Editions : Gallimard (2014)
Nbre de pages : 297
A paraître le 25 septembre 2014
Présentation de l'éditeur :
"Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu'à moitié, lorsque Bo entra, un matin d'hiver, dans la salle des machines."
Folle amoureuse de Bo, l'étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?
Mon avis :
Je ne m'attendais pas à recevoir cet ouvrage des Editions Gallimard que je remercie vivement pour cette découverte.
Il me semble avoir lu "Les larmes de l'assassin" pendant ma jeunesse mais sans en garder le moindre souvenir. Je ne me rappelle même pas de quoi cela parle. Du coup, je suis entrée dans "Tant que nous sommes vivants" sans avoir d'a priori, ni d'attente particulière. Et j'ai bien fait.
En effet, après avoir lu divers avis sur cet ouvrage, il s'avère que le plus déstabilisant est le manque de précision sur l'espace temps et l'espace géographique.
L'auteur, sciemment, a voulu planter son décor dans un monde qui pourrait être notre futur mais aussi pourquoi pas, un passé dans un récit fantastique.
L'ensemble est assez sombre et la question qui suit indubitablement les personnages que sont Bo et Hama, à savoir "Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?" trouve ses réponses dans les quatre parties qui forgent cet ouvrage.
Parce que Hama et Bo vont vivre une vie, pour le moins difficile.
Je n'en dirai pas plus pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce roman mais dès le début et jusqu'à la fin, on ne peut pas dire que l'espoir de voir un futur meilleur soit de mise. Et pourtant...
Au-delà de la noirceur de ces vies ouvrières, au-delà des difficultés que vont rencontrer Hama et Bo, les rencontres vont se succéder; leurs existences vont évoluer; le beau va aussi prendre le relai même si l'on se doute que cela ne va pas forcément durer.
D'ailleurs, chaque chapitre donne le pas sur ce qui nous attend. L'auteur démontre que dans le laid on peut aussi trouver le beau, que le bruit amène le silence et ainsi de suite...
L'histoire d'Hama et Bo est racontée par une personne que l'on ne connaît pas de prime abord et le lecteur s'interroge. J'ai fait quelques supputations sans trouver la réponse et puis... tout s'est éclairci à la fin de la première partie. J'ai été alors transportée par cette narration passée du "il/elle" au "je" et je me suis laissée emporter par ce que l'on me racontait.
Ce roman c'est aussi un cercle qui se débute et qui se ferme. On part d'un point A pour finir au point A, comme toute vie se termine là où elle a commencé. Ne dit-on pas que de poussière, nous redeviendrons poussière. Que de chaque homme et chaque femme naît un enfant qui prendra le relais.
C'est la suite irrémédiable de ce que nous offre la vie.
Alors, certes, ce roman est à la fois un conte fantastique et un roman initiatique et ne peut pas forcément plaire à tout le monde mais, pour ma part, je l'ai dégusté tant par l'histoire que grâce à la plume de l'auteur si poétique et fluide.
En bref, Tant que nous sommes vivants est un très beau roman que je conseille pour peu que les quelques défauts qu'on lui donne ne vous dérange pas.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu'à moitié, lorsque Bo entra, un matin d'hiver, dans la salle des machines."
Folle amoureuse de Bo, l'étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?
Mon avis :
Je ne m'attendais pas à recevoir cet ouvrage des Editions Gallimard que je remercie vivement pour cette découverte.
Il me semble avoir lu "Les larmes de l'assassin" pendant ma jeunesse mais sans en garder le moindre souvenir. Je ne me rappelle même pas de quoi cela parle. Du coup, je suis entrée dans "Tant que nous sommes vivants" sans avoir d'a priori, ni d'attente particulière. Et j'ai bien fait.
En effet, après avoir lu divers avis sur cet ouvrage, il s'avère que le plus déstabilisant est le manque de précision sur l'espace temps et l'espace géographique.
L'auteur, sciemment, a voulu planter son décor dans un monde qui pourrait être notre futur mais aussi pourquoi pas, un passé dans un récit fantastique.
L'ensemble est assez sombre et la question qui suit indubitablement les personnages que sont Bo et Hama, à savoir "Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?" trouve ses réponses dans les quatre parties qui forgent cet ouvrage.
Parce que Hama et Bo vont vivre une vie, pour le moins difficile.
Je n'en dirai pas plus pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce roman mais dès le début et jusqu'à la fin, on ne peut pas dire que l'espoir de voir un futur meilleur soit de mise. Et pourtant...
Au-delà de la noirceur de ces vies ouvrières, au-delà des difficultés que vont rencontrer Hama et Bo, les rencontres vont se succéder; leurs existences vont évoluer; le beau va aussi prendre le relai même si l'on se doute que cela ne va pas forcément durer.
D'ailleurs, chaque chapitre donne le pas sur ce qui nous attend. L'auteur démontre que dans le laid on peut aussi trouver le beau, que le bruit amène le silence et ainsi de suite...
L'histoire d'Hama et Bo est racontée par une personne que l'on ne connaît pas de prime abord et le lecteur s'interroge. J'ai fait quelques supputations sans trouver la réponse et puis... tout s'est éclairci à la fin de la première partie. J'ai été alors transportée par cette narration passée du "il/elle" au "je" et je me suis laissée emporter par ce que l'on me racontait.
Ce roman c'est aussi un cercle qui se débute et qui se ferme. On part d'un point A pour finir au point A, comme toute vie se termine là où elle a commencé. Ne dit-on pas que de poussière, nous redeviendrons poussière. Que de chaque homme et chaque femme naît un enfant qui prendra le relais.
C'est la suite irrémédiable de ce que nous offre la vie.
Alors, certes, ce roman est à la fois un conte fantastique et un roman initiatique et ne peut pas forcément plaire à tout le monde mais, pour ma part, je l'ai dégusté tant par l'histoire que grâce à la plume de l'auteur si poétique et fluide.
En bref, Tant que nous sommes vivants est un très beau roman que je conseille pour peu que les quelques défauts qu'on lui donne ne vous dérange pas.
De mon côté, je remercie sincèrement les Editions Gallimard pour cette succulente découverte.
Il paraît que c'est un beau roman et j'ai bien envie de voir ça par moi-même !
RépondreSupprimerWahouuuu, ta chronique est complètement dingue ma bichette ! Je suis sous le charme <3 Il me faut ce roman ! <3
RépondreSupprimerJe suis très intrigué par ce roman depuis quelque temps et ton avis me donne encore plus envie, car je pense y trouver pas mal de chose !
RépondreSupprimerA tester :)
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