mercredi 31 août 2016

Challenge Fantasy/Thriller de la Licorne (3ème session)




Et voilà la 3ème édition du challenge de la Licorne ! 
Cela fait 2 ans que j'y participe et je renouvelle encore parce que ce challenge fait partie de mes chouchous.

Le principe en est toujours le même, lire des Thrillers/Policiers et de la Fantasy mais cette fois-ci il n'y aura plus de sessions alternées de deux mois. On peut lire les genres comme on le souhaite.

Je pense, pour ma part, garder cette alternance qui me convient parfaitement mais sait-on jamais...

Le Challenge commence le 1er septembre 2016 pour se terminer le 31 août 2017.

Comme les années précédentes, il y a trois niveaux, et le nombre de livres donné est à lire sur l'année :

* Niveau 1 - Elfes psychopathes
6 livres (3 fantasy - 3 Thrillers/policiers)

* Niveau 2 - Dragons sanguinaires
12 livres (6 fantasy - 6 Thrillers/policiers)

* 
Niveau 3 - Trolls tueurs fous
18 livres (9 fantasy - 9 Thrillers/policier)


De plus, Licorne a rajouté quelques petits défis lecture qui rajoutent des points, mais ce n'est pas une obligation. Elle tient à mettre à l'honneur les auteures françaises. Voilà ce que cela donne :

Chaque livre lu peut rapporter 3 pts en plus :
• s'il fait + de 400 p, + 1 pt
• si l'auteur est féminin, + 1 pt
• si l'auteur est français, + 1 pt

Si vous voulez participer, il faut vous inscrire sur le blog de Licorne ou sur Livraddict, jusqu'au 15 septembre.

Pour ma part, je rempile pour le niveau 1, Elfes psychopathes. C'est un niveau qui me convient parfaitement et j'ai hâte de renouveler ce challenge.

Atalante : Le secret du labyrinthe (T3)

Auteur : Anne-Sophie Silvestre
Editions : Flammarion (2014)
Nbre de pages : 250


Présentation de l'éditeur :
Alors qu'Atalante rentre de Troie, son navire est poussé par des vents contraires vers l'île de Crète. La ville de Cnossos et son terrible Labyrinthe seront la dernière étape de sa quête. Grâce à l'architecte Dédale et son fils Icare, Atalante pénètre dans le mystérieux édifice. Certaines personnes vont et viennent dans les galeries de ce lieu pourtant voué au secret... Quels mystères renferme donc le Labyrinthe ?

Mon avis :

Dernier tome de la série, cet ouvrage m'a beaucoup plu voire même davantage que les précédents parce qu'il raconte l'histoire du Minautore et d'Icare, deux être mythologiques que j'aime beaucoup.

J'ai donc suivi Atalante dans sa dernière aventure avec envie et un plaisir sans faille parce que chaque chapitre me rappelait ce que je connaissais des histoires du Minautore et d'Icare.

Il y a eu quelques découvertes aussi puisque certains détails m'étaient inconnus et cela m'a permis aussi d'approfondir un peu mes connaissances dans ce domaine tout en le faisant avec une plume toujours aussi exquise et passionnante.

Etant donné que nous sommes dans le dernier tome de la série, nous découvrons aussi la fin des aventures d'Atalante une fois le problème du labyrinthe réglé et des conséquences que cela a entraîné pour Icare et son père, et j'ai passé un très bon moment sur cette fin que j'ai beaucoup apprécié tant le personnage d'Atalante est différent de n'importe quel humain...

Si je parais un peu nébuleuse, il faut que vous lisiez la série pour comprendre ce dont il s'agit.

La façon dont elle prend son dernier problème m'a fait sourire parce qu'il est ingénieux mais la personne qui arrive à la prendre à son propos jeu l'est encore plus.

En bref, la série Atalante a été une agréable découverte pour moi et ce tome a été finalement mon préféré, même si mon coup de coeur pour cet auteur reste indubitablement sa série Chevalier d'Eon. Malgré tout, l'écriture est vraiment agréable et toujours aussi plaisante à lire que ce soit pour un lectorat adulte ou jeunesse. Anne-Sophie Silvestre conquiert son lectorat avec des ouvrages fluides et prenants et même si Atalante n'est pas ma série préférée, il n'en demeure pas moins que, si vous êtes féru de mythes et légendes, cela devrait vous plaire.


lundi 29 août 2016

Léo (T1)

Auteur : Mia Sheridan
Editions : Hugo Roman (2016)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 285

A paraître le 1er septembre 2016


Présentation de l'éditeur :
Evie et Léo se sont rencontrés à l'orphelinat où ils se sont liés d'une amitié indéfectible. En grandissant, leur amitié s'est transformée en un amour profond. Ils se sont promis que dès qu'ils auraient dix-huit ans et qu'ils sortiraient de leur foyer d'accueil, ils vivraient ensemble et construiraient une vie. 
Mais, contre toute attente, Léo est adopté alors qu'il est adolescent et quitte le foyer pour une autre ville. En partant, il promet à Evie de l'appeler dès qu'il est installé et surtout de revenir la chercher dès sa majorité. Elle n'aura plus jamais de nouvelles... Huit ans plus tard, Evie a construit sa vie. Elle a un travail, des amis, elle est heureuse. Jusqu'à ce qu'un homme étrange fasse irruption dans sa vie, lui expliquant qu'il est là de la part de Léo qui souhaite savoir si elle va bien. Evie est attirée par cet homme au charme dévastateur, mais elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance ou s'il cache un secret au sujet de la disparition de Léo. Saura-t-elle faire la part des choses ?


Mon avis :

J'ai repris la new romance il y a peu avec Confess de Colleen Hoover avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture et cela m'a donné envie de reprendre ce genre qui m'avait un peu lassé il y a quelques mois.

J'ai été très tentée par Léo de Mia Sheridan, notamment parce que j'avais lu Archer's voice en février dernier et qu'il m'avait bien plu.

Je me suis lancée dedans et autant vous dire que je n'ai pas pu en décrocher avant la fin. Cela fait un petit moment que je n'avais pas dévoré en quelques heures un roman alors je peux vous assurer que j'ai été très surprise de voir à quel point j'étais accro à cette histoire et à ces personnages au point que dès que j'avais un moment, je le reprenais pour le continuer.

Il faut dire que Mia Sheridan sait construire des personnages qui nous touchent, avec lesquels on vit une histoire émouvante, même si on reste dans la new romance avec ce qui va avec.

Mais, avec ce roman, je ne me suis pas fixée sur les "défauts" de ce genre surtout parce qu'avec le passé d'Evie et de Léo on s'attache très vite à eux et le mystère qui entoure la "disparition" de Léo rend le lecteur très curieux de savoir ce qui lui est arrivé.

L'homme qu'elle rencontre explique qu'il vient à la demande de Léo mais qu'en est-il réellement ? Peut-on vraiment lui faire confiance ? N'a-t-il pas un objectif caché en venant voir Evie ?

Je me suis posée vraiment beaucoup de questions, j'ai fait des suppositions pour ensuite me raviser...

C'est cette incertitude et les personnages énigmatiques qui font que le lecteur n'a pas d'autre choix que de tourner les pages pour avoir les réponses à ses questions.

Léo est un roman que j'ai beaucoup aimé découvrir, même si encore une fois ce n'est pas un coup de coeur parce que j'avais vu certaines choses venir à des kilomètres et du coup je n'ai pas eu de vraies surprises. Mais cela n'enlève en rien le potentiel que ce roman possède pour mettre son lecteur en émoi et donner l'envie de continuer sa lecture encore et toujours.

Mia Sheridan est une auteure que j'apprécie pour ça : son écriture est fluide et agréable mais surtout elle peint des personnages auxquels on s'attache très vite et que l'on regrette de quitter trop tôt.

En bref, si vous avez un roman de new romance à découvrir lors de la rentrée littéraire 2016 c'est sur Léo qu'il faut arrêter votre choix.

dimanche 28 août 2016

Un autre jour pour mourir

Auteur : Carole Declercq
Editions : Terra Nova (2016)
Nbre de pages : 268


Présentation de l'éditeur :
Vingt-sept ans. L'âge de tous les possibles pour Stéphanie Rettner, violoniste virtuose. Pourtant, la jeune femme n’est pas douée pour le bonheur. Ecrasée par la célébrité de ses parents, abattue par une rupture amoureuse, elle se sent prisonnière de sa vie. Mais un jour, elle découvre la musique de Stefan Fraundörfer, grand violoniste autrichien d'après-guerre. D'abord intriguée, puis envoûtée, elle part à sa rencontre. L'artiste, qui vit comme un ermite, accepte pourtant de la prendre sous son aile et de la former. Malmenée par cet austère professeur, Stéphanie va découvrir qu’il porte en lui un lourd secret et que les blessures de l'Histoire peuvent façonner toute une existence. Réussira-t-elle à trouver le bonheur en permettant à un vieil homme de renouer avec la vie et l'espérance ?

Mon avis :

Le résumé m'avait vraiment tapé dans l'oeil, tout comme cette première de couverture que je trouve splendide et pleine de mystère.

Autant dire que je partais avec l'idée et surtout l'envie de ressentir une floppée d'émotions avec ce roman. Si l'ouvrage n'est pas mal, j'avoue que je suis restée sur ma faim côté sentiments.

Point besoin de vous refaire un résumé du début de l'ouvrage puisque celui de l'éditeur est excellent.

La seule chose que je rajouterai c'est que la narration est faite par Stéphanie Rettner.

A travers elle, on va vivre sa rupture sentimentale qui va l'amener à retourner chez son père quelque temps et réfléchir à sa vie. C'est à ce moment là qu'elle va prendre conscience de ce besoin de s'améliorer pour devenir une grande violoniste.

J'attendais cette rencontre entre Stefan et Stéphanie avec impatience, me disant qu'il allait y avoir des tensions au départ vu que les générations sont différentes. Les points de vue ne sont pas identiques, bien sûr, et il y a des moments d'échanges que j'ai beaucoup aimés.

Pour autant, sur l'ensemble, j'avoue que je ne me suis jamais attachée ni à Stéphanie ni à Stefan. Malgré leur passé respectif, je n'ai pas réussi à ressentir vraiment d'empathie pour l'un ou pour l'autre.

Je suis sortie un peu déçue de ma lecture, du coup, parce que j'attendais tellement de ce roman surtout par rapport à Stefan, âgée de 72 ans et avec qui il y a obligatoirement un passé historique lourd.

Mais même là, j'attendais quelque chose de plus pesant, de plus émouvant qui n'est jamais totalement arrivé.

Stéphanie mène sa petite enquête de son côté avec l'aide du fils de Stefan, Thomas, seul personnage que j'ai beaucoup aimé au point que j'aurais aimé une histoire différente pour lui.

Bon, il ne faut pas aller chercher trop loin de quoi il va s'agir concernant Stefan mais je dois bien avouer quand même que par moment l'auteur savait m'accrocher à son roman, même s'il m'a toujours manqué un petit truc pour que j'entre encore plus dedans.

Quant à la relation qui évolue entre Stefan et Stéphanie, je n'ai pas du tout adhéré. Je ne peux pas vous en dire plus sinon je spolierai le roman mais je ne voulais pas que ce livre parte dans ce sens et malheureusement ce fut le cas. Je l'avais senti venir vers le tiers du roman et j'espérais que l'auteur n'irait pas dans ce sens et malgré tout la fin n'a pas été celle que j'attendais.

En bref, Un autre jour pour mourir a été lu rapidement parce qu'il a quand même du potentiel et qu'il se lit avec facilité et envie, certains détails m'ayant fait tiquer et ne pas l'apprécier, peut-être, à sa juste valeur. Certains passages sont très beaux sans être non plus poignants alors que c'est ce que j'en attendais et d'autres m'ont un peu exaspérée vu que cela ne partait pas comme je le voulais. Du coup, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman parce que ce n'est pas le cas mais je ne peux pas dire non plus que je l'ai aimé parce qu'en fait je ne sais pas si c'est vrai. Le mieux pour vous, du coup, est de vous le procurer et de vous faire votre propre opinion dessus. C'est assez rare chez moi de ne pas arriver à prendre position sur un roman et cela me laisse pantoise.

lundi 22 août 2016

Le copain de la fille du tueur

Auteur : Vincent Villeminot
Editions : Nathan (2016)
Nbre de pages : 278 (ENC)

A paraître le 8 septembre 2016


Présentation de l'éditeur :
Charles vient d'intégrer un internat pour "gosses de riches", perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E, son coloc, ils font les quatre cents coups pour tuer le temps... jusqu'à l'arrivée de Selma. Cette fille est mystérieuse, solaire, solitaire... et fille d'un célèbre trafiquant de drogue.


Mon avis :

Le résumé est assez succinct mais dès que j'ai la possibilité de lire du Vincent Villeminot, je n'hésite pas une seconde. Depuis ma découverte de sa série Instinct puis Réseau(x), c'est un auteur jeunesse que je suis très régulièrement.

Avec Le copain de la fille du tueur, je m'attendais à une histoire pleine d'action et de rebondissements comme dans ses précédents opus.

D'ailleurs, le début est très prometteur quand Charles rencontre Touk-Ernest, surnommé Touk-E, fils d'un Président-souverain d'une petite république d'Afrique de l'Ouest et loin d'être un élève modèle. A ses côtés, Charles va s'extérioriser et ils n'hésiteront pas à défier leurs professeurs.

Le début est sympa à découvrir mais un peu long à démarrer jusqu'à ce qu'arrive la fameuse Selma. Fille d'un narco-trafiquant, on se demande vraiment ce qui va se passer et on croise les doigts pour que l'action arrive.

Force est de constater que Vincent Villeminot va prendre son temps pour bien faire comprendre au lecteur les envies de Charles vis-à-vis de cette fille et la façon dont elle répondra aux non-dits du jeune homme.

Selma est une jeune fille plutôt effacée par rapport à Charles et je me suis longtemps demandée ce qu'elle pensait de lui, pourquoi elle ne faisait pas le premier pas. Elle est réservée alors même que l'on sent cette attirance grandir entre eux.

Jusqu'au moment où, le lecteur ne s'y attend pas et l'action se met enfin en place. Et quelle action !!

Les 50 dernières pages mettent le lecteur dans un état de stress époustouflant parce qu'il ne s'attend pas à tout à ce qui arrive.

Et c'est là toute la force de Vincent Villeminot qui maîtrise parfaitement chaque ouvrage qu'il écrit et qui bluffe son lecteur dès qu'il en a l'occasion.

Voilà pourquoi j'aime autant cet auteur qui écrit magnifiquement, sait faire ressortir des émotions au moment où l'on s'y attend le moins au point qu'à peine terminée l'histoire reste longtemps dans notre tête et nos nerfs.

En bref, Le copain de la fille du tueur est un roman qui m'aura beaucoup surprise et que j'aurais dévoré (cela devient une habitude en ce moment). Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, vous ne pouvez pas passer à côté de cette petite pépite pour la rentrée littéraire jeunesse. Pour les autres, forcément, n'hésitez pas et foncez !

dimanche 21 août 2016

Le torrent des jours

Auteur : Lindsay Chase
Editions : Archipoche (2016)
Nbre de pages : 412


Présentation de l'éditeur :
Cork, début du XIXeme siècle. Alors que, dans les villages de ce comté irlandais, la révolte gronde contre l’oppression anglaise, c’est une toute autre révolte qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son mari, s’était résignée à finir ses jours au côté de son père, elle qui, hantée par des rêves prémonitoires, vivait dans la crainte du lendemain, découvre que l’amour est encore possible – et qu’il a un nom : Patrick Quinn.
Mais, pour l’héritier du domaine de Rookforest, l’heure n’est pas aux grands sentiments. Quatre ans passés dans les geôles britanniques l’ont rendu amer et taciturne. Désormais, seule la liberté de son peuple compte à ses yeux.
Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d’Helena ? Et l’amour pourra-t-il enfin régner sur leurs cœurs, comme la paix sur la terre d’Irlande ?


Mon avis :

C'est le deuxième titre de l'auteur que je lis, après Un amour de soie que j'ai découvert au printemps dernier et qui avait été un joli coup de coeur. Du coup, repartir dans une romance de Lindsay Chase c'était une obligation avec le sentiment que ce roman allait me faire vivre une superbe histoire. Et je ne me suis pas trompée parce que je n'ai pas lu Le torrent des jours, je l'ai dévoré.

Ce roman est une romance historique qui se laisse lire tellement facilement, avec des personnages attachants, que j'ai adoré l'ensemble du début à la fin.

Ce que je peux dire c'est que Lindsay Chase sait écrire des histoires prenantes et passionnantes.

Même si par moment on se doute un peu de ce qu'il va se passer, il n'en demeure pas moins que l'on est pris dans l'intrigue au point qu'il est difficile d'en sortir.

Cela se déroule en 1880, en Irlande, et il commence à y avoir des tensions entre les fermiers qui ont du mal à payer leur loyer et les propriétaires terriens anglais qui les menacent d'expulsion s'ils ne ne paient pas leur dû.

Il y est aussi question de la Ligue nationaliste qui pousse les fermiers à se révolter en scandant : "L'Irlande aux irlandais !" mais ce roman n'est pas que cela.

C'est aussi l'histoire de deux familles : les Queen et les Stanton qu'un différent affecte depuis des années.

C'est l'histoire de Patrick et Helena, deux personnages pour lesquels j'ai littéralement fondu.

J'aimais tellement ce que je lisais qu'il m'était difficile de m'arrêter. Qu'à près de 23 heures, vendredi soir, je n'avais pas envie d'aller dormir alors que la fatigue prenait place.

J'ai beaucoup aimé suivre la reconstruction de Patrick après une histoire l'ayant amené à faire 4 ans de prison. J'ai adoré retrouver Helena se forger sa propre opinion sur cet homme que l'on apprend, petit à petit, et tout comme notre héroïne, à découvrir, à apprécier puis à aimer.

L'écriture n'est pas en reste puisque Lindsay Chase écrit avec un style tellement fluide et facile, mêlant Histoire et fiction à la perfection sans que cela soit trop lourd pour le lecteur.

Je n'en ferai pas un coup de coeur parce que c'est quand même un peu cousu de fil blanc et j'ai vu, vers la moitié du bouquin, comment cela allait se terminer.

Mais si avec d'autres livres cela m'aurait dérangée, avec Le torrent des jours je m'en moquais parce que les personnages sont tellement bien construits en bon ou mauvais que l'on est pris dans les rets de la narration.

En bref, Le torrent des jours a encore été une lecture passionnante que j'ai dévoré en moins de 24 heures et que je regrette d'avoir terminé trop tôt. Pourtant, j'ai essayé de traîner dessus pour le garder un peu plus longtemps mais la magie de l'histoire et des personnages qui s'y rattachent est là et le lecteur n'a pas d'autre choix que de tourner les pages avec avidité pour connaître sans cesse ce qu'il va se passer. Ce fut une très belle lecture que je recommande fortement surtout si vous ne connaissez pas encore Lindsay Chase.

vendredi 19 août 2016

Wonderpark : Libertad & Mégalopolis

Voilà un certain temps que je n'ai pas fait d'article sur des parutions jeunesse. J'avais reçu, il y a quelques semaines, les deux premiers tomes d'une nouvelle série écrite par Fabrice Colin. Je ne m'y attendais pas mais vu que Fabrice Colin est un auteur que j'aime beaucoup, il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour me plonger dans les deux premiers tomes de Wonderpark.

Auteur : Fabrice Colin
Illustrateur : Antoine Brivet
Nbre de pages : 140
ISBN : 978-2092559864
Prix : 9,95 €
Auteur : Fabrice Colin
Illustrateur : Antoine Brivet
Nbre de pages : 140
ISBN : 978-2092564592
Prix : 9,95 €



Présentation du tome 1 (Libertad) :
À l'école, Jenn et son frère, Mervin, ont fait la connaissance d'une fille au nom étrange : Orage. Son père est le concepteur de WonderPark, un parc d'attractions mystérieux et désaffecté. Quand leur nouvelle amie leur propose de visiter l'endroit, Jenn et Mervin sont ravis. Mais à peine sont-ils entrés dans le parc que Zoey, leur petite sœur, disparaît. Les enfants découvrent alors que WonderPark est le portail de mondes magiques et pourtant bien réels. Sans hésiter, Jenn, Mervin et Orage s'engouffrent dans Libertad, le monde des pirates, où la traîtrise est un art et le courage une nécessité.


Mon avis :

De prime abord, je m'attendais à ce que ces deux lectures soient un peu trop jeunesse puisque la série est destinée à des enfants de 9 ans.

Or, ce ne fut pas le cas ou à tout le moins cela ne m'a pas si marquée que ça.

Fabrice Colin nous fait entrer dans un monde encore une fois extraordinaire dans lequel les enfants qui le liront passeront un super moment de découverte.

Le premier tome pose les bases de cette série et j'ai beaucoup aimé ce qu'il en découle.

La série comportera au final 6 tomes, chacun portant sur un pays composant Wonderpark.

Dans le premier roman, nous entrons dans l'univers de la piraterie. L'entrée dans ce monde se fait de manière très particulière et j'ai adoré m'imaginer à la place de Jenn, Mervin et Orage.

De plus, chaque personnage va avoir un artefact à son actif et si les débuts sont un peu chaotiques, dans le tome 2 on se rend compte que les enfants prennent de plus en plus d'assurance.

Du coup, autant vous dire que j'attends avec impatience la suite de leurs aventures pour découvrir les autres mondes de Wonderpark.

Le tome 2 a été un peu moins prenant que le précédent parce que l'univers ne m'a pas vraiment plu. Mais, comme je le disais précédemment, les enfants vont prendre de l'assurance et ça fait vraiment un bien fou de les suivre dans leurs aventures, leurs réflexions.

De plus, les ouvrages sont magnifiquement illustrés. Il convient de mettre en avant les coups de crayon d'Antoine Brivet qui m'ont vraiment permis d'entrer encore plus dans l'univers fantastique et accrocheur de Wonderpark.

Entre la plume de Fabrice Colin et les illustrations d'Antoine Brivet, nous avons un duo de choc qui devrait permettre au jeune lecteur de se plonger dans cette série avec envie et entrain.

En tout cas, le lectorat adulte lui ne s'y trompe pas quand la qualité de l'histoire et des illustrations est là. J'ai adhéré à 100% alors que je ne m'y attendais pas.

Pour moi, Wonderpark est une sublime découverte à ne pas manquer.


jeudi 18 août 2016

Mystéria : La captive des hommes de bronze (T1)

Auteur : Valérie Simon
Editions : L'Archipel
Collection : Fantasy
Nbre de pages : 371


Présentation de l'éditeur :
Sur la planète sauvage de Mysteria, Jim, 10 ans, et Jessica sont les seuls survivants du massacre qui a vu périr leurs parents, des pionniers à la tête d’une ferme, et leur petit frère. Ils sont kidnappés par leurs agresseurs, de mystérieux primitifs à la peau couleur de bronze, les De-Shirs. Alors qu’ils sont emmenés vers les lointaines montagnes du Sardan, Jim s’échappe mais est contraint d’abandonner sa petite sœur, âgée de 3 ans.
Des années plus tard, devenu médecin sur Terre, persuadé que Jessica est encore en vie, il retourne sur Mysteria pour tenter de la retrouver. A peine arrivé sur la planète, on l’accuse de meurtre. Il est emprisonné et livré à un geôlier sadique.
Mysteria est un monde de prédateurs aux pouvoirs étranges, où les plantes douées d’intelligence sont carnivores et où les tempêtes ravagent tout. La colonie d’humains qui y vit – des repris de justice – n’obéit à aucune règle ; la violence y est reine. Le chemin menant jusqu’à Jessica risque d’être semé d’embûches…


Mon avis :

J'ai choisi ce livre comme ma dernière lecture du challenge fantasy auquel je suis inscrite. C'est de la fantasy française et quoi de mieux que de mettre en avant une auteure que je n'avais pas encore découverte. La surprise fut de taille et j'ai passé un très bon moment aux côtés de Jim.

J'ai mis près d'une semaine pour venir à bout de ce premier tome et j'avoue que j'ai beaucoup aimé l'univers créé par l'auteure.

La planète Mysteria est une planète primitive sur laquelle on envoie les volontaires terriens afin que notre chère Terre soit moins peuplée. En effet, suite à une surpopulation sur Terre, notre planète meurt à petit feu et l'existence humaine est en péril. Pour tenter de régler le problème, le Gouvernement propose aux terriens de partir sur Mysteria contre une prime. On leur vante les mérites d'un tel voyage mais à l'arrivée tout est très différent.

Jim et Jessica sont des enfants terriens nés à Mysteria.

Sur cette planète, on retrouve des animaux pour le moins étonnants et peu sympathiques. Même la flore réserve des surprises dont on se passerait bien.

C'est la première fois que je rencontre un tel univers en fantasy mais je dois bien dire que j'ai totalement accroché et que l'ensemble m'a beaucoup plu.

Les personnages, eux, sont intéressants aussi et dès le départ on s'attache à ces deux enfants que sont Jim et Jessica, alors âgés respectivement de 10 et 3 ans. Devenus trop tôt orphelins suite à une attaque des De-Shirs, les habitants de Mysteria, ils vont malheureusement être séparés dans une nouvelle attaque. Jim se fait alors la promesse de retrouver sa soeur quoi qu'il lui en coûte.

Il lui faudra attendre 12 ans avant qu'il puisse retourner sur Mysteria et tenir la promesse qui le hante depuis toutes ces années.

Entre-temps, on nous explique ce qu'il est devenu et on le découvre en homme prêt à tout lâcher (boulot, fiancée) pour retrouver sa seule famille.

C'est grâce à un guide, Duncan, que j'imagine parfaitement en Indiana Jones, que Jim va tenter de retrouver la trace de Jessica. Duncan est un homme né sur Mysteria et il connaît comme sa poche chaque coin et recoin. Il sait qu'il faut se méfier à tout moment de ce qui se cache dans les forêts, les rivières... C'est un homme qui connaît le mot "SURVIE".

J'ai adoré ce personnage qui est somme toute assez vénal mais qui, au fur et  mesure que l'on progresse, s'attache petit à petit à Jim, même s'il garde en tête que si son client meurt avant d'avoir atteint son but, il ne sera pas payé... C'est un homme auquel je me suis vraiment attachée et que j'ai regretté d'avoir laissé sur Mysteria en terminant ce tome.

Jim, à côté, est un peu plus fade et sa naïveté trop grande m'a pas mal exaspérée. Alors même qu'il a vécu des moments très difficiles en début d'ouvrage qui auraient dû lui faire comprendre comment fonctionnait Mysteria, j'ai eu l'impression qu'il s'en moquait totalement et qu'il fonçait tête baissée stupidement. Franchement, à certains moments, je l'aurais même baffé ou hurlé dessus en lui disant d'arrêter d'agir aussi bêtement. Mysteria n'est pas la Terre. Il faut savoir agir et réagir au bon moment et avec les moyens du bord pour survivre.

Par ailleurs, si globalement j'ai beaucoup aimé l'ensemble, j'ai trouvé quand même dommage que l'auteur fasse des répétitions sur la façon dont la flore se protège à la venue d'une tempête ou d'un ouragan. La première explication qu'elle donne suffit au lecteur pour comprendre ce qu'il en est. Du coup, au deuxième mais surtout au troisième passage qui disait la même chose, j'ai fini par soupirer et me dire que je perdais du temps sur l'intrigue principale. Je voulais de l'action, du mouvement, avancer et voir ce qui allait arriver à Jim et Duncan. Je pense qu'une relecture un peu plus poussée aurait pu éviter certaines redites qui m'ont fait l'effet, du coup, d'un simple remplissage.

Malgré ce petit bémol, je ne peux pas dénier que l'auteur sait rebondir sur d'autres scènes ou détails qui font que le lecteur est pris dans ses filets et reste donc accroché à sa lecture jusqu'à la dernière page.

La fin ne donne pas de réponse à Jim sur la survie ou non de la petite Jessica dans un monde aussi hostile qu'est Mysteria. Du coup, bien entendu, je suis très curieuse de lire la suite en espérant ne pas avoir à attendre trop longtemps pour l'avoir. On va croiser les doigts !


vendredi 12 août 2016

Menace sur Rio

Auteurs : James Patterson & Mark Sullivan
Editions : L'Archipel (2016)
Nbre de pages : 352


Présentation de l'éditeur :
Rio, 2014. Jack Morgan le patron de la plus puissante agence de détectives au monde, Private et son équipe locale assurent la sécurité de la Coupe du monde de football. Pourtant, ils ne peuvent empêcher le décès d'un haut dirigeant de la Fifa, à qui on a inoculé le virus Hydra une mort dont les causes ont été passées sous silence. Rio, 2016. Private est de nouveau chargée de la sécurité d'une manifestation suivie par les caméras du monde entier : les jeux Olympiques d'été. Et, de nouveau, Hydra pourrait frapper, mais à une tout autre échelle cette fois. Première victime, l'épouse d'un ponte du CIO. Parallèlement, les deux filles d'un richissime homme d'affaires américain qui travaillaient pour une ONG sont enlevées. Le groupuscule Favela Justice exige une rançon exorbitante pour leur libération. Quand un laboratoire secret est découvert, Jack Morgan et son équipe n'ont plus une seule seconde à perdre pour empêcher la catastrophe... Sportifs et spectateurs courent tous un grand danger.


Mon avis :

Voilà le dernier James Patterson. Accrocheur avec cette couverture, non ?!

Et en prime cela se déroule à Rio, d'abord en 2014, lors de la Coupe du Monde de Football puis en 2016, une semaine avant les JO que nous suivons actuellement.

En bref, de quoi se mettre totalement dans l'ambiance !!

Comme à mon habitude, je n'avais pas relu le résumé de l'éditeur et je me suis plongée pleinement dans cet ouvrage.

Après avoir lu la première partie, j'étais tellement entrée dedans qu'il ne m'en fallait pas plus pour ne plus le lâcher.

De toute façon, et comme à chaque fois, l'auteur m'attrape dans ses filets sans que je ne puisse rien faire pour en sortir.

Du coup, si vous envisagez de lire ce roman, je vous conseille fortement de le faire durant un week-end ou pendant vos vacances car toutes les autres occupations passeront en second plan.

Il y a, en premier lieu, le décès de deux enfants que l'on passe sous silence. Puis, celui d'un dirigeant de la Fifa que l'on tait également. Et l'on en arrive à 2016... et on se demande jusqu'où cela va aller...

Mais il y a également l'enlèvement de deux filles d'un homme d'affaires américain dont l'entreprise a été sélectionnée pour la construction de tous les édifices pour la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques.

Il y aura donc deux enquêtes bien distinctes que la Société Private va devoir gérer parallèlement.

Et vu que les JO organisés à Rio sont proches, cela ne va être de la tarte pour Jack et son équipe de mener l'enquête sans pour autant empêcher ces festivités.

Comme chaque livre de James Patterson, on se lance dans le livre et on va jusqu'au bout tant le rythme est bien mené.

Les personnages sont certes un peu stéréotypés mais bizarrement cela ne me dérange pas avec cet auteur parce qu'il se rattrape sur tellement d'autres choses que je ne m'ennuie jamais. Surtout qu'ici, Jack et son équipe vont vraiment être mal menés et j'ai été étonnée de constater que les auteurs ne prennent pas de gant avec eux.

Les chapitres sont courts ce qui rend la lecture encore plus addictive d'autant que James Patterson et Mark Sullivan savent parfaitement doser le suspense qui met le lecteur en émoi au point que forcément, de chapitre en chapitre, le livre se lit quasiment d'une traite.

L'écriture est toujours aussi fluide et prenante avec beaucoup de dialogue et des scènes très visuelles. A cela s'ajoute le fait que l'on vit cette histoire au même moment que se déroulent les Jeux Olympiques, ce qui rajoute de l'intérêt au roman.

En bref, Menace sur Rio a été une lecture plus qu'efficace et prenante. J'ai vraiment choisi le bon moment pour le lire et je ne peux que vous inciter à faire de même, d'autant qu'il s'agit d'un premier titre avec la Société Private et son fondateur, Jack Morgan. Aucun doute que je lirai la suite parce que vu ce qui s'est produit ici, je suis vraiment curieuse de retrouver Jack dans une prochaine aventure, histoire de voir comment il va réagir.

jeudi 11 août 2016

Confess

Auteur : Colleen Hoover
Editions : Hugo & Cie (2016)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 347



Présentation de l'éditeur :

Auburn Reed a des plans très précis pour son avenir, et elle ne laissera personne se mettre sur son chemin. 
Lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry. 
Cet artiste énigmatique semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser toutes ses barrières, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne pensait. 
Elle n'a qu'une solution : s'éloigner d'Owen au plus vite. Mais la dernière chose que souhaite Owen, c'est la perdre. Pour sauver leur relation, il devra tout confesser. Mais parfois, les mots peuvent être bien plus destructeur que la vérité...

Mon avis :

Ce titre était dans ma PAL depuis sa sortie en avril. Mais j'ai eu un vide total avec la new romance pendant quelques mois et j'avoue que si Colleen Hoover est une auteure que je veux vraiment découvrir, j'avais du mal à me décider à m'y plonger dedans, de peur de retrouver les clichés que l'on trouve tant dans la new romance.

Et puis, en début de semaine, j'ai eu envie de m'y remettre et de voir si cela allait passer.

Je me suis donc plongée dans l'histoire d'Auburn et d'Owen avec l'espoir que j'allais apprécier ma lecture voire même, pourquoi pas, avoir un coup de coeur.

Le coup de coeur n'est malheureusement pas là mais j'ai littéralement dévoré ce roman. Commencé en fin de journée mardi, je l'ai terminé mercredi matin.

Même si dans l'ensemble je ne peux pas dire que j'ai été transcendée par l'histoire qui m'a été racontée, ni que je me sois vraiment attachée aux personnages, l'ensemble est tout de même de très bonne qualité.

Le début m'a prise aux tripes et je me suis dit que si le reste allait de pair, j'allais devoir sortir les mouchoirs. Mais ce ne fut pas le cas. L'intrigue est prenante; les personnages sympathiques et on espère forcément que le meilleur leur arrive.

Mais (bien sûr il en fallait un), j'ai trouvé qu'Auburn n'était pas vraiment crédible sur la fin vu la façon dont elle avait réagi tout au long du roman. Du coup, le renversement de situation m'a choquée et je ne savais pas d'où c'était venu ni pourquoi elle avait changé aussi vite d'avis.

Owen, lui, reste égal à lui même du début du roman jusqu'à la fin. C'est d'ailleurs ce personnage, que j'avais très mal jugé d'ailleurs, qui a ma préférence.

L'ouvrage est agrémenté de tableaux qui sont juste sublimes pour les yeux et les confessions qui s'y rattachent font beaucoup réfléchir le lecteur.

L'approche que l'auteur apporte à son roman avec ce petit plus est très accrocheur.

Confess est seulement le deuxième livre de l'auteur que j'ai lu et même si j'ai passé un excellent moment avec Auburn et Owen, il n'en demeure pas moins que ma préférence reste à Maybe someday qui m'avait fait pleurer comme une madeleine. J'aurais aimé pouvoir revivre un tel moment avec ce titre là mais ce ne fut pas le cas. Dommage !

Pour autant, Confess est un véritable page-turner qui se dévore tant la relation entre Auburn et Owen est intriguante et touchante. Elle est certes différente de celle que j'avais eue dans Maybe someday mais elle vaut le coup que l'on s'y attarde.

mercredi 10 août 2016

L'enfant du lac

Auteur : Kate Morton
Editions : Presses de la Cité (2016)
Nbre de pages : 634


Présentation de l'éditeur :
1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon. 
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête, au grand dam de l'une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès. 

Depuis Les Brumes de Riverton, son premier roman, Kate Morton n'a cessé de séduire un large public et s'est imposée comme la " parfaite héritière de Daphné Du Maurier " (François Rivière – Le Figaro).


Mon avis :

De Kate Morton, je garde un excellent souvenir Des brumes de Riverton qui m'avait emportée dans un univers fascinant. Depuis, et malgré ces autres romans dans ma liseuse, je n'avais pas pris le temps de relire l'auteur. C'est chose faite avec L'enfant du lac que j'ai dégusté pendant près d'une semaine.

Je me suis retrouvée propulsée, dès les premières pages, en 1933. A Loeanneth, la demeure familiale des Edevane depuis des générations. On y rencontre Alice et des faits qui, de prime abord, étaient un peu confus pour moi.

J'ai eu du mal à saisir ce qu'il se passait et il m'a fallu quelques chapitres pour voir se former l'intrigue et ce que cela allait engendrer par la suite.

Les chapitres seront alternés entre la période de 1933 durant laquelle le petit Théo, âgé d'à peine un an, a mystérieusement disparu et celle de 2003 où l'on fait la connaissance de Sadie, une jeune inspectrice mise sur le banc de touche à la suite d'une bavure lors d'une enquête.

Petit à petit, on voit les pièces du puzzle se mettre en place et comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire familiale.

Comme dans Les brumes de Riverton, Kate Morton a su éveiller et aiguiser ma curiosité depuis le début jusqu'à, à peu près, la fin du roman.

Au fur et à mesure que je progressais, je fomentais des prévisions sur les actes des personnages par rapport à leurs agissements. Pourtant, et même si cela me semblait logique, arrivée à la moitié du roman je me suis rendue compte que je me plantais sur toute la ligne et qu'il allait me falloir tout reprendre pour trouver ce qui se cachait derrière cette disparition dont on ne sait jamais si c'est un enlèvement ou un meurtre.

De ce côté là, Kate Morton a su véritablement ébranler mes certitudes et me donner encore plus de motivation pour continuer la lecture afin d'avoir le fin mot de l'histoire avant d'arriver aux dernières pages.

Mais il m'a fallu encore quelques chapitres avant de comprendre tout ce qui se cachait réellement chez les Edevane.

S'agissant de Sadie, bizarrement, je me suis un peu plus doutée de certaines choses et du coup la fin ne m'a pas si étonnée que ça. Cela m'a un peu gâché la fin du roman mais dans l'ensemble j'ai passé un super moment avec les personnages auxquels on s'attache.

Alice, elle, est un personnage très particulier et très froide. Elle fait vraiment antipathique quand on la rencontre pour la première fois. Ce n'est pas vraiment le genre de personne à laquelle on se confirait de prime abord. Pourtant, plus on avance et plus on se rend compte des fissures qu'elle porte depuis tant d'années et quand on sait enfin ce qu'il en est et qu'elle-même réalise tout ce pan du passé qu'on lui a caché, forcément une empathie s'installe.

En bref, L'enfant du lac a été une lecture dans laquelle il m'a fallu une bonne centaine de pages pour bien entrer dedans et comprendre un peu où voulait m'emmener l'auteur. A partir de là, il est difficile de lâcher l'ouvrage. Les personnages sont attachants et je ne regrette pas ma découverte estivale. J'ai choisi le bon moment pour le lire et je vous conseille de le faire également si vous ne connaissez pas encore l'auteur. Malgré tout, je n'ai pas ressenti autant d'émotions qu'avec Les brumes de Riverton qui, pour moi, reste mon livre chouchou de l'auteur.

mardi 9 août 2016

L'amour caché de Charlotte Brontë

Auteur : Jolien Janzing
Editions : L'Archipel (2016)
Nbre de pages : 327


Présentation de l'éditeur :
1842. Deux des sœurs Brontë – Charlotte et Emily –, âgées de 26 et 24 ans, quittent leur foyer austère pour Bruxelles, où elles vont suivre des cours de français.
D’un naturel enjoué et curieux, Charlotte rêve de conquérir sa liberté. Sur place, elle et sa sœur font connaissance de Claire Heger, la directrice du pensionnat qui les héberge, et de Constantin, son époux, qui y enseigne le français.
Charlotte voit en cet homme le symbole de l'intelligence et de la virilité. Ce maître, qui joue de son pouvoir sur ses jeunes élèves, devient vite l'objet de ses fantasmes, tant intellectuels, physiques que sentimentaux.
Le retour en Angleterre est rude, d’autant qu’avant son départ Constantin lui a avoué qu’il partageait ses sentiments. Charlotte n’aura dès lors qu’une idée : fuir et retourner à Bruxelles pour vivre sa passion, quitte à s’y consumer…
Une histoire d’amour, teintée de scandale, qui inspirera à Charlotte Brontë son chef-d'oeuvre, Jane Eyre, paru après sa mort survenue en 1857, M. Rochester devenant le double romanesque de Constantin Heger.


Mon avis :

Lorsque l'on m'a proposé ce roman pour le découvrir, rien que son titre m'a attirée comme un aimant. J'ai lu Jane Eyre par deux fois : d'abord adolescente, découvrant un roman magnifique qui m'avait beaucoup marquée puis relu une fois adulte et les émotions étaient toujours là.

Pour autant, je ne me suis jamais penchée sur la vie des soeurs Brontë et c'était là l'opportunité de combler mes lacunes sur ces auteures qui fascinent toujours autant.

Je me suis donc plongée avec envie, curiosité et ce petit pincement au coeur qui ne me lâchait pas parce que je me doutais bien que l'histoire ne se terminerait pas aussi bien que dans n'importe quel livre historique que l'on peut lire.

Pour autant, je dois avouer que, s'il n'a pas été inintéressant, j'ai trouvé ce roman un peu long et certains passages ne m'ont pas du tout accrochée.

En fait, on suit parallèlement deux histoires : celle de Charlotte Brontë, bien sûr, mais également celle d'Arcadie, une jeune fille d'à peine 16 ans que la mère a le projet de faire devenir la maîtresse du roi Léopold.

Je dois dire que je n'ai pas très bien compris pourquoi l'auteur partait sur cette histoire là alors que seule de Charlotte m'intéressait. Du coup, lorsqu'il était question d'Arcadie et de voir comment sa mère réagissait pour que sa fille reçoive tous les égards du roi, cela m'agaçait un peu.

Malgré tout, et surtout à la fin, on comprend le pourquoi de cette alternance de "romance" entre deux couples différents et pourtant si proches par tout ce qui les sépare.

De plus, si j'ai bien accroché à Charlotte, j'ai eu beaucoup plus de mal avec sa soeur, Emily. Je ne me l'imaginais pas du tout aussi caractérielle et difficile à vivre. Si renfermée et incapable de comprendre sa soeur... Elle m'a vraiment fait l'effet de quelqu'un de très égoïste alors que sa soeur avait tellement besoin de soutien.

On peut comprendre aussi les agissements d'Emily vu l'époque dans lequel tout se déroule mais cela m'a vraiment refroidie sur Emily Brontë.

Globalement, je dirai que ce roman a été intéressant à découvrir mais je n'ai pas vraiment réussi à l'apprécier totalement parce que, hormis Charlotte, j'ai trouvé à chacun des personnages un trait de caractère qui ne me plaisait pas : Mme Heger trop possessive et qui fait vraiment office de Directrice de Pensionnat comme on se l'imagine très bien, Constantin Heger qui n'est que l'ombre de son épouse; il n'est pas maître de sa vie ni de ses décisions. C'est vraiment quelque chose qui m'a un peu choquée vu qu'à cette époque c'était plutôt l'inverse qui se produisait. Du coup, j'ai eu du mal à le comprendre tout au long de ce roman et il en a été encore plus détestable pour moi vu ce qu'il faisait vivre à Charlotte.

Je me rends compte que, même si je trouve des défauts aux personnages, j'ai vécu cette lecture avec intensité et avec le recul (j'ai terminé ce livre il y a près d'une semaine), j'en garde une trace tenace parce que beaucoup de choses m'ont marquée même si ce n'est pas positivement parlant.

En bref, L'amour caché de Charlotte Brontë est un roman que je ne regrette pas d'avoir lu même s'il ne m'a pas apporté ce que j'attendais de lui de prime abord. La fin m'a laissé aussi perplexe que certaines scènes du roman et les personnages ont été bien différents de ce à quoi je m'attendais au départ. Je me suis sentie beaucoup plus proche de Charlotte que d'Emily qui m'a quand même déçue par sa façon de réagir vis-à-vis de sa soeur. Ce fut une lecture étonnante et surtout déroutante mais une découverte à faire indubitablement.

mercredi 3 août 2016

L'école de la nuit (T2)

Auteur : Deborah Harkness
Editions : Le Livre de Poche (2012)
Nbre de pages : 922

Présentation de l'éditeur :
L'historienne Diana Bishop, issue d'une lignée de sorcières puissantes et le vampire Matthew Clairmont ont violé les lois de séparation des créatures. Lorsque Diana a découvert un manuscrit alchimique magique à la Bodleian Library, elle a déclenché une lutte dans laquelle elle est devenue liée à Matthew. Maintenant la coexistence fragile entre sorcières, démons, vampires et humains est dangereusement menacée.
Cherchant la sécurité, Diana et Matthew ont voyagé dans le temps pour se retrouver à Londres, en 1590. Mais ils réalisent vite que le passé n'est un havre de paix. Retrouvant son ancienne identité en tant que poète et espion de la reine Elizabeth, le vampire retombe avec un groupe de radicaux connus sous le nom de l'École de la Nuit. Beaucoup sont des démons rebelles, les esprits créatifs de l'âge, dont le dramaturge Christopher Marlowe et mathématicien Thomas Harriot.
Ensemble Matthieu et Diana chercheront le Londres des Tudor pour trouver le manuscrit insaisissable, l'Ashmole 782, et la sorcière qui va enseigner à Diana comment contrôler ses pouvoirs remarquables.

Mon avis :

J'ai lu le premier tome, Le livre perdu des sortilèges, il y a près d'un an et demi. J'avais adoré ce bouquin alors qu'en général moi et les vampires on ne fait pas vraiment bon ménage. Ici, le style et l'histoire proposée m'avaient vaincue et même si j'ai mis du temps avant de découvrir la suite, ce fut avec avidité que je me suis jetée dessus.

J'ai été ravie de retrouver Diana et Matthew. J'avais quelques lacunes vu que cela faisait un bon moment que j'avais lu l'ouvrage précédent mais globalement j'avais gardé en mémoire l'essentiel.

Du coup, même si cette lecture m'a pris du temps (10 jours environ), j'ai adoré me remettre dans l'ambiance de cette trilogie où humains, démons, vampires et sorcières se mêlent. Mais où aussi personnages réels historiques (Christopher Marlowe, Shakespeare, Thomas Harriot, Henri Percy, Sir Walter Raleigh mais également Rodolphe II et bien d'autres) et imaginaires sont liés.

On vit une aventure si joliment ficelée que chaque chapitre ne se lit pas mais se dévore. On en demande toujours plus et lorsque l'on se rend compte des facultés cachées que possède Diana, on réalise que l'on n'est pas au bout de nos surprises.

Le couple Diana-Matthew est loin d'avoir une vie facile au XVIème siècle. Si c'était déjà un peu le chaos au XXIème siècle, en 1590 c'est encore plus difficile puisque les chasses aux sorcières sont légion.

Du coup, on ne sait jamais vraiment si l'on peut se fier aux personnages que rencontre Diana. Venue d'une époque libre où la femme a son mot à dire et peut agir comme elle le veut, Diana va devoir se composer un personnage pour paraître crédible, sans toutefois se dévoiler totalement.

C'est un véritable jeu de cache-cache pour réussir à retrouver l'Ashmole 782 que nos tourtereaux vont devoir jouer.

On va aussi découvrir un peu plus la famille de Matthew mais également ce qu'il n'avait pas dévoilé à Diana lors de leur rencontre dans le premier tome.

L'écriture, quant à elle, est toujours aussi merveilleuse, fluide et prenante. Deborah Harkness a cette faculté d'accrocher son lecteur à son roman grâce à un style assez détaillé par l'univers qu'elle compose mais efficace avec des scènes d'action qui mettent le lecteur dans tous ses états.

En bref, L'école de la nuit est un tome que j'ai adoré découvrir et que j'ai regretté d'avoir mis autant de temps à lire. Le tome 3 est déjà dans mes prévisions d'achat vu que j'aimerais terminer la série avant la fin de l'été. J'ai vraiment hâte de savoir comment tout cela va se terminer surtout après avoir découvert ce qu'est l'Ashmole 782. Cela me laisse interrogative sur l'histoire de Diana et Matthew et notamment savoir si leur couple va résister à tout ce qui gravite autour d'eux.

lundi 1 août 2016

Since you've been gone

Auteur : Morgan Matson
Editions : Simon & Schuster (2014)
Nbre de pages : 449

Présentation de l'éditeur :
Emily's best friend Sloane disappears, almost without a trace - the only thing left behind is a to-do list.
On it, thirteen Sloane-inspired tasks that wallflower Emily wouldn't normally do, and definitely not without her best friend. But what if completing the list could bring Sloane back ?

Dance until danw ? Sure. Why not ?
Kiss a stranger ? Um...
Go skinny-dipping ? Wait... What ?

Emily only has the summer to check everything off Sloane's list. The question is, what will she find at the end of it ?

Mon avis :

Ce livre m'a été offert par Laetitia du blog Sous le feuillage et je la remercie beaucoup pour ce cadeau qui m'a permis de lire au moins un roman contemporain YA. Jusque là, je lisais surtout du fantastique que ce soit en jeunesse ou YA et de l'historique avec un Philip Kerr .

J'avoue que le contemporain en VO ne me tente pas plus que ça mais je voulais découvrir ce titre en même temps que Laetitia et qu'on puisse en parler ensemble.

L'histoire est assez simple : Sloane et Emily sont deux ados de 17 ans qui sont les meilleures amies du monde. Sauf qu'un beau matin, Emily n'a plus de nouvelles de son amie. Elle l'a laissée seule, sans donner d'explications à son départ. Elle ne sait même pas si c'est un départ volontaire, une fugue ou un enlèvement. L'unique trace que laisse Sloane à Emily est une lettre dans laquelle Emily va trouver une liste de 13 tâches à accomplir durant l'été. Persuadée que cette liste va la mettre sur la trace de son amie, Emily commence à faire ce que Sloane lui "demande" même si certains élèments sont de véritables épreuves à relever pour Emily.

Le pitch était sympa et au final je suis quand même contente d'avoir lu ce roman avec Lael, même si j'ai dû le faire en deux fois. J'ai fait une pause à la moitié de l'ouvrage parce que je n'arrivais pas à accrocher aux personnages et l'histoire, même si elle était plaisante, était ponctuée de flashbacks qui ne m'intéressaient absolument pas.

Je pensais, en démarrant ce roman, que l'on allait seulement suivre Emily dans les épreuves à accomplir. Or, au final, ces taches sont assez basiques et peu mises en avant.

En fait, elles servent de base au livre mais l'auteur démontre par les flashbacks qu'elle ne sont que prétexte pour montrer les caractères des uns et des autres et qu'Emily va devoir changer la donne.

Si Sloane indique à son amie qu'elle doit d'ailleurs faire ces taches seule, il s'avère très vite qu'Emily sera aidée par des personnages que l'on va apprendre à connaître au fur et à mesure que l'on va progresser dans le roman.

Ce qui m'a le plus plu, finalement, ce n'est pas tant de savoir si Emily allait réussir à terminer cette liste ou pas mais de savoir où était passé Sloane et de voir le rapprochement s'effectuer entre Emily et Franck. 

Emily est un personnage qui manque de confiance en elle et cette liste doit lui permettre tout simplement de s'affirmer.

Sloane a trouvé une très bonne idée pour que son amie voit de quoi elle était capable mais je me dis qu'elle aurait pu le faire aussi différemment, sans qu'il y ait cette séparation.

D'ailleurs, l'explication fournie en fin d'ouvrage ne m'a pas convaincue et j'ai plus souri de dépit quand j'ai lu ce qu'il en était.

Le personnage de Franck est aussi très intéressant mais celui de son cousin, celui-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-prénom, n'est pas en reste. Ils m'ont beaucoup plu et je dois dire qu'une simple romance avec pour base le running ne m'aurait pas déplue...

Du côté de la compréhension, rien à redire. C'est simple, fluide et parfaitement compréhensible pour peu que vous ayez quelques heures de lecture en anglais. Morgan Matson écrit vraiment très bien et les dialogues permettent une lecture rapide (dommage qu'il y en ait si peu...). J'ai encore quelques lacunes côté vocabulaire mais cela se comble petit à petit.

En bref, Since you've been gone est un roman que j'ai apprécié mais qui ne m'a pas non plus convaincue à cause des flashbacks et de l'explication donnée en fin d'ouvrage sur le départ de Sloane. Pour que j'accroche davantage, il aurait fallu que le roman se fixe uniquement sur les personnages auxquels j'ai accrochés et que les chapitres soient surtout beaucoup moins longs. En moyenne, ils frisent les 40-50 pages. C'est horrible sur plus de la moitié du livre !

Malgré ce, je ne regrette pas d'avoir partagé cette lecture avec ma bichette adorée et j'ai déjà hâte que l'on remette ça avec Between the lines de Jodi Picoult & Samantha Van Leer.

N'hésitez pas à aller lire l'avis de Laetitia Sous le Feuillage qui a un avis plus positif que moi.