Editions : Belfond (2014)
Nbre de pages : 247
Présentation de l'éditeur :
L'amour et la solitude,
La possibilité de changer de vie,
Le hasard des rencontres,
Les choix qui s'offrent à nous,
L'art de la fuite...
Douglas Kennedy explore ses obsessions et livre une variation de douze mouvements, douze histoires tour à tour nostalgiques, drôles ou douces-amères dans lesquelles l'auteur se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.
Mon avis :
Douglas Kennedy est un auteur avec lequel ma lecture est du genre "ça passe ou ça casse". Je ne suis pas forcément réticence à le lire mais je reste toujours sur mes réserves et je débute toujours ses livres avec une petite appréhension.
Avec Murmurer à l'oreille des femmes, mon doute était accru parce qu'il s'agit en fait d'un recueil de douze nouvelles et non pas d'un roman. Sachant que je ne suis pas du tout adepte de ce genre, les nouvelles ne m'apportent en général pas assez d'informations et donc de plaisir dans la découverte de l'histoire, je me disais que j'allais sûrement galérer à lire cet ouvrage et qu'au pire, je lirai une nouvelle ou deux par jour.
Or, ma lecture de ce dernier titre de l'auteur a été très rapide et les nouvelles, au final, étaient vraiment intéressantes à découvrir et il n'y manquait absolument rien pour que je perçoive tout ce qui se passait au sein de ses couples et de l'environnement dans lequel ils évoluaient.
Que la nouvelle fasse 10 ou 50 pages, Douglas Kennedy a su parfaitement maîtriser son texte pour rendre le lecteur accroché à ce qu'il racontait.
Certes, certaines d'entre elles laissent un peu perplexe et l'une, tout particulièrement, m'a vraiment chamboulée. J'ai eu de très fortes émotions par moment et j'avoue que c'est dans ces moments là que je me disais que cet auteur était vraiment un très grand écrivain.
Certes, l'ouvrage dans sa globalité ne dépeint aucune note positive dans la relation du couple puisqu'il s'agit vraiment de maris et femmes en perdition.
L'auteur va mettre le doigt là où cela fait très mal : se rendre compte qu'au final la vie que l'on mène avec l'être que l'on croyait être fait pour nous, ne l'est finalement pas.
Certains personnages seront plus touchants que d'autres et si on lit les nouvelles les unes à la suite des autres, cela peut être un peu démoralisant. Mais, comment ne pas s'interroger nous-mêmes à la suite de cette lecture ? Comment ne pas plaindre ces personnages qui auraient tant voulu ne pas subir ce qu'ils vivent dans ces lignes ?
L'écriture est toujours aussi subtile et fluide. L'auteur n'a pas dérogé à son style qui lui est propre : cassant par moment, romantique à d'autres, même si au final la conclusion de l'histoire est rude.
Grâce à Murmurer à l'oreille des femmes, Douglas Kennedy m'a permis de découvrir une facette différente des nouvelles (un début, une explication et une fin) et en cela je dois vraiment le remercier parce que cela va me pousser à chercher d'autres petites pépites dans le même genre.
En bref, que vous soyez fan de l'auteur ou pas, que vous aimiez les nouvelles ou non, je vous conseille de le lire et de vous faire votre avis sur ce recueil. Il vaut le détour pour peu que l'on soit prêt à entrer dans l'intimité des couples qui se déchirent.
Mon avis :
Douglas Kennedy est un auteur avec lequel ma lecture est du genre "ça passe ou ça casse". Je ne suis pas forcément réticence à le lire mais je reste toujours sur mes réserves et je débute toujours ses livres avec une petite appréhension.
Avec Murmurer à l'oreille des femmes, mon doute était accru parce qu'il s'agit en fait d'un recueil de douze nouvelles et non pas d'un roman. Sachant que je ne suis pas du tout adepte de ce genre, les nouvelles ne m'apportent en général pas assez d'informations et donc de plaisir dans la découverte de l'histoire, je me disais que j'allais sûrement galérer à lire cet ouvrage et qu'au pire, je lirai une nouvelle ou deux par jour.
Or, ma lecture de ce dernier titre de l'auteur a été très rapide et les nouvelles, au final, étaient vraiment intéressantes à découvrir et il n'y manquait absolument rien pour que je perçoive tout ce qui se passait au sein de ses couples et de l'environnement dans lequel ils évoluaient.
Que la nouvelle fasse 10 ou 50 pages, Douglas Kennedy a su parfaitement maîtriser son texte pour rendre le lecteur accroché à ce qu'il racontait.
Certes, certaines d'entre elles laissent un peu perplexe et l'une, tout particulièrement, m'a vraiment chamboulée. J'ai eu de très fortes émotions par moment et j'avoue que c'est dans ces moments là que je me disais que cet auteur était vraiment un très grand écrivain.
Certes, l'ouvrage dans sa globalité ne dépeint aucune note positive dans la relation du couple puisqu'il s'agit vraiment de maris et femmes en perdition.
L'auteur va mettre le doigt là où cela fait très mal : se rendre compte qu'au final la vie que l'on mène avec l'être que l'on croyait être fait pour nous, ne l'est finalement pas.
Certains personnages seront plus touchants que d'autres et si on lit les nouvelles les unes à la suite des autres, cela peut être un peu démoralisant. Mais, comment ne pas s'interroger nous-mêmes à la suite de cette lecture ? Comment ne pas plaindre ces personnages qui auraient tant voulu ne pas subir ce qu'ils vivent dans ces lignes ?
L'écriture est toujours aussi subtile et fluide. L'auteur n'a pas dérogé à son style qui lui est propre : cassant par moment, romantique à d'autres, même si au final la conclusion de l'histoire est rude.
Grâce à Murmurer à l'oreille des femmes, Douglas Kennedy m'a permis de découvrir une facette différente des nouvelles (un début, une explication et une fin) et en cela je dois vraiment le remercier parce que cela va me pousser à chercher d'autres petites pépites dans le même genre.
En bref, que vous soyez fan de l'auteur ou pas, que vous aimiez les nouvelles ou non, je vous conseille de le lire et de vous faire votre avis sur ce recueil. Il vaut le détour pour peu que l'on soit prêt à entrer dans l'intimité des couples qui se déchirent.
Merci aux Editions Belfond pour la découverte que je n'aurais jamais faite sans eux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire