lundi 27 mai 2019

Lectio letalis

Auteur : Laurent Philipparie
Editions : Belfond (Janvier 2019)
Nbre de pages : 368


Présentation de l'éditeur :

Oserez-vous tourner les premières pages du LECTIO LETALIS ?

Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition. 

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation. 

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer. 

Un livre et des oiseaux qui tuent, personne ne pourrait y croire. Mais sous la plume de Laurent Philipparie, capitaine de police, tout est si vrai que c'en est effrayant.


Mon avis :

Le résumé me donnait bien envie et j'attendais beaucoup de ce thriller dont on nous laissait croire que "sous la plume de Laurent Philipparie, tout est si vrai que c'en est effrayant"...

Je sors déçue parce que je n'ai pas eu ce que je pensais...

Cela démarrait plutôt bien avec un suicide d'un assistant d'édition, suite à la lecture d'un manuscrit. Sauf que cet homme est le 3ème à mourir en lisant le même livre et en travaillant chez le même éditeur. Alors suicide ou meurtre ?
Dans un second temps, le corps d'un psychiatre tué par un rapace est retrouvé dans son Cabinet.
Les deux affaires se déroulent dans deux villes séparées par des centaines de kilomètres et pourtant elles sont liées.

Ma déception vient du fait que je pensais voir des attaques de rapaces tout au long de ma lecture mais aussi apprendre comment on dressait ces animaux pour en venir à de tels extrêmes. Or, ce ne sera pas du tout le cas. Il n'y aura que deux scènes dans lesquelles on verra ces oiseaux tueurs et elles sont extrêmement vite réglées, ce qui a attisé ma frustration de ne pas avoir plus de frayeur. Mais, on ne développe pas plus que ça le dressage de ces oiseaux. La frustration explose...

La question du fameux manuscrit pendant la lecture duquel des personnes meurent est une bonne idée et il sera difficile de vous dire dans quoi nous allons partir sans vous dévoiler l'ensemble de l'intrigue.

Si l'idée de base est convaincante, je reste très réservée sur le fameux "(...) tout est si vrai (...)" parce qu'à aucun moment je n'y ai cru, excepté sur l'un des aspects que je tairai pour ne pas gâcher le plaisir des éventuels futurs lecteurs.

J'ai trouvé dommage de ne pas arriver à croire ce que l'auteur me proposait. Cela n'enlève pas une écriture plaisante et parfois convaincante tout comme la construction de l'intrigue qui tient quand même la route mais mon côté pragmatique, trop terre à terre, n'y a pas cru.

Je ne vous déconseillerai pas forcément cet opus parce que je pense qu'il faut se faire sa propre idée dessus.

De mon côté, je pense que j'en attendais trop vu les premiers avis et tout ce que j'avais entendu dessus. Tant pis pour moi !

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