Editions : JC Lattès (2010)
Nbre de pages : 332
Quatrième de couverture :
Les âmes sont-elles éternelles ? L'alchimie autrefois, la physique quantique aujourd'hui ne semble pas le nier... Lorsqu'une historienne de Cambridge, Elizabeth Vogelsang, est retrouvée noyée, un curieux prisme de verre dans la main, ce sont les fantômes du passé qui se réveillent peu à peu, à commencer par celui de Newton. Le fils de la victime charge alors son ancienne maîtresse, Lydia Brooke, de rédiger les derniers chapitres du manuscrit de sa mère, consacré à l'activité alchimique du grand scientifique. Au même moment, Cambridge sombre dans une violence aussi aveugle qu'incompréhensible. Serait-ce lié aux secrets troublants exhumés par l'historienne ?
Entre thriller ésotérique et enquête historique authentique, Le Manuscrit de Cambridge brosse également le portrait d'un amour déchiré pour nous entraîner, du XVIIème siècle jusqu'à nos jours, dans un univers pittoresque et foisonnant.
Entre thriller ésotérique et enquête historique authentique, Le Manuscrit de Cambridge brosse également le portrait d'un amour déchiré pour nous entraîner, du XVIIème siècle jusqu'à nos jours, dans un univers pittoresque et foisonnant.
Mon avis :
Vous lirez sur la 1ère de couverture : "un livre magnifiquement écrit, une histoire d'amour bouleversante et une fascinante enquête historique" (Iain Pears).
Rien n'est plus vrai ! Je me suis délectée de ce style si minutieux dans les détails de ce 17ème siècle cambridgien décrit par Rebecca Stott, de toutes les questions alchimiques de l'époque, des évènements survenus et surtout de l'existence si mystérieuse de Newton.
Avec Le manuscrit de Cambridge, ce sont deux histoires qui nous sont racontées : celle de Lydia et de Cameron, amants à l'histoire touchante, troublante et tragique, et celle d'un manuscrit écrit par Elizabeth Vogelsang, la mère de Cameron, dont la mort est survenue dans des conditions bien obscures.
La façon dont Rebecca Stott nous narre les faits m'a un peu perturbée au départ. Je pensais que Lydia, puisque c'est à travers elle que l'on vit l'histoire, nous parlerait directement, comme dans la plupart des romans. Or, il n'en est rien puisqu'elle use d'un genre de lettre explicative composée de plusieurs parties. Cette "lettre" ne nous est pas destinée précisément. Le lecteur n'apparaît que comme un tiers pour elle. Son but est de raconter à Cameron les évènements survenus depuis son arrivée à Cambridge qui, au fur et à mesure de le récit progresse, vont prendre des proportions étonnantes.
Quelque part, on se dit que Le manuscrit de Cambridge (celui qu'Elizabeth était en train d'écrire avant sa mort) est entre nos mains et que tous les secrets qu'elle a mis sur papier vont nous être dévoilés.
Une fois parvenue à m'identifier à Lydia (par moment j'avais l'impression réelle d'être à sa place) et tout ce qui arrivait autour d'elle, je n'ai plus lâché ce bouquin. J'étais complètement immergée dans cette atmosphère lourde, chargée de mystère, oppressante par moment et très étrange la plupart du temps. C'était comme si les fantômes qui forgent cet ouvrage étaient parvenus jusqu'à moi, dans la même pièce où je lisais.
L'auteur mêle deux périodes avec brio : le 17ème et le 21ème siècles. On s'y croirait vraiment !
Rien n'est plus vrai ! Je me suis délectée de ce style si minutieux dans les détails de ce 17ème siècle cambridgien décrit par Rebecca Stott, de toutes les questions alchimiques de l'époque, des évènements survenus et surtout de l'existence si mystérieuse de Newton.
Avec Le manuscrit de Cambridge, ce sont deux histoires qui nous sont racontées : celle de Lydia et de Cameron, amants à l'histoire touchante, troublante et tragique, et celle d'un manuscrit écrit par Elizabeth Vogelsang, la mère de Cameron, dont la mort est survenue dans des conditions bien obscures.
La façon dont Rebecca Stott nous narre les faits m'a un peu perturbée au départ. Je pensais que Lydia, puisque c'est à travers elle que l'on vit l'histoire, nous parlerait directement, comme dans la plupart des romans. Or, il n'en est rien puisqu'elle use d'un genre de lettre explicative composée de plusieurs parties. Cette "lettre" ne nous est pas destinée précisément. Le lecteur n'apparaît que comme un tiers pour elle. Son but est de raconter à Cameron les évènements survenus depuis son arrivée à Cambridge qui, au fur et à mesure de le récit progresse, vont prendre des proportions étonnantes.
Quelque part, on se dit que Le manuscrit de Cambridge (celui qu'Elizabeth était en train d'écrire avant sa mort) est entre nos mains et que tous les secrets qu'elle a mis sur papier vont nous être dévoilés.
Une fois parvenue à m'identifier à Lydia (par moment j'avais l'impression réelle d'être à sa place) et tout ce qui arrivait autour d'elle, je n'ai plus lâché ce bouquin. J'étais complètement immergée dans cette atmosphère lourde, chargée de mystère, oppressante par moment et très étrange la plupart du temps. C'était comme si les fantômes qui forgent cet ouvrage étaient parvenus jusqu'à moi, dans la même pièce où je lisais.
L'auteur mêle deux périodes avec brio : le 17ème et le 21ème siècles. On s'y croirait vraiment !
Elle [Elizabeth] a mené un travail remarquable. Son texte fourmille de détails plus incroyables les uns que les autre sur la vie à Cambridge au XVIIème siècle. Il m'a littéralement envoûtée ! (...) On a l'impression, en lisant le manuscrit d'Elizabeth, qu'elle s'y est carrément transportée, au XVIIème siècle. Elle ne se contente pas de le reconstituer, elle évolue dedans ! (p. 132)
Et honnêtement, c'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. J'évoluais dans l'ouvrage en même temps que les personnages et l'histoire qui s'y passait.
J'ai suivi Lydia dans ses recherches, dans sa quête de la vérité.
Son histoire avec Cameron m'a agacée et en même temps touchée et les passages du manuscrit sur Newton sont excellentissimes.
J'ai lu; j'ai réfléchi, j'ai adhéré à certaines des interrogations que la narratrice se posait. Je me suis vraiment mise à sa place.
Rebecca Stott mélange fictif et réalité historique pour notre plus grand bonheur. Elle fait ici un récit époustouflant où l'on retient son souffle jusqu'à la dernière page. Il est fascinant sur beaucoup de points (l'auteur s'étant réellement basée sur différents ouvrages portant sur la vie de Newton, les alchimistes... pour la trame historique du livre) et il est écrit magnifiquement.
J'ai suivi Lydia dans ses recherches, dans sa quête de la vérité.
Son histoire avec Cameron m'a agacée et en même temps touchée et les passages du manuscrit sur Newton sont excellentissimes.
J'ai lu; j'ai réfléchi, j'ai adhéré à certaines des interrogations que la narratrice se posait. Je me suis vraiment mise à sa place.
Rebecca Stott mélange fictif et réalité historique pour notre plus grand bonheur. Elle fait ici un récit époustouflant où l'on retient son souffle jusqu'à la dernière page. Il est fascinant sur beaucoup de points (l'auteur s'étant réellement basée sur différents ouvrages portant sur la vie de Newton, les alchimistes... pour la trame historique du livre) et il est écrit magnifiquement.
Honnêtement, pour ceux qui aiment l'Histoire mais surtout les belles histoires, n'hésitez plus un instant et foncez vous le procurer. Il en vaut vraiment la peine !
Je remercie vivement Anne des Editions JC Lattès pour cette très belle découverte.
Chouette! Il est dans ma PAL! Je reviendrai te lire plus en détail mais je retiens qu'il en vaut vraiment la peine ;-)
RépondreSupprimer@ Isabelle : Oh ben alors je vais surveiller ton avis lorsque tu l'auras lu. En attendant, bonne lecture !
RépondreSupprimerJe n'aime pas ce genre mais je le note comme idée cadeau pour quelqu'un qui est adepte :-)
RépondreSupprimerOula, je note sans hésiter! Merci pour cette nouvelle suggestion alléchante!
RépondreSupprimerJe suis intriguée. Je le note
RépondreSupprimerEn lisant ton avis, une petite voix dans ma tête me chante cette chanson : "Note et lis-le ! Note et lis-le !".
RépondreSupprimerCa ce soigne, docteur ? Tu auras donc compris que j'ai très, très envie de lire ce roman.
@ Manu : Si c'est pour offrir, j'espère que ça plaira. Mais si c'est un(e) adepte, ça devrait le faire sans problème ;)
RépondreSupprimer@ Miss : Bonne lecture !
@ Zorane : Tu fais bien de le noter. J'étais intriguée aussi et ça m'a vraiment beaucoup plu.
@ Ellcrys : Non malheureusement ça ne se soigne pas ce genre de maladie. Mais tu as bien raison de vouloir le lire ;)
Je ne suis pas très emballée par ce genre de livres...
RépondreSupprimer@ Pimprenelle : c'est dommage parce qu'il est vraiment très intéressant et prenant. Mais je comprend que l'on ne puisse pas tout aimer ;)
RépondreSupprimerJe l'avais vu sur le site de JC LATTES et l'histoire m'avait beaucoup plu.
RépondreSupprimerJe note !
Encore un qui rejoint ma wish-list. j'aime beaucoup ces enquêtes sur fond ésotérico-historique!
RépondreSupprimeroh, je le note... j'aime bien ce genre, même si je trouve que Dan Brown fait un peu du n'importe quoi... oui, je déteste le Da Vinci Code !
RépondreSupprimerIl est dans ma wish-list depuis sa sortie..Merci pour cet avis qui donne envie ;)
RépondreSupprimer@ Aurore : Si tu l'avais repéré, je suis sûre qu'en le lisant tu vas te régaler.
RépondreSupprimer@ 100choses : Moi aussi j'aime beaucoup ce genre là. Bonne lecture !
@ Flof13 : Si ça peut te rassurer, ça n'a rien à voir avec Da Vinci Code. C'est totalement différent et beaucoup plus intéressant (même si pour ma part, j'ai beaucoup aimé le Dan Brown :P )
@ Elizabeth : Ben alors il faut franchir le cap de l'achat. Il en vaut vraiment la peine !
Wha je prend note !!!!!! il a l'air vraiment bien.
RépondreSupprimer@ Lilibook : Oh que oui il l'est ! J'espère qu'il te plaira ;)
RépondreSupprimerCe roman fait vraiment très envie !!!
RépondreSupprimerJe le veux je le veux je le veux ! Snif !
RépondreSupprimerIl a l'air tellement prenant et passionnant !