Auteur : Hans Koppel
Editions : Presses de la Cité (2017)
Nbre de pages : 282
Présentation de l'éditeur :
Calle Collin, journaliste free-lance, rédige pour un hebdomadaire le portrait de Kent, un adolescent mort des années plus tôt dans un tragique accident. Il rencontre son frère, Mattias, homme de main et amant de Sara, redoutable femme d'affaires mafieuse.
Après avoir lu l'article, Anders Malmberg, célèbre chroniqueur, qui était en classe avec Kent, est choqué. Il décide de rétablir la vérité sur la personnalité de Kent, son harceleur, son pire cauchemar... au risque de provoquer Mattias, et surtout Sara, qui aurait préféré que certains secrets restent enfouis.
Les représailles de la jeune femme, qui seront d'une cruauté proche de la folie, ne font que commencer... Personne ne sera à l'abri.
Mon avis :
Lorsque j'ai commencé ce roman, je pensais que j'allais le dévorer vu le résumé qui me tentait beaucoup et le fait qu'il fasse moins de 300 pages.
Pour autant, j'ai vite déchanté quand je me suis rendue compte que l'écriture ne collait pas vraiment à ce que j'avais imaginé mais surtout l'histoire n'était pas celle que je pensais.
Allez savoir pourquoi, avant même ma lecture, j'étais persuadée que j'allais entrer dans un thriller qui allait me faire monter l'adrénaline à un taux maximum, que j'allais ne pas pouvoir poser ce bouquin avant la fin tant il serait prenant par l'action et les personnages (qu'ils soient bons ou méchants).
Malheureusement, cela n'a pas du tout été le cas avec Représailles.
Alors même que j'attendais un roman à gros stress et me faisant bouillir d'angoisse, je me suis, la plupart du temps, ennuyée et je n'ai pas du tout adhéré aux personnages qu'ils s'agissent des "victimes" ou des détectives chargés de l'enquête.
D'ailleurs, l'enquête à proprement parler n'a pas vraiment lieu ici. Elle est quand même secondaire et j'avoue que je suis restée très perplexe puisque se déroulant dans deux villes dépendant de deux polices bien distinctes, certaines choses ne peuvent pas être réglées par les autorités suédoises. Pour autant, il n'y a pas de police danoise ici... Bizarre !!!
Ensuite, l'histoire personnelle de Calle est un peu trop mise en avant et honnêtement cela m'a exaspérée parce que j'attendais quand même une enquête pleine de rebondissements comme j'en ai l'habitude quand je lis un policier ou un thriller.
Ici, l'ensemble est assez plat et long.
Il ne se passe pas grand'chose et certes les meurtres, quand il y en a, dépassent l'entendement mais cela relève aussi la folie de la nana que l'on découvre ici.
Là encore, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur prenait certains chemins plutôt que d'autres.
Même si l'écriture n'est pas désagréable, je l'ai trouvé très froide et cela ne permet pas de s'investir complètement dans l'histoire. D'ailleurs, je suis restée très en dehors de tout ce qui se passait comme si cela ne me faisait absolument rien...
Je trouve regrettable de ne pas avoir réussi à bien entrer dans cette lecture ni même d'avoir adhéré aux personnages. Cette lecture aura été plus laborieuse qu'autre chose et c'est bien dommage. J'en attendais tellement plus que j'en suis sortie très dépitée. Je ne suis d'ailleurs pas sûre de retenter cet auteur avec un autre titre. Ce n'est pas la première fois que je suis peu réceptive à des romans policiers suédois. A croire qu'ils ne sont pas faits pour moi... Ma prochaine lecture suédoise sera Un cri sous la glace et je croise les doigts pour que cette fois-ci la magie opère...
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