lundi 25 juillet 2011

Folie d'une femme séduite

Auteur : Susan Fromberg Schaeffer
Editions : Belfond (2011)
Nbre de pages : 780

Présentation de l'éditeur :
Ayant quitté sa ferme natale, Agnès Dempster découvre du haut de ses seize ans la vie citadine. Quand Frank Holt, tailleur de pierres de son état, fait irruption dans sa vie, elle s'en éprend sur-le-champ. Abandonnant travail, amis et même l'enfant qu'elle porte, elle se donne corps et âme à cet homme fruste qu'elle pare de toutes les couleurs du héros romantique et de l'artiste d'exception, jusqu'à perdre sa propre identité. Quand Frank, effrayé par cet amour suffocant, s'échappe dans les bras d'une autre, Agnès perd pied. Contrainte à un geste fatal, elle devra répondre de ses actes face à l'opinion publique et aux médecins de l'asile. 

La redécouverte d'un livre-culte qui a marqué des générations de lectrices. Un roman psychologique d'une émotion poignante, une inoubliable peinture de l'obsession amoureuse doublée d'un portrait de femme du siècle dernier aussi troublant que Tess d'Uberville ou Les Hauts de Hurlevent.

Mon avis :

Ce livre est une véritable bombe. Une bombe faite d'émotions et de passion.

Quand on dit que l'amour peut rendre fou, rien n'est plus vrai et pour ceux ou celles qui en douteraient, je leur lance le défi de lire cet ouvrage et de venir en reparler par la suite.

Car "Folie d'une femme séduite" ce n'est pas seulement un roman. C'est aussi et surtout une histoire basée sur des fais réels qui se sont passés, en Amérique, au 19ème siècle.

Au départ, je l'avoue, j'ai eu du mal à entrer dans l'ouvrage. Le style de l'auteur ne m'accrochait pas du tout. Les phrases sont plutôt longues, relativement imagées sur lesquelles d'ailleurs j'ai eu du mal à adhérer et même à comprendre.

On entre dans l'ouvrage au moment où Agnès Dempster a déjà commis son acte irréparable. Elle est âgée de 70 ans et va raconter ce que fût sa vie à North Chittendon, dans la ferme de ses parents, puis à Montpelier dans le Vermont.

Pour bien comprendre les évènements, Agnès va nous expliquer toute l'histoire de sa vie familiale. On va suivre tout d'abord sa grand-mère, puis ses propres parents. On comprendra qu'une certaine folie s'installe chez les femmes lorsqu'un évènement traumatisant se produit.

Agnès sera rejetée par sa mère à la suite d'un grand drame. De ce désamour et d'un manque d'attention de la part de son père, elle se réfugiera chez sa grand-mère qui sera la seule à la comprendre. Jusqu'au jour où celle-ci meurt et où Agnès décide alors de partir pour la ville. Elle ne souhaite pas rester à la ferme. Elle veut vivre différemment.

Elle rencontrera bien entendu un homme pour lequel elle vouera une véritable passion. Quitte à y perdre son âme. Il représentait vraiment tout pour elle.

Une chose est sûre, Susan Fromberg Schaeffer a su parfaitement relater tout ce qui s'est passé dans la vie de Agnès Dempster.

Si au début j'ai été un peu perdue dans la narration et où je me demandais pourquoi elle n'allait pas directement à l'essentiel, il est indéniable que par la suite, j'ai compris ce qu'elle voulait nous démontrer.

Tout d'abord, le caractère et les émotions de l'enfant se forgent dans sa jeunesse. Agnès ne fera pas exception à la règle. Le manque d'amour dont elle a souffert, la poursuivra très longtemps et fera naître une peur qu'elle n'est pas capable de gérer.

De plus, et on le sait, vouer un amour incommensurable à quelqu'un peut engendrer une totale perte de soi-même.

Avec des mots forts, des moments très poignants et émotionnellement intenses, on vit les souffrance d'Agnès avec un grand désarroi. On se demande pourquoi cette jeune fille âgée seulement de 16 ans lorsqu'elle rencontre "l'homme de sa vie" n'arrive pas à vivre pour elle-même en même temps.

J'ai été totalement accaparée par ma lecture à partir de ce moment là.  J'avais envie de lui hurler après d'arrêter de se cramponner à cet homme, de l'aimer tout en vivant pour elle aussi. Que les deux sont possibles. 

L'auteur a fait en sorte de nous accrocher à son livre. Tout est beau mais tellement triste parce que forcément ça finit mal.

Jusqu'au bout on suivra Agnès dans sa "folie" amoureuse et parce qu'il y a des livres qui marquent et que l'on n'est pas prêt d'oublier, "Folie d'une femme séduite" fera partie de ceux-là.

Il y a beaucoup de points sur lesquels il conviendrait de discuter mais cela reviendrait à spolier l'ouvrage, ce que je ne tiens pas du tout à faire.

Il est vraiment exceptionnel et pour ceux et celles qui se lanceront dans ce livre vous n'en sortirez pas indemne. On ne peut que ressentir énormément de compassion pour cette jeune fille qui sortie de sa campagne pour aller vivre autre chose dans une ville inconnue, connaîtra un maigre bonheur à côté de bons nombres de malheur. Malgré ça, elle gardera une dignité exemplaire parce que son amour était tout pour elle. C'est bien la preuve que lorsqu'on aime, on ne compte pas et il est tellement difficile de faire la part des choses dans ce domaine là.

Un grand merci à Brigitte et aux Editions Belfond pour cette lecture ô combien touchante.

vendredi 22 juillet 2011

Louis le Galoup (T1)

Titre : Le village au bout du monde
Auteur : Jean-Luc Marcastel
Editions : Matagot/Nouvel Angle (2011)
Nbre de pages : 290

Quatrième de couverture :
La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout... un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son village au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur maudite... Derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, plus loup, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort pour sauver son frère Séverin, l'impétueuse Roussotte, et le royaume ? Car le Vicomte de Marsac et ses barons maléfiques se sont emparés du pouvoir et comptent bien le garder.

Mon avis :

Décidément, les Editions Matagot/Nouvel Angle me font découvrir de très beaux ouvrages jeunesse et encore une fois je compte bien faire augmenter votre PAL !

Tout d'abord, le contenant : superbe ! Comme d'habitude !

Ici l'ouvrage a l'apparence d'un vieux livre recouvert de cuir. Au toucher, je peux vous assurer que c'est très agréable. De plus, vous y trouverez à l'intérieur, à chaque début de chapitre, une illustration qui représente un moment dans le livre. Je tenais par ailleurs à dire un grand merci à l'illustrateur Jean-Mathias Xavier pour son coup de crayon extraordinaire qui a su donner à l'histoire de Jean-Luc Marcastel la dimension qu'elle mérite. Entre l'écriture et les dessins, ce livre est tout simplement exceptionnel à regarder et à lire.

Mais développons un peu,  pour ce qui est de l'histoire...

 Je me suis tout simplement ré-ga-lée !

J'ai beaucoup aimé suivre Louis dans le début de ses aventures. Dans ce premier tome, on apprend à le connaître, à savoir qui il est mais surtout ce qu'il est.

On fait bien entendu connaissance avec son frère, Séverin, qui le suivra quoi qu'il advienne, de Margot, la maldiseuse (ou sorcière si vous préférez) que notre jeune Louis ne cessera de surnommer La Roussotte à cause de sa chevelure flamboyante, notamment.

Il y aura aussi des méchants sans quoi l'histoire n'aurait plus lieu d'être mais surtout on va rencontrer des galoups, mi-gars mi-loups qui feront frémir même les adultes.

Parce que Jean-Luc Marcastel est un conteur hors-pair, il m'a été impossible de lâcher ce livre à partir du moment où je l'ai ouvert. L'auteur est un véritable magicien des mots et de la narration.

Lorsque vous ouvrirez Louis Le Galoup (oui je sais que vous allez le faire parce que vous n'allez pas pouvoir faire autrement une fois que j'aurai terminé mon avis !), c'est comme si vous étiez assis autour d'un feu de cheminée et que vous l'écoutiez vous raconter cette histoire fantastique.

Je me suis parfaitement imaginée pendue aux lèvres de l'auteur à l'écouter me parler de ces personnages exceptionnels qui ont beaucoup à dévoiler.

Je me suis vue en Occitania, suivre Louis et ses compagnons dans ce pays dévasté par les malebestes venues de la Brèche du Diable.
"Cette Brèche maudite (...) marquait la fin du pays et de toutes les routes." (p. 13)
On apprend les circonstances dans lesquelles cette Brèche s'est formée et ses conséquences.

A imaginer, je peux vous assurer que ça fait froid dans le dos. J'ai été totalement surprise par ce livre censé être de la littérature jeunesse. Certaines scènes sont surprenantes et risqueraient peut-être de heurter certains enfants trop jeunes selon leur sensibilité. Mais passer à côté de ce livre serait surtout une erreur.

L'histoire est prenante, intéressante et passionnante; le style simple mais pourvu d'humour et surtout d'expressions de la région rend l'ouvrage très vivant.

Je me suis régalée tant à le lire qu'à le regarder. Il est réellement sublime sur tous les aspects.

Point non négligeable non plus : l'auteur propose en fin de livre des recettes de cuisine de son Cantal (le bourriol ("reine des galettes" comme il le dit), le pounti qui est une entrée, la patranque (que j'avais confondu au départ avec l'aligot), la truffade et la tarte à l'encalat). En gros, vous avez de quoi faire un bon repas pour peu que vous ayez l'estomac bien accroché.

En conclusion, ce premier tome pose les bases de l'histoire de Louis le Galoup, des personnages et de leurs rapports entre eux mais l'auteur permet aussi au lecteur de faire connaissance avec une région qu'il affectionne, le Cantal.

Ici, nous commençons ces aventures à Mandailles mais bien entendu nous allons devoir les suivre sur d'autres chemins. Il me tarde d'ouvrir le tome 2 qui doit me mener à Aurillac et autant vous le dire de suite, j'ai hâte de savoir ce qu'il va advenir de Louis et de ses amis.

Un grand merci à Mathilde des Editions Matagot/Nouvel Angle pour cette lecture passionnante et pleine d'aventures.

Retrouvez d'autres avis sur la fiche du livre :

Logo Livraddict

mercredi 20 juillet 2011

Hunger Games (T1)

Auteur : Suzanne Collins
Editions : Pocket Jeunesse (2009)
Nbre de pages : 398

Présentation de l'éditeur :
Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...

Mon avis :

Cette dystopie a été lue par la plupart des blogueurs. Il m'a fallu attendre que Malorie57 fasse une lecture commune dessus pour me décider à me lancer dedans. Après lecture, j'avoue que j'en suis sortie complètement déstabilisée et dépitée.

En effet, la dystopie est un genre que j'affectionne parce qu'il nous pousse dans nos retranchements. Cela dit, dans certains ouvrages, c'est tout de même difficile d'accepter ce qu'on lit.

Avec Hunger Games, on entre dans une Société où l'Homme ne mène pas sa vie librement, comme dans n'importe quel livre de ce genre. Il y a 12 districts (le 13ème ayant été rayé de la carte suite à une rébellion organisée par ses habitants contre le gouvernement mis en place - déjà ça laisse imaginer ce que les hauts responsables sont capables de faire !) et chaque année, les enfants de ces districts, âgés de 12 à 18 ans, participent au jeu de la faim sur tirage au sort.

Avant lecture, j'étais loin de m'imaginer comment l'auteur présentait ce jeu et surtout comment il était organisé et ce que cela entraînait par la suite. C'est lorsque j'ai lu ce qu'il en était que ça m'a totalement écoeurée. La première réaction que j'ai eue a été : "mais ce livre n'est pas sain du tout !"

Malgré tout, j'ai eu l'envie de poursuivre ma découverte d'abord parce qu'il s'agissait d'une lecture commune et que je n'avais pas envie de laisser tomber mes collègues et ensuite parce que la relation qui se crée entre Peeta et Katniss me faisait du bien.Tout comme, éphémère mais dense, fût celle entre Katniss et la petite Rue.

Un peu de douceur, de réconfort et de soutien dans ce monde de brut, ce n'est pas négligeable ! C'est vraiment ce qui m'a le plus touchée.

Car voyons les choses telles qu'elles sont, Hunger Games ce n'est pas juste "c'est le meilleur qui gagne !" Au-delà de tout ça, c'est une véritable lutte entre les différentes classes sociales qui s'organise. Il suffit de lire pour le réaliser : qui a toujours gagné le Hunger Games depuis les 20 dernières années ? Qui a les meilleures armes ?

Tout comme dans la réalité, les plus faibles tombent en premier.

Du coup, j'ai vraiment eu du mal à adhérer à l'histoire de ce jeu.

En plus, la narration faite par l'auteur amplifie ce mal-être, ce malaise qui s'insinue dans nos tripes au fur et à mesure que l'on avance. Elle passe par Katniss pour nous raconter tout ce qui se passe dans cette arène mais aussi cette rébellion que contient cette jeune fille parce qu'elle est née et a grandi dans le 12ème district et que cela signifie beaucoup de chose pour survivre (et non vivre).

En somme, ce n'est pas un premier tome pour lequel j'ai eu un coup de coeur ou sur lequel je dirai "il est extra. Faut vraiment le lire."

Je serai beaucoup plus réservée parce que j'ai vu au-delà de cette simple histoire. Mais (parce qu'il y en a un), je lirai la suite pour deux raisons :
  • je veux savoir ce que deviennent Katniss et Peeta
  • j'ai aimé le caractère combatif de cette gamine de 16 ans qui ne s'avoue pas vaincue et qui va au bout de ses idées pour mettre en déroute les dirigeants du Capitole (alors qu'elle ne se rend pas compte de ce que cela implique).

Retrouvez les autres avis de mes acolytes sur cette lecture commune : Malorie57, Aurélie, bublegirl67Elise, Melisende, Rose, Bykiss, Tousleslivres, NiThOuxx, samlor, nnenetth, Splash18.
 

lundi 18 juillet 2011

Les mystères de Djeddah

Auteur : Zoë Ferraris
Editions : Belfond (2011)
Nbre de pages : 481

Présentation de l'éditeur :
Le corps d'une femme est retrouvé sur une plage de Djeddah, méconnaissable. Alors que la police s'apprête à classer le dossier, Katya, jeune légiste au caractère bien trempé, découvre l'identité de la victime : Leila, une journaliste. Reste à élucider une autre énigme : la présence d'un portable dissimulé dans la burqa de Leila. Sur celui-ci, plusieurs photos d'oeuvres d'art coraniques. Pour l'aider dans ses recherches, Katya fait appel à Nayir, séduisant et timide guide palestinien, spécialiste du Coran. Que peuvent signifier ces clichés ? Et ont-ils un lien avec la récente disparition d'Eric, un expatrié américain ? Des quartiers populaires de la troublante Djeddah aux confins du désert, Katya et Nayir se lancent dans une dangereuse quête de vérité qui ébranlera à jamais leurs convictions, leurs valeurs et leurs sentiments.
Après La Disparue du désert, un roman d'atmosphère puissant et envoûtant, au coeur d'une société saoudienne qui tente de masquer, derrière une apparente rigueur morale, le vice et la corruption qui la rongent.

Mon avis :

Je tenais tout d'abord à remercier Brigitte et les Editions Belfond pour l'envoi surprise de cet ouvrage qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

Même si j'ai mis du temps à le lire, j'avoue que j'ai dégusté chaque page. Je le prenais avec intérêt et envie parce que "Les mystères de Djeddah" est un roman policier qui dévoile aussi et surtout la société saoudienne et les rapports des hommes et des femmes entre eux mais aussi entre saoudiens et "infidèles" (ici en l'occurence des américains).

A la réception de l'ouvrage que je n'attendais pas du tout, j'ai eu un moment de doute et d'angoisse parce que les livres se déroulant dans les pays musulmans m'angoissent à cause de la condition féminine que l'on y décrit.

Mais là, l'écriture de Zoë Ferraris et l'histoire telle qu'elle nous la raconte m'ont soulagée et m'ont permis de suivre les protagonistes du début à la fin sans ressentir d'appréhension, ni de "dégoût" particulier sur des scènes plus difficiles.

On va suivre Katya, jeune femme mulsumane, qui voue une véritable passion pour son métier de policier. On apprendra aussi qu'elle est une femme divorcée. L'auteur de ce fait ne manquera pas de nous expliquer sous quelles conditions les femmes peuvent travailler et comment elle le font. C'est loin d'être aussi évident et facile que chez nous !

J'ai été totalement absorbée par ce coté "documentaire" de l'ouvrage. Alors que chez certains auteurs j'avais du mal à accepter certaines idées. Ici, j'ai réussi à passer outre, même si cela me touchait.

Katya est une jeune femme attachante qui refuse de vivre une vie de soumission et à travers l'enquête qu'elle mène, elle va aussi découvrir l'existence de cette victime qui était loin d'être parfaite pour ce monde musulman.

Zoë Ferraris a un style qui permet allègrement de faire accepter l'inacceptable. Grâce à elle, j'ai pu réaliser que ces femmes et ces hommes sont pris entre leur volonté d'évoluer dans leurs relations et leur culture qui les poursuit à tout bout de champ. C'est un véritable combat qu'ils doivent mener à chaque instant. D'ailleurs, la police religieuse n'est jamais très loin à travers les pages que l'on tourne trop rapidement.

Pour moi, le côté policier n'était que secondaire. C'était un prétexte pour découvrir la vie des saoudiens. C'est vraiment ce côté du livre qui m'a plu et je ne peux que vous conseillez de le tenter.

vendredi 15 juillet 2011

Son parfum

Auteur : Frédéric Mars
Editions : J'ai Lu (2008)
Nbre de pages : 381

Présentation de l'éditeur :
Joséphine Beaux, dite Jo, a trente ans. Elle est vive, insolente et drôle. Mais si ses yeux verts sont immenses, ils sont inutiles. Jo est aveugle. Jules Bazin, quarante ans, est sourd de naissance. Profession : nez de la société France-Fragrance. Depuis que son maître a disparu dans des circonstances obscures, c'est lui le créateur phare de la maison. Un jour, Jules reçoit d'Amérique du Sud une fleur très rare dont les fragrances étranges, métalliques, l'envoûtent. Il compose un parfum à la hauteur de son enthousiasme et le met aussitôt en test dans la plus grande parfumerie des Champs-Elysées. Jo est en train d'y faire ses achats de Noël. Soumise à un essai, la jeune femme recouvre la vue pour quelques minutes. Elle n'aura désormais qu'un seul désir : retrouver le créateur de ce philtre magique.

Mon avis :
Ce livre m'a été offert par Ellcrys il y a quelques mois parce qu'il figurait dans la LAL et je n'avais pas trouvé le temps de le lire avant. La période estivale m'a paru être le bon moment pour le découvrir et je ne me suis pas trompée.

Même si ce n'est pas un coup de coeur ni de la grande littérature, "Son parfum" est un ouvrage qui m'a permis de passer un très bon moment de détente et de lecture en compagnie de Jo (Joséphine), Jules et aussi Mathilde, la meilleure amie de Jo (en tout cas pour la première partie de l'histoire).

Tout se passe dans le monde du parfum et je dois bien avouer que je me suis laissée emporter jusqu'à la fin.

Bien sûr, tout est déjà tracé, on sait pertinemment comment tout ça va se terminer mais cela ne m'a pas empêchée de le lire avec intérêt d'autant que le style de l'auteur est très agréable à lire.

Il n'y a rien de gnan-gnan. Ce n'est pas du tout le genre des Harlequin même s'il y a une histoire d'amour.

Le style est plus élaboré; l'auteur nous délivre les mystères qui composent les parfums et son livre est d'ailleurs organisé dans la même veine. Sa structure est faite de 3 parties qui s'intitulent : "une note de tête", "une note de coeur" et "une note de fond". J'ai trouvé que c'était superbement trouvé et que ça donnait au livre une dimension olfactive purement fictive certes mais ça m'a beaucoup plu.

De plus, nous entrons dans deux mondes totalement différents et pourtant si proches puisque Frédéric Mars nous fait pénétrer dans l'Osmothèque de Versailles où sont entreposés les plus grands parfums jamais créés et devenus des ventes obligés pour les différentes occasions mais aussi à l'autre bout du monde, au Yucatan, pour nous faire découvrir une fleur rare dotée de propriétaires extraordinaires.

J'ai vraiment beaucoup aimé ces deux visions de l'ouvrage et j'ai suivi tous les protagonistes sans me lasser. Les pages se tournaient très vite. Je l'ai d'ailleurs lu en à peine 2 jours.

En fait, il m'a fait l'effet d'un joli feuilleton qui m'a totalement réjouie et détendue : c'est frais et vivant; l'histoire n'est pas extraordinaire mais jolie et prenante. Un petit régal pour cette période de chaleur. Alors n'hésitez pas à le mettre dans vos bagages.


mercredi 13 juillet 2011

Rose-Aimée (T2)

Titre : Le marin perdu dans la brume
Auteur : Béatrice Bottet
Editions : Nouvel Angle (2011)
Nbre de pages : 511


Présentation de l'éditeur :
Mai 1853, La Villette. - Tu es triste ? - Ça fait juste un an aujourd'hui, répondit Rose-Aimée d'une voix désespérée. Une année si longue, un cauchemar d'attente et de déception. La soirée aux Trois anges était finie, elle aurait dû rentrer au couvent... - Je ne peux pas croire qu'il m'ait oubliée. Il m'a juré qu'il reviendrait toujours. Rose-Aimée serra convulsivement le médaillon qu'elle portait au cou, avec son petit bateau porteur d'un espoir ténu. Janvier 1853, Cap Horn. - Il y a une éclaircie, capitaine, il faut y aller... Vous allez perdre beaucoup d'argent si on attend... - Allez-y, décida le capitaine. Donnez vos instructions, monsieur le bosco. Martial Belleroche se mit à bramer des ordres avec ce qu'il lui restait de voix après s'être longuement époumoné dans son sifflet. Il les fit foncer dans le coeur de la tempête. Le maelstrom les enveloppa, ils étaient aveuglés par la pluie et le brouillard, naviguaient à l'instinct dans les hurlements assourdissants d'un vent impitoyable. Un beau roman d'aventure et d'amour entre le paris populaire de 1850 et la californie de la ruée vers l'or.
 Mon avis :

Je ne vais pas traîner pour vous annoncer que Rose-Aimée de Béatrice Bottet a remporté un beau coup de coeur alors que je m'attendais simplement à ce que ce soit une belle lecture et une belle découverte.

Ce deuxième tome est excellent et regorge de retournements de situation qui font frémir le lecteur qui se lance dans cet ouvrage.

Même si je me doutais que les retrouvailles entre Martial et Rose-Aimée seraient semées d'embuches, je ne pensais pas que ce serait à ce point et que notre héroïne porterait si bien l'adage qu'on lui connaît : "la belle qui porte malheur" !
J'ai ouvert ce livre avec précipitation. Oui, il me tardait vraiment de retrouver tous ces personnages haut en couleurs et surtout notre si beau couple que forment Martial et Rose-Aimée.

La fin du tome 1 m'avait rendue fébrile et impatiente de les retrouver pour savoir ce qui allait leur arriver.

Alors oui je n'ai pas pu m'arrêter de bouquiner et j'ai été plus que conquise et ravie de pouvoir, pendant 2,5 jours, les suivre dans leurs aventures ou plutôt leurs mésaventures.

Car il leur en arrive des choses et alors on les suit; on tremble; on espère; on s'inquiète.

Impossible de ne pas retenir son souffle dans certaines situations difficiles. On craint sincèrement que tout s'arrête avant même que cela commence réellement pour eux.

Jusqu'au bout l'auteur joue avec nos nerfs. J'ai cru hurler devant ce bouquin et mépriser tous ces méchants qui n'ont qu'une envie : que Martial et Rose-Aimée ne soient pas ensemble !

On découvre aussi une nouvelle facette de Fauvette, la méchante du 1er tome qui, rappelez-vous, n'avez pas hésité à tendre un piège sadique à Martial.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Béatrice Bottet mène tous ces personnages. Elle les dépeint parfaitement, chacun avec leur caractère, qui change ou qui s'affirme.

La plume est toujours aussi délicate, délicieuse et parfaitement adaptée pour les plus jeunes qui veulent découvrir la France et des Etats-Unis de cette époque.

C'est un véritable coup de coeur, un des rares que je donne parce que je suis difficile mais que cette série en vaut le coup; parce que ces ouvrages m'ont fait frémir depuis le début. Béatrice Bottet est une auteur que je compte continuer à découvrir et je sais que je relirai Rose-Aimée de temps en temps parce que j'ai passé de véritables moments magiques et magnifiques.

Tout est vraiment excellent : les personnages, l'ambiance, le style, l'ouvrage en lui-même.

Alors un seul conseil : n'hésitez pas à le lire et à l'offrir. C'est un superbe cadeau à faire et à se faire.

Un grand grand merci à Mathilde des Editions Matagot/Nouvel Angle pour tous les superbes moments que j'ai passés avec cette série.

Retrouvez les avis de Clairdelune et Ellcrys qui ont partagé avec moi cette sublime et délicieuse lecture.


vendredi 8 juillet 2011

Une auteure à suivre

Je tenais à vous faire un petit article concernant une jeune auteure dont je viens de faire la connaissance.

Si je prends le temps de vous en parler c'est que je pense très sincèrement que cette jeune personne le mérite et que le travail qu'elle a fourni doit être payé comme il se doit.

Elle s'appelle Georgia Caldera et j'ai été totalement envoûtée lorsqu'elle m'a fait parvenir le trailer de son premier livre qui va sortir le 1er novembre 2011 aux Editions du Chat Noir et qui sera le premier tome d'une trilogie appelée "Les larmes rouges".

Je ne saurais mieux faire que vous le dévoilez par cette petite vidéo qu'elle m'a gentiment transmise. Et si vous voulez en savoir plus sur l'auteur, n'hésitez pas à aller sur son site : Georgia Caldera





mercredi 6 juillet 2011

Le dernier jour de ma vie

Auteur : Lauren Oliver
Editions : Hachette Jeunesse (2011)
Nbre de pages : 456

Présentation de l'éditeur :
Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour changer votre destin ?" Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt six chances. Six jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Six occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ?

Mon avis :

Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Hachette Jeunesse et le site Newsbook pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir cet ouvrage qui fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie.

Je me suis lancée dans cette lecture en sachant, à peu près, de quoi il s'agissait. J'avais lu plusieurs résumés et avis et j'étais très tentée de le lire à mon tour.

Malgré tout, je ne pensais pas rencontrer une Sam aussi abjecte et méprisable alors que l'on comprend qu'elle n'est pas la meneuse du groupe. Elle suit le mouvement et joue son rôle de petite peste à la perfection.

Parce qu'elle va mourir dans un accident de voiture à la suite d'une soirée bien arrosée, elle va vivre sept fois cette dernière journée de Saint-Valentin.

Et là, j'avoue que j'ai eu du mal à lire sept chapitres quasiment identiques même si certaines donnes changent parce que Sam veut modifier telle ou telle chose.

De plus, j'étais quelque part perdu dans cette narration parce que, même si on comprend que Sam doit changer sa façon d'être et réparer le mal qu'elle a répandu, on ne sait pas si c'est pour changer son avis et éviter ainsi sa mort (comme dans d'autres ouvrages que j'ai lus) ou si cela lui permettra de passer enfin de l'autre côté.

Bien entendu, on en sait un peu plus à chaque chapitre mais au bout du compte j'ai trouvé que c'était long. Les seuls chapitres qui m'aient vraiment plu sont les deux derniers puisque cette jeune fille comprend enfin quel genre de nana elle était.

Et là, j'avoue avoir commencé à apprécier Sam et j'ai espéré qu'elle ferait ouvrir les yeux aussi à ses amies.

Je dois quand même préciser que même si je n'ai pas adhéré totalement à l'ouvrage, la plume de l'auteur n'était pas du tout en cause. Je n'ai rien à lui reprocher, bien au contraire. C'est fluide, ça colle parfaitement à la vie d'une jeune fille de 17 ans et tout ce qui lui arrive. C'est tout ce que j'attendais pour ce genre d'histoire.

C'est vraiment le personnage de Sam qui m'a agacée et sa quête pour réparer les choses qui est, au départ, exaspérante (en tout cas pour moi). Elle passe par toute sorte d'émotion : le mépris, la colère, la résignation. Je n'arrivais pas à accepter sa façon de voir les choses. Je la voulais différente.

C'est peut-être pour cela que je n'ai apprécié que les 100 dernières pages et où je me suis dit que c'était un véritable gâchis et qu'elle était passée à côté de tellement de choses.

Quelque part, je lui en ai voulu.

Alors oui, je ne peux pas dire que j'ai adoré ce bouquin mais une chose est sûre, il permet de remettre les choses à leur place et on devrait l'offrir à tous les adolescents pour qu'ils réalisent le mal qui peut être fait mais surtout ce qu'ils peuvent rater par la suite.

On le sait, la vie est courte et il faut en profiter. Ce livre devrait, d'une certaine manière, le faire comprendre à bon nombre de personnes.

mardi 5 juillet 2011

Coeur de Jade (T3)

Auteur : Kristoff Valla
Editions : Nouvel Angle (2011)
Nbre de pages : 384

Présentation de l'éditeur :
Il y a plus de 2200 ans, en Chine...
La libération du démon Shiryu est désormais imminente. Est-ce la fin du temps des hommes, enlisés dans leurs rivalités et leurs intrigues de pouvoir ? Portée par la puissance de Dao Long, Coeur de Jade pourra-t-elle empêcher l'inéluctable ? Et surtout, quel sera le choix du clan des Neuf Lunes, ultime rempart face aux forces maléfiques, dont la reine nourrit d'inquiétantes et secrètes ambitions ?

Mon avis :

Ce fût avec une certaine difficulté que j'ai repris le fil de cette trilogie avec ce dernier tome. En effet, la lecture du tome 2 datait de quelques mois et il m'a fallu un peu de temps pour m'imprégner à nouveau de l'ambiance mais surtout me remettre en mémoire les personnages.

Ce que j'en attendais : beaucoup de choses.

D'abord, des éclaircissements sur Coeur de Jade, notre héroïne, puis des combats à outrance qui auraient été décrits jusqu'au plus petit détail.

Malheureusement pour moi, l'auteur n'a pas vraiment mené son ouvrage comme je l'aurais aimé. Il nous décrit bien sûr 3 combats fondamentaux et d'une telle façon que l'on s'y serait cru, mais c'est tout. Pour le reste, c'est à nous d'imaginer ce qui se passe.

J'ai trouvé que c'était dommage parce que j'attendais vraiment beaucoup plus d'action pour ce dernier tome. J'avais été emportée par le tome 2 et j'étais persuadée que le troisième serait encore plus bluffant. Ce n'est pas tout à fait le cas.

Bien sûr, les scènes qu'il nous présente sont intéressantes voire géniales (dixit le combat que mène Coeur Noir face à une armée très particulière. J'ai été scotchée et j'espérais que tout ce qui allait suivre serait dans cette lignée) mais une fois l'action terminée, la narration change, tout devient plus calme, et même si on ne lâche pas l'ouvrage, il n'en demeure pas moins que cela me déconcertait.

Par contre, point positif indiscutable, Kristoff Valla nous balade des uns aux autres de sorte qu'on a une vue d'ensemble et on ne perd rien de tout ce qui passe.

Le style est toujours aussi prenant, pas du tout simpliste et c'est vraiment ce qui j'ai apprécié dans cette trilogie.

Même si nous sommes dans de la littérature jeunesse, elle est quand même destinée davantage aux adolescents qu'aux plus jeunes. Les adultes y trouveront aussi leur compte parce que l'auteur sait brillamment emporter son lecteur dans son univers si fantastique.

Il faut lire Coeur de Jade vraiment jusqu'au bout et ne pas s'arrêter juste avant le carnet de voyage. Il faut tout découvrir, jusqu'à la dernière page et même jusqu'à la dernière ligne... (ceci vaut d'ailleurs pour les deux autres tomes également).

En bref, même si j'ai été déçue d'un certain côté, je suis plus que ravie d'avoir découvert cette trilogie mais surtout un auteur de talent qui a su m'emmener dans ces légendes lointaines et si mystérieuses que j'adore découvrir.

Je remercie également Mathilde des Editions Nouvel Angle sans qui je serais passée à côté d'une très belle histoire.

Et un petit passage que j'ai adoré (même s'il ne sera pas complet ici) pour vous mettre l'eau à la bouche :
"Une lueur verte sembla vaciller, se ternir durant quelques seconde, puis se mettre en mouvement. Partout à la fois, des formes spectrales naissaient de la lumière malsaine, au rythme de ce chant qui faisait frissonner les vivants. (...) La mélodie infernale monta encore d'un ton, les rangs des spectres se resserraient autour d'eux. Tous ces hommes habitués à côtoyer la mort et les esprits sentaient leur résolution faiblir. (...) Une main fantomatique s'approcha de lui et l'effleura de son toucher glacial. L'homme cessa aussitôt de crier, tout son corps secoué par des spasmes violents. Une gerbe de sang gicla de sa bouche alors qu'une convulsion plus puissante que les autres le fit se cabrer en arrière, tétanisé. Avec un craquement écoeurant, sa colonne vertébrale tendue à l'extrême se rompit. La seconde suivante, il était mort." (p. 59-60)

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture avec Ellcrys dont l'avis est ICI.


Retrouvez aussi d'autres avis sur la fiche de l'ouvrage :

Logo Livraddict

vendredi 1 juillet 2011

Intuitions : Chaos (T2)

Auteur : Rachel Ward
Editions : Michel Lafon (2011)
Nbre de pages : 395

Présentation de l'éditeur :
Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu'elle croise. C'est le jour où sa mère décède qu'elle en comprend la signification : il s'agit de la date de leur mort. Et bientôt, elle découvre que son fils Adam possède, lui aussi, le terrible don... Angleterre, 2026. A la mort de Jem, Adam a été élevé par Nana, sa grand-mère. De retour à Londres, il fait la connaissance de Sarah, une jeune femme qui le voit depuis plusieurs mois dans ses rêves. Mais un phénomène troublant va venir bouleverser leur existence. Tout le monde arbore soudain le même nombre : 01012027. Déclaration de guerre, accident nucléaire, virus foudroyant ? Sarah et Adam savent qu'un effroyable événement est sur le point de se produire. Et ils n'ont que quelques mois pour changer le cours du destin.

Mon avis :

Tout d'abord, je tiens à remercier Anne-Sophie qui, grâce à un prêt, m'a permis de découvrir la suite de cette série.

Il faut savoir qu'au départ je n'étais pas plus impatiente que ça de le lire vu que le tome 1 m'avait laissée mi-figue mi-raisin. Mais plus les avis sur ce 2ème tome arrivaient sur la blogosphère et plus je me disais qu'il fallait quand même que je le tente.

Après lecture, je dois bien dire que j'ai lu ce livre en à peine 2 jours et qu'il est indéniablement plus intéressant et plus prenant que le précédent.

Pourtant, c'était plutôt mal parti parce que le côté irascible d'Adam m'avait fatiguée dès le départ. Il s'emportait vraiment pour un oui ou pour un non et c'était vraiment pénible. J'espérais vraiment que par la suite ça se calmerait sinon... j'envisageais de l'arrêter.

Cela dit, le trouble que ressentait Sarah dès qu'elle voyait Adam me donnait envie de poursuivre. Je m'étais très vite attachée à cette jeune fille notamment à cause de ce qu'elle vivait chez ses parents.

Du coup, j'ai voulu savoir ce qu'il allait se passer et la narration s'alternant entre Adam et Sarah m'avait rendu totalement "accro" à ce bouquin.

Je vous avouerai qu'une fois que l'action a été mise en place, il ne m'a plus été possible de le fermer.

Au-delà de l'évènement qui entraîne des tas de morts le 01012027 (qu'au demeurant j'ai trouvé au bout d'à peine 100 pages...), c'est bien la relation Sarah/Adam et ce qu'elle engendre qui m'intéressait. Je les ai donc suivis avec un intérêt sans cesse croissant et j'ai été bien triste d'être arrivée au bout trop vite.

C'est une belle surprise que j'ai eue en lisant cet opus car je ne m'y attendais vraiment pas et forcément, maintenant, je vous le recommande si vous ne l'avez pas encore lu.

Voilà un passage bref mais qui m'a touchée :
"(...) je me rends compte, comme si je ne le savais pas déjà, qu'on vit dans un monde froid et cruel, parmi des gens tout aussi froids et cruels.
On croit pouvoir s'en échapper mais c'est une illusion.
On croit pouvoir contrôler sa vie mais c'est une illusion.
On finit toujours pas se faire avoir" (p. 270)

Retrouvez d'autres avis sur la fiche du livre :
Logo Livraddict