Editions : Babel (1999)
Nbre de pages : 323
Quatrième de couverture :
- Quand partons-nous sur la Piste de l'Oregon ? demanda-t-elle brusquement. - Vous n'avez pas envie qu'on se sépare ? dit l'homme au lieu de répondre. - Non, dit-elle. - Pourquoi ? Elle alla chercher le petit tabouret en simili-cuir, elle tendit sa brosse à l'homme et s'assit en lui tournant le dos. - Parce que je suis attachée au vieux Volkswagen, dit-elle. -L'homme se mit à lui brosser les cheveux délicatement, à petits coups, comme il l'avait vue faire plusieurs fois. - Le vieux Volks peut tomber en ruine à n'importe quel moment, dit-il. - On verra, dit la fille. - Vos cheveux sont doux. Ils sont noirs comme le poêle, mais je n'en ai jamais vu d'aussi doux. - Merci. Quand est-ce qu'on part ? - Vous pensez vraiment que Théo est allé sur la Piste de l'Oregon ? demanda l'homme. - Oui, c'est ce que je pense, dit-elle.
Mon avis :
Volkswagen blues est le deuxième titre que je lis de Jacques Poulin et je dois dire que je n'ai pas été emballée par cette lecture.
Le problème ne vient pas du tout de l'écriture de l'auteur qui est toujours aussi fantastique. Avec de simples mots, Jacques Poulin emporte son lecteur là où il l'a décidé mais il donne aussi une vie à une simple voiture, à un fleuve... Tout devient vivant, avec une âme, et ça m'a beaucoup plu.
Là où le bât blesse c'est plutôt dans l'histoire elle-même. Cette quête que mène Jack qui n'est finalement qu'un prétexte pour aller d'un endroit à un autre. Si les descriptions historiques des différents sites traversés sont intéressantes à découvrir, le personnage de Jack m'a laissée totalement indifférente.
Je me suis aussi demandée à quoi servait le personnage de "La Grande Sauterelle" vis-à-vis de Jack. Certes, elle l'aide à aller du point A au point B et à résoudre certaines de ses interrogations mais quand on connaît la fin il y a un gros désappointement qui se montre.
Je n'ai pas trouvé qu'ils se complétaient ou qu'une quelconque relation allait s'installer entre eux (même si je l'avais espéré). On les sent relativement distant l'un envers l'autre et même si les histoires qu'ils se racontent et dont on profite forcément, ça ne va pas plus loin.
Je m'attendais vraiment à autre chose avec ce livre et je sors de là un peu déçue avec le sentiment qu'il ne s'est pas passé grand'chose.
Malgré tout, je compte bien poursuivre ma découverte de l'auteur dont la plume exquise m'a conquise.
- Quand partons-nous sur la Piste de l'Oregon ? demanda-t-elle brusquement. - Vous n'avez pas envie qu'on se sépare ? dit l'homme au lieu de répondre. - Non, dit-elle. - Pourquoi ? Elle alla chercher le petit tabouret en simili-cuir, elle tendit sa brosse à l'homme et s'assit en lui tournant le dos. - Parce que je suis attachée au vieux Volkswagen, dit-elle. -L'homme se mit à lui brosser les cheveux délicatement, à petits coups, comme il l'avait vue faire plusieurs fois. - Le vieux Volks peut tomber en ruine à n'importe quel moment, dit-il. - On verra, dit la fille. - Vos cheveux sont doux. Ils sont noirs comme le poêle, mais je n'en ai jamais vu d'aussi doux. - Merci. Quand est-ce qu'on part ? - Vous pensez vraiment que Théo est allé sur la Piste de l'Oregon ? demanda l'homme. - Oui, c'est ce que je pense, dit-elle.
Mon avis :
Volkswagen blues est le deuxième titre que je lis de Jacques Poulin et je dois dire que je n'ai pas été emballée par cette lecture.
Le problème ne vient pas du tout de l'écriture de l'auteur qui est toujours aussi fantastique. Avec de simples mots, Jacques Poulin emporte son lecteur là où il l'a décidé mais il donne aussi une vie à une simple voiture, à un fleuve... Tout devient vivant, avec une âme, et ça m'a beaucoup plu.
Là où le bât blesse c'est plutôt dans l'histoire elle-même. Cette quête que mène Jack qui n'est finalement qu'un prétexte pour aller d'un endroit à un autre. Si les descriptions historiques des différents sites traversés sont intéressantes à découvrir, le personnage de Jack m'a laissée totalement indifférente.
Je me suis aussi demandée à quoi servait le personnage de "La Grande Sauterelle" vis-à-vis de Jack. Certes, elle l'aide à aller du point A au point B et à résoudre certaines de ses interrogations mais quand on connaît la fin il y a un gros désappointement qui se montre.
Je n'ai pas trouvé qu'ils se complétaient ou qu'une quelconque relation allait s'installer entre eux (même si je l'avais espéré). On les sent relativement distant l'un envers l'autre et même si les histoires qu'ils se racontent et dont on profite forcément, ça ne va pas plus loin.
Je m'attendais vraiment à autre chose avec ce livre et je sors de là un peu déçue avec le sentiment qu'il ne s'est pas passé grand'chose.
Malgré tout, je compte bien poursuivre ma découverte de l'auteur dont la plume exquise m'a conquise.
C'est drôle que tu parles de ce roman, car je l'ai acheté hier soir en solde à ma bibliothèque. Je n'ai lu qu'un seul roman de Jacques Poulin et cela manque à ma culture.
RépondreSupprimerC'est un fait que ce roman (le deuxième de Poulin) n'est pas son meilleur. Je suis toutefois ravie que tu désires lire à nouveau cet auteur car il a écrit des petites merveilles.
RépondreSupprimerCet auteur ne me séduit pas. La tournée d'automne ne m'avait pas plu et je n'ai pas envie de renouveler l'expérience.
RépondreSupprimer@ Opaline : Je vais surveiller ton avis quand tu l'auras lu alors.
RépondreSupprimer@ Suzanne : Ca me rassure de savoir que ce n'est pas son meilleur. Ca me donne encore plus envie de lire un autre titre.
@ Manu : Je n'ai pas encore lu ce livre là mais je compte bien le faire. Je verrai bien ce que ça donne :)
bonjour, je suis de passage sur votre blog que je trouve intéressant..je voulais juste demander en quoi consiste les challenges sur la droite de votre page? j'ai vu que vous deviez lire Ken Follett "Un monde sans fin": je le finis en ce moment: comme toujours super auteur, super livre!
RépondreSupprimerbien à vous!