Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 385
Présentation de l'éditeur :
Amelia et Katy, neuf et sept ans, ne se tiennent plus d'excitation : dimanche, c'est la fête chez les Delaney, ils ouvrent la piscine à tout le village ! Et on annonce du beau temps, que demander de plus ?
Sauf que la fête va tourner à la catastrophe : Katy fait une mauvaise chute. Alors que la fillette est évacuée à l'hôpital, la consternation laisse place à la colère.
Qui surveillait les filles ? Pour sûr, les parents étaient encore en pleine dispute ! Le père a dû flirter avec la jolie pianiste qui vient de s'installer au village. Et les Delaney, ne sont-ils pas aussi responsables ? Depuis le temps qu'on leur dit que leur piscine n'est plus aux normes. D'ailleurs, la mère ferait bien de suivre les conseils de son jeune et bel avocat et leur faire un procès !
Bientôt, c'est tout le village qui va se déchirer, réveillant au passage les vieilles rancoeurs et les ragots les plus croustillants...
Mon avis :
Ne vous y trompez pas. Malgré sa couverture girly et ses couleurs attirantes, ce livre est loin d'être un roman chick-lit comme l'auteur nous en donne l'habitude avec les livres qu'elle signe sous son nom. Ici, son pseudonyme lui permet de faire des romans contemporains qui mettent le lecteur dans une difficulté donnée.
Pour avoir déjà lu du Madeleine Wickham, je me doutais que ce titre ne serait pas aussi marrant que le précédent de l'auteur, Poppy Wyatt est un sacré numéro. Point question de jeune trentenaire cherchant l'homme idéal, la position sociale et tout le toutim et nous faisant rigoler à chaque chapitre.
Tout au long de l'ouvrage, nous allons découvrir un certain nombre de voisins. Alors que tout allait pour mieux pour les uns et les autres, si ce n'est quelques problèmes de couple ou de perte d'un mari, les relations restaient amicales. Mais lors d'une journée organisée pour se rafraîchir auprès d'une piscine, l'accident survient et une enfant de 7 ans chute dans l'eau en se cognant préalablement la tête. En survient un trauma crânien avec perte de connaissance.
A partir de ce moment là, tout se bouscule et on entre dans le fameux jeu de la responsabilité. Qui est coupable ? Quelle négligence est le fruit de cet accident ?
J'ai démarré cette lecture sans aucune appréhension et avec envie d'entrer une nouvelle fois dans l'univers de Madeleine Wickham. Un style qui ne change pas par rapport à ses romans chick-lit puisqu'il est simple et facile à suivre mais qui dans le fond de l'histoire est beaucoup plus important.
Nous ne sommes pas là pour rire mais bel et bien pour vivre une portion de vie de ces personnages qui, malgré les difficultés qu'ils rencontrent dans leur vie intime, vont devoir aussi faire face à un gros imprévu.
D'emblée, j'ai été scotchée par l'univers, les personnages qui composent cet ouvrage et je me suis très vite attachée aux enfants dont il sera question ici.
Madeleine Wickham a su parfaitement entretenir son petit suspense jusqu'au bout, même si on sait par avance comment ce genre de lecture se termine.
Malgré tout, j'ai dévoré ce bouquin en à peine deux jours parce que le problème que rencontraient Louise et Barnaby, les parents de l'enfant ayant fait la chute, était aussi un peu le mien. J'ai vécu leur détresse, leur angoisse. Comment imaginer cette petite fille de 7 ans dans le coma pendant des jours et des jours ? Comment rester impassible face à cette situation ?
Il y a tout un contexte qui peut aussi expliquer le pourquoi et même si je connaissais l'accident à venir en ayant lu le résumé, je me suis dit aussi, en arrivant sur cette fameuse scène, que cela aurait pu être évité.
J'en ai voulu à Louise. J'en ai voulu à Barnaby. Des parents en plein tourments dans leur vie intime. Des parents un peu paumés, se cherchant des noises pour des broutilles.
Cela démontre à quel point notre concentration peut être altérée et qu'à cause de cela un malheureux accident peut avoir des conséquences extrêmement graves.
Cela démontre aussi que certaines personnes vont tenter de se servir de la douleur que nous subissons, de notre manque de jugement dans ces moments là. Notre perception change du tout et tout peut entraîner d'autres conséquences...
A partir d'une simple chute, Madeleine Wickham va monter une intrigue pertinente et possible dans notre vie quotidienne. A cela, elle va ajouter deux personnages que j'ai véritablement détestés (mais je ne vous en dirai pas plus).
Un dimanche au bord de la piscine est certes une histoire simple mais ô combien efficace.
Très vite lu et addictif, il est parfait pour passer un moment de lecture agréable malgré le thème abordé et les conséquences qu'il suggère ici.
Un livre à recommander à toutes celles qui aiment Sophie Kinsella. On garde l'écriture mais on devient plus sérieux dans le thème.
Sauf que la fête va tourner à la catastrophe : Katy fait une mauvaise chute. Alors que la fillette est évacuée à l'hôpital, la consternation laisse place à la colère.
Qui surveillait les filles ? Pour sûr, les parents étaient encore en pleine dispute ! Le père a dû flirter avec la jolie pianiste qui vient de s'installer au village. Et les Delaney, ne sont-ils pas aussi responsables ? Depuis le temps qu'on leur dit que leur piscine n'est plus aux normes. D'ailleurs, la mère ferait bien de suivre les conseils de son jeune et bel avocat et leur faire un procès !
Bientôt, c'est tout le village qui va se déchirer, réveillant au passage les vieilles rancoeurs et les ragots les plus croustillants...
Mon avis :
Ne vous y trompez pas. Malgré sa couverture girly et ses couleurs attirantes, ce livre est loin d'être un roman chick-lit comme l'auteur nous en donne l'habitude avec les livres qu'elle signe sous son nom. Ici, son pseudonyme lui permet de faire des romans contemporains qui mettent le lecteur dans une difficulté donnée.
Pour avoir déjà lu du Madeleine Wickham, je me doutais que ce titre ne serait pas aussi marrant que le précédent de l'auteur, Poppy Wyatt est un sacré numéro. Point question de jeune trentenaire cherchant l'homme idéal, la position sociale et tout le toutim et nous faisant rigoler à chaque chapitre.
Tout au long de l'ouvrage, nous allons découvrir un certain nombre de voisins. Alors que tout allait pour mieux pour les uns et les autres, si ce n'est quelques problèmes de couple ou de perte d'un mari, les relations restaient amicales. Mais lors d'une journée organisée pour se rafraîchir auprès d'une piscine, l'accident survient et une enfant de 7 ans chute dans l'eau en se cognant préalablement la tête. En survient un trauma crânien avec perte de connaissance.
A partir de ce moment là, tout se bouscule et on entre dans le fameux jeu de la responsabilité. Qui est coupable ? Quelle négligence est le fruit de cet accident ?
J'ai démarré cette lecture sans aucune appréhension et avec envie d'entrer une nouvelle fois dans l'univers de Madeleine Wickham. Un style qui ne change pas par rapport à ses romans chick-lit puisqu'il est simple et facile à suivre mais qui dans le fond de l'histoire est beaucoup plus important.
Nous ne sommes pas là pour rire mais bel et bien pour vivre une portion de vie de ces personnages qui, malgré les difficultés qu'ils rencontrent dans leur vie intime, vont devoir aussi faire face à un gros imprévu.
D'emblée, j'ai été scotchée par l'univers, les personnages qui composent cet ouvrage et je me suis très vite attachée aux enfants dont il sera question ici.
Madeleine Wickham a su parfaitement entretenir son petit suspense jusqu'au bout, même si on sait par avance comment ce genre de lecture se termine.
Malgré tout, j'ai dévoré ce bouquin en à peine deux jours parce que le problème que rencontraient Louise et Barnaby, les parents de l'enfant ayant fait la chute, était aussi un peu le mien. J'ai vécu leur détresse, leur angoisse. Comment imaginer cette petite fille de 7 ans dans le coma pendant des jours et des jours ? Comment rester impassible face à cette situation ?
Il y a tout un contexte qui peut aussi expliquer le pourquoi et même si je connaissais l'accident à venir en ayant lu le résumé, je me suis dit aussi, en arrivant sur cette fameuse scène, que cela aurait pu être évité.
J'en ai voulu à Louise. J'en ai voulu à Barnaby. Des parents en plein tourments dans leur vie intime. Des parents un peu paumés, se cherchant des noises pour des broutilles.
Cela démontre à quel point notre concentration peut être altérée et qu'à cause de cela un malheureux accident peut avoir des conséquences extrêmement graves.
Cela démontre aussi que certaines personnes vont tenter de se servir de la douleur que nous subissons, de notre manque de jugement dans ces moments là. Notre perception change du tout et tout peut entraîner d'autres conséquences...
A partir d'une simple chute, Madeleine Wickham va monter une intrigue pertinente et possible dans notre vie quotidienne. A cela, elle va ajouter deux personnages que j'ai véritablement détestés (mais je ne vous en dirai pas plus).
Un dimanche au bord de la piscine est certes une histoire simple mais ô combien efficace.
Très vite lu et addictif, il est parfait pour passer un moment de lecture agréable malgré le thème abordé et les conséquences qu'il suggère ici.
Un livre à recommander à toutes celles qui aiment Sophie Kinsella. On garde l'écriture mais on devient plus sérieux dans le thème.
J'aimerai bien découvrir Sophie Kinsella dans un registre différent de la chick lit :).
RépondreSupprimerLecture prévue ce mois-ci :)
RépondreSupprimerBises.