Editions : Flammarion (2016)
Nbre de pages : 356
Présentation de l'éditeur :
1347. La peste. Lorsqu'elle gagne Paris, un an plus tard, révèle le véritable tempérament de ceux qu'elle effraie ou... qui en jouent.
Gabrielle d'Aurillay, tout récemment arrivée – enceinte – dans la capitale, a découvert dans ce contexte terrible la véritable personnalité de son mari : menteur, joueur, fourré malgré lui dans un guêpier qui entraîne sa femme dans son sillage. Le diptyque mystérieux qu'Henry d'Aurillay a gagné au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Pourquoi rend-il fou tant d'hommes de foi ?
Trahisons, menaces, maladies, mystères... rien n'est épargné à la Dame d'Aurillay.
La malédiction de Gabrielle se prolonge, plus dangereuse que jamais.
Dans cette saga aussi réussie qu'intrigante, où les vérités d'un jour ne sont plus celles du lendemain, le destin de chacun peut basculer d'un coup. Et la peste n'est pas le mal le plus effrayant du royaume de France.
Mon avis :
Andrea Japp n'est pas une auteure inconnue pour moi puisque j'avais lu il y a quelques années la série "La dame sans terre" qui m'avait pas mal plu. En tout cas, j'en ai gardé un bon souvenir. Du coup, voir une nouvelle parution me tentait beaucoup.
Pour autant, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.
D'abord, il s'agit d'un tome 2 alors que je n'avais pas lu le tome 1... Une erreur que j'aurais pu éviter si j'avais lu plus correctement le résumé mais lorsque l'on me parlait de dyptique, je pensais qu'A l'ombre du diable était le tome 1. Sur la première de couv' rien ne me laissait penser que c'était une suite sinon je me serais abstenue de le lire maintenant.
Mais bon, ce petit bémol a été légèrement arrangé avec le résumé que l'auteure fait en tout début d'ouvrage et m'a permis de cerner l'ambiance et un peu les personnages.
Du coup, je me suis dit que 350 pages j'allais les manger en 2-3 jours maximum.
C'était, malheureusement, sans compter sur le style qu'utilise Andrea Japp dans ses romans. Et ça, je l'avais aussi oublié...
On est dans un roman où l'écriture est complètement en phase avec son époque. N'allait point chercher d'écriture contemporaine parce que vous allez la chercher longtemps.
Il m'a fallu plus de la moitié du bouquin pour arriver à me faire à ces tournures qui m'ont donné des migraines et qui m'ont exaspérée pas mal de fois.
Si l'intrigue est, elle, fort plaisante et très bien orchestrée, ce qui donne envie de poursuivre et heureusement pour moi, l'écriture a été vraiment trop lourde pour moi au point qu'il m'a fallu une semaine pour venir à bout de ce roman.
Quand j'ai relu mon avis sur la série de "La dame sans terre", je me rends compte que c'était déjà un reproche que je faisais à l'auteur. Du coup, je suis mitigée pour continuer la saga. Même si les personnages de Gabrielle et Adeline sont plaisants et empathiques, et que d'autres sont détestables au possible, j'avoue que je ne me sens pas de continuer avec un tel style. S'il y a cinq ans de ça, j'arrivais à m'y adapter facilement, aujourd'hui ce n'est plus vraiment le cas. J'ai besoin de lectures plus abordables en matière d'écriture. Sans compter le nombre de définition et d'explications que l'on nous sert en bas de chaque page, cela devient vite lourd et une véritable corvée si on veut tout saisir.
Passé d'ailleurs une cinquantaine de pages, j'ai abandonné la lecture des notes sinon je crois que je serais encore dans le bouquin à l'heure actuelle.
En bref, A l'ombre du diable n'a pas été une lecture inintéressante par l'intrigue qu'elle véhicule mais le style trop lourd dû à des tournures de phrases d'époque m'ont donné du fil à retordre au point que je ne suis pas du tout emballée pour lire la suite. Dommage !
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