jeudi 30 octobre 2014

Les Hauts Conteurs : La voix des rois (T1)

Auteurs : Oliver Péru & Patrick Mc Spare
Editions : Scrinéo (2010)
Nbre de pages : 241 (version numérique)
 
Présentation de l'éditeur :
1190, Tewkesburry, royaume d'Angleterre. A treize ans, Roland ne rêve que de voyages, de chevalerie et d'aventures. Seulement ses parents ont besoin de lui pour tenir l'auberge familiale. Il ne connait le monde que par les gens de passage, et son meilleur ami, l'ennui, semble bien décidé à lui gâcher son existence.

La venue d'un Haut-Conteur au village va tout changer. Le prestigieux chasseur d'histoires et d'énigmes enquête sur les mystères de la forêt de Dean et sur les goules qui s'y cachent. Il ne craint pas les croque-cadavres et s'enfonce seul dans les ténèbres, nuit après nuit... mais un matin, il ne revient pas.

L'histoire a-t-elle mangé celui qui aurait dû la raconter ? C'est ce que va tâcher de découvrir Roland... et peut-être deviendra-t-il lui-même Haut-Conteur ?
 
 
Mon avis :


Oui, vous ne rêvez pas. J'ai mis quatre ans pour me décider à lire enfin le premier tome de cette saga. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait de l'ouvrir, de découvrir les personnages mais je deviens de plus en plus longue avant de me lancer dans les séries parce que, maintenant, je veux avoir tous les tomes à disposition avant de me démarrer ma lecture. Rien n'est plus frustrant que de devoir attendre des mois et des mois avant de poursuivre une série. Sans compter qu'entre-temps, je lis. Beaucoup. Et j'oublie des détails la plupart du temps... Bref, cette saga me tentait. Je devais lire ce premier tome en début d'année vu qu'avec Bouchon nous avions prévu de lire le tome 2 au printemps. Je n'ai pas eu le temps de le faire. On a repoussé notre lecture commune du coup. Et puis, Vanessa est arrivée et on a décidé de faire une LC sur ce tome. Au final, j'y suis arrivée. C'est fait. C'est lu !
 
Mon ressenti : miam miam miam MIAM MIAM MIAM !!!!

Mais, on reprend depuis le début.

C'est l'histoire d'un jeune garçon, Roland, âgé de 13 ans. Il rêve d'aventures mais son père voit en lui le successeur de son auberge, la Broche Rutilante. Depuis son plus jeune âge, il aide à servir, débarrasser les tables. Une vie trop ordinaire pour ce garçon. Jusque là, tout était trop paisible à Tewkesburry, dans le Comté de Dean. Et puis, un soir, un Haut Conteur (dont le surnom est maître pourpre à cause de la couleur de leur cape) arrive. Il s'agit de Corwyn Le Flamboyant.
La particularité des Hauts Conteurs : ils ne paient pas les notes aux aubergistes. Il leur suffit de raconter une histoire pour effacer leur ardoise parce que les récits de cette caste sont envoûtants et fascinants. Grâce à leur façon de raconter (appelez la Voix des rois), l'histoire prend une touche magique. Les récits sont inoubliables.
Alors que Corwyn est présent dans le Comté depuis quelques jours, de funestes rumeurs naissent, prétendant que des goules fouilleraient les cimetières dans le but de dévorer les chairs des défunts. Roland ne croit pas à ces fadaises mais néanmoins il est quasiment sûr d'une chose : si le Haut Conteur est là, c'est sûrement pour vérifier les qu'en dira-t-on sur ces goules et quand Corwyn ne donne plus signe de vie, Roland se donne la mission de le retrouver.

Autant le dire : j'ai passé un super moment de découverte avec ce premier tome de cette série que je ne compte plus lâcher jusqu'au dernier tome ! Quelle histoire ! Quelle aventure !

Je ne m'attendais pas du tout à trouver des goules et autres êtres fantastiques puisque je n'avais pas relu le résumé de l'éditeur avant de commencer ce titre. J'ai été d'autant plus fascinée et embarquée parce que tout m'était étranger. J'allais de surprise en surprise, tout comme Roland. J'étais aussi novice que lui et ça, c'est le pied !

L'univers est sombre, pesant et plus on avance, plus on se demande pourquoi les goules sont là, qu'est-il arrivé à Corwyn ?... (je ne développerai pas plus pour ne pas spolier).

J'ai découvert des personnages que j'ai beaucoup aimé et que j'ai hâte de retrouver qu'il s'agisse de Roland ou de Mathilde, une Haut Conteuse, amie de Corwyn. Il y a aussi des personnages secondaires par la suite qui sont tout aussi intéressants à découvrir.

J'ai adoré découvrir les Hauts Conteurs, leurs particularités et leur but qui n'est pas seulement celui de raconter de belles histoires épiques pleines de rebondissements.

Si l'on va petit à petit au cœur du problème, je peux vous assurer que vous ne serez pas au bout de vos surprises. Plus je lisais et plus je voulais savoir. Il était difficile de lâcher ce roman parce que les personnages sont attachants, parce que le côté fantastique est extrêmement bien amené, parce que l'écriture est juste exquise et que l'ensemble m'apportait ce que j'avais besoin : l'évasion.

Oliver Péru et Patrick Mc Spare sont un duo explosif qui permet au lecteur de se plonger dans une aventure excellente et prenante au cœur du 12ème siècle. Ils n'hésitent pas à insérer une figure féminine forte aux côtés de ceux qui combattent le Mal, ce que j'ai adoré (même si parfois je me posais pas mal de questions sur Mathilde). En bref, ce premier tome est une excellente découverte qui donne très envie de poursuivre. Il est certain que je vais tout faire pour lire l'ensemble de cette saga en 2015.


 

mercredi 29 octobre 2014

E-Den : La traque (T2)

Auteur : Elodie Tirel
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 607
 
Présentation de l'éditeur :
En l'an 2260, alors qu'É-Den et ses amis coulent des jours paisibles au clan des cascades, Niyol fait à l'adolescente une incroyable révélation. Elle lui apprend que son père a passé un an dans leur tribu et qu'il est reparti avec un marchand ambulant. Or il se trouve que le camion doit repasser dans la région d'ici quelque temps. Pleine d'un espoir qu'elle croyait perdu, É-Den décide de quitter la vallée d'Havasupai ; aussitôt Siméon, Snoop se joignent à elle. Les intrépides voyageurs découvriront bientôt que la route est un monde impitoyable où rôdent des dangers insoupçonnés. Quant aux villes, elles sont plus périlleuses encore et abritent des êtres sans pitié, prêts à tout pour accomplir leurs sombres desseins. Mais une autre menace plane sur É-Den car Kate (la mère d'E-den) est bien décidée à traquer sa fille jusqu'au bout, pour lui faire payer sa trahison...
 
Mon avis :
 
J'avais fait une superbe découverte avec le premier tome de cette série, Les survivants, et j'avais hâte de pouvoir poursuivre et retrouver les personnages qui m'avaient tant plu : E-Den, Siméon mais surtout Snoop, le petit racureuil que j'adore toujours autant. Même si j'ai mis un peu de temps avant de me lancer dans cette lecture, j'avoue que j'ai pris plaisir à me replonger dans l'atmosphère pesante de cette saga.
 
En effet, alors que nos compagnons ont réussi à rejoindre la surface, les difficultés qu'ils rencontrent ne font vraiment que commencer. Dans cet opus, nous allons vraiment nous rendre compte à quel point notre monde a changé à la suite d'une catastrophe planétaire dont on ne sait pas vraiment grand'chose.
 
E-Den est toujours à la recherche de son père et va tout faire pour trouver la route qu'il a prise. Tout comme dans le premier tome, elle fera de bonnes et de mauvaises rencontres. Le lecteur sera toujours à l'affût de ce qui risque de lui arriver, surtout que nous sommes loin du petit monde des Bisounours. Le moindre faux pas risque vraiment d'entraîner des conséquences graves.
 
Même si j'ai encore ressenti le côté un peu jeunesse (tout comme dans le tome précédent), il n'en demeure pas moins que Elodie Tirel sait garder son lecteur attentif.
 
D'abord, l'action est toujours présente. Il se passe s'en arrêt quelque chose, mettant nos héros en fâcheuse posture. Bon, comme dans le tome 1, les problèmes se résolvent un peu vite mais peu importe parce qu'il y a tellement d'informations données dans ce tome que cela ne dérange pas le lectorat adulte et cela apaisera le jeune lecteur et ce dernier en aura largement besoin.
 
En effet, l'auteur ne va pas hésiter à faire entrer dans son roman des êtres répugnants, du genre zombie. Moi qui n'ai pas l'habitude de lire des livres avec ces créatures, autant vous dire que les descriptions données ici m'ont largement suffi pour me faire une idée de ce qu'ils étaient.
 
Mais attention, il n'y a rien non plus d'insurmontable ou de trop sordide et effrayant pour que les jeunes lecteurs aient la frousse. Elodie Tirel met ce qu'il faut sans exagération. Juste le minimum et l'essentiel pour bien expliquer ce qu'il se passe dans le monde d'en-haut alors que nos trois compagnons vivaient tranquillement et en sécurité dans les souterrains. Tout a changé mais sans que l'on sache vraiment pourquoi et comment cela s'est passé.
 
Au fur et à mesure que nous progresserons, nous ferons des découvertes, de nouveaux personnages entreront dans la vie de E-Den, Siméon et Snoop (en bien ou en mal) et l'aventure sera tellement prenante que j'ai pu engloutir ce petit pavé de 600 pages en 3 jours.
 
La mère de Kate reste encore un élément perturbant et un peu chiant, je l'avoue. J'en avais marre d'avoir cette nana tout le temps en colère contre sa fille mais le personnage évolue lui aussi parce que l'environnement dans lequel elle se retrouve est loin d'être le Cocon dans lequel elle a toujours vécu.
 
Les derniers chapitres sont excellents, mettent le lecteur encore plus en transe et en stress. On y découvre encore une révélation qui fait nous interroger et qui me laisse envisager un tome 3 tout aussi intense en action.
 
Par contre, l'épilogue m'a un peu déçue mais je ne dirai pas en quoi au risque de vous spolier. J'espère que Elodie Tirel restera sur une trilogie pour cette série au risque de voir les lecteurs se lasser par des aventures sans fin pour les trois compagnons.
 
Quoi qu'il en soit, et pour l'instant, E-Den est une série plaisante qui tient en haleine son lecteur et qui le pousse indubitablement à poursuivre l'aventure avec des personnages auxquels on s'attache et qui plaisent. Je ne peux que vous pousser à les découvrir si vous ne l'avez pas encore fait.
 
Merci aux Editions Michel Quintin pour cette nouvelle lecture pleine de rebondissements.
 


lundi 27 octobre 2014

Réseau(x) (T2)

Auteur : Vincent Villeminot
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 362
 
Présentation de l'éditeur :
À la suite de la reddition de César Diaz, les polices de toute l’Europe pensent pouvoir enfin respirer. Pendant que les proches de César– Téodor, son frère; Vitto et Francesca, ses amis– se cachent au Brésil, d’autres comme Justine, Jérémy ou Sixtine essaient de se reconstruire, loin du réseau DKB. Mais le calme n’est revenu qu’en apparence : quelque part sur les réseaux, le mystérieux Nada#2 devient menaçant. Il annonce qu’un scandale dans lequel des policiers sont impliqués va éclater. Rendez-vous est donné devant le Palais de Justice pour un nouveau "Play it for real" : le jeu recommence...

Mon avis :

J'avais mis un certain temps avant de me lancer dans le premier tome de ce dyptique et je l'avais regretté parce que je l'avais dévoré. J'ai, malheureusement, fait exactement la même chose pour ce tome 2. Des avis très bons ou plutôt mitigés, une fatigue qui se cumule depuis maintenant plusieurs semaines et qui ne veut pas me lâcher ont fait que j'ai encore traîné à le lire.

Pourtant ce deuxième opus est aussi bon que le premier, même s'il est beaucoup plus facile à suivre et digeste à comprendre vu que nous ne sommes plus vraiment orientés dans les arcanes du net.

Ici, Sixtine (l'amie de Téodor) apparaît un peu moins. L'auteur se focalise vraiment sur Nada#1 (César) et Nada#2 (Téodor). De plus, nous sommes vraiment dans une enquête policière suite aux évènements qui se sont produits dans le tome 1.

On va donc suivre l'ensemble des personnages connus dans l'opus précédent pour savoir ce qui s'est réellement passé lors du KO#1, pourquoi les quatre étudiantes ont été tuées et qui étaient derrière toute cette organisation.

En effet, le bouc-émissaire tout trouvé par la police a décidé de faire une dénonce publique à une certaine date et entre-temps l'ancienne flic Alice Kowacks va devoir démêler ce puzzle infernal.

Avec des chapitres courts qui vont permettre au lecteur de suivre chaque protagoniste et voir ainsi les situations des uns et des autres , l'auteur a su mener avec brio et jusqu'à son terme, cette suite et fin de Réseau(x).

J'anticipais parfois un peu ce qui allait advenir mais j'ai eu aussi de très bonnes surprises auxquelles je ne m'attendais pas. Vincent Villeminot sait magnifiquement bluffer son lecteur et c'est vraiment ce que j'aime dans ces romans.

La différence résidera aussi dans le côté très sombre de ce livre par rapport au premier volume qui portait une certaine violence mais pas aussi poussée que dans ce tome 2. De ce fait, il ne conviendra pas de le mettre entre des mains de lecteurs trop jeunes qui pourraient être heurtés par certaines scènes, surtout passé la moitié du livre.

Lorsque je lis un roman de Vincent Villeminot, je suis scotchée au roman avec une difficulté insurmontable pour m'arrêter parce que tant l'écriture que l'histoire racontée vous accrochent et il est impossible de lâcher sa lecture pour faire autre chose. D'ailleurs, encore une fois, je n'ai mis que 2 jours pour en venir à bout.

Autant dire que ce deuxième volume est très bon, avec du suspense qui tient la route du début jusqu'à la fin et qui ne décevra pas les lecteurs qui aiment les intrigues policières sur fond de réseaux sociaux et de meurtres de sang-froid.


Un grand merci aux éditions Nathan pour cette nouvelle découverte et leur confiance renouvelée.




vendredi 24 octobre 2014

Je voulais te dire

Auteur : Louisa Young
Editions : Le Livre de Poche (2014)
Nbre de pages : 423
Prix : 7,90 €

Présentation de l'éditeur :
Londoniens issus de milieux très différents, Nadine et Riley sont amis depuis l’enfance. Au moment où leur complicité prend un tour plus intime, des considérations de classe leur font brusquement obstacle. La Grande Guerre éclate. Ils n'ont que 18 ans. Riley passe trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme tandis que Nadine s'engage comme infirmière. À son retour, le jeune homme n’est plus le même. L’horreur des champs de bataille l’a changé à jamais. Il ne peut imaginer que Nadine puisse encore vouloir de lui et fait tout pour la repousser. Seulement, le destin ne va pas lui faciliter la tâche… Tout en décrivant avec éloquence la fin d’un monde, les dévastations morales engendrées par le premier conflit mondial, Louisa Young plonge le lecteur dans l’histoire d’un amour fusionnel que tout contrarie et dépeint avec subtilité les relations sociales dans une Angleterre en pleine métamorphose.

Mon avis :

Ce qui m'a accrochée en premier : la couverture. Magnifique. Laissant entrevoir une belle histoire sur fond de guerre. Lecture du résumé ensuite. Et là, je savais qu'il me fallait le lire absolument.

J'ai donc tout simplement plongé dans ce roman de Louisa Young avec envie et intérêt. Et mon intuition ne s'est pas trompée parce que ce livre est vraiment beau à lire même si la Grande Guerre n'épargne personne.

Pas besoin de refaire une présentation de l'histoire. Le résumé de l'éditeur est bien fait et suffit au lecteur pour avoir un aperçu de ce qu'il va découvrir dedans.

On va rencontrer deux jeunes gens, issus de milieux sociaux différents et forcément l'attirance va s'ensuivre.

Ecris avec une plume délicate, poétique parfois mais aussi très brute quand il s'agit de décrire la guerre, le roman de Louisa Young m'a emportée dans un moment de lecture extraordinaire.

Un peu d'ennui au départ parce qu'il faut bien que tout se mette en place et parce que j'étais pressée d'arriver à quelques années plus tard, plus intéressantes pour moi, je suis passée par un panel d'émotions : l'angoisse, le doute, l'horreur, l'empathie envers tous les personnages.

Louisa Young n'épargne pas son lecteur et le met bien devant l'horreur de cette guerre dont l'Homme ne fût considérer que comme une chair à canon. Alors qu'ils partaient pour se battre que quelques mois (ils devaient être de retour pour Noël, pensaient-ils tous) les voilà embarquer dans un conflit qui allait durer quatre ans.

Durant ce laps de temps, l'auteur n'hésitera pas à mettre le lecteur à mal en faisant vivre le quotidien de ces hommes dans les tranchées, les obus qui explosent, les chairs qui se déchirent. Mais elle va aussi nous faire vivre les journées de celles qui attendent, qui veulent apporter leur aide dans cette boucherie.

Je voulais te dire m'a fortement marquée parce qu'il décrit les affres tant physiques que psychologiques qu'une guerre engendre chez les soldats. Ils n'étaient pas prêts pour vivre CA. Personne n'est prêt pour vivre une telle chose.

Les souffrances sont terriblement bien exprimées. J'ai eu des moments d'écoeurement, me disant que je ne pourrai peut-être pas continuer parce que c'était trop bien écrit et cela s'ancrait dans mon esprit avec des images d'un film dont je ne me rappelle plus le titre malheureusement mais qui rendait les images encore plus vivaces.

Les femmes de ce roman ne sont pas en reste face à ce qu'elles vivent, endurent. Alors même que Nadine et Rose font montre d'un caractère hors norme, relevant toutes les difficultés avec un courage époustouflant, le personnage de Julia m'a exaspérée. Je n'arrivais pas à imaginer cette femme attendre que le temps passe, se bornant à continuer à vivre comme si rien ne se passait autour, n'ayant pas cette force pour se bouger. Et en même temps, qui peut juger dans un tel contexte ?

Qu'ils soient forts ou faibles, courageux ou couards, chaque personnage que nous croisons dans ce roman nous touche d'une façon ou d'une autre. Tout est tellement bien écrit. Tout est tellement réel.

L'auteur précise en fin d'ouvrage que son roman est bien une fiction mais il faut savoir que certains personnages ont vraiment vécu cette guerre. Cela rend d'autant plus ce livre touchant et émouvant.

La suite, Ravages, est déjà paru aux éditions Barker Street et cela me donne cruellement envie de retrouver les personnages qui m'ont tant plu.

Quoi qu'il en soit, si vous êtes, comme moi, férue de roman avec une base historique, des personnages touchants et une écriture qui vous emporte, Je voulais te dire devrait vous plaire. Alors, n'hésitez pas à vous lancer dedans.

Un grand merci aux Livre de Poche pour cette sublime découverte.

 


jeudi 23 octobre 2014

Doll Bones

Auteur : Holly Black
Editions : Corgi Childrens (2014)
Nbre de pages : 256
 
Présentation de l'éditeur :
My name is Eleanor Kerchner.
(Mon nom est Eleanor Kerchner)
You can call me the Queen.
(Vous pouvez m'appeler la Reine)
I died in 1895.
(Je suis morte en 1895)
Now it's time to play.
(Maintenant, il est l'heure de jouer)
 
A chilling ghost story by the bestselling author of The Spiderwick Chronicles, Holly Black. 
 
 
Mon avis :
 
J'avais envie de me remettre dans un livre anglais et j'avais, en même temps, le besoin de lire une histoire simple mais digne d'Halloween. Après tout, nous sommes en octobre et le temps se prête enfin à ce genre de lecture. Quand, en plus, je me suis rendue compte que l'auteur n'était autre que celle ayant écrit "Les chroniques de Spiderwick" que j'avais beaucoup aimé, je n'avais plus d'autre envie que lire ce roman là.
 
Je me suis donc immergée dans l'histoire de trois pré-ados, Zach, Alice et Poppy, âgés de 12 ans. Ces trois là forment un groupe sympathique aimant s'inventer des histoires avec des figurines qu'ils adorent par dessus tout. Ils s'imaginent voguer sur un navire appartenant à un pirate, devant faire face à de cruelles sirènes et des voleurs de trésor. Mais voilà qu'un beau jour, Zach est mis cruellement face à la réalité par son père. Fini les jeux enfantins. Quant à Poppy, elle explique à ses amis que sa poupée de porcelaine lui parle et qu'il faut absolument résoudre le problème qu'elle lui a soumis. Une véritable quête s'ouvre alors à eux...
 
Je pensais donc entrer dans un univers plutôt sombre et quelque peu angoissant. Après tout, quand il est question de poupée qui parle ou qui met nos héros dans des situations de stress dans leurs rêves, cela aurait dû me faire un peu frémir.
 
Or, durant tout le temps de ma lecture, même si j'ai eu tout un tas de questionnements, je n'ai jamais vraiment ressenti cette peur insidieuse qui m'accapare quand je lis des romans de ce genre. On est bel et bien là dans un roman jeunesse/jeunesse et non pas dédié à des adolescents ou des young adult.
 
Du coup, fini l'appréhension, bonjour parfois l'ennui et la non-envie de poursuivre cette lecture. Mais, j'avais pris mon rythme et de fil en aiguille, j'ai quand même réussi à le terminer surtout que les derniers chapitres sont intéressants puisque l'on comprend qui était le père de Eleanor, comment il était et ce qu'il s'est passé avec cette petite fille.
 
Je ne regrette donc pas ma découverte (qui s'est lu assez bien même s'il m'a fallu m'adapter au vocabulaire - toujours mon point faible celui là...) mais n'attendez pas non plus quelque chose de stressant parce que ce n'est pas vraiment le cas.
 
On est dans un roman adapté pour les jeunes, qui donne la petite montée d'adrénaline pour eux mais c'est tout. Rien de bien extraordinaire mais un roman qui tourne plus à la quête initiatique vu les ennuis que vont rencontrer Zach, Poppy et Alice durant leur voyage. Ils vont grandir, prendre des décisions décisives pour leur futur et la fin m'a bien plu.
 
Ce roman est sorti en VF sous le titre d'Eleanor aux Editions Bayard Jeunesse, depuis le 16 octobre dernier. Par contre, petit conseil : ne lisez surtout pas le résumé présenté sur les sites de vente qui en dit beaucoup trop. Vous seriez spolié sur près de la moitié du bouquin.
 


mercredi 22 octobre 2014

La main de la nuit

Auteur : Susan Hill
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 184
 
Présentation de l'éditeur :
Adam Snow, un libraire de livres anciens se perd dans la campagne anglaise et se retrouve dans le jardin d’une propriété qui semble abandonnée. Là, il ressent cette présence, menaçante…
Roman fantastique, histoire de fantômes… Un conte dans la veine de La Dame en noir, un classique de la littérature anglaise.
 
Mon avis :
 
Terminé le week-end dernier, je pensais manger ce petit livre en quelques heures et, finalement, malgré ses 180 pages, il m'a fallu deux jours pour en venir à bout.
 
Loin d'être le roman du siècle, vous apportant des frissons au point que vos poils de bras se hérissent et que vous n'en dormiez plus la nuit, La main dans la nuit (dont je préfère largement le titre VO The small hand qui est plus représentatif de ce qui se passe ici), est un roman sur l'acceptation de ses erreurs quitte à payer le prix de manière définitive.
 
Nous découvrons un personnage dont on sait, au final, peu de choses : Adam Snow. Il est un expert en livres rares et en manuscrits. Il recherche des ouvrages pour le compte de ses riches clients et il voyage beaucoup à travers le monde. A part ça, nous ne savons rien de son âge, ni de sa constitution physique. Aucune description. Rien du tout. C'est assez peu pour permettre au lecteur de ressentir une quelconque empathie pour ce personnage et c'est plutôt dommage.
 
Dès le premier chapitre, nous sommes mis dans l'ambiance pesante de ce roman qui, malgré tout, ne m'a pas non plus effrayée alors que c'était ce que j'en attendais.
 
Adam Snow, par un malencontreux hasard, se perd sur une route secondaire et se retrouve devant une vieille maison délabrée, la Maison Blanche, pour laquelle il se sent irrémédiablement attiré. Pourquoi ne suit-il pas son instinct pour faire marche arrière ? Pourquoi se borne-t-il à vouloir progresser dans ce jardin où la nature a repris ses droits ? Comment se fait-il qu'il sente une main d'enfant prendre la sienne ?
 
Autant de questions qui vont suivre ce personnage tout au long de ce livre mais aussi le lecteur qui fomente tout plein de supputations et là encore j'ai été un peu déçue en trouvant un peu trop vite ce qu'il en était et comment cela pouvait se terminer pour que tout soit réglé.
 
Si l'écriture de Susan Hill m'a plu et si sa façon d'amener son intrigue est plutôt bien faite, je lui reprocherai malgré tout son côté trop simple qui, au final, m'a juste confirmé que j'avais vu juste. J'aurais aimé être vraiment surprise et me tromper totalement mais ce ne fût pas le cas.
 
Je n'ai donc eu aucune surprise même si je devais faire des pauses selon les chapitres parce que mon imagination voyait un truc de "ouf" se mettre en route, au point de me faire flipper un vendredi soir alors que j'étais seule chez moi avec les enfants...
 
Je ne dirai rien d'un passage qui se déroule dans le Vercors mais franchement, à ce moment là, je me suis dit que si le livre continuait dans la même veine, j'allais perdre la raison et qu'en peu de pages Susan Hill pouvait frapper très fort !
 
Bon ce ne fût pas le cas et c'est le bémol de cet ouvrage parce que l'explication en fin d'ouvrage est trop rationnelle alors que les lecteurs attendent autre chose dès que l'on parle de fantôme.
 
C'est donc un ressenti un peu en demi-teinte que j'ai pour ce dernier titre de Susan Hill. J'en attendais vraiment quelque chose de plus fort, de plus prenant, de plus angoissant même si certaines scènes m'ont apportée cette montée d'adrénaline. Malheureusement, ce ne fût pas jusqu'au bout et je le regrette. Par contre, j'ai fait une très belle rencontre avec l'auteur que je ne connaissais pas et si d'autres lecteurs sont dans le même cas, la lecture vaut le détour.
 
Je remercie les Editions L'Archipel pour cette nouvelle découverte et leur confiance qu'il me renouvelle.
 
 


lundi 20 octobre 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (92)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine passée
 


Voilà une semaine bien remplie même si, malheureusement pour moi, elle avait plutôt très mal commencé.
En effet, L'apothicaire m'a semblé interminable et la fin m'a déçue. Pour moi, j'ai un peu perdu mon temps avec ce pavé et même si je ne regrette pas de l'avoir enfin sorti de ma PAL, il n'en demeure pas moins que j'en avais attendu vraiment autre chose.
Always blue ne fût pas mieux. Cette lecture a été inintéressante, lassante et m'a mise dans une grosse colère alors que la série avait un très bon potentiel pour être vraiment géniale.
La main de la nuit fût une découverte intéressante mais j'ai vu la fin que j'avais senti venir, je n'ai pas eu de grande surprise et c'est dommage. Par contre, j'ai aimé découvrir la plume de l'auteur que je ne connaissais pas encore. Mon avis est à paraître le 22 octobre, jour de la sortie du livre en librairie.
Quant au dernier tome des Pions de l'Apocalypse, il est vraiment bien et j'ai enfin su comment tout cela se terminait. Je conseille la série par son côté original puisque nous vivons les aventures de trois québécois jetés dans un présent parallèle.
Et je garde bien sûr le meilleur pour la fin avec le premier tome de Fight for love : Real qui a été une lecture sublime pour moi. Même si la première moitié a ses défauts, la suite est vraiment magnifique et j'ai hâte de poursuivre avec le tome 2 à paraître en janvier prochain.
 
D'autres articles parus la semaine dernière :
 
Ce que je lis en ce moment
 
Nadine et Riley sont deux jeunes Londoniens issus de milieux très différents, mais amis depuis l'enfance. Au moment où leur complicité pouvait prendre un tour plus intime, des considérat...ions de classe se dressent brusquement sur leur chemin. C'est alors qu'éclate la Grande Guerre. Ils n'ont que 18 ans. Riley passera trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme, tandis que Nadine s'engagera comme infirmière.
(...)
Louisa Young décrit avec éloquence la fin d'un monde, les dévastations morales et matérielles causées par le premier conflit mondial, l'incompréhension qui règne entre les combattants et ceux qui ne savent rien de ce qui se passe au front. Elle fait aussi et c'est une des grandes originalités du roman, le récit du remarquable travail de pionnier accompli par les chirurgiens de la reconstruction faciale. Et, dans cette histoire d'un amour passion que tout contrarie, elle dépeint avec subtilité les relations sociales dans une Angleterre en pleine métamorphose.
 
 Au moment où j'écris mon article, je suis à la moitié de ce superbe roman. Ca me fait du bien de me plonger dans une telle histoire, belle, triste et poignante. La Grande Guerre est bien présente avec ses horreurs et les traumatismes qui en découlent. Mais une belle histoire d'amour se dégage aussi. Bref, un duo d'émotions qui fait palpiter mon petit cœur.
 
Ce que je lirai ensuite
 

Je mise sur des fins de série (même si Le journal d'Alice est l'avant-dernier tome de la série). La fin d'année arrive et j'aimerais vraiment clôturer certaines sagas pour en commencer d'autres en début d'année.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.

 

dimanche 19 octobre 2014

Les pions de l'Apocalypse : Le sacrifice (T3)

Auteurs : Mario Rossignol & Jean-Pierre Ste-Marie
Editions : Michel Quintin (2014)
Nbre de pages : 297

Présentation de l'éditeur :
Sous la protection de l’empereur, Pierre et Lou savourent de plus en plus l’ivresse du pouvoir que leur procurent leurs nouvelles fonctions. Manipulés, tourmentés, tournés l’un contre l’autre, ils serviront les desseins perfides et malveillants de Salluste jusqu’à ce qu’enfin leurs retrouvailles avec Arnaud Dorval leur ouvrent les yeux.

Après avoir livré l’assaut d’une île contre des rebelles et subi l’horreur des jeux du Colisée, ils affronteront l’épreuve ultime, dont l’enjeu fatidique les obligera à faire un choix crucial. Toutefois, les pires démons qu’ils auront à combattre ne seront pas sortis des cellules du Colisée. En vérité, leur pire ennemi surgira du tréfonds de leur propre personne.

Mon avis :

Me voilà arrivée à la fin de cette trilogie qui m'a apportée mon lot de contentement. J'ai enfin eu le fin mot de l'histoire et, encore une fois, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

J'ai retrouvé, avec un peu d'angoisse, Pierre et Lou. Avec angoisse parce que je ne les reconnaissais pas. Surtout Pierre. La différence entre le tome 2 et le tome 3, dans les agissements de ce dernier, est juste hallucinant et le lecteur (tout comme Lou) se demande pourquoi il a autant changé. Bien sûr, nous aurons la réponse à cette question.

Lou prend une autre tournure aussi mais de façon plus pragmatique. Il se met enfin de voir un peu les choses de manière très différente. Il redevient tout simplement raisonnable et heureusement.

Les deux amis ne sont pas au bout de leurs peines et une fois les yeux ouverts, leur rapport avec l'empereur Salluste va cruellement s'envenimer.

On retrouve aussi Arnaud qui devra les aider à accepter ce qu'il doit advenir pour retourner dans leur présent. Il tient un rôle important même si, je l'avoue, j'ai été étonnée du combat qu'il doit lui-même mener. Je ne m'y attendais pas finalement. Je pensais qu'il serait là uniquement pour montrer le chemin que Pierre et Lou doivent emprunter pour que les îles de Lipari retrouvent une sérénité perdue depuis bien longtemps.

Cette série est une de celle que je recommande notamment parce que son côté original, nous plongeant dans un présent parallèle identique à la Rome Antique, est extrêmement bien exprimé. Les auteurs n'épargnent pas les lecteurs dans les descriptions des combats physiques mais aussi intérieurs que mènent les personnages.

J'ai été un peu déçue par l'un des combats final mais Mario Rossignol et Jean-Pierre Ste-Marie ont su habilement enchaîner sur un autre problème de taille auquel je ne m'attendais pas du tout et qui a su, contre toute attente, regagner ma curiosité. Du coup, le livre prenait une nouvelle tournure pour mon plus grand bonheur et la fin, qui n'en est pas vraiment une, m'a largement conquise.

Si l'histoire à Lipari est bel et bien terminée, il est indéniable que je retrouverai, un jour ou l'autre, Pierre, Paul (Lou) et Arnaud pour d'autres aventures et je suis d'ores et déjà prête pour partir avec eux, cette fois-ci dans le futur.

Un grand merci aux Editions Michel Quintin pour cette nouvelle découverte qui m'a conquise.


vendredi 17 octobre 2014

Always blue (T3)

Auteur : Veronica Rossi
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 358

Présentation de l'éditeur :
Alors que le domaine de Rêverie s'est effondré, Sédentaires et Sauvages tentent tant bien que mal de cohabiter dans les grottes où ils se sont réfugiés. Mais les ressources s'épuisent et le départ devient inéluctable, même si les tempêtes font rage au dehors. S'ils veulent survivre, il leur faut rejoindre le Calme Bleu, un lieu encore épargné par les ravages de l'Ether. Pour cela, Perry et Aria, plus unis que jamais, doivent délivrer Cinder, un mystérieux garçon qui peut contrôler l'Ether. Il est retenu prisonnier par Sable, le cruel chef de la tribu des Cornans...

Mon avis :

Dernier tome de cette trilogie, Always blue ne m'a pas du tout accaparée et c'est ce que je redoutais le plus.

En effet, si le premier tome de cette série m'avait beaucoup plu, le second ouvrage m'avait laissée perplexe et déçue parce qu'il y manquait de l'action et tout ce qui me plaît dans la dystopie : de l'efficacité.

Du coup, je misais vraiment gros sur ce dernier volume pour remonter la barre de cette série mais malheureusement ce ne fût pas le cas et mon avis va être aussi succinct que négatif !

Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages quels qu'ils soient (même Roar, cette fois-ci, m'a énervée par son attitude); j'ai trouvé l'ensemble très plat et les scènes d'action sont trop peu nombreuses et inintéressantes car trop rapides pour valoir la peine de m'y attarder.

En prime, et alors qu'il s'agit de l'élément essentiel pour sortir tout le monde de cette grosse merdouille qu'est l'Ether, l'auteur fait passer Cinder au troisième plan dans l'histoire. Elle se focalise uniquement sur Perry et Aria, voir aussi le problème relationnel de Roar avec Perry par rapport à la mort de Liv (bon là excusez du peu parce que je spolie le tome 2 mais... merde quoi !!).

En gros, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps parce qu'alors que cette série avait un gros potentiel, l'auteur n'a pas su se fixer sur l'essentiel.

Je suis vraiment très énervée et en colère face à ce que j'ai lu et c'est assez rare pour être souligné !

Que la relation entre Perry et Aria soit importante pour les jeunes, soit, ils ont besoin d'amourette dans ce genre d'ouvrage, je veux bien le comprendre mais il y avait tellement à faire, à décrire. Et puis merde pourquoi n'a-t-elle pas développé le personnage de Cinder ??????

Je ne comprends pas, je ne comprends pas, je ne comprends pas !!!!!

Alors, non. Je dis que cette série, dans sa globalité et malgré les bonnes idées, ne vaut pas le coup d'être lue. Je suis hyper déçue de ne pas avoir eu ce que j'attendais et d'avoir perdue mon temps dessus.

Si vous souhaitez découvrir des dystopies intéressantes, celle là n'en fait pas partie. Jetez plutôt votre dévolu sur Divergent, par exemple, qui vaut davantage le coup.

Je remercie les Editions Nathan pour leur confiance et l'envoi de ce livre.




Littérature jeunesse chez Hatier (dès 6 ans)

Ce sont trois petites découvertes pour vos filles et vos garçons que je vous propose en cette veille de vacances. Les éditions Hatier voit leur collection "premières lectures" s'étoffer de quelques titres que j'ai eu le privilège de découvrir dès leur sortie.
 
Pour les filles, une toute nouvelle série consacrée à la danse vous est proposé avec deux titres :
 
A l'école de danse
Auteur / Illustratrice : Sylvie de Mathisieulx / Virginie Chiodo
Collection : Premières lectures
Niveau : Je lis tout seul
Nbre de pages : 29
Prix : 4,80 €
Présentation de l'éditeur :
Avant d'entrer à l'école de danse - son rêve ! - Lucie doit passer une audition. De nombreuses autres filles se présentent, mais elle, Lucie, veut absolument être admise.
Tu n'iras pas danser
Auteur / Illustratrice : Sylvie de Mathisieulx / Virginie Chiodo
Collection : Premières lectures
Niveau : Je lis tout seul
Nbre de pages : 29
Prix : 4,80 €
Présentation de l'éditeur :
Lucie ne rêve que de danser, toute la journée. Mais son papa, lui, ne veut pas ! Saura-t-elle le faire changer d'avis ?
 
Mon avis :
 
Voilà deux titres de cette nouvelle série que j'étais très curieuse de découvrir. J'étais très attirée, en premier lieu, par les couvertures qui sont justes magnifiques. Et l'intérieur l'est tout autant.
Les histoires sont très simples et hyper accessibles pour les jeunes lecteurs et ils sont ponctués par de très belles illustrations qui permettent à l'enfant de se mettre à la place de Lucie ou, à tout le moins, de la comprendre.
Chaque titre est composé de trois chapitres, assez courts, qui vont permettre de faire des pauses. Je pense notamment à la fameuse lecture du soir avant le coucher.
Sachant qu'en général, les filles sont très accès sur la danse, il ne fait aucun doute que cette série va trouver ces lectrices.
Les histoires sont peut-être un peu courtes et succinctes pour un lectorat adulte mais pour les jeunes lectrices il est parfaitement adapté.
Les édition Hatier proposent un très bon ouvrage, de très bonnes facture et dont chaque tome se termine avec une fiche explicative sur les différentes positions pour faire ses premiers pas dans la danse classique ou bien les tenues qu'il convient d'adopter pour ce sport.
En bref, tout est fait pour attirer les jeunes filles vers la danse classique pour le plus grand bonheur des mamans.
 
 
Vient ensuite un titre dans une catégorie que j'apprécie depuis que je suis très jeune : la mythologie. En effet, les Editions Hatier propose un texte d'Homère adapté par Hélène Kerillis reprenant Le retour d'Ulysse à Ithaque.
 
Le retour d'Ulysse
Auteur / Illustrateur : Homère adapté par Hélène Kerillis / Grégoire Vallancien
Collection : Mes premières Lectures / Ma première mythologie
Niveau : Je suis fier de lire
Nbre de pages : 46
Prix : 4,99 €
Présentation de l'éditeur :
Vingt ans se sont écoulés depuis qu'Ulysse a dû partir faire la guerre à Troie avec les Grecs. Comment va-t-il retrouver sa femme Pénélope et son fils Télémaque ?
 
Mon avis :
 
Voilà un excellent ouvrage permettant aux enfants de CE1, ayant donc un niveau de lecture un peu plus abouti, de se plonger dans leurs premiers titres de mythologie.
L'histoire d'Ulysse est celle qui m'attire le plus parce qu'il y a tout ce qu'il faut pour démontrer aux enfants qu'il ne faut jamais baisser les bras et que la ruse vaut mieux que la violence.
Avec ce livre, Hélène Kerillis a magnifiquement adapté le texte d'Homère pour que les jeunes lecteurs puissent appréhender les difficultés du héros qu'est Ulysse pour retrouver sa place auprès des siens.
Tout est parfaitement dosé; il n'y a aucune difficulté pour les noms ou lourdeur de texte.
Là encore, nous avons affaire à un très bon ouvrage qui donne envie de se plonger dans d'autres titres de cette collection.
L'ouvrage est un peu plus long mais les chapitres sont assez courts pour permettre à l'enfant de faire des pauses.
Le texte est un peu plus élaboré qu'avec les autres titres présentés précédemment mais il n'y a rien non plus de trop difficile. Tout est réellement abordable pour peu que votre enfant soit curieux de ce qu'il va découvrir ici.
 
 
En bref, ma découverte de ces titres fût très bonne et j'avoue que cela me pousse vraiment à vouloir en lire d'autres pour mon seul plaisir. Je ne pense pas que mon fils lira les ouvrages sur la danse (bon ce sont des histoires de fille, hein...) mais celui sur Ulysse devrait lui plaire surtout qu'il connaît ce personnage pour avoir visionné de nombreuses fois le fameux Ulysse 31 dont un épisode est consacré, justement, au retour d'Ulysse à Ithaque.
 
Merci aux Editions Hatier pour ces lectures et la confiance qu'ils m'ont accordée.
 
 


jeudi 16 octobre 2014

L'Apothicaire

Auteur : Henri Loevenbruck
Editions : Flammarion (2012)
Nbre de pages : 601
 
Présentation de l'éditeur :

"Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes..." Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu'il avait oubliée... Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel et l'Inquisiteur de France, décide de partir jusqu'au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique, L'Apothicaire est une plongée vertigineuse dans les mystères du Moyen Age et les tréfonds de l'âme humaine.

Mon avis :

Cela faisait plus de trois ans que j'avais cet ouvrage dans ma PAL, gagné lors d'un concours. C'est avec Bouchon des Bois que nous avons décidé de le lire en lecture commune. Vu le pavé, il fallait que l'on se motive, même si le résumé me tentait depuis sa sortie.

J'ai mis un peu plus d'une semaine pour venir à bout de cette lecture et je dois bien dire que si la première moitié a été assez vite lu, j'ai fini, au bout de 300 pages, par commencer à me lasser et trouver le temps long, très long, extrêmement long...

Le problème ne vient pas des personnages qui sont intéressants à découvrir et à suivre dans leur quête mais bien des digressions qui rendent le récit trop lourd et au final peu intéressant.

Je voulais juste suivre Andréas, l'apothicaire, Robin, son apprenti, et Aalis, jeune bitteroise ayant dû quitter précipitamment sa ville à la suite d'un incendie... et non pas tourner autour du pot pendant plus de 400 pages.

Si j'aime les romans historiques, c'est parce qu'ils me permettent de voyager dans un passé qui me fascine. L'ouvrage de Henri Loevenbruck m'a, dans un premier temps, permis cette évasion parce qu'il arrive un élément troublant dans la vie d'Andréas et que le lecteur, forcément, va vouloir savoir pourquoi cela se passe et comment le résoudre.

Or, malgré une narration bien sympathique puisque l'auteur discourt par moment directement avec le lecteur, je n'ai plus été captivée et je croisais les doigts pour que la fin ne soit pas celle que j'imaginais.

Bon, sur ce coup là, malheureusement, je suis malchanceuse parce que cela se termine comme je ne le voulais pas. Autant vous dire que j'ai soupiré et je me suis dit "bon ben me voilà bien avancée maintenant ! Tout ça pour en arriver là ?!".

En fait, L'apothicaire me fait l'effet d'un cercle que l'on commence, que l'on trace précautionneusement pour que tout soit parfait et qu'au final on n'ait pas les réponses voulues parce que l'on revient au point de départ. C'est agaçant et terriblement décevant.

Par ailleurs, j'ai eu du mal à suivre certains raisonnements et j'aurais aimé que les choses soient beaucoup plus claires pour la lectrice que je suis. Quand je lis un tel roman, j'aime que l'auteur se mette à un niveau suffisant pour que ma curiosité soit attisée et apaisée mais pas trop compliqué non plus pour ne pas me perdre en chemin.

Or, là, j'ai été un peu perdue avec ce que doit rechercher Andréas et les explications que fournissent les personnages qu'il rencontre.

Certes, nous suivons un voyage de plusieurs mois mais quand le lecteur décroche, cela devient un vrai boulet à poursuivre.

En bref, le roman est très bien écrit même s'il est un peu lourd par moment et énervant à force de "s'entendre dire" par l'auteur qu'il ne fera pas de digressions sinon le livre serait trop épais et le lecteur risquerait de se perdre et que l'on a droit à plusieurs pages de descriptions de plusieurs villes, par exemple.

Les personnages sont plaisants à suivre et à voir évoluer même si au final on ne voit pas trop comment ils vont poursuivre leur vie après ce voyage.

Je ne peux pas dire que j'ai été happée par cette histoire et que j'en garderai un grand souvenir parce que, honnêtement, ce ne sera pas le cas. La seule chose que je retiendrai c'est un grand vide à cause de la fin, une longueur du récit passé la moitié du roman et une envie pressante d'en venir à bout pour passer à autre chose.

En bref, une vraie grosse déception vu que j'attendais énormément de ce roman. Dommage !

Bouchon des bois n'a pas encore terminé sa lecture, au moment où je publie mon billet, mais des premières impressions qu'elle a c'est : longueur, longueur, longueur... Pas sûr qu'elle aille au bout, d'ailleurs.
 

mercredi 15 octobre 2014

Fight for love : Real (T1)

Auteur : Katy Evans
Editions : Hugo & Compagnie (2014)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 323
 
Présentation de l'éditeur :
Star de la ligue underground, Tate Remington est un boxeur à l’animalité exacerbée dont le pouvoir de séduction rend folles toutes les filles autour du ring. Depuis qu’il a croisé son regard, la seule femme à laquelle il pense, celle qu’il a choisie, c’est Brooke, ancienne athlète de haut niveau qui, suite à un accident, s’est reconvertie dans la thérapie sportive. Mais pour que leur histoire devienne bien réelle, Remington devra dévoiler à Brooke les aspects les plus sombres de sa personnalité…

Mon avis :

Voilà une nouvelle série qu'il me tardait de découvrir. Une chose est sûre, j'aime vraiment lire de la new romance. Grâce à ce genre, je me délecte de ces couples en phase de devenir, je passe de supers moments parce que, mise à part les scènes de sexe, il y a vraiment une très belle histoire d'amour et d'attachement entre les personnages.

Brooke et Remington (alias Rémy) ne sont pas en reste. Ils sont juste magnifiques à suivre même si le personnage de Rémy m'a, parfois, un peu exaspérée.

En effet, si on occulte le fait qu'il soit beau et bien formé comme un Dieu, ce qui le rend un peu pénible est cette façon qu'il a de vouloir absolument que Brooke lui appartienne. C'est vraiment cette obsession qui m'a un peu dérangée.

Je ne suis pas du tout du genre à me dire que j'appartiens à quelqu'un (même si mon mari me dit souvent, comme Rémy, que je suis à lui, à croire que cela tient des hommes cette façon de penser). Malgré tout, je peux aussi comprendre pourquoi il agit de la sorte vu son passé que l'on apprend au fur et à mesure que l'on progresse dans le livre mais surtout à partir de la deuxième moitié du roman.

Forcément, la lectrice ne pourra pas rester de marbre face à ces révélations et une empathie certaine va naître. On le regarde un peu différemment, on veut le protéger, le faire se sentir mieux.

Brooke, elle, est une jeune femme qui se laisse un peu menée même si elle sait ce qu'elle veut. Ce qui m'a dérangée de son côté c'est ce côté nénette qui ne pense qu'à faire l'amour avec lui dès qu'elle le voit et qu'elle se met dans un tel état (parlant bien sûr de sa petite culotte...) au moindre regard ou frôlement.

Sachant qu'elle ne le connaît pas, je me suis demandée comment on pouvait agir dès le début d'une non-relation (bah oui quoi, ils ne se sont même pas parlés en plus !!!) et par la suite cela m'a fait froncer les sourcils, soupirer même. On l'a donc compris, Brooke en pince grave pour cet homme.

Oui mais voilà, LA fameuse scène que l'on attend avec impatience (ben oui à force de les voir se tourner autour, d'avoir la fameuse culotte dans un certain état, des regards chauds... on veut en avoir plus aussi) se fait largement attendre et il faut arriver à la moitié du bouquin (le fameux chapitre 9 que je ne suis pas prête d'oublier) pour avoir enfin de ce que l'on attendait !!!

Waouh ! Je crois que je n'ai jamais été aussi impatiente d'arriver à ce moment là parce que c'est aussi à partir de ce chapitre que tout commence à se révéler et que c'est juste trop beau à suivre.

En fait, après avoir terminé ma lecture, je me suis rendue compte que j'avais été vraiment touchée par le personnage de Remington. Mis à part le détail qu'il soit comme il est (ouais d'accord je ne vous donne pas de détails mais c'est volontaire forcément, le but étant que vous le découvriez par vous-même), je l'ai trouvé tellement touchant et il agit avec tellement de cœur et d'amour pour Brooke que... miam miam je n'avais pas envie de les quitter.

En bref, malgré ses petits défauts, le premier tome de Fight for love est une très jolie découverte que je ne regrette pas d'avoir pris le temps de lire. Même si LA scène se fait un peu attendre, même si les personnages sont un peu too much parfois, il n'en demeure pas moins que leur histoire est très intéressante à suivre et qu'il me tarde d'ailleurs de les retrouver dans la suite à paraître en tout début d'année 2015. Autant vous dire que je suis déjà prête à la découvrir et que je serai au rendez-vous à ce moment là.

Merci aux Editions Hugo & Cie pour cette nouvelle découverte et leur confiance qu'ils me renouvellent.




mardi 14 octobre 2014

Mes meilleures recettes avec Usborne

Mi-août, je vous présentais un premier ouvrage aux Editions Usborne permettant aux enfants, à partir de 6 ans, de faire de la pâtisserie avec leurs parents (clic).
 
Je reviens vers vous, aujourd'hui, pour vous présenter un tout nouveau livre, plus complet, dans le même genre. On y retrouve les meilleurs pâtisseries que petits et grands seront ravis de découvrir ou redécouvrir, en famille, pour le plus grand plaisir de nos papilles.
 
Mes meilleures recettes
Gâteaux, biscuits, tartes et autres
A paraître le 23 octobre 2014
Auteurs : Fiona Patchett & Abigail Wheatley
Nbre de pages : 400
Dimensions : 240 x 190 cm
Prix : 17,95 €
L'ouvrage, cette fois-ci, n'est pas relié avec des spirales. Je l'ai trouvé beaucoup plus pratique à manipuler sans risquer d'accrocher les pages et de les déchirer.
De plus, il y a des signets qui permettent de marquer les recettes qui ont notre préférence.
D'excellente facture, cet ouvrage est vraiment très complet puisque nous y trouvons tout un panel de recettes sucrées mais aussi quelques recettes salées comme les pizzas, les pains maison, des scones au fromage...
 
Les explications sont tout aussi faciles à suivre que dans les autres livres de cette collection et cela donne vraiment envie de tester toutes ces recettes. Les illustrations, bien entendu, ne sont pas en reste et mettent vraiment l'eau à la bouche.
 
J'ai quelques ingrédients à acheter pour tester notamment "les toiles d'araignées au chocolat" (vive Halloween qui approche à grands pas), les biscuits viennois ou même les biscuits à la confiture (recette que je cherchais depuis des lustres et que j'ai enfin trouvée. Je suis joie joie joie !!!).
 
Encore une fois, les recettes sont très simples et donc adaptées aux enfants qui peuvent, sans problème, mettre les mains à la pâte.
 
Vu le prix et l'arrivée très prochaine de Noël, cela peut parfaitement faire un magnifique cadeau pour ceux et celles qui veulent se lancer dans la pâtisserie avec leurs bambins. Il est à noter que certaines recettes ici se trouvent également dans le précédent livre de pâtisserie présenté en août.
 
Et voilà quelques photos de l'ouvrage :
 



 
Merci aux Editions Usborne pour cette découverte gourmande.
 
 


lundi 13 octobre 2014

S comme Survivre

Auteurs : Preston & Child
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 361
 
Présentation de l'éditeur :
Après deux premières missions mouvementées (R pour revanche et C comme cadavre), Gideon Crew (...) est de nouveau contacté par Glinn, le patron de l’EEC – une officine travaillant en sous-main pour le gouvernement américain.
Crew – as de l’informatique et cambrioleur à ses heures – reçoit l’ordre de voler une page d’un légendaire livre irlandais exposé à New York. En l’étudiant, les scientifiques de l’EEC découvrent un plan remontant aux Grecs antiques et prouvant que ceux-ci se sont établis sur une île du Pacifique… Là, ils ont découvert et cultivé une plante dotée de facultés régénératrices extraordinaires (...). Avec Amy, le capitaine de leur bateau, ils accostent sur l’île. Mais celle-ci est peuplée d’une créature bien peu accueillante…

Mon avis :

Troisième tome des aventures de Gideon Crew et je suis toujours aussi ravie de lire ces auteurs qui savent en m'être plein la vue avec leurs romans.
 
Dans cet opus, l'aventure que va vivre Gideon va être un peu différente des deux premières et j'avoue que j'ai été complètement embarquée et étonnée par ce que Preston & Child ont mis là-dedans.
 
Qui dit aventure, dit forcément scènes d'action, retournement de situation... mais dans ce cas précis, nous allons aussi avoir droit à de la mythologie.
 
Alors que la mission de base de Gideon est de récupérer une page d'un livre ancien écossais, celle-ci va tourner à quelque chose de beaucoup plus impressionnant et impensable.
 
Sans rien dévoiler, il faut quand même dire que Preston & Child font très fort parce que mêler de la mythologie grecque au milieu d'une aventure contemporaine, il fallait y penser !
 
Le lecteur est donc appelé à se plonger dans une aventure de haut vol, impossible à lâcher parce que l'on se dit que tous les rapprochements faits entre ce qui est écrit dans ce livre et les aventures mythologiques ne peuvent pas entraîner de telles conséquences. Que ce n'est tout simplement pas possible !
 
Bon, de façon rationnelle, effectivement, l'histoire est vraiment une pure création de l'esprit mais le lecteur est tellement pris dans l'ensemble qu'il se dit, au final, "pourquoi pas !".
 
Tout est mis en œuvre pour que l'ensemble soit cohérent et les pièces du puzzle s'emboîtent à la perfection.
 
Forcément, Gideon est l'homme de la situation, qui trouve toujours des solutions pour se sortir des pires problèmes mais il va aussi faire la connaissance d'une jeune femme exceptionnelle que j'espère retrouver dans de prochaines aventures.
 
Ce duo de choc va vivre une aventure au-delà du réel qui fait froid dans le dos et en même temps fait rêver.
 
Les personnages se révèlent un peu plus qu'il s'agisse de Gideon ou de son employeur et on voit se créer certaines dissensions qui apportent, à la fin, des explications sur certaines choses passées.
 
Comme à leur habitude, les auteurs écrivent avec une plume efficace, fluide et tellement visuelle que ce n'est pas un roman que nous lisons mais un film que nous regardons. A la sauce Indiana Jones cette fois-ci mais peu importe pour moi parce que j'adore ce genre d'aventure.
 
La fin nous propose un prochain tome que j'ai déjà hâte de découvrir mais surtout je suis curieuse de voir un peu si ce qu'a vécu Gideon dans cet ouvrage va avoir des conséquences dans son futur (et je ne vous dirai pas en quoi, bien sûr).
 
En bref, S comme survivre porte parfaitement son titre tant l'histoire que vit Gideon ici l'entraîne dans une Aventure (avec un grand "A" bien sûr) très prenante dans laquelle il devra tout faire pour rester en vie.

Merci aux Editions L'Archipel de m'avoir permis cette nouvelle lecture.

 
 
Mes autres avis :
tous deux disponibles en format poche aux Editions J'ai Lu.

C'est lundi... que lisez-vous ? (91)

 
Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 
 
Oui, vous ne rêvez pas. J'ai terminé un seul livre la semaine dernière. Il faut dire que mon rythme devient de plus en plus lent et j'ai du mal à me fixer durablement, en ce moment. Mais qu'importe, S comme survivre m'a fait passer un super moment de lecture. J'adore toujours autant Gidéon. Mon avis dans la journée.
 
Ce que je suis en train de lire
 

Je m'étais lancée en début de semaine dernière, dans L'Apothicaire. Si le début a été très agréable et engageant à lire, j'avoue que depuis la moitié du bouquin, je le trouve de plus en plus long avec un peu trop de digressions. Du coup, j'avance à l'allure d'escargot même si je veux, quand même, connaître la fin. En parallèle, je me fais une petite new romance avec Fight for love que j'ai commencé samedi soir et dont j'ai déjà lu 130 pages. C'est sympa et ça avance vite. De quoi me remotiver.

Ce que je compte lire ensuite

Pas vraiment d'idée. Ce sera au coup par coup et selon mes envies.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.