Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 318
Présentation de l'éditeur :
L'amour, plus fort que la mort?
Et si c'était vrai?
Le jour où William s'apprête à demander sa fiancée Katsuko en mariage, il est tué par un chauffard. Etrangement, son esprit reste sur terre. Est-ce pour accomplir une dernière mission? Ne recherche-t-il pas en effet depuis des années sa fille Eden, dont il a été séparé lorsqu'elle n'avait que 2 ans?
William est mis à rude épreuve quand le jeune homme qui a causé sa mort cherche la rédemption auprès de Katsuko. Fou de rage et de jalousie, William va tout faire pour les éloigner. Mais un esprit peut-il influer sur les sentiments de deux êtres bien vivants?
L'amour, plus fort que la mort?
Et si c'était vrai?
Le jour où William s'apprête à demander sa fiancée Katsuko en mariage, il est tué par un chauffard. Etrangement, son esprit reste sur terre. Est-ce pour accomplir une dernière mission? Ne recherche-t-il pas en effet depuis des années sa fille Eden, dont il a été séparé lorsqu'elle n'avait que 2 ans?
William est mis à rude épreuve quand le jeune homme qui a causé sa mort cherche la rédemption auprès de Katsuko. Fou de rage et de jalousie, William va tout faire pour les éloigner. Mais un esprit peut-il influer sur les sentiments de deux êtres bien vivants?
Mon avis :
J'ai lu cet ouvrage en très peu de temps. A peine deux jours, il me semble. Un thème assez convenu, une histoire qui me tentait malgré tout et me voilà embarquée dans l'histoire d'Eden et de William.
La première est une jeune femme de 20 ans dont on apprend qu'elle a été adoptée à l'âge de 2 ans. Sa mère était toxicomane; quant à son père, elle n'avait jamais eu de contact avec lui (ou en tout cas, elle ne s'en rappelle pas et ne sait donc pas qui il est). Sa vie est loin d'être facile : son père adoptif est décédé; sa mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer et elle est caissière à Franprix.
De son côté, William Delmar est un homme de 37 ans, très amoureux de sa compagne, Katsuko. C'est un auteur et scénariste en pleine ascension et il profite de tout ce que sa série télévisée lui permet d'obtenir. Mais son bonheur va être réduit à néant car il meurt dans un accident de la route alors même qu'il lui reste tant de choses à régler sur Terre.
Si la plume de Huguer Royer est d'une facilité et d'une fluidité très appréciable et si, au départ, j'étais très enthousiaste de découvrir cet énième ouvrage sur un tel sujet, je me suis vite rendue compte aussi qu'il me manquait un petit quelque chose pour me permettre d'être à la place d'Eden ou même de ce père qui s'en veut terriblement de n'avoir pas su faire les choses à temps pour retrouver sa fille, se battre pour elle.
Tout au long de ma lecture, et alors même que l'on perçoit la souffrance de William, les mots et les agissements des personnages ne m'ont jamais permis de ressentir une quelconque empathie.
Si le prologue laisse au lecteur l'assurance qu'Eden entend son père de l'Au-delà, par la suite il n'y a aucun réel échange entre eux. Il y a quelques perceptions mais rien de plus et j'ai trouvé cela cruellement dommageable à ce roman parce que j'attendais justement que l'auteur tire sur cette corde sensible qu'est ce manque de l'enfant perdu trop tôt par des agissements qui ne sont pas imputables à William.
Pour moi, Hugues Royer aurait dû jouer davantage sur cette relation à créer entre ce père peiné d'avoir perdu trop tôt sa fille à cause de sa propre mort. Je l'attendais. Je le voulais. Mais non. J'ai juste vécu une lecture un peu trop effleurée dans ces échanges qui n'en sont pas vraiment.
Bien sûr, on apprend tout de la vie d'Eden, de William, de Katsuko et même de ce meurtrier involontaire touché par la malchance lui aussi. Mais cela ne m'a pas suffit outre mesure. Il y a tellement de livres qui portent sur les échanges entres les morts et les vivants que j'aurais aimé que Hugues Royer se démarque.
Il le fait, d'un certain côté, avec cette relation père/fille qui est la première que je lis dans ce genre de roman mais la déception est grande de se dire que cela aurait pu être tellement plus beau, plus touchant.
J'ai en mémoire, par exemple, les ouvrages de Mélanie Rose (Coups de foudre ou La mémoire d'une autre) qui démontrent ce que j'aime lire dans ces livres là. Autant dans l'un que dans l'autre, on sentait la fusion entre deux êtres totalement différents et séparés par la mort. C'était beau; j'en avais les larmes aux yeux et les poils des bras qui se hérissaient. J'avais réussi à saisir tout ce que l'auteur voulait faire transmettre à ses personnages. Et c'était CA que je voulais dans Est-ce que tu m'entends ?
Je suis mal à l'aise en rédigeant ma chronique parce que j'aurais tellement voulu que ce livre me parle plus, qu'il me porte au plus haut de cette relation filiale qui aurait pu être si belle. J'ai ressenti le mal-être de William et d'Eden mais je n'ai pas vu ce rapprochement s'effectuer et j'aurais tellement aimé qu'ils y aient plus d'échanges entre eux.
Je me répète, je le sais, mais c'est si frustrant de rester sur une note, non pas négative parce que sinon je n'aurais pas lu ce livre jusqu'au bout mais plutôt en demi-teinte sur un livre dont j'attendais beaucoup plus d'émotions. Et c'est peut-être là que le bât blesse : j'en attendais sûrement trop.
En bref, pour moi, ce livre est une déception mais ce n'est qu'un avis personnel et j'espère, malgré tout, que vous tenterez de le lire pour faire votre propre avis dessus. D'ailleurs, je vous suggère d'aller lire l'avis de Nessa qui a adoré cette lecture.
Je remercie les Editions L'Archipel de m'avoir permis de découvrir cet auteur et son ouvrage.
Oho! L'intrigue ressemble a une anime que je viens juste de télécharger (Natsuyuki Rendez vous), si ça me plaît, je tenterai peut être le bouquin pour comparer.
RépondreSupprimerMerci pour la chronique. ^^
Quel dommage, il me tentait beaucoup... :(
RépondreSupprimerj'aurai vraiment aimé que tu accroches plus mais ta chronique est le reflet de ce roman, moi je me suis à vrai dire laissée emportée
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