vendredi 1 mars 2013

Le château de Hurle

Auteur : Diana Wynne Jones
Editions : Pocket (2003)
Nbre de pages : 406

Présentation de l'éditeur :
Sophie est l'aînée des filles d'un chapelier fort réputé de la ville de Halle-Neuve, située dans le royaume d'Ingary. À la mort de leur père, les trois sœurs se voient obligées d'apprendre chacune un métier, et Sophie est tout naturellement désignée par sa belle-mère pour reprendre l'entreprise familiale. Dans le fond de l'atelier, le temps ne passe pas vite et on s'ennuie ferme à coudre des roses aux bonnets et des voilettes aux capotes de velours. Un jour pourtant, l'existence morne et solitaire de la jeune fille prend un tour inattendu lorsque la sorcière du désert lui rend visite et la transforme en vieille femme. Sophie se voit contrainte de quitter la ville et d'aller chercher fortune quand, sur sa route, un étrange château appartenant à un magicien nommé Hurle apparaît dans le paysage. L'homme a la terrible réputation de séduire les belles et de les croquer. Qu'à cela ne tienne, Sophie a bien l'intention de se faire adopter et de s'initier à la sorcellerie pour retrouver son apparence d'antan.

Heureusement, dans ce pays enchanté, tout est possible si l'on sait être patient… Sortilèges, bottes de sept lieux, capes d'invisibilité, transformations en tout genre rythment ce roman fort bien écrit et d'une densité étonnante.

Mon avis :

Depuis quelque temps maintenant, j'ai l'impression que les livres jeunesse ne sont pas ce que j'attends d'eux. Fini l'évasion, le rêve, la magie, le retour à l'enfance.

J'avais entendu parler du Château de Hurle en bien et je voulais voir un peu de quoi il en retournait exactement.

Du coup, je me suis lancée dans cette lecture, pensant qu'elle serait rapide et très agréable.

Sans dire que j'ai détesté ma découverte, il n'en demeure pas moins que je sors encore une fois déçue.

Alors que tout avait bien commencé puisque l'on entre dans un genre de conte où trois jeunes filles se retrouvent sans leur père et uniquement avec leur mère et belle-mère. Rien de comparable avec l'horrible marâtre de Cendrillon mais de quoi rendre le lecteur intéressé à ce qu'on lui raconte et curieux de connaître la suite de ce qui va se passer pour ces trois enfants que l'on sort des écoles pour les faire devenir apprenties dans différents endroits.

Entre une écriture simple mais fluide et plaisante et une histoire qui se laissait lire, je passais un bon petit moment de lecture-détente.

Mais, parce qu'il y en a un, lorsque le plus gros de la découverte est faite, j'ai trouvé que l'ensemble devenait bigrement long pour que tout ça se termine.

Alors que Sophie est sensée retrouver son apparence et qu'elle doit arriver à casser un contrat entre le sorcier Hurle et un démon de feu, j'attendais une sorte de mini-enquête et d'un peu plus de magie que ce que j'ai trouvé là-dedans.

A partir d'une centaine de pages environ, j'ai vraiment ressenti un début de lassitude et de lenteur dans la narration. De ce fait, petit à petit, j'ai commencé à ne plus vraiment m'intéresser à ce qui m'était raconté et Sophie finissait par m'exaspérer. Tout comme Hurle d'ailleurs.

On apprend que celui-ci a un apprenti à ses côtés mais à aucun moment je n'ai eu à participer à des enseignements de la magie. C'est plutôt expéditif quand cela arrive et plutôt du genre "c'est comme-ci ou comme-ça et maintenant tu te débrouilles !".

En bref, j'ai eu très souvent les sourcils levés d'étonnement mais aussi et surtout d'exaspération.

Je n'ai pas trouvé les personnages si attachants que ça, je me suis doutée de la fin et je suis sortie de cet opus totalement anéantie parce que, encore une fois, je n'avais pas apprécié ma lecture à 100 %.

Il y a une suite à ce livre là mais vu comme j'ai réagi face à cette histoire, je ne risque pas de tenter une autre lecture du même genre.



2 commentaires:

  1. Tu n'as pas beaucoup de chance avec tes lectures ! Personnellement, j'ai beaucoup aimé cette lecture, c'est vrai que ça ne va pas bien loin mais j'ai apprécié l'histoire et les personnages.

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  2. De mon coté, je me suis juste laissée porté par l'univers, même si avec le recul effectivement, je ne me souviens pas de grand chose !

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