges de Doris et Markus sur le Coran, on apprend aussi quelques bribes de la religion musulmane et l'unique passage qui m'a beaucoup plu demeure celui où les époux font un pèlerinage à La Mecque. C'est superbement décrit dans l'atmosphère et le bien-être que cette femme ressentait à ce moment là.
Une lecture qui s'est donc faite rapidement mais qui ne m'a rien apporté de plus sur ces hommes du Djihad.
Sa descente aux enfers commence...
Omar, l'envoûtant prince du désert, s'enferme peu à peu dans un islamisme radical, au point de devenir un combattant du djihad et de participer à des actions terroristes.
En 1991, en plein conflit des Balkans, il emmène Doris en Bosnie, où il la contraint à se convertir, à adopter le prénom de Aïcha, à vivre cloîtrée et à revêtir le niqab.
Dans ce témoignage, l'auteur nous raconte ses années de calvaire et explique comment, devenue esclave par amour, elle est parvenue à s'affranchir de cette emprise terrifiante.
Mon avis :
Il y a à peu près 20 ans (bah oui que le temps passe...), j'ai lu Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody qui, à l'époque, m'avait terriblement choquée et marquée. J'avais 15 ans et j'étais loin de m'imaginer que certaines femmes n'étaient considérées que comme... pas grand'chose dans certaines parties de notre chère Terre.
Lorsque je suis tombée sur Niqab, instinctivement, je me suis rappelée ce moment où j'ai ouvert Jamais sans ma fille et même si je savais que Niqab serait différent, je voulais voir ce que Doris Glück avait à exprimer suite à son mariage avec un musulman qui, petit à petit, entre dans le cercle des guerriers moudjahidin.
Si l'ouvrage se lit vite et facilement, je pensais qu'il me toucherait davatange que ce qu'il en a été au final.
Peut-être est-ce dû à mon âge ou bien parce que je ne suis plus surprise de ce genre de personnage mais je ressors un peu déçue de cette lecture parce que je n'y ai rien appris de plus sur ces fameux guerriers d'Allah.
Doris Glück explique tout simplement son statut d'épouse et comment elle a fini par se rendre compte que son époux avait changé au fur et à mesure que les années passaient.
Là où je m'attendais à un véritable combat entre elle et cet homme, très différents par leurs origines, leurs cultures, elle étant allemande et lui égyptien, je me suis retrouvée avec un livre qui ne m'a pas emportée parce que Doris Glück ne fait que constater les choses.
Je suis restée très extérieure à cette narration. Il n'y a eu que peu de moments où je pouvais ressentir son effroi ou sa véritable volonté de se sortir de l'emprise de cet homme.
Tout au long du roman, on se rend compte en fait que Doris Glück est considérablement attachée à cet homme qui pourtant lui mène une vie que, personnellement, je n'aurais jamais acceptée.
Le plus choquant a été écrit dès le début et je me suis aussi dit qu'un tel mariage ne pouvait pas aller très loin. En effet, lors de leur première véritable rencontre, Markus explique à Doris qu'il souhaite rencontrer une femme allemande pour se marier avec elle et ainsi pouvoir rester en Allemagne et vivre à l'occidental.
Ayant été secrétaire juridique pendant plus de 10 ans, ce passage là m'a outragée alors même que je connais parfaitement le système des mariages blancs. Du coup, mon avis était quasiment fait sur cet homme et cela ne m'a pas du tout étonnée qu'il change de comportement au bout de seulement 3 ans de mariage.
Même si pendant toutes ces années, l'un et l'autre se sont aimés, il n'en demeure pas moins que, pour moi, le but au départ que c'était fixé Markus n'était pas sain.
Je ne pensais pas que Doris Glück tiendrait près de 12 ans avec cet homme et qu'elle aurait plus de volonté pour retourner à sa vie d'avant. Tenant l'ensemble des faits qu'elle expose, je peux aussi comprendre que ce n'était pas facile mais j'ai eu vraiment beaucoup de mal à l'accepter.
A travers les échanges de Doris et Markus sur le Coran, on apprend aussi quelques bribes de la religion musulmane et l'unique passage qui m'a beaucoup plu demeure celui où les époux font un pèlerinage à La Mecque. C'est superbement décrit dans l'atmosphère et le bien-être que cette femme ressentait à ce moment là.
Une lecture qui s'est donc faite rapidement mais qui ne m'a rien apporté de plus sur ces hommes du Djihad.
En effet, bien dommage. J'avais aussi été marquée par Jamais sans ma fille.
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