Auteur : Stanislas Petrosky
Editions : L'Atelier Mosesu
Collection : Parabellum
Nbre de pages : 120
Présentation de l'éditeur :
Isabelle et Frédéric vivent une des plus belles histoires d'amour qui soit, passionnée et fusionnelle. Mais un jour où Frédéric part s'adonner à sa passion, la planche à voile, il disparaît corps et bien en mer. Isabelle va doucement mais sûrement sombrer dans la folie sans l'homme qu'elle aime. Stanislas Petrosky nous entraîne dans les méandres de la dépression. Jusqu'où le manque de l'être aimé peut-il mener ? Mais l'auteur venant du monde du polar, il se pourrait que L'Amante d Étretat ne soit pas qu'une simple histoire d'amour tragique.
Mon avis :
Voilà un petit bouquin que j'ai dévoré en moins de 2 heures.
La surprise a été de taille quand j'ai vu cette réception parce que je ne l'attendais pas et en même temps vu la première couverture, j'étais excitée comme une puce de lire le nouveau bébé de Stanislas Petrosky (dont j'avais lu l'année dernière Ravensbrück mon amour que j'avais beaucoup aimé tant dans l'écriture que l'histoire).
Avouez qu'un crâne en tête de gondole, ça met dans un état particulier. On s'interroge beaucoup avant même de lire le résumé.
Du coup, je n'ai fait ni une ni deux pour le manger le week-end dernier et j'avoue que si le début m'a laissée un peu mitigée, la fin m'a littéralement scotchée !
On débute le roman avec la jeunesse d'Isabelle qui, vous le constaterez par vous-même en lisant ce livre, n'est pas rose du tout. Et là, je me suis dit que si ce petit roman durait avec autant de noirceur pendant la centaine de pages, je n'étais pas sûre d'en sortir indemne.
Heureusement pour moi, l'entrée véritable dans l'histoire d'Isabelle aux côtés de Frédéric va devenir un peu plus respirable pour le lecteur. En tout cas, pour un court moment. Mais cela suffit à reprendre son souffle avant de se voir immerger dans une sorte de folie vécue par Isabelle lors de la disparition de celui qui est tout pour elle.
Et c'est là que, malheureusement, j'aurais aimé avoir plus de ressenti sur cette folie. Bien sûr, on "voit" qu'Isabelle sombre petit à petit par cette perte mais j'attendais vraiment beaucoup plus que ce que l'auteur m'a servi à ce moment là.
Je pense que le fait de mettre un narrateur omniscient pour raconter l'histoire plutôt qu'une narration en "je" fait que le lecteur ne ressent pas cette folie comme il le devrait. Cela gâche un peu ce que l'auteur veut faire passer comme émotions concernant le personnage d'Isabelle et j'ai trouvé ça vraiment dommage.
D'autant que plus l'on avance et plus l'on se dit que cette jeune femme va déjanter complètement, qu'elle ne va jamais revenir à un état normal. Mais c'est sans compter sur les nombreuses ressources que possède l'auteur...
Alors que le lecteur commence à respirer, à envisager une vie meilleure pour cette trentenaire, voilà le rebondissement final que je n'ai pas vu arriver. J'en ai eu le souffle coupé, la surprise était bel et bien là sans que je sache d'où cela me tombait !
Et là, j'ai béni Stanislas Petrosky d'avoir su, dans les dernières pages, me scier à ce point.
Du point de vue du style de l'auteur que vous dire à part que je reste toujours aussi pantelante devant sa façon de produire des récits si accrocheurs avec une écrite simple, fluide, prenante et stressante à la fois.
En bref, L'amante d'Etretat m'a positivement surprise alors que c'était un peu mal parti par un certain côté. Je reste vraiment scotchée par le revirement de situation que crée l'auteur à la fin et je lui dis un grand "MERCI" pour m'avoir fait vibrer à la fin de son roman. Je suis encore une fois conquise par cet auteur et je compte bien le retrouver pour son prochain roman.
Mon avis :
Voilà un petit bouquin que j'ai dévoré en moins de 2 heures.
La surprise a été de taille quand j'ai vu cette réception parce que je ne l'attendais pas et en même temps vu la première couverture, j'étais excitée comme une puce de lire le nouveau bébé de Stanislas Petrosky (dont j'avais lu l'année dernière Ravensbrück mon amour que j'avais beaucoup aimé tant dans l'écriture que l'histoire).
Avouez qu'un crâne en tête de gondole, ça met dans un état particulier. On s'interroge beaucoup avant même de lire le résumé.
Du coup, je n'ai fait ni une ni deux pour le manger le week-end dernier et j'avoue que si le début m'a laissée un peu mitigée, la fin m'a littéralement scotchée !
On débute le roman avec la jeunesse d'Isabelle qui, vous le constaterez par vous-même en lisant ce livre, n'est pas rose du tout. Et là, je me suis dit que si ce petit roman durait avec autant de noirceur pendant la centaine de pages, je n'étais pas sûre d'en sortir indemne.
Heureusement pour moi, l'entrée véritable dans l'histoire d'Isabelle aux côtés de Frédéric va devenir un peu plus respirable pour le lecteur. En tout cas, pour un court moment. Mais cela suffit à reprendre son souffle avant de se voir immerger dans une sorte de folie vécue par Isabelle lors de la disparition de celui qui est tout pour elle.
Et c'est là que, malheureusement, j'aurais aimé avoir plus de ressenti sur cette folie. Bien sûr, on "voit" qu'Isabelle sombre petit à petit par cette perte mais j'attendais vraiment beaucoup plus que ce que l'auteur m'a servi à ce moment là.
Je pense que le fait de mettre un narrateur omniscient pour raconter l'histoire plutôt qu'une narration en "je" fait que le lecteur ne ressent pas cette folie comme il le devrait. Cela gâche un peu ce que l'auteur veut faire passer comme émotions concernant le personnage d'Isabelle et j'ai trouvé ça vraiment dommage.
D'autant que plus l'on avance et plus l'on se dit que cette jeune femme va déjanter complètement, qu'elle ne va jamais revenir à un état normal. Mais c'est sans compter sur les nombreuses ressources que possède l'auteur...
Alors que le lecteur commence à respirer, à envisager une vie meilleure pour cette trentenaire, voilà le rebondissement final que je n'ai pas vu arriver. J'en ai eu le souffle coupé, la surprise était bel et bien là sans que je sache d'où cela me tombait !
Et là, j'ai béni Stanislas Petrosky d'avoir su, dans les dernières pages, me scier à ce point.
Du point de vue du style de l'auteur que vous dire à part que je reste toujours aussi pantelante devant sa façon de produire des récits si accrocheurs avec une écrite simple, fluide, prenante et stressante à la fois.
En bref, L'amante d'Etretat m'a positivement surprise alors que c'était un peu mal parti par un certain côté. Je reste vraiment scotchée par le revirement de situation que crée l'auteur à la fin et je lui dis un grand "MERCI" pour m'avoir fait vibrer à la fin de son roman. Je suis encore une fois conquise par cet auteur et je compte bien le retrouver pour son prochain roman.
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