mercredi 29 mai 2019

L'explorateur

Auteure : Katherine Rundell
Editions : Gallimard Jeunesse (Mai 2019)
Nbre de pages : 384


Présentation de l'éditeur :

Depuis son siège à bord d'un petit avion, Fred observe la mystérieuse forêt amazonienne s'étendre à perte de vue. Il rêve de devenir explorateur, de voir son nom figurer parmi ceux des grands aventuriers. Quand l'avion percute la cime des arbres, Fred se retrouve seul, au cœur de la jungle immense et sauvage, avec trois autres enfants, Connie, Max et Lila. Quelles sont leurs chances de survie si personne n'est à leur recherche ? Ils ont pourtant le sentiment d'une présence. Quelqu'un était-il là avant eux ?


Mon avis :

Après des lectures plutôt moyennes, j'ai eu le besoin de me lancer dans un roman jeunesse. Entre sa couverture attrayante et ses illustrations magnifiques à chaque début de chapitre, L'explorateur n'a pas fait long feu dans mon choix de le lire.

On est avec quatre enfants qui doivent rejoindre Manaus en avion mais celui-ci s'écrase en pleine jungle amazonienne. Ils se retrouvent seuls, sans adulte, et ne peuvent compter que sur eux-mêmes et les ressources qui les entourent pour survivre.

Globalement, c'est un roman intéressant mais le schéma suivi par l'auteure m'a rapidement lassée.

Une fois que l'aventure commence, chaque chapitre va porter sur une problématique qu'il faudra résoudre avant la fin du dit chapitre.

C'est dommage parce que du coup, j'ai trouvé que cela manquait de fluidité et le livre fait l'effet d'un manifeste de survie en zone hostile plutôt que roman d'aventure que j'attendais.

De plus, je ne suis pas sûre que l'âge proposé dans ce roman rende crédible l'ensemble.

En effet, le plus jeune des enfants a 5 ans et même si on ne nous donne pas celui des trois autres, on sait qu'ils n'ont pas 13 ans.

Déjà, des enfants aussi jeunes et seuls dans un tel territoire seraient-ils susceptibles de vivre les aventures proposées à Fred, Connie, Lila et Max ? Je suis très sceptique.

Par ailleurs, je n'ai pas trouvé le style aussi facile que ce qu'on pourrait attendre d'un livre destiné pour les enfants à partir de 9 ans.

Du coup, ce sera un livre un peu difficile à proposer, je trouve, tant par le style qui, certes, m'a beaucoup plu en tant qu'adulte parce que je n'ai pas trouvé que cela faisait trop jeunesse mais qui risque de ne pas passer auprès des plus jeunes, que par le manque de fluidité dans les différents chapitres qui s'enchaînent sans avoir vraiment de rapport les uns avec les autres.

Il se passe tout de même beaucoup de choses, voire même trop, et la fin est trop rapide, voire expéditive par rapport à tout le reste. J'en ai été très étonnée.

Ma chronique n'est pas élogieuse et pourtant, malgré ce que je reproche à ce roman, j'ai passé un bon moment avec. Même s'il est pour moi un peu trop jeunesse par la façon dont l'histoire est proposée, dans l'ensemble j'ai fini par m'attacher à ces quatre gamins qui n'avaient qu'une envie : rentrer chez eux !

mardi 28 mai 2019

Le manuscrit inachevé

Auteur : Franck Thilliez
Editions : Fleuve Noir (Mai 2018)
Nbre de pages : 524


Présentation de l'éditeur :
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin après une course poursuite avec la douane. Dans le coffre, le corps d'une femme. À la station-service où a été vu le 
conducteur pour la dernière fois, la vidéosurveillance est claire : l'homme n'est pas le propriétaire 
du véhicule. 
Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L'institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète. Sa vie ? Un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, L'Inspirante, villa posée au bord des dunes de la Côte d'Opale, et le traumatisme de l'enlèvement de sa fille Sarah. L'agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire des quatre dernières années écoulées. 
Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d'autres se pose : vers qui, vers quoi se tourner, quand l'unique vérité est que tout vous devient étranger ?


Mon avis :

17ème roman de Franck Thilliez et 8ème one-shot.

Après avoir lu tous les romans de l'auteur (hormis son petit dernier "Luca" qui vient de rejoindre ma PAL), je peux affirmer que les one-shots ne sont pas mes préférés.

Il me manque toujours un petit quelque chose ou alors je suis exaspérée par un des personnages de l'histoire que je lis.

Cadeau de mon mari, Le manuscrit inachevé est une bonne lecture mais la finalité du roman est du déjà vu et les dernières phrases vous donneront le goût d'un livre... inachevé...

C'est un risque qu'a voulu prendre l'auteur pour être raccord, je pense, avec son titre mais avec moi la sauce ne prend pas (cela était aussi le cas avec Cyanure de Laurent Loison).

J'étais curieuse de voir ce que l'auteur allait faire avec ses personnages et notamment celui de Léane qui écrit des thrillers sous pseudo masculin et dans l'ensemble je n'ai pas été déçue.

Pour autant, je n'ai pas été surprise non plus et c'est là que ça pêche pour moi.

Aujourd'hui, avec tous les thrillers que je lis et qui sortent, j'ai envie et surtout besoin de nouveauté !

Pas forcément de lecture trash ou gore mais de lecture qui me surprenne et me donne envie de ne pas lâcher le roman avant la fin.

En ce moment, avec ce genre, ce n'est pas du tout ce qui se passe et j'espère que ce n'est que passager.

J'ai vraiment cette impression de lire quasiment toujours la même chose, avec les sortes de personnages et les mêmes fins. Cela devient pénible.

Je croise les doigts pour que le prochain soit meilleur et j'ai hâte de retrouver Sharko et Hennebel dans Luca parce que eux ne me déçoivent jamais.

lundi 27 mai 2019

Lectio letalis

Auteur : Laurent Philipparie
Editions : Belfond (Janvier 2019)
Nbre de pages : 368


Présentation de l'éditeur :

Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?

Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition. 

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation. 

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer. 

Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c'en est effrayant.


Mon avis :

Le résumé me donnait bien envie et j'attendais beaucoup de ce thriller dont on nous laissait croire que "sous la plume de Laurent Philipparie, tout est si vrai que c'en est effrayant"...

Je sors déçue parce que je n'ai pas eu ce que je pensais...

Cela démarrait plutôt bien avec un suicide d'un assistant d'édition, suite à la lecture d'un manuscrit. Sauf que cet homme est le 3ème à mourir en lisant le même livre et en travaillant chez le même éditeur. Alors suicide ou meurtre ?
Dans un second temps, le corps d'un psychiatre tué par un rapace est retrouvé dans son Cabinet.
Les deux affaires se déroulent dans deux villes séparées par des centaines de kilomètres et pourtant elles sont liées.

Ma déception vient du fait que je pensais voir des attaques de rapaces tout au long de ma lecture mais aussi apprendre comment on dressait ces animaux pour en venir à de tels extrêmes. Or, ce ne sera pas du tout le cas. Il n'y aura que deux scènes dans lesquelles on verra ces oiseaux tueurs et elles sont extrêmement vite réglées, ce qui a attisé ma frustration de ne pas avoir plus de frayeur. Mais, on ne développe pas plus que ça le dressage de ces oiseaux. La frustration explose...

La question du fameux manuscrit pendant la lecture duquel des personnes meurent est une bonne idée et il sera difficile de vous dire dans quoi nous allons partir sans vous dévoiler l'ensemble de l'intrigue.

Si l'idée de base est convaincante, je reste très réservée sur le fameux "(...) tout est si vrai (...)" parce qu'à aucun moment je n'y ai cru, excepté sur l'un des aspects que je tairai pour ne pas gâcher le plaisir des éventuels futurs lecteurs.

J'ai trouvé dommage de ne pas arriver à croire ce que l'auteur me proposait. Cela n'enlève pas une écriture plaisante et parfois convaincante tout comme la construction de l'intrigue qui tient quand même la route mais mon côté pragmatique, trop terre à terre, n'y a pas cru.

Je ne vous déconseillerai pas forcément cet opus parce que je pense qu'il faut se faire sa propre idée dessus.

De mon côté, je pense que j'en attendais trop vu les premiers avis et tout ce que j'avais entendu dessus. Tant pis pour moi !

mardi 21 mai 2019

Loup et les hommes

Auteure : Emmanuelle Pirotte
Editions : Sixtrid (Avril 2019)
Interprétation : Lazare Herson-Macarel
Durée : 15h40

LIVRE AUDIO 2 CD MP3

Livre disponible en format papier chez Le Cherche Midi


Présentation de l'ouvrage :

Hiver 1663. Armand, marquis de Canilhac, est prêt à tout pour retrouver le saphir entrevu au cou de cette jeune Amérindienne, croisée dans un salon parisien. Il a reconnu la pierre que portait son frère Loup. Loup, trahi par Armand vingt ans plus tôt, condamné aux galères, et que tout le monde croit mort.
Hanté par son passé, le marquis embarque avec son fidèle Valère pour la Nouvelle-France. Le vent gonfle les voiles, et les images du Gévaudan natal ressurgissent : Loup, enfant trouvé, adopté… Loup, trop beau, trop brave, trop vivant.
Entre la France et l’Iroquoisie barbare se tisse le destin d’un homme hors du commun, dont le portrait se précise lentement, et dont l’ombre plane, de plus en plus palpable, sur ceux qui le cherchent.
Et si Loup avait trouvé un destin à sa mesure au pays des Sauvages ?

Enquête à l’échelle d’un continent, grande histoire d’amour fraternel, peinture d’un Nouveau Monde en ébullition, Loup et les hommes nous emporte sur les traces d’Alexandre Dumas et de Jack London. Emmanuelle Pirotte convoque les classiques du roman d’aventures pour plonger au fond des âmes et fait surgir, au milieu des paysages grandioses, sa vision des hommes.


Mon avis :

J'ai écouté ce livre pendant un peu plus d'un mois. Sa découverte me laisse béate d'admiration pour Emmanuelle Pirotte qui a su m'emporter au-delà de toutes mes espérances.

Pour moi, ce roman est un chef-d'oeuvre digne des plus grands classiques que j'ai pu découvrir dans ma vie de lectrice.

Les seules choses que vous ayez à savoir avant de vous décider à le lire, c'est que l'on se situe au 17ème siècle; que Armand, marquis de Canilhac, va faire une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Il y sera question d'un bijou porté par une femme, une Amérindienne, qu'Armand ne connaît pas et pourtant il sait à qui appartient ce bijou : à Loup, son frère, dont il n'a plus de nouvelles depuis plus de 20 ans. Cette femme et le port de ce bijou vont attiser la curiosité d'Armand et de là va découler un superbe roman de vie, d'amour fraternel, de rancoeur, de complicité et de tant d'autres choses.

Ce roman m'a emportée en Nouvelle France où j'ai côtoyé et affronté, aux côtés des personnages, les indiens d'Iroquoisie.

Je me suis laissée emporter par cette plume magnifique qui m'a fait vivre des moments époustouflants aux côtés de personnages qui mettent tout en oeuvre pour avoir des réponses sur des actes passés afin de mieux affronter l'avenir.

Ecouté avec la voix de Lazare Herson-Macarel, ce titre est une pure merveille tant le timbre de cet homme se prête à l'époque explorée mais aussi à ces hommes et femmes qu'il joue et qui font de ce livre une fresque magistrale sur deux frères aimants et pourtant rivaux, liés par les secrets et les non-dits.

Ce roman est un énorme coup de foudre comme je n'en ai jamais eu !
Tout m'a plu : écriture, personnages, ambiance, rythme.

Tout est parfaitement maîtrisé et les lecteurs exigeants comme moi y trouveront largement leur compte. Je ne me suis jamais ennuyée, même si la narration est plutôt lente.

Il faut prendre son temps pour apprendre à connaître Armand et Loup, bien sûr, mais également ceux qui gravitent autour d'eux et qui ont leur importance (Brune, Antoinette, Valère...).

Il faut déguster chaque moment passé dans ces pages pour être totalement imprégné de tout ce qui découle de ces non-dits et profiter aussi de ces paysages sauvages d'époque si bien dépeints.

Loup et les hommes est un roman très complet qui porte non seulement sur deux frères mais également sur la colonisation des terres iroquoises par l'homme blanc.

Si vous êtes féru d'Histoire, si devoir prendre votre temps pour être intégralement immergé dans l'histoire de ce roman ne vous rebute pas, vous êtes fait pour lire ce titre.

Il a été une révélation, pour moi, d'une auteure que je ne connaissais pas mais que je vais suivre de très près dorénavant.

Je suis encore subjuguée voire même envoûtée par cette lecture et je compte bien la refaire avec le format papier que je conserverai très précieusement comme on le fait avec un bijou qui nous est cher.


Extrait du roman


lundi 20 mai 2019

Vindicta

Auteur : Cédric Sire
Editions : Métropolis (Mars 2019)
Nbre de pages : 577


Présentation de l'éditeur :

Leur plan semblait sans risque. Le bijoutier ne porterait pas plainte pour ce braquage car son argent est d'origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s'imaginaient avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes. Mais maintenant, l'irréparable est commis et un monstre vengeur est lâché à leurs trousses. 

UN FLIC EN CHUTE LIBRE 

Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver. 

UNE TRAQUE HALETANTE SECOUÉE DE FAUSSES PISTES 

Pur instrument de torture et de mort, il n'a pas de nom, pas de visage, l'habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci 
pour lui : c'est personnel. 
Dans ce thriller crépusculaire, Cédric Sire joue comme jamais avec les nerfs du lecteur jusqu'à l'effroyable twist final et confirme son entrée tonitruante parmi les maîtres absolus du thriller français.


Mon avis :

Sire Cédric est un auteur que je lis depuis longtemps, quasiment depuis ses débuts même, et chaque sortie me fait très envie. Vindicta ne fait pas exception et même si j'ai quelques réserves dessus, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de l'auteur.

Ici, point de thriller fantastique. Cédric Sire nous sert une intrigue qui fonctionne de bout en bout.

Entre les différents personnages plus ou moins border line et un meurtrier méthodique qui n'y va pas de main morte avec ses victimes, nous sommes servis.

Même un peu trop, en ce qui me concerne. Certaines scènes de crime sont très détaillées au point qu'elles m'ont mise au bord de la nausée. C'est bien la première fois que cela m'arrive pour être souligné et j'avoue que, pour le coup, j'ai trouvé que l'auteur allait trop loin. Qu'il y avait une surenchère de la violence dans son opus, par rapport aux précédents alors même que l'on ne peut pas dire que Sire Cédric faisait déjà dans la dentelle.

Pour autant, tout est très bien maîtrisé qu'il s'agisse des personnages, de la tension constante, de l'ambiance qui vous met les nerfs à fleur de peau.

L'ensemble crée indubitablement un page-turner que vous refermerez complètement essoufflé et vidé.

La fin ne m'a pas totalement convaincue sur un point mais elle m'a surprise par d'autres côtés.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé Vindicta très bon mais abstenez-vous si vous êtes une âme sensible. Certains passages sont très durs à digérer voire même complètement indigestes. A vous de voir si vous allez vous laisser tenter. Vous êtes prévenu !

jeudi 16 mai 2019

La prisonnière du temps

Auteure : Kate Morton
Editions : Presses de la Cité (Avril 2019)
Nbre de pages : 624 (format papier)


Présentation de l'éditeur :

" Mon vrai nom, personne ne s'en souvient. La vérité à propos de cet été-là, personne ne la connaît "

À l'été 1862, un groupe de jeunes peintres proches des Préraphaélites, menés par le talentueux Edward Radcliffe, s'installe au Birchwood Manor, sur les rives de la Tamise. Là, inspiré par sa muse, la sulfureuse Lily avec qui il vit une passion ravageuse, Edward peint des toiles qui marqueront l'histoire de l'art. Mais à la fin de sa retraite, une femme a été tuée, une autre a disparu, un inestimable diamant a été dérobé, et la vie d'Edward Radcliffe est brisée. 
Plus d'un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l'ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d'une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d'une demeure au bord de l'eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L'inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l'entraînant sur les traces d'une passion d'un autre siècle, son enquête l'aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu'elle désire ?


Mon avis :

Ce roman est le troisième de l'auteure que je lis et si j'aime sa plume, je voulais voir s'il égalait "Les brumes de Riverton" qui restait mon préféré. Et, il le restera encore puisque cet opus ne m'a pas autant emportée que ce que je le voulais.

Kate Morton va jouer sur plusieurs temporalités et nous allons suivre de nombreux personnages. J'étais un peu perdue au début parce qu'il n'est pas facile de voir les liens entre les uns et les autres. Ce n'est qu'en avançant que l'on va s'en rendre compte et que l'on constatera l'ampleur du puzzle géant que nous propose Kate Morton.

Si je me suis laissée emporter par la plume et les descriptions que fait l'auteure, tant dans les émotions que dans les paysages ou les peintures, je serai honnête en disant aussi que je l'ai trouvé quand même long, avec des scènes qui se répètent parfois.

C'est dommage, surtout que je m'attendais à ce que l'histoire soit racontée à travers le personnage d'Elodie Winslow qui va découvrir des objets qui vont la pousser à faire des recherches mais ce n'est pas elle que l'on suivra pour l'essentiel et elle interviendra finalement assez peu.

Cela dit, le personnage qui raconte tout ce que l'on doit savoir n'est pas non plus dénué d'intérêt et j'ai beaucoup aimé suivre son parcours, son histoire. Je m'y suis aussi attachée lorsque j'ai su ce qu'il en était.

C'est un très beau roman et la construction est extraordinaire mais il aurait aussi mérité quelques raccourcis pour éviter certaines redites qui alourdissaient, pour moi, certains passages.

Même si, en ce qui me concerne, il n'égale toujours pas "Les brumes de Riverton", je l'ai trouvé plus prenant et intéressant que "L'enfant du lac".

mercredi 15 mai 2019

Un appart de rêve (amoureux compris)

Auteure : Roxane Dambre
Editions : Calmann Levy (Mai 2019)
Nbre de pages : 338


Présentation de l'éditeur :

Jolie rousse dynamique et joyeuse, Noëlle a décroché un boulot atypique mais qui la réjouit : infiltrer des entreprises pour comprendre l’origine de leurs problèmes. Sa vie professionnelle est donc au beau fixe, même si côté coeur c’est une autre histoire…
Son boss l’envoie sur une nouvelle mission qui promet plus que les frissons habituels : elle doit intégrer une agence immobilière de luxe. Budget fringues et accessoires illimité afin de passer pour la chasseuse d’appartement la plus glamour de tout Paris. Sur place, la situation est bizarre, patron tyrannique, collègues à côté de la plaque, mises en avant de biens déjà cédés… Et en guise de période d’essai, le boss donne à Noëlle dix jours pour vendre un manoir prétendument hanté qui traîne dans les fichiers depuis deux ans !
Pour l’aider dans cette mission presque impossible, on lui adjoint les services de JC, le grouillot de l’agence… qui se révèle terriblement efficace et horriblement sexy. Ou serait-ce l’inverse ?


Mon avis :

Le dernier Roxane Dambre n'aura pas fait long feu dans ma PAL. Sitôt reçu, sitôt lu. J'adore cette auteure depuis que je l'ai découverte avec "Un karma presque parfait" et je ne me lasse pas de ses écrits. Avec "Sixtine", ce fut le coup de foudre. Avec ce dernier roman, c'est la preuve irréfutable (s'il en fallait une de plus) que Roxane est l'auteure feel-good qui me convient.

Ici, le personnage féminin n'égalera pas Sixtine à mes yeux mais elle est encore agréable, drôle, prête à tout pour accomplir sa mission et même au-delà.

J'ai adoré découvrir cette relation entre Noëlle (le personnage que l'on suit) et JC (membre de l'agence immobilière dont Noëlle est chargée de comprendre pourquoi elle décline) qui cuisine divinement bien apparemment.

Roxane sait mettre dans ses histoires tout ce qu'il faut pour passer un bon moment et ne fermer le roman uniquement lorsque l'on atteint la dernière page, à regret.

A chaque découverte, j'ai peur d'avoir un sentiment de déjà vu alors que ce n'est jamais le cas. Elle me surprend à chaque sortie et lorsque je termine ses livres, j'ai un pincement au coeur d'être allée trop vite et cette envie terrible d'avoir déjà son prochain entre les mains me prend irrémédiablement.

Lire du Roxane Dambre, c'est entrer dans une bulle où stress, fatigue et soucis s'envolent pour faire place à un bien-être divinement agréable. C'est, par ailleurs, totalement addictif au point que j'en redemande tout le temps.

Moi je dis : "Vivement le prochain !"

samedi 11 mai 2019

La bête de l'Aven

Auteur : François Lange
Editions : Palémon (Février 2019)
Nbre de pages : 200


Présentation de l'éditeur :

Été 1858, plusieurs jeunes filles sont retrouvées égorgées dans la campagne du Pays d’Aven. Qui peut semer ainsi la mort sur son passage ? Une bête ? Un fou sanguinaire ?

L’inspecteur François Le Roy, bien qu’affecté à la police municipale de Quimper, se voit chargé de l’affaire alors qu’il venait de se lancer sur la piste d’une bande d’anciens forçats décidés à attaquer le fourgon postal transportant l’or destiné aux banques de l’Ouest. Fañch, comme tous l’appellent, va donc rejoindre Pont-Aven pour y mener une double enquête, assisté pour l’occasion de son ami, le lieutenant de gendarmerie Corentin Kerloc’h.

S’engage dès lors une course contre la montre à la poursuite de malfrats retors et dénués de tout scrupule tandis qu’il lui faut, au plus vite, démasquer celui dont les agissements monstrueux réveillent la terreur atavique de ces paysans bretons face à l’irrationnel...


Mon avis :

Et voici ma 2ème découverte de cet éditeur que j'ai lu rapidement et ça fait du bien !

Ici, point de thriller trash ou gore. François Lange nous propose un policier historique qui m'a fait me rappeler ces livres que je lisais étant ado : des personnages sympathiques, une enquête simple sur fond d'Histoire locale et de légende.

Le combo fonctionne à la perfection et change des ouvrages plus agressifs que l'on nous propose aujourd'hui.

J'ai fait la connaissance de l'inspecteur François Le Roy aussi obstiné qu'instinctif que j'ai beaucoup apprécié.

Ici, ce ne sera pas l'enquête en elle-même qui m'aura conquise mais plutôt l'ambiance générale et l'histoire locale. J'ai adoré suivre François dans les petites ruelles, et "écouté" certains termes bretons mais également le mythe de cette bête qui tue les jeunes filles.

J'ai été envoyée au XIXème siècle grâce à la magie de l'écriture de l'auteur et cela m'a fait énormément de bien.

Le roman est court; les deux enquêtes sont vite résolues mais peu importe car l'ensemble offre une lecture idéale pour se détendre tout en découvrant une région que je ne connais pas.

A chaque lecture de cet éditeur, je ressors comblée et apaisée d'avoir eu mon comptant. J'ai hâte de poursuivre ma découverte avec les romans qui sont encore dans ma Pile à Lire.

Quant aux lecteurs qui aiment encore aujourd'hui les romans policiers à l'ancienne, ce titre est fait pour vous, sans conteste possible.

vendredi 10 mai 2019

Killer game

Auteure : Stephanie Perkins
Editions : Gallimard Jeunesse (Mars 2019)
Nbre de pages : 400


Présentation de l'éditeur :

Osborne est une petite ville du Nebraska où tout le monde se connaît, pas vraiment le cadre rêvé pour une adolescente ! Mais avec ses amis, Alex la cynique et le très protecteur Darby, Makani s'y plaît. Sans parler d'Ollie, le garçon solitaire dont elle aimerait beaucoup se rapprocher... Tout bascule lorsque les élèves de son lycée se font assassiner les uns après les autres. Pour éviter de devenir une proie, Makani va devoir affronter un terrible secret. Qui a dit qu'il ne se passait jamais rien à Osborne ?

LU EN LC AVEC LAETITIA DE "Sous le feuillage"


Mon avis :

Je lis rarement des romans jeunesse mais ce titre là m'a interpelée par son résumé. Du coup, je me suis laissée tenter et j'avoue que je ne sais toujours pas si je l'ai aimé ou pas alors que cela fait plus de 10 jours que je l'ai terminé.

La 4ème nous laisse présager des assassinats de lycéens à outrance et un terrible secret sur Makani, le personnage principal.

Si effectivement, il y a aura de nombreux meurtres, il faudra attendre (hors le 1er qui a lieu au tout début), une bonne centaine de pages pour que cela se déclenche vraiment.

C'est long. Très long. Et pendant ce temps, j'étais dans un YA classique avec des problèmes d'ados classiques et une romance qui ne m'intéressait absolument pas. Où était le côté policier tant attendu ?

Du coup, il vous faudra être patient pour avoir ce que je voulais : une enquête entraînante, des suspects à foison et des meurtres qui sont horribles et se succèdent.

Mais nous sommes dans du jeunesse et si, le 2ème tiers du livre est entraînant, la fin est expéditive.

On connaît le responsable 100 pages avant la fin et lorsque l'on arrive à le choper, cela se fait en moins de cinq minutes, avant de retomber dans la petite romance.

S'agissant du terrible secret de Makani, je m'attendais à quelque chose de pire que ce qui est annoncé.

Forcément, je suis sortie déçue de l'ensemble mais je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ni d'ailleurs qu'il soit mauvais.

Je n'ai jamais lu cette auteure et je ne pourrai pas faire de comparaisons avec ses autres titres.

Pour celui-là, je dirai qu'il est trop fleur bleue au départ avec une fin trop expéditive.

L'entre-deux est excellent mais cela ne suffit pas pour en faire un titre inoubliable.

mardi 7 mai 2019

Octobre

Auteur : Soren Sveistrup
Editions : Albin Michel (Février 2019)
Nbre de pages : 640 (format papier)


Présentation de l'éditeur :
Début octobre, dans la banlieue de Copenhague, la police découvre le cadavre d'une femme amputée d'une main. À côté du corps, un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d'allumettes. Chargés de l'enquête, la jeune inspectrice Naia Thulin et l'inspecteur Mark Hess découvrent vite que cette figurine est porteuse de mystérieuses empreintes : celles de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte.
Thulin et Hess explorent toutes les pistes qui leur révèleraient un lien entre la disparition de la fille de la ministre et la victime à la main coupée. Lorsqu'une autre femme est tuée, selon le même mode opératoire, ils comprennent que le cauchemar ne fait que commencer...




Mon avis :

Vu les avis unanimes sur ce roman nordique, danois cette fois-ci, j'avais très envie de me faire mon avis dessus. Eh bien je ne suis pas déçue et j'ai déjà hâte de lire le prochain roman de cet auteur.

Nous nous situons du côté de Copenhague et des meurtres plus horribles les uns que les autres vont se succéder. Les victimes sont toutes des femmes, plutôt jeunes. L'auteur de ces actes odieux, monstrueux, laissera aux enquêteurs sa petite signature : un bonhomme fait avec des marrons.
L'enquête sera confiée à Naia Thulin (flic au caractère bien trempé, élevant seule sa fille de 4 ans) et Mark Hess (débarqué d'Europol suite à certaines difficultés) qui auront bien du mal à trouver des liens entre les victimes.

Même si j'ai mis près d'une semaine à lire ce roman, je ne me suis régalée à voir l'auteur jouer avec moi et ses personnages. Tout est magistralement orchestré de manière à ce que l'on ne sache jamais qui est derrière ces meurtres.

J'ai adoré évoluer dans ce contexte stressant, ne sachant pas sur qui je pouvais me fier.

Tout est organisé de façon très méthodique voire même chirurgicale, au point que l'on ne s'attend pas à ses revers de situation.

C'est un roman minutieusement préparé dont je verrai bien une adaptation, même si je me passerai bien de certains détails en image...

Le style est aussi affûté que l'enquête et les personnages ont tous une part d'ombre que j'ai, là encore, adoré découvrir au fur et à mesure qu'ils se dévoilent.

Même si j'ai lu plusieurs romans nordiques qui m'ont plu, je dois avouer que celui-ci est très abouti et il sort vraiment du lot.

Vu la fin, je suis quasi-certaine que l'on retrouvera certains personnages très bientôt, ou en tout cas je l'espère grandement et je croise les doigts, les orteils et je brûle des cierges pour que ce soit le cas.

En bref, Octobre est un roman très complet, prenant et maîtrisé avec finesse et perfection que je vous recommande plus que fortement.

lundi 6 mai 2019

Les sentiers de l'oubli

Auteure : Margaret Mizushima
Editions : Belfond (Mars 2019)
Collection : Le Cercle
Nbre de pages : 330


Présentation de l'éditeur :
Le Colorado, sa communauté d'habitants paisible, ses grandes forêts qui font la joie des amoureux de la nature... et des trafiquants de drogue. Une enquête riche en suspense menée par un couple aussi improbable qu'attachant : la lieutenant Mattie Cobb et Robo, son berger allemand au grand flair.
Mattie vient tout juste d'achever sa formation d'agent de police dans l'unité cynophile de Denver. La jeune femme et son chien trépignent d'excitation à l'idée de mettre en pratique leurs enseignements. 
Mais Mattie n'était pas préparée à la découverte macabre que fait son coéquipier canin au cœur de la forêt : le corps de Grace, une élève du lycée local sans histoire, tuée par balle. Non loin, sa chienne Belle, blessée. Accident de chasse ? Alors comment expliquer la présence de sachets de poudre blanche dans le ventre de Belle ? Assassinat ? 
La petite communauté du Colorado est en émoi mais Mattie n'est pas dupe. Elle, l'enfant de la région, sait la violence qui se dissimule sous l'apparente tranquillité des lieux. Aidé par Cole Walker, vétérinaire et père célibataire, notre duo de choc entame une enquête haletante. Il va falloir frapper vite et fort. Car les traqueurs pourraient bien être traqués à leur tour...


Mon avis :

Voilà un policier bien sympa qui m'a plu parce qu'il sort du lot avec le couple que nous suivons. Il est composé de Mattie, flic à Timber Creek, petite ville du Colorado, et de son jeune compagnon à quatre pattes, Robo, un magnifique berger allemand. Ils ont été formés à Denvers pour devenir la première brigade cynophile de Timber Creek afin de démanteler, notamment, un trafic de drogue qui sévit dans cette ville. Mais Robo va découvrir un cadavre en pleine forêt lors d'un entraînement. Le corps est celui d'une élève du lycée local et l'enquête qui va s'en suivre ne sera pas dénuée d'intérêt.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman de la collection du Cercle et j'ai passé un très bon moment avec.

Même si l'enquête est plutôt simple, ce sont surtout Mattie et Robo qui m'ont accrochée et qui me donnent envie de les retrouver dans un prochain tome à paraître.

On ressent très bien l'attachement qu'il y a entre les deux et les détails que donne l'auteure sur la façon de gérer un chien policier sont très intéressants également.

Mattie fera des erreurs avec Robo. On la sent novice mais prête à tout pour faire son boulot tout en faisant attention à son équipier à quatre pattes. Robo, de son côté, n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de protéger sa maîtresse. Le lien entre les deux est déjà très fort et il est certain que les prochaines histoires ne feront qu'amplifier cet attachement.

Du coup, même si l'enquête n'est pas exceptionnelle mais somme toute plutôt basique, je me suis régalée à être aux côtés de Mattie et Robo que j'ai hâte de retrouver. Sans compter aussi que le personnage de Cole Walker, le vétérinaire de la ville, n'est pas sans intérêt tant pour Robo que pour l'enquête que mène Mattie... Là encore, un lien se crée entre les deux et autant vous dire que l'ensemble donne très envie de savoir ce qu'il en sera par la suite et comment ces deux là vont se compléter...

mercredi 1 mai 2019

L'ombre de la baleine

Auteure : Camilla Grebe
Editions : Calmann-Levy Noir (Février 2019)
Nbre de pages : 442


Présentation de l'éditeur :
Quand des cadavres de jeunes hommes échouent sur les côtes de l’archipel de Stockholm, la jeune flic Malin et son supérieur, Manfred, sont missionnés pour résoudre ce sombre mystère. Hélas, chacun est plus vulnérable que d’habitude : Malin est très enceinte, et Manfred meurtri par le terrible accident qui a plongé sa petite fille dans le coma.
En parallèle, nous rencontrons Samuel, adolescent rebelle, dealer à mi-temps, élevé par une mère célibataire aussi stricte que dévote. Sa vie bascule quand celle-ci jette à la poubelle des échantillons de cocaïne que le baron de la drogue de Stockholm lui a confiés.
Alors que Samuel trouve une planque idéale sur la petite île de Marholmen, où il est embauché par la jolie Rachel pour devenir l’auxiliaire de vie de son fils Jonas, Malin et Manfred font fausse route. Mais toute leur enquête change de cap le jour où la mère de Samuel signale enfin sa disparition…
Une triple narration redoutable qui confirme à nouveau le talent exceptionnel de Camilla Grebe pour tisser des intrigues complexes. Fausses pistes et retournements incroyables côtoient une réflexion passionnante sur la fragilité de l’adolescence et de la filiation. Un grand cru, pour une grande dame du polar, désormais couronnée du très prestigieux Glass Key Award.


Mon avis :

Ce nouveau roman de Camilla Grebe n'a pas été tel que je le pensais. Ayant adoré ces deux précédents titres, j'en attendais peut-être trop, au point que j'en suis sortie déçue...

On va suivre en alternance trois personnages : Manfred (flic) qui va voir sa vie basculer dans l'horreur le jour où sa fille de 4 ans est victime d'un accident domestique; Samuel (jeune à la dérive de 18 ans) qui va tomber dans une histoire hors du commun; Pernilla (mère de Samuel) qui pense que la parole de Dieu peut aider Samuel à retrouver le droit chemin.


Il y a beaucoup de tension : d'abord entre Samuel et sa mère qui ont bien du mal à se comprendre et à communiquer. Puis, du côté de Manfred, avec ses problèmes personnels et cette enquête sur des jeunes hommes retrouvés morts sans qu'il arrive à comprendre ce qui se trame.

Si tout est mis en oeuvre pour que le lectorat reste pris dans l'engrenage de ces intrigues mais je dois dire que, cette fois-ci, j'ai trouvé l'ensemble long, trop porté sur la religion et je ne me suis attachée à aucun personnage.

J'ai eu des suspicions sur le coupable dès la moitié du livre, parce que certains détails me paraissaient louches, et je ne me suis pas trompée, sauf sur un élément que je n'ai pas vu venir et j'en ai été ravie.

Cependant, la fin ne m'a pas ébranlée et je suis un peu déçue de cette enquête qui est, pour moi, en-dessous des deux autres.

Par contre, le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire et malgré cette lecture décevante, je lirai avec plaisir son prochain roman.