Auteur : Jean-Luc Bizien
Editions : Toucan Noir (2016)
Nbre de pages : 541
Présentation de l'éditeur :
Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Ciudad Juarez, ses gangs armés, ses combats clandestins, ses cadavres exposés au soleil. Ciudad Juarez, ses policiers corrompus, ses agents infiltrés et depuis plusieurs semaines maintenant, son mystérieux sniper qui tue impunément le long de la frontière de métal. Le paradis pour les truands, l'enfer pour les autres. Voilà où Paik Dong-Soo, ex officier du Renseignement nord-coréen, a décidé de trouver refuge après avoir quitté New York. Mais c'est là aussi que débarque Nero, le représentant des familles italiennes de la côte Est, pour conclure un important marché avec le patron du cartel local, Torres. Un homme sanguinaire qui parade devant ses affidés, au bras de sa compagne, l'intrigante et sculpturale Salma. Quand Nero reconnaît un jour en Dong-Soo l'homme qui a tué son ancien patron, il n'a plus dès lors qu'un seul projet : rapporter à ses maîtres la tête du Coréen. Seul et affaibli, Dong-Soo devra faire appel à toutes ses ressources pour échapper à ses poursuivants. Autant de crotales pour qui trahir est une seconde nature... Et tuer un véritable plaisir.
Mon avis :
J'ai reçu ce roman des Editions Toucan Noir courant novembre dernier et je tiens à les remercier vivement pour cet envoi spontané. Je ne m'y attendais pas du tout et la surprise fut donc de taille lorsque j'ai ouvert l'enveloppe contenant le dernier Jean-Luc Bizien. Cet auteur, je le connais plutôt bien en littérature jeunesse puisque j'ai lu ses séries Katana et Justin Case que j'ai adorées.
Du coup, j'avais hâte de le découvrir dans un univers de thriller dont j'avais entendu beaucoup parler et en bien. En même temps, je croisais les doigts pour que ce roman ne fasse pas partie d'une série parce que j'avais peur d'être un peu paumée par rapport aux relations entres les personnages.
Le roman n'est pas mauvais en soi mais, malheureusement, trop de choses ont fait que je n'ai pas du tout accroché, à tel point, d'ailleurs, que j'ai lu les derniers chapitres en diagonale.
Et là attention je spoile un peu !!
On suit ici deux histoires bien distinctes : celle de la famille Dalton, d'un côté, avec un père alcoolique, un frère aîné complètement taré, une fille qui se laisse abuser et un adolescent, Timmy, qui ne rêve que d'une chose, devenir un tueur en série. De l'autre, on découvre la vie des narcotrafiquants à Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.
Ce mélange entre une famille complètement timbrée et les narcotrafiquants a fait que tout ce qui se passe est en fait beaucoup trop.
On sait déjà que les narcotrafiquants ne sont pas des tendres alors pourquoi en rajouter avec une famille où le père abuse de sa fille, le frère aîné jubile d'être un tueur en série et où le petit dernier rêve de devenir la même chose ??
Pourquoi rajouter des chiens chiens extrêmement agressifs que ce soit dans la famille Dalton que du côté des narcotrafiquants ??
Honnêtement, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur en avait mis autant dans un seul ouvrage alors même que l'histoire de Timmy aurait juste suffi pour faire un excellent bouquin sur la façon dont un gamin devient un tueur en série. Vu la famille dans laquelle il évolue, il y avait largement de quoi faire...
Pourquoi aussi n'ai-je pas été prévenue que ce roman est en fait un quatrième tome à la première trilogie consacrée à Paik Dong Soo ? Cela m'aurait évité de me poser tout un tas de questions sur tout ce qui avait pu arriver antérieurement parce que les personnages se connaissent entre eux, vu que l'on évolue entre la mafia japonaise, italienne et mexicaine.
C'est bien cet ensemble qui a fait que j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à tout ce que je lisais. Surtout que le rapport entre la famille Dalton et les narcotrafiquants n'arrive vraiment que dans les dernières pages !!!
Et là, je me dis que pour une lectrice comme moi, le choix pris par l'auteur n'a pas été le bon.
J'aime les thrillers et en règle général ça marche plutôt bien : j'arrive parfaitement à m'immerger, à comprendre certains personnages et à adhérer à leurs agissements même s'ils ne le méritent pas forcément; je suis plutôt bon public et les thrillers ne me font pas peur mais avec Crotales ce fut vraiment beaucoup trop : trop de violence gratuite, un cumul dans cette famille Dalton qui m'a fait soupirer d'exaspération surtout sur le fait que la fille ne réagisse pas...
Bref, vraiment un trop qui a fait que la fin a été lue en diagonale.
La plume de l'auteur n'a absolument rien à avoir avec ma déconvenue avec le roman. J'ai découvert Jean-Luc Bizien avec des romans jeunesse, certes, mais son écriture est toujours aussi fluide et agréable même dans ce thriller.
Mon problème a bien été avec l'histoire elle-même à laquelle je n'ai pas du tout adhéré. Je ne sais pas si j'aurais plus aimé si j'avais lu la trilogie des ténèbres en premier et, dans l'immédiat, je ne sais pas si je me laisserai tenter. J'ai besoin de prendre un peu de recul avec Crotales et si je n'ai pas vraiment accroché à l'ensemble des personnages, un seul cependant se détache et me donne quand même envie de mieux le connaître, le fameux Paik Dong Soo. Peut-être que d'ici quelque temps, je me laisserai convaincre d'entamer cette trilogie. Qui sait ?!
Mon avis :
J'ai reçu ce roman des Editions Toucan Noir courant novembre dernier et je tiens à les remercier vivement pour cet envoi spontané. Je ne m'y attendais pas du tout et la surprise fut donc de taille lorsque j'ai ouvert l'enveloppe contenant le dernier Jean-Luc Bizien. Cet auteur, je le connais plutôt bien en littérature jeunesse puisque j'ai lu ses séries Katana et Justin Case que j'ai adorées.
Du coup, j'avais hâte de le découvrir dans un univers de thriller dont j'avais entendu beaucoup parler et en bien. En même temps, je croisais les doigts pour que ce roman ne fasse pas partie d'une série parce que j'avais peur d'être un peu paumée par rapport aux relations entres les personnages.
Le roman n'est pas mauvais en soi mais, malheureusement, trop de choses ont fait que je n'ai pas du tout accroché, à tel point, d'ailleurs, que j'ai lu les derniers chapitres en diagonale.
Et là attention je spoile un peu !!
On suit ici deux histoires bien distinctes : celle de la famille Dalton, d'un côté, avec un père alcoolique, un frère aîné complètement taré, une fille qui se laisse abuser et un adolescent, Timmy, qui ne rêve que d'une chose, devenir un tueur en série. De l'autre, on découvre la vie des narcotrafiquants à Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.
Ce mélange entre une famille complètement timbrée et les narcotrafiquants a fait que tout ce qui se passe est en fait beaucoup trop.
On sait déjà que les narcotrafiquants ne sont pas des tendres alors pourquoi en rajouter avec une famille où le père abuse de sa fille, le frère aîné jubile d'être un tueur en série et où le petit dernier rêve de devenir la même chose ??
Pourquoi rajouter des chiens chiens extrêmement agressifs que ce soit dans la famille Dalton que du côté des narcotrafiquants ??
Honnêtement, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur en avait mis autant dans un seul ouvrage alors même que l'histoire de Timmy aurait juste suffi pour faire un excellent bouquin sur la façon dont un gamin devient un tueur en série. Vu la famille dans laquelle il évolue, il y avait largement de quoi faire...
Pourquoi aussi n'ai-je pas été prévenue que ce roman est en fait un quatrième tome à la première trilogie consacrée à Paik Dong Soo ? Cela m'aurait évité de me poser tout un tas de questions sur tout ce qui avait pu arriver antérieurement parce que les personnages se connaissent entre eux, vu que l'on évolue entre la mafia japonaise, italienne et mexicaine.
C'est bien cet ensemble qui a fait que j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à tout ce que je lisais. Surtout que le rapport entre la famille Dalton et les narcotrafiquants n'arrive vraiment que dans les dernières pages !!!
Et là, je me dis que pour une lectrice comme moi, le choix pris par l'auteur n'a pas été le bon.
J'aime les thrillers et en règle général ça marche plutôt bien : j'arrive parfaitement à m'immerger, à comprendre certains personnages et à adhérer à leurs agissements même s'ils ne le méritent pas forcément; je suis plutôt bon public et les thrillers ne me font pas peur mais avec Crotales ce fut vraiment beaucoup trop : trop de violence gratuite, un cumul dans cette famille Dalton qui m'a fait soupirer d'exaspération surtout sur le fait que la fille ne réagisse pas...
Bref, vraiment un trop qui a fait que la fin a été lue en diagonale.
La plume de l'auteur n'a absolument rien à avoir avec ma déconvenue avec le roman. J'ai découvert Jean-Luc Bizien avec des romans jeunesse, certes, mais son écriture est toujours aussi fluide et agréable même dans ce thriller.
Mon problème a bien été avec l'histoire elle-même à laquelle je n'ai pas du tout adhéré. Je ne sais pas si j'aurais plus aimé si j'avais lu la trilogie des ténèbres en premier et, dans l'immédiat, je ne sais pas si je me laisserai tenter. J'ai besoin de prendre un peu de recul avec Crotales et si je n'ai pas vraiment accroché à l'ensemble des personnages, un seul cependant se détache et me donne quand même envie de mieux le connaître, le fameux Paik Dong Soo. Peut-être que d'ici quelque temps, je me laisserai convaincre d'entamer cette trilogie. Qui sait ?!
Ce livre ne me tente pas vraiment mais merci pour la découverte :)
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