Editions : Belfond (2012)
Nbre de pages : 336
Présentation de l'éditeur :
A Bois Sauvage, Mississippi, en 2005. Depuis que sa mère est morte en
couches, Esch, quatorze ans, s’occupe des hommes de sa famille : son
père Claude, ses deux aînés, Randall et Skeetah, et Junior, le petit
dernier. Esch a du mal à trouver sa place : elle couche avec les copains
de ses frères pour leur faire plaisir mais c’est de Manny qu’elle
est amoureuse. Et dont elle est enceinte. A qui le dire ? Skeetah n’a
d’yeux que pour China, son pitbull adoré qui vient d’avoir une portée de
chiots ; Randall s’entraîne pour le match de basket qui pourrait lui
valoir une bourse sportive et Junior traîne dans ses pattes, en quête
d’un peu d’attention. Quant à leur père, il tombe régulièrement dans la
bière pour oublier qu’il est seul. Alors Esch se réfugie dans son livre
favori, sur la mythologie grecque, et fait des rêves où sa mère prend
les traits de Médée. Les journaux annoncent l’arrivée imminente d’une
tempête. Habituée à la saison des ouragans, la famille fait ce qu’elle
fait toujours : consolider la maison, rassembler de la nourriture,
quitte à aller en chaparder aux alentours. Mais cette tempête n’est pas
comme les autres, elle se nomme Katrina, elle est la mère de tous les
ouragans. Et sa violence est sans limites…
Mon avis :
Mon avis :
Je tenais tout d'abord remercier les Editions Belfond pour cette lecture même si, malheureusement, elle ne m'a pas apporté ce que j'en attendais.
Lorsque j'ai découvert le résumé de cet ouvrage, je me suis dit qu'il allait être intéressant de suivre cette famille à la veille de l'arrivée de l'ouragan Katrina qui a dévasté toute une partie des Etats-Unis en 2005. Je garde des images terribles de cette catastrophe et je me demandais comment cet ouvrage allait traiter de ce sujet douloureux.
Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai fait la connaissance de Esch, une jeune adolescente de 14 ans. C'est à travers elle que l'histoire nous est racontée.
J'ai eu réellement du mal à entrer dans cette narration très orale et au parler négligé. L'absence de négation complète m'a totalement perturbée et les débuts de certaines phrases avec le verbe directement m'a chamboulée.
Je me suis dit qu'il fallait que je me fasse à ce style particulier pour arriver à m'imprégner de l'atmosphère très particulière qui en sort aussi. Or, cela n'a pas été le cas. A aucun moment, je n'ai réussi à entrer totalement dans l'ouvrage. Je suis restée totalement à côté des personnages auxquels je ne me suis pas du tout attachée et j'ai trouvé que l'ensemble était très long.
J'attendais en fait que l'on me parle davantage de cet ouragan dévastateur, que l'on décrive davantage les précautions à prendre, comment ces familles s'organisaient...
Si effectivement le livre parle de planches de bois à mettre aux fenêtres pour les consolider et aller faire quelques courses pour avoir quelque chose à manger après l'ouragan, cela s'arrête là.
Seuls les deux derniers chapitres se consacrent réellement au sujet que j'attendais. Du coup, j'ai été plutôt déçue puisque cela ne couvre que 50 pages sur les 330.
Le reste du temps nous apprenons à découvrir la famille de Esch, son père, ses frères, le pitbull de la famille aussi et on a droit à des combats de chiens.
Rien qui ne me plaise réellement et un ouvrage trop long pour moi.
L'écriture y est pour quelque chose puisque la façon dont Esch s'exprime m'a vraiment rebutée et c'était à reculons que je continuais ma lecture. A chaque page, je me demandais ce que j'allais découvrir et j'attendais le "truc" qui me ferait décoller à ne plus pouvoir le lâcher. Cela n'a pas été le cas, malheureusement.
Je regrette de ne pas avoir pris le bon tournant avec Bois sauvage mais je suis sûre qu'il trouvera ses lecteurs. D'ailleurs, Jesmyn Ward doit voir son tout premier roman, Where the line bleeds, être publié aux Editions Belfond en 2013 et je compte bien être de la partie pour ne pas rester sur une mauvaise impression de cet auteur.
Pas facile de lire un ouvrage qui ne plait pas.Je viens d'en faire l’expérience et j'ai été un peu refroidie par la réaction de la maison d’édition qui est allée jusqu'à me téléphoner pour changer ma note...Le probleme n'est pas que le roman ne me plaisait pas , c'est qu'il est bourré de fautes de français, de syntaxe et d'orthographe....
RépondreSupprimer@ Pyrausta : que tu n'aies pas aimé un bouquin ça peut se comprendre. Là où ça l'est moins c'est que l'éditeur vient à te faire changer ta note. C'est consternant !
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Mais bon, je crois que c'est aussi du au fait que l'on en attendait pas vraiment la même chose : j'avais été très attirée par le fait qu'Esch soit enceinte à un si jeune âge tandis que tu me donnes l'impression d'avoir surtout ouvert ce livre pour Katrina... Après peut-être que je me trompe totalement !
RépondreSupprimerCela dit, c'est vrai que l'écriture est très particulière et qu'elle peut rebuter.
J'espère que son autre roman te plaira davantage si tu as l'occasion de le lire :)
@ Luna : c'est exactement ça. Je m'attendais plus à avoir un livre qui parle de "comment s'organiser face à l'arrivée d'un ouragan tel que Katrina ?" Après, le fait que les personnages soient pauvres plutôt que riches apportent aussi quelque chose mais pour moi ce n'était pas si primordial que ça. Bref, je ne pensais pas tomber sur un livre qui en parlerait si peu...
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