Auteur : Ida Simons
Editions : Belfond (mars 2016)
Collection : Vintage
Nbre de pages : 220
Editions : Belfond (mars 2016)
Collection : Vintage
Nbre de pages : 220
A paraître le 3 mars 2016
Présentation de l'éditeur :
À Anvers, Amsterdam et Berlin, au début des années 1930 Les parents de Gittel, douze ans, se disputent souvent, de préférence les jours de fête. Toute la famille vit à La Haye mais quand les murs tremblent, la mère de Gittel prend sa fille sous le bras et rentre chez sa mère à Anvers. Ce qui embête bien la petite car elle doit ensuite rattraper son retard à l'école et ses leçons de piano. Et que ces allers-retours constants l'éloignent aussi de sa meilleure amie Milli. Pourtant, Gittel aime aussi revoir sa ville natale, la maison de sa grand-mère et la vieille bonne, la fidèle Rosalba. Et puis, elle se fait de nouveaux amis, dont Lucie, une célibataire de 29 ans qui l'invite à venir jouer du piano sur le beau Steinway de son père, et Gabriel, un beau garçon qui travaille pour le père de Lucie. Mais à peine le temps de savourer cette nouvelle vie que son schlemiel de père voit ses affaires à nouveau péricliter. Et toute la famille de partir pour Berlin, de perdre encore une fortune, de rentrer à La Haye, puis à Anvers, suite à une énième dispute. En une année, Gittel va grandir d'un coup, gagnant en maturité, perdant en insouciance. Et pendant ce temps, l'Allemagne se prépare à annexer les Flandres...
Présentation de l'éditeur :
À Anvers, Amsterdam et Berlin, au début des années 1930 Les parents de Gittel, douze ans, se disputent souvent, de préférence les jours de fête. Toute la famille vit à La Haye mais quand les murs tremblent, la mère de Gittel prend sa fille sous le bras et rentre chez sa mère à Anvers. Ce qui embête bien la petite car elle doit ensuite rattraper son retard à l'école et ses leçons de piano. Et que ces allers-retours constants l'éloignent aussi de sa meilleure amie Milli. Pourtant, Gittel aime aussi revoir sa ville natale, la maison de sa grand-mère et la vieille bonne, la fidèle Rosalba. Et puis, elle se fait de nouveaux amis, dont Lucie, une célibataire de 29 ans qui l'invite à venir jouer du piano sur le beau Steinway de son père, et Gabriel, un beau garçon qui travaille pour le père de Lucie. Mais à peine le temps de savourer cette nouvelle vie que son schlemiel de père voit ses affaires à nouveau péricliter. Et toute la famille de partir pour Berlin, de perdre encore une fortune, de rentrer à La Haye, puis à Anvers, suite à une énième dispute. En une année, Gittel va grandir d'un coup, gagnant en maturité, perdant en insouciance. Et pendant ce temps, l'Allemagne se prépare à annexer les Flandres...
Mon avis :
Voilà un ouvrage qui m'a rendue curieuse de le découvrir, à peine arrivé chez moi. La présentation m'interpellait mais surtout le fait que son auteur soit décédée un an après la parution de son livre. Du coup, Ida Simons n'a pas pu voir la célébrité lui sauter dessus et ce n'est que parce qu'une héritière a donné ce roman à un éditeur pour nouvelle publication que nous pouvons, aujourd'hui, le découvrir en France.
J'avoue que si l'écriture m'a plu ainsi que le personnage de Gittel qui représente Ida dans ses jeunes années, j'ai eu aussi un peu de mal à la suivre dans ces "voyages".
Il se passe beaucoup de choses en l'espace d'un an. On voit cette jeune adolescente ballotter à droite et à gauche, en fonction des relations entre ses parents mais aussi de leur situation financière.
Si globalement le livre se lit bien et rapidement, j'aurais aussi apprécié avoir plus de temps pour appréhender chaque personnage que nous présente Gittel.
Ici, tout est un peu rapide et je me perdais un peu dans les relations qu'ont les uns et les autres. Pas évident de ne pas perdre pied par moment.
Par contre, on voit comment Gittel évolue durant cette année et comment cette amitié qui la lie à Lucie va l'amener à un constat bien amer.
Monsieur Mardell, le père de Lucie, est un personnage clé qui apporte beaucoup à notre jeune héroïne, tout comme les membres de la propre famille de Gittel.
Elle est parfois perdue, parfois têtue mais elle vit aussi à une époque où l'enfant doit suivre des règles strictes pour ne pas faire tomber l'opprobre sur sa famille.
Gittel est une jeune fille qui a envie de faire ce qu'elle veut quand elle veut mais elle ne souhaite pas non plus aller à l'encontre de sa grand-mère, notamment.
J'ai aussi regretté que la partie "apprentissage du piano" ne soit pas plus présent.
J'étais tellement curieuse de découvrir cette auteure à travers cette jeune fille qu'il m'a quand même manqué beaucoup de détails. Je trouve cela dommage d'autant qu'aucune autre œuvre n'est à espérer.
Malgré tout, je pense que Une heure avant minuit est un ouvrage à découvrir, même s'il lui manque un peu de profondeur pour le rendre vraiment épatant.