Le collectionneur

Auteur : Nora Roberts

Editeur : Michel Lafon (2015)

Nbre de pages : 414

 

Présentation de l'éditeur :

Lila Emerson gagne sa vie en gardant les demeures de riches clients quand ceux-ci partent en vacances. Tout ce qu'elle possède tient dans deux valises qu'elle pose pour trois semaines ou trois mois, à New York, Londres ou Rome, au gré des contrats qu'on lui propose. Elle est sans attaches, libre comme l'air et parfaitement heureuse. Alors qu'elle profite du luxueux appartement de nouveaux clients, elle prend l'habitude d'observer de sa fenêtre le quotidien des habitants de l'immeuble d'en face. Un passe-temps innocent... jusqu'au jour où elle assiste, impuissante, au meurtre d'une jeune femme. Ashton Archer, artiste peintre, sait que son frère n'a pas pu tuer sa petite amie – ni se donner la mort. En convaincre Lila, unique témoin de la scène, et pour qui il éprouve une attirance immédiate, est son seul espoir de découvrir la vérité. Sensible au magnétisme de ce frère éploré, la jeune femme accepte de l'aider. Tous deux se lancent alors dans une enquête qui va les mener de Manhattan à Florence, dans le monde très fermé des antiquaires de luxe, sur la piste d'un collectionneur fanatique prêt à tout pour mettre la main sur un mystérieux œuf de Fabergé.

Mon avis :

Premier roman de Nora Roberts que je lis et j'ai été agréablement surprise par cette lecture. Certes, ce n'est pas un policier qui révolutionnera le genre mais l'histoire et surtout la plume de l'auteur m'ont fait passer un agréable moment.

J'ai suivi avec plaisir Lila et Ashton (Ash) dans leur enquête pour savoir exactement ce qu'il s'était passé dans l'appartement en face de celui dans lequel Lila vivait. Deux meurtres se sont produits mais Ashton, le frère d'une des victimes, est persuadé que tout ne s'est pas passé comme cela semble l'être.

Lorsque j'ai lu la présentation de l'éditeur, je m'attendais à lire un roman policier pur. Or, ce n'est pas du tout le cas et j'attendais beaucoup plus de scènes violentes, d'action et d'angoisse.

"Le collectionneur" fait plus penser à une jolie romance-policière qu'autre chose. Du coup, si vous êtes féru de policier dans lequel vous allez trembler, vous casser la tête et angoisser à la moindre porte qui s'ouvre, passez votre chemin. Vous serez déçu par ce livre là qui n'offre pas vraiment de possibilité de trembler du début à la fin.

Le rythme est aussi assez lent, même si les recherches sont intéressantes à suivre. Et puis, il y a ce rapprochement entre Lila et Ash qui est indéniable mais mignon à voir.

Les deux personnages principaux vont apprendre à se connaître et avec le passé de l'un et de l'autre, il y aura de quoi faire. Mais je les ai trouvés un peu trop lisses à mon goût, surtout Lila. Elle sait tout faire, se sort quasiment de toutes les situations sans encombres; elle n'écoute pas ce qu'on lui conseille... Une vraie tête de mule et je n'ai pas réussi à me persuader que cela venait de son éducation. C'est trop facile de jouer sur ce tableau systématiquement. J'aurais aimé qu'elle soit un peu plus perdue et stressée de savoir qu'elle était la proie d'un tueur prêt à tout pour récupérer son trésor.

Ashton, lui, fait office d'un homme réfléchi et qui, malgré son caractère autoritaire, entre tout à fait dans le cadre d'un homme que l'on a besoin lorsque le danger rôde autour de nous. Il est la sécurité et le soutien tout en voulant résoudre les questions qui se posent sur le pourquoi de ces meurtres.

Cependant, même si j'ai trouvé quelques défauts à ce roman, il est aussi très agréable à lire. On suit l'histoire tout en voulant en connaître la fin, même si l'on se doute de comment cela va se terminer.

"Le collectionneur" est un bon roman pour cet été, lors d'un moment de pur farniente.

Merci aux Editions Michel Lafon de m'avoir permis de découvrir ce dernier titre de l'auteur.