Auteur : Philippa Gregory
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 537
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 537
Présentation de l'éditeur :
La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne. La fin de la Guerre des Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.
Mon avis :
Après ma lecture de La fille du faiseur de rois, j'avais très envie de retrouver la plume de Philippa Gregory et l'univers des familles York et Tudor que j'ai appris à aimer au fur et à mesure que je découvre les ouvrages de cet auteur.
La seule petite déconvenue que j'ai eu avec ce livre fût que je n'ai pas eu la chance de vivre l'histoire d'Elisabeth avec Richard III, roi d'Angleterre et mari d'Anne que l'on suit dans La fille du faiseur de rois. Je m'attendais à ce que La princesse blanche commence avec cette relation très passionnelle et amoureuse entre ces deux êtres mais... non, non et encore non. Dommage !
Pour autant, je me suis délectée de tout ce que j'ai découvert ici et de l'histoire d'Elisabeth York et de Henri Tudor.
A de nombreuses reprises, je me suis demandée s'ils allaient enfin réussir à vivre une existence plus paisible que celle à laquelle ils ont droit.
Encore une fois, Philippa Gregory m'a emportée dans une aventure époustouflante à travers un roi que personne ne veut, une jeune femme qui ne souhaite que la paix mais qui est aussi prise entre deux familles, deux noms : les York et les Tudor.
Forcée à être mariée avec son "ennemi", Elisabeth va malgré tout faire preuve de mansuétude envers son époux. Faible par nature et très craintif parce qu'il sait que sa montée sur le trône n'est pas acceptée par la majorité des anglais, Henri va devenir, de son côté, un mari attentif et à l'écoute de son épouse. Malgré tout, la Mère du Roi, telle qu'elle se fait appeler, aura un poids décisif dans les décisions de son fils. Ce dernier sera souvent partagé entre son amour grandissant pour sa Reine et sa mère pour qui il voue une véritable adoration.
On va découvrir une Elisabeth prête à tout pour que la paix règne dans cette Angleterre mais qu'il s'agisse de sa belle-mère ou de sa propre mère, les trahisons et les conspirations menées tambour battant pour affaiblir ce roi et le renverser, vont rendre la vie d'Elisabeth et des siens bien difficile.
Je n'ai plus compté le nombre de tentatives pour renverser le pouvoir; je me suis demandée à de nombreuses reprises si Henri allait rester sur ce trône, si Elisabeth n'allait pas revivre les mêmes moments que ceux vécus durant son enfance (cf La reine clandestine).
L'Histoire se répète à chaque fois qu'un nouveau roi prend le pouvoir mais chaque livre, chaque tome, chaque évènement, chaque personnage est vraiment une belle découverte.
Philippa Gregory sait magnifiquement entrer son lecteur dans la vie de ces femmes historiques dont on a entendu très peu parler. Grâce à elle, on se forge une meilleure opinion d'elles; on vit par procuration ce qu'elles ont dû endurer en tant que femme, épouse et reine.
On se délecte de chaque page, de chaque tentative de corruption, d'enlèvement, d'assassinat en se questionnant sur le changement que cela pourrait opérer.
Même si le livre m'a pris une bonne semaine de lecture, je n'ai ressenti aucun ennui et je suis ravie d'avoir dans ma bibliothèque La malédiction du roi que je compte bien lire avant la fin de l'année pour suivre une autre jeune femme tout aussi attachante et dont l'existence n'a pas été facile : Margaret, la cousine d'Elisabeth. Maggie, cette jeune fille si belle, si douce, si tendre, si proche de son frère, enfermé dans la Tour... Bref, j'ai hâte de poursuivre parce que lorsqu'on ferme un roman de Philippa Gregory la seule chose que l'on souhaite c'est d'avoir un autre opus entre les mains pour que cela ne s'arrête jamais.
J'aimerai beaucoup découvrir cette auteur!
RépondreSupprimerJe connais cette saga juste de nom mais j'aimerais tellement la lire, après les éloges qu'on en fait :D
RépondreSupprimerIl faut vraiment que je lise cette auteur ! =)
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