Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 314
Présentation de l'éditeur :
Qui occupe la chambre nº 5 ? Une maîtresse exceptionnelle ? Une suprême égoïste ? Une mauvaise mère ? Une sœur adorée ? Une épouse nombriliste ?
Sylvia Shute est tout à la fois… Tout dépend qui en parle. Tout dépend qui lui parle… Et justement, depuis qu’elle gît dans le coma sur son lit d’hôpital, ils sont nombreux à défiler à son chevet.
Et que font ses proches, alors qu’elle ne peut leur répondre ? Eh bien, ils soliloquent, se remémorent les bons moments passés avec elle ou, au contraire, vident leur sac et l’agonissent de reproches.
Ces différentes voix forment un portrait mosaïque de Sylvia. Qui était-elle vraiment ? Et quel était son secret ?
Mon avis :
En lisant le résumé de ce livre, je ne m'attendais pas à trouver ce que j'ai lu et j'avoue qu'après l'avoir fermé, je reste définitivement éberluée par cet ouvrage. Je ne sais pas ce que j'en pense et c'est là toute la difficulté pour pouvoir vous en parler correctement.
On va se trouver confronter à découvrir cinq personnages venant au chevet du lit d'hôpital de Sylvia Shute, les uns après les autres. Ces derniers vont "parler" à la comateuse de leur vie, ce qu'elle a été, ce qu'elle aurait pu être.
Si, dans un premier temps, je me suis lancée dans ce livre avec curiosité et un brin de nostalgie (il est toujours délicat d'entrer dans l'intimité des personnages lorsque l'un des leurs est près de la mort), petit à petit, je me suis rendue compte que ce qu'ils disaient (hormis peut-être Ed, l'ex-mari de Sylvia) ne me plaisait pas du tout.
Tant les paroles que certains agissements m'ont mis dans un état d'incompréhension totale face à cette femme qui ne pouvait pas se défendre. Il est tellement facile de récriminer quelqu'un quand il est presque trop tard et qu'il ne peut rien dire pour contrecarrer les mots blessants.
Du coup, les 100 premières pages ne m'ont pas du tout convaincue de l'intérêt de cet ouvrage mais vu qu'il s'agissait d'un envoi en service presse, je l'ai continué et les 200 pages restantes m'ont expliqué certaines choses.
Même si la suite s'est un peu mieux déroulée pour moi, je garde quand même ce sentiment de frustration parce que finalement les personnages ne sauront jamais ce qu'il en est exactement des attitudes de Sylvia (C'est très certainement là où voulait en venir l'auteur tout comme elle finit ce livre avec une scène qui ne peut que toucher le lecteur) mais surtout parce qu'ils n'ont pas agi comme j'aurais pu le faire auprès d'un proche dans la même situation que Sylvia.
Dans l'ensemble, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre. Il me fait quand même l'effet d'une douche froide et je suis loin de l'enthousiasme qui a enflammé l'Angleterre. Par contre, il est effectivement "Décapant !" comme l'indique la première de couverture.
Du coup, je ne peux que vous conseiller de le lire à votre tour pour vous faire votre propre avis dessus. Malgré la façon dont l'histoire est traitée, Dawn French écrit magnifiquement et tout est très bien retranscrit (doute, haine, espoir, amour déçu...).
Je remercie, par ailleurs, les Editions L'Archipel pour cette découverte.
Sylvia Shute est tout à la fois… Tout dépend qui en parle. Tout dépend qui lui parle… Et justement, depuis qu’elle gît dans le coma sur son lit d’hôpital, ils sont nombreux à défiler à son chevet.
Et que font ses proches, alors qu’elle ne peut leur répondre ? Eh bien, ils soliloquent, se remémorent les bons moments passés avec elle ou, au contraire, vident leur sac et l’agonissent de reproches.
Ces différentes voix forment un portrait mosaïque de Sylvia. Qui était-elle vraiment ? Et quel était son secret ?
Mon avis :
En lisant le résumé de ce livre, je ne m'attendais pas à trouver ce que j'ai lu et j'avoue qu'après l'avoir fermé, je reste définitivement éberluée par cet ouvrage. Je ne sais pas ce que j'en pense et c'est là toute la difficulté pour pouvoir vous en parler correctement.
On va se trouver confronter à découvrir cinq personnages venant au chevet du lit d'hôpital de Sylvia Shute, les uns après les autres. Ces derniers vont "parler" à la comateuse de leur vie, ce qu'elle a été, ce qu'elle aurait pu être.
Si, dans un premier temps, je me suis lancée dans ce livre avec curiosité et un brin de nostalgie (il est toujours délicat d'entrer dans l'intimité des personnages lorsque l'un des leurs est près de la mort), petit à petit, je me suis rendue compte que ce qu'ils disaient (hormis peut-être Ed, l'ex-mari de Sylvia) ne me plaisait pas du tout.
Tant les paroles que certains agissements m'ont mis dans un état d'incompréhension totale face à cette femme qui ne pouvait pas se défendre. Il est tellement facile de récriminer quelqu'un quand il est presque trop tard et qu'il ne peut rien dire pour contrecarrer les mots blessants.
Du coup, les 100 premières pages ne m'ont pas du tout convaincue de l'intérêt de cet ouvrage mais vu qu'il s'agissait d'un envoi en service presse, je l'ai continué et les 200 pages restantes m'ont expliqué certaines choses.
Même si la suite s'est un peu mieux déroulée pour moi, je garde quand même ce sentiment de frustration parce que finalement les personnages ne sauront jamais ce qu'il en est exactement des attitudes de Sylvia (C'est très certainement là où voulait en venir l'auteur tout comme elle finit ce livre avec une scène qui ne peut que toucher le lecteur) mais surtout parce qu'ils n'ont pas agi comme j'aurais pu le faire auprès d'un proche dans la même situation que Sylvia.
Dans l'ensemble, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre. Il me fait quand même l'effet d'une douche froide et je suis loin de l'enthousiasme qui a enflammé l'Angleterre. Par contre, il est effectivement "Décapant !" comme l'indique la première de couverture.
Du coup, je ne peux que vous conseiller de le lire à votre tour pour vous faire votre propre avis dessus. Malgré la façon dont l'histoire est traitée, Dawn French écrit magnifiquement et tout est très bien retranscrit (doute, haine, espoir, amour déçu...).
Je remercie, par ailleurs, les Editions L'Archipel pour cette découverte.
En effet le résumé présage autre chose que ce que tu dis dans ton avis, mais il pourrait etre très atypique dans mes lectures, et j'avoue que tu m'intrigue un peu...
RépondreSupprimerJe te rejoins complètement, à part que moi Ed m'a fatiguée avec ses arbres, et que j'ai adoré Winnie ! Mon avis est là si tu as la curiosité d'y jeter un oeil ;) http://www.vivelaroseetlelilas.com/2014/06/cette-chere-sylviagit-dans-le-coma.html
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