dimanche 28 décembre 2014

The young world

Auteur : Chris Weitz
Editions : Du Masque (2015)
Collection : MSK
Nbre de pages : 369
 
Présentation de l'éditeur :
New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, il partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.
 
Mon avis :
 
Je n'avais pas relu le résumé avant de démarrer ma lecture. Du coup, mis à part le fait de me souvenir qu'il s'agissait d'un roman post-apocalyptique dans lequel des adolescents se retrouvaient seuls sur Terre, je partais totalement à l'Aventure.
 
Si je ne suis pas déçue de ma découverte, je dois aussi avouer que j'attendais quelque chose d'un peu plus trash et de plus stressant.
 
L'ensemble est assez bon et bien construit dans la trame mais il y a une irrégularité dans les scènes : soit c'est bourré d'action et on dévore les passages en en voulant encore, soit c'est long avec des réminiscences des personnages qui me perdaient un peu.
 
Du coup, j'avais du mal à revenir au moment présent. J'étais comme déconnectée et cela me frustrait.
 
J'aurais aimé que l'ensemble soit un peu plus régulier dans l'action à partir du moment où Jeff, Donna et les autres décident de partir pour trouver l'origine de l'Apocalypse.
 
Mais malgré ce qui m'a gênée, je dois reconnaître que j'étais curieuse de lire ce qui allait arriver, ce qu'ils allaient subir pour parvenir à leur but.
 
Certaines scènes sont vraiment excellentes et mettent le lecteur en haleine. La fin, quant à elle, donne furieusement envie d'avoir la suite très rapidement.
 
Pour le coup, je ne m'y attendais pas et je me pose beaucoup de questions. L'auteur a habilement mené sa barque et je l'en remercie pour ça. Il m'a vraiment rendue curieuse pour la suite de son histoire et même si je suis un peu mitigée sur certaines facettes de ce livre, je ne peux pas lui enlever le potentiel de stress et de questionnement qu'il donne au lecteur.
 
Je le conseille donc notamment parce que la fin de l'ouvrage laisse présager une suite pleine de rebondissements et de réponses qui ne seront peut-être pas celles que l'on veut. Quant à savoir si Jeff, Donna et Cie vont s'en sortir, cela donne envie très envie de se procurer le tome 2.
 
Merci aux Editions du Masque pour cette nouvelle découverte à paraître dès le 7 janvier prochain.
 


lundi 22 décembre 2014

Un automne à Paris

Auteur : Sylvie Kaufhold
Editions : Numerilire (2014)
Nbre de pages : 106
 
Présentation de l'éditeur :
Après une série de catastrophes amoureuses, Maria arrive à Paris pour l’ethical fashion week, fermement décidée à éviter la gent masculine. C’est sans compter sur la magie de la capitale ! Les défilés, les soirées, les créateurs, les mannequins, voilà de quoi faire tourner la tête de la jeune idéaliste qui ne tarde pas à s’enflammer. Hélas, entre le charme exotique du bouillonnant Paco et les merveilleuses idées du tendre Alexandre, son cœur balance. Séduite par l’un, courtisée par l’autre, il lui faudra démêler les nœuds de ses propres sentiments et être capable d’analyser à sa juste valeur la sincérité de l’un et de l’autre.
Une comédie romantique en plein cœur de Paris, décidément la ville des amoureux !
 
 
Mon avis :
 
Maria est l'un des personnages que j'ai découvert dans le précédent roman de l'auteur, Un été à Fribourg. Elle est allemande et se retrouve donc à Paris pour un salon de mode.
 
Je n'en dirai pas plus vu que le livre est très court et que le résumé en dit assez pour vous donner un aperçu de ce qu'il va se passer.
 
Mon ressenti sur ce tome là est un peu moins enthousiaste que le précédent.
 
Non pas que je n'ai pas aimé l'histoire et encore moins l'écriture de l'auteur que j'apprécie toujours autant et je reste sur ma position pour dire que Sylvie Kaufhold a une manière d'écrire et de rendre super vivant et agréable tous les romans qu'elle fait.
 
Malgré tout, je n'ai pas réussi à ressentir cette petite pointe de magie que j'avais eue avec Un été à Fribourg. Je ne sais pas si cela est dû au personnage de Maria que je n'avais pas plus aimé que ça précédemment ou parce que l'histoire se déroule en France et, du coup, il y a moins de surprise, d'originalité ?!
 
Peut-être que le comportement de Maria y est aussi pour quelque chose. Malgré ses résolutions, elle se met dans des situations embarrassantes. J'aurais aimé qu'elle vive une histoire plus tranquille, sereine, en prenant son temps.
 
A mon avis, au moment où j'ai lu ce roman, je cherchais sûrement une belle romance avec quelques complications, certes, mais pas forcément basées sur des triangles amoureux. Des attirances mais des doutes par rapport à son vécu amoureux, des trucs du genre...
 
Je ne peux pas dire que je sois déçue de cette lecture parce que ce n'est pas le cas mais j'en attendais autre chose.
 
Quoi qu'il en soit, je suis au taquet pour poursuivre cette série des saisons ne serait-ce que pour retrouver l'écriture de Sylvie Kaufhold que j'apprécie par dessus tout.
 
 

C'est lundi... que lisez-vous ? (99)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 


Une toute petite semaine puisque les deux premiers romans ne font que 220 pages (Les Crèvecoeur) et 106 pages (Un automne à Paris - avis à venir dans la journée). Le premier a été une très très belle lecture que j'ai dégustée et dont il me tarde d'avoir la suite pour retrouver Germain et la plume de l'auteur. Quant au second, je suis un peu moins enthousiaste que lors de ma précédente lecture avec Un été à Fribourg. Rien de bien méchant mais je crois que j'en attendais autre chose.
Quant à After, il est terminé depuis seulement ce matin mais je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer ce pavé de près de 600 pages en un peu plus de deux jours. Il est ex-cel-lent ! Miam miam vivement la suite.
 
Ce que je suis en train de lire
 
Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L’Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.
Lassés d’attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l’origine du virus qui a décimé le continent.
Relecture moderne de Sa Majesté des mouchesThe Young World happe le lecteur dès les premières pages grâce à des personnages bien campés et des rebondissements en chaîne.
 
Ce que je lirai ensuite
 

Deux titres qu'il me tarde de découvrir. En espérant pouvoir les lire dans les temps sinon ils me feront les quinze jours à venir...
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.
 
 

Les Crèvecoeur : Romain (T2)

Auteur : Antonia Medeiros
Editions : La Bourdonnaye (2014)
Collection : Fictions
Nbre de pages : 229

Présentation de l'éditeur :
Le monde étrange dans lequel grandit Germain Crèvecœur est peuplé de silences, de secrets de famille, de chaussures usées qu’on adule, d’une Chinoise édentée cachée dans un placard et d’une tapisserie légendaire. Prisonnier de Romain et d’Édith – un père à la folie fétichiste et une mère à l’amour excessif –, Germain cultive sa différence et recherche dans l’amertume de sa jeunesse le bonheur et la force d’aimer. Son incroyable parcours fascine, de son enfance à son adolescence, de son apprentissage à la découverte de la sensualité, de l’horreur de la mutilation à la magie de la création. En cela, Romain a marqué son fils de son empreinte indélébile.

Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecœur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le cœur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame.


Mon avis :

J'avais bien aimé la lecture du premier tome, Edith, et j'étais curieuse de découvrir la suite de cette saga pour avoir quelques réponses sur le personnage de Germain, retrouvé mort par pendaison dans le tome précédent.

Ici, nous allons connaître l'enfance de Germain et j'avoue que dès les premières pages, j'ai été happée par cette narration si fluide et poétique d'Antonia Medeiros.

C'est vraiment un plaisir exquis que de lire des ouvrages aussi bien écrits et dans lesquels les émotions sont si perceptibles par les mots que le lecteur se trouve bouleversé par ce qu'il découvre.

La force de la narration vient aussi du choix de l'auteur, cette fois-ci, à utiliser la narration en "je" à travers le récit fait directement par Germain. Si je me doutais de l'enfance de ce personnage suite à ce que j'avais pu lire prédécemment, je ne me doutais pas que les vivre à travers le regard direct de cet enfant puis jeune homme (de ses 5 ans jusqu'à ses 23 ans environ) m'aurait perturbée autant.

On découvre ainsi le pourquoi de sa personnalité, les rapports fusionnels avec sa mère et si distants avec son père. Au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, on se rend compte que sa vie d'adulte à venir va être forcément marquée par "tout ça" !

Germain Crèvecoeur est un homme-enfant, à la fois volontaire et travailleur, sachant ce qu'il veut pour son avenir profesionnel. Mais du point de vue sentimental, ses envies demeurent ancrées dans ce qu'il a connu avec sa mère : la protection, le soutien et l'amour sans que cela entraîne un acte charnel.

Alors que l'on juge Germain, dès le premier tome, sur son absence dans la vie de son fils Raphaël, découvrir ce qu'il a vécu dès son plus jeune âge le rend davantage humain. On finit par l'apprécier et être touché par son existence et ses souffrances, puis ses questionnements.

On le quitte trop tôt alors même que sa vie va encore basculer suite à l'arrivée de la Seconde Guerre Mondiale et l'on ne souhaite qu'une chose : avoir le prochain tome entre les mains pour retrouver non seulement Germain mais aussi la plume de celle qui a su faire naître un personnage si touchant.

Je suis définitivement conquise par Antonia Medeiros et sa série des Crèvecoeur.

Merci à l'auteur et aux Editions La Bourdonnaye de m'avoir permis de poursuivre ma découverte de la famille Crèvecoeur.

 

jeudi 18 décembre 2014

Patience

Auteur : John Coates
Editions : Belfond (2013)
Collection : Vintage
Nbre de pages : 267

Présentation de l'éditeur :
Jeune, naïve, jolie et satisfaite de son existence, Patience a été pendant sept ans une épouse soumise et une mère de famille parfaite, subissant le devoir conjugal en bonne catholique, mais sans jamais éprouver le moindre plaisir.
Jusqu'à ce que son chemin croise celui du beau Philip. La révélation est fulgurante : oui, le péché est bien plus réjouissant que le devoir ! Si seulement l'adultère ne la condamnait pas à l'enfer... Que faire, désormais, pour vivre cet amour naissant et soulager sa conscience ?

Interdit en Irlande lors de sa sortie en 1953, ce truculent portrait d'une Emma Bovary des temps modernes a marqué les esprits comme l'une des plus délicieuses satires sociales et religieuses de l'Angleterre post-victorienne. Adapté au théâtre, publié en France en 1957, ce roman drôle, provoquant, subversif, empreint d'une grande liberté de ton, a imposé John Coates au rang de maître de l'humour anglais. À redécouvrir sans modération !

Mon avis :

Patience. Voilà un prénom peu commun pour un personnage qui mérite de le porter. Il colle parfaitement au genre de femme qu'est... Patience.

Le personnage que nous allons découvrir est une femme d'à peine 30 ans qui va, petit à petit, s'ouvrir au monde mais surtout à l'amour et tout ce qui gravite autour.

Alors qu'elle était persuadée que le rôle de la femme dans un couple était d'être soumise à son mari, de ne jamais rechigner sur ce qui ne lui plaisait pas, de ne pas contredire non plus celui qui partage sa vie, voilà qu'une rencontre d'un soir va bouleverser l'existence de cette mère de famille si attachée aux convenances religieuses. Patience est Catholique avec tout ce que cela implique, surtout à cette époque.

Tout au long de l'ouvrage, c'est une jeune femme cherchant des réponses sur ce qui lui arrive et les rapports entre homme et femme que nous allons suivre. Bien sûr, Patience va évoluer jusqu'à la fin de sa vie d'ailleurs.

Pour ma part, j'ai trouvé intéressant de savoir comment elle allait gérer les changements qui s'opèrent dans sa vie alors que pendant près de 7 ans elle fût une épouse docile et irréprochable. C'était difficile, d'un certain côté, de voir ce petit bout de femme se rebeller, se remettre en question non seulement de son côté à elle mais aussi du point de vue de son mari. Pourquoi l'a-t-il laissée se baigner dans une telle facilité ? Pourquoi leurs rapports n'étaient-ils pas plus émotionnels ? Est-ce normal de ne rien ressentir lorsque l'on ne vit pas dans le Péché ?

Car là est la grande difficulté pour Patience : accepter ce que le Péché lui oblige de faire ! Un comble pour cette femme si religieuse.

Ce fût d'ailleurs un peu exaspérant à lire et en même temps tout est tellement logique si le lecteur se met à la place de Patience.

On fera d'ailleurs la connaissance de tout son entourage et notamment son frère et sa soeur, Lionel et Helen, qui ont des points de vue très différents sur la situation de Patience.

Ce roman, même s'il est un peu désuet d'un certain côté puisque écrit dans les années 1950, demeure aussi d'actualité. Il pose la réelle question du rôle de la femme dans le couple et même si la condition féminine a fortement évolué, certaines idées très traditionalistes demeurent malgré tout.

John Coates a su raconter une histoire intéressante, prenante et provocante pour l'époque avec un style fluide, simple et plaisant pour le lecteur d'aujourd'hui.

Patience est un personnage qui m'a plu et qui m'a touchée par son côté naïf et tendre mais aussi volontaire et déterminé qui se développe au fil du récit. C'est une jeune femme qui évolue beaucoup et qui apprend énormément.

J'ai beaucoup aimé cette découverte que je ne peux que vous conseiller.


lundi 15 décembre 2014

Les Hauts Conteurs : Roi vampire (T2)



Auteurs : Oliver Péru & Patrick Mc Spare
Editions : Scrinéo (2011)
Nbre de pages : 294 (version numérique)

Présentation de l'éditeur :
Paris, hiver 1190. Débarqués au cœur de la plus grande ville du Monde connu, le jeune Roland, Mathilde, Ruppert et Salim poursuivent un double but: retrouver William le Ténébreux, l'ami disparu, et découvrir les secrets de Vlad, le maître vampire. Ce démon est-il réellement mort dans les forêts anglaises, ou attend-il son heure pour frapper encore ? Pire encore, un traître se cache-t-il parmi les quatre aventuriers, comme tout semble l'indiquer ? Happés par le tumulte populaire de la Fête des Fous, Roland et ses compagnons vont croiser nombre d'individus pittoresques. Cérémonies noires, complot royal, créatures infernales, prophéties du Livre des Peurs, tous les ingrédients d'un mélange fatal sont réunis pour sceller le sort de nos héros. Pourtant, ils sont des Haut-Conteurs et ne reculeront pas, jusqu'à vaincre ou périr. Roland « Cœur de Lion » en tête. Le Mal rôde, la mort avance masquée. C'est la fête des ombres, c'est la fête des fous !
 

Mon avis :

Dernière LC de l'année avec ma petite Bouchon des Bois et c'est sur le tome 2 des Hauts Conteurs que nous avons jeté notre dévolu.
 
L'histoire, cette fois-ci, nous emmène à Paris alors que la Fête des Fous bât son plein. Pendant que Corwyn est alité dans l'une des retraites des Hauts Conteurs à Londres suite aux évènements produits dans le tome précédent, c'est avec Roland Cœur de Lion, Mathilde la Patiente, Rupert l'Archiviste et William le Ténébreux que nous tenterons de retrouver Lothar Mots-Dorés et Vlad, le vampire, afin de contrer leurs desseins.
 
J'ai tout de suite été remis dans l'ambiance de cette série et j'étais ravie de retrouver les Hauts Conteurs dont j'avais fait connaissance précédemment.
 
Il y aura d'autres personnages qui se grefferont autour de ceux déjà connus mais ma préférence, après avoir lu ce tome 2, va totalement aux Hauts Conteurs avec qui j'ai démarré cette aventure.
 
Si globalement je suis satisfaite de cette lecture et si je suis aussi curieuse d'en lire la suite, je dois quand même avouer que j'ai trouvé ici le rythme beaucoup plus lent, avec moins d'action et pas mal de redondances. Du coup, la lecture est moins prenante et un peu plus longue parce qu'on a l'impression de tourner un peu en rond.
 
Heureusement qu'il y a des questions en suspens et que l'on arrive à être suffisamment curieux pour poursuivre sinon je crois bien que je l'aurais mis en pause.
 
Le style, malgré tout, reste toujours aussi facile, fluide et simple à lire; par contre, je n'ai pas vraiment accroché aux personnages qui gravitent autour des Hauts Conteurs (hormis Lothar et Vlad, bien sûr). Les femmes upyrs, par exemple, n'ont pas été vraiment crédibles pour moi. J'ai trouvé qu'elles étaient un peu exagérées dans certains passages.
 
Du coup, je ne peux pas dire que je me suis autant régalée qu'avec le premier tome mais je veux poursuivre pour deux raisons :
  • d'abord, savoir si les Hauts Conteurs vont parvenir à trouver le fameux Livre des Peurs
  • et suivre ensuite et surtout l'évolution de la relation qui s'est installée entre Lothar et Vlad mais aussi entre ces deux personnages et les Hauts Conteurs.
 
La suite sera lue en 2015 mais je n'en fais pas non plus une priorité, étant donné que ce tome 2 m'a laissé un peu déçue.
 
J'espère que Bouchon des Bois l'aura trouvé à son goût (lien de son avis à suivre).

C'est lundi... que lisez-vous ? (98)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une semaine un peu moins prolifique que les précédentes mais avec des lectures toujours aussi intéressantes les unes que les autres avec :
- Time Riders : La prophétie maya (T8) d'Alex Scarrow que j'étais ravie de découvrir. Un avant-dernier tome que j'ai dégusté et des personnages que j'aime toujours autant mais je sens que le dernier tome va me mettre dans tous mes états...
- Le réveil d'Isabelle de Nadia Lakhdari King qui m'a fait passer un super moment de détente. J'ai retrouvé avec un grand plaisir Emilie et Isabelle que j'avais découvertes dans Le party d'Emilie et je suis vraiment fan de ces personnages. J'espère que l'auteur donnera une suite à leurs aventures de jeunes trentenaires.
- Les Hauts Conteurs : Roi vampire (T2) de Oliver Peru que j'ai terminé seulement ce matin... Un peu plus lent et donc un peu moins prenant que le précédent. Mon avis à venir le plus vite possible...
Ce que je suis en train de lire
Jeune, naïve, jolie et satisfaite de son existence, Patience a été pendant sept ans une épouse soumise et une mère de famille parfaite, subissant le devoir conjugal en bonne catholique, mais sans jamais éprouver le moindre plaisir. Jusqu'à ce que son chemin croise celui du beau Philip. La révélation est fulgurante : oui, le péché est bien plus réjouissant que le devoir ! Si seulement l'adultère ne la condamnait pas à l'enfer... Que faire, désormais, pour vivre cet amour naissant et soulager sa conscience ? Interdit en Irlande lors de sa sortie en 1953, ce truculent portrait d'une Emma Bovary des temps modernes a marqué les esprits comme l'une des plus délicieuses satires sociales et religieuses de l'Angleterre post-victorienne. Adapté au théâtre, publié en France en 1957, ce roman drôle, provoquant, subversif, empreint d'une grande liberté de ton, a imposé John Coates au rang de maître de l'humour anglais.
Ce que je lirai ensuite
Deux titres très différents dans leur genre mais qui me tentaient énormément. Je ne prévois que ça vu qu'Intrépide est un bon gros pavé.
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

vendredi 12 décembre 2014

Le réveil d'Isabelle

Auteur : Nadia Lakhdari King
Editions : Kennes (2014)
Nbre de pages : 234
 
Présentation de l'éditeur :
Après un Noël au bord de la crise de nerf, un imbroglio aux douze coups de minuit, le 31 décembre, chamboule le début d'année d'Isabelle et Emilie !


Mon avis :

Et voilà la suite des aventures d'Isabelle et d'Emilie que nous avions découvertes dans Le party d'Emilie.

Ici, l'histoire commence le soir de la St-Sylvestre. Isabelle est revenue de son voyage auquel Emilie n'avait pas voulu participer afin de passer Noël avec son amoureux et sa famille. Point besoin de développer davantage puisque Isabelle, dans le premier chapitre, vous expliquera tout ça.

Son souci à elle (Isabelle), c'est qu'à presque 30 ans, elle est toujours célibataire et qu'elle espère trouver un homme lors de la soirée organisée par son amie Emilie...

Viennent alors les fameuses questions : que vais-je mettre ? comment me coiffer ? mon bronzage est-il suffisant ?
Bref, des questions existentielles importantes pour Isabelle et autant dire que la pression monte au fur et à mesure que les heures s'écoulent.

Mais Le réveil d'Isabelle ce n'est pas que la fête de la Nouvelle Année. C'est aussi le début d'une histoire entre un homme et une femme que tout oppose. C'est aussi le récit d'Emilie et de Charles qui vont fêter leur un an de rencontre + la St-Valentin + l'anniversaire d'Emilie. Tout ça le même jour ! Ca chauffe de tous les côtés pour le plus grand plaisir de la lectrice que je suis.

Entre les situations cocasses, les interrogations d'Emilie, le boulot d'Isabelle, Seb qui en rajoute une couche et Charles qui a peur de ne pas être à la hauteur, autant dire que ce livre se dévore d'une traite.

L'écriture est toujours aussi simple, facile, accrocheuse, pleine d'humour. Bref, tout est mis en place pour qu'encore une fois on ne lâche pas cette romance qui vous met le sourire aux lèvres dès le début et qui ne vous quitte jamais.

D'ailleurs, le duo Emilie-Isabelle fonctionne tellement bien que je lirai avec plaisir d'autres de leurs aventures si tant est que l'auteur souhaite le faire.

D'une certaine façon, lire ce genre de roman avec de telle trentenaires, c'est suivre des amies dans leur aventures périlleuses journalières pour notre plus grand plaisir.

En somme, Le réveil d'Isabelle, à l'instar du Party d'Emilie, est une lecture sans prétention avec laquelle j'ai passé un super moment de détente et que je recommande vivement en ce début d'hiver. Une chose est sûre, vous n'aurez pas froid en tournant ces pages tant on se marre du début à la fin.

Merci aux Editions Kennes pour cette nouvelle découverte.




jeudi 11 décembre 2014

Time Riders : La prophétie maya (T8)

Auteur : Alex Scarrow
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 394
 
Présentation de l'éditeur :
Ne jouez pas avec le temps !
Les Time Riders commencent à percer à jour les motivations profondes de l'Agence, mais pour trouver les réponses à leurs questions, ils doivent une fois encore remonter le cours du Temps. Au cœur de la jungle du Nicaragua, sur un site archéologique maya, ils découvrent un extraordinaire passage entre passé et futur. Mais tous les Time Riders supporteront-ils la terrible vérité ? 
 
 
Mon avis :
 
Avant-dernier tome de la série, La prophétie maya m'a encore emportée dans une aventure extraordinaire même si, cette fois-ci, je redoute terriblement le tome qui clôturera cette saga, tenant la fin de ce tome 8.
 
On sait certains éléments suite aux révélations faites dans les tomes précédents et j'avais hâte de retrouver mes personnages préférés que sont Sal, Maddy et Liam.
 
J'avoue que Maddy m'a un peu exaspérée ici parce que son côté "chef de bande" est beaucoup plus prononcée ou alors je l'ai davantage perçu par rapport aux autres tomes. C'est un peu exaspérant mais il faut faire avec même si, sur la fin, cela change un peu.
 
De son côté, Liam reste fidèle à lui même : bourré d'humour, prenant les choses avec simplicité et plutôt du genre à ne pas se faire de nœud à l'estomac pour si peu... Avec son fidèle compagnon, Bob, que j'aime toujours autant, ils font un duo de choc que je ne veux pas quitter. Les voir côte à côte, c'est juste excellent et puis on apprend quelques petites infos sur Bob. De plus, grâce à ce tandem, l'humour est présent et j'avoue que cela fait du bien dans certains passages où le stress va crescendo.
 
Oui parce que vous vous doutez bien qu'arrivant à presque la fin de la série, l'auteur n'allait pas nous laisser tranquille. Même si j'ai trouvé que l'action était un peu longue à venir lorsqu'elle est placé, ça décape !
 
Alex Scarrow ne nous épargne rien et j'ai envie de dire "pauvres Sal, Maddie, Liam ! Il vous en fait baver quand même !!"
 
Le voyage dans le temps de cet opus est une épreuve de plus à laquelle personne ne sortira indemne. Et là, impossible d'en dire plus. Il vous faudra lire le livre pour savoir...
 
Forcément, il me tarde d'avoir l'ultime volet entre les mains pour savoir comment va se terminer l'aventure de mes Time Riders préférés même si je commence à avoir une petite boule au ventre parce que je ne veux pas que la fin arrive. C'est le dilemme quand on lit une série qui plaît autant : on veut connaître la fin mais on n'a pas envie de quitter les personnages qui nous ont fait vivre des aventures extraordinaires.
 
En attendant, je ne peux, encore une fois, que vous pousser à lire les tomes déjà parus tant chacun d'entre eux est juste un délice ou une torture vu ce qui s'y déroule.
 
Merci aux Editions Nathan de m'avoir permis cette lecture qui me ravit à chaque fois.
 


mardi 9 décembre 2014

Le dernier rempart

Auteur : Roland Godel
Editions : Oskar (2014)
Nbre de pages : 283
 
 
Présentation de l'éditeur :
Tapie derrière son rempart depuis la Grande Catastrophe, l'altière cité attend un ennemi qui ne vient pas. Ses habitants sont divisés en deux castes : celle des ouvriers-exécutants, qui triment et récurent entre deux averses de pluie toxique, et celle des concepteurs-experts, qui surveillent et punissent. C'est une ville-prison, un enfer disciplinaire, sous la férule d'invisibles Pères suprêmes. Commençant à 13 ans sa formation de "CE", Keno n'a pas envie de devenir tortionnaire. Avec l'aide de camarades des deux camps, il va prouver qu'aucun mur n'est assez haut pour contenir l'esprit de liberté.
 
Mon avis :
 
Sur la première de couverture, on peut lire ceci :
"Les murs protègent autant qu'ils enferment..."
 
Rien n'est plus vrai et vous vous en rendrez compte en lisant ce roman.
 
On plonge dans un monde post-apocalyptique. Pour survivre, les Anciens ont été obligés d'ériger un mur afin que les ennemis ne viennent pas les terrasser. Dès règles ont été mises en place et notamment celle de récupérer chaque garçon, âgé de 13 ans, de chaque famille de "concepteur-expert". Ces adolescents sont alors placés au Centre d'éducation intégrale afin d'être formés et servir la Cité et ses protecteurs : les Pères Suprêmes.
 
Keno sera l'un des personnages central puisque c'est notamment à travers lui que le lecteur découvrira tout ce qui se trame dans cette Cité et plus précisément dans le Centre d'éducation. Mais il ne sera pas seul puisque Athom, un autre adolescent de 13 ans, sera son compagnon de galère.
 
On découvrira aussi trois jeunes filles issues des "ouvriers-exécutants". Un milieu social radicalement différent donc. Elles auront, elles aussi, un rôle important à jouer dans cet ouvrage puisque ce sera à travers elles que nous verrons comment vivent les personnes de ce milieu.
 
A travers l'ouvrage de Roland Godel, nous allons vivre une aventure effarante, dans un monde effrayant, qui m'a fait me poser beaucoup de questions. On y découvre un univers aux règles strictes avec une hiérarchie bien précise avec deux classes sociales qui se confrontent mais aussi une atmosphère pesante tenant du dérèglement climatique.
 
Keno est un jeune garçon qui a du mal à accepter ce qu'on lui impose de faire aux "ouvriers-exécutants" et alors qu'une catastrophe est sur le point de se produire, lui et Athom vont prendre une décision irrémédiable. De son côté, l'une des trois jeunes filles, Zahlia, refuse d'être utilisée comme une simple "esclave". Elle veut une vie différente, meilleure que celle qu'elle a eue jusque là. Les existences de ces personnages vont se croiser puis être liées.
 
Tout est plaisant à découvrir dans ce livre : les personnages, leur évolution, l'ambiance, l'intrigue et bien sûr la plume de l'auteur (simple, fluide, prenante).
 
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre au départ mais une fois que j'ai vu où m'emmenait l'auteur, je n'ai pas eu envie de m'arrêter.
 
J'ai donc vu ces cinq personnages progresser, se rencontrer, galérer, se poser des tas de questions, devoir faire des choix primordiaux. Forcément, la confiance a du mal à s'établir entre eux puisqu'ils sont de milieux différents et cela donne encore plus pep's à la lecture. On ne sait jamais vraiment comment ils vont réagir lorsqu'ils se retrouveront les uns en face des autres.
 
Le lectorat adulte anticipera un peu sur certains passages mais dans l'ensemble je n'ai presque rien vu venir. La surprise était quasi-totale et mon intérêt a toujours été présent et ce jusqu'aux dernières pages.
 
En bref, Le dernier rempart est un roman qui m'a fait passer un très bon moment de lecture et que je recommande tant aux adolescents qu'à leurs parents par le message qu'il véhicule.
 
Merci aux Editions Oskar pour cette lecture bien prenante.
 
 

lundi 8 décembre 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (97)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Une bonne semaine puisque chaque lecture a été intéressante voire même très plaisante. Le troisième pôle est un thriller écologique qui m'a bien plu et j'ai hâte de lire la suite. Le seul petit défaut est la lenteur du récit mais surtout la police de caractère qui était vraiment trop trop petite.
J'ai enchaîné avec Le party d'Emilie qui a été la lecture parfaite pour se mettre dans l'ambiance de Noël. C'est une romance rigolote avec un personnage féminin à qui il arrive tout un tas de catastrophes.
Quant au Dernier rempart, terminé hier, c'est un jeunesse sympa à découvrir. Mon avis sous peu.

Ce que je suis en train de lire

Les Time Riders commencent à percer à jour les motivations profondes de l'Agence, mais pour trouver les réponses à leurs questions, ils doivent une fois encore remonter le cours du Temps. Au cœur de la jungle du Nicaragua, sur un site archéologique maya, ils découvrent un extraordinaire passage entre passé et futur. Mais tous les Time Riders supporteront-ils la terrible vérité ?

Commencé hier soir, j'ai déjà lu 80 pages et c'est juste un réel bonheur de retrouver mes personnages préférés que sont Sal, Maddy et Liam. Hâte de poursuivre même si je commence à angoisser à l'idée de terminer cette formidable série.

Ce que je lirai ensuite

Je continuerai ma semaine avec trois titres :



Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.

vendredi 5 décembre 2014

Le party d'Emilie

Auteur : Nadia Lakhdari King
Editions : Kennes (2014)
Nbre de pages : 225

Présentation de l'éditeur :
Emilie, jeune trentenaire, a décidé que cette année, ce serait elle qui prendrait les choses en main pour Noël. Ses parents préfèrent partir en croisière, quitte à laisser la famille en plan ? Qu'à cela ne tienne, elle va organiser le traditionnel souper familial du 25 décembre : avec son frère, la copine de celui-ci, des amis... et Charles, son nouveau chum. Certes, Emilie n'est pas vraiment une fée du logis, mais quand on veut, on peut, non ? En théorie oui... à condition qu'il n y ait ni tempête de neige, ni désistements de dernière minute, ni ex-petit ami qui débarque à l'improviste, ni ado en crise. Et de ce côté-là, c'est la totale: l'ado en crise, c'est la fille de Charles...

Une comédie romantique pimentée d'un humour volontiers mordant, à dévorer sans modération avant le marathon des fêtes de fin d'année !

Mon avis :

Voilà un nouveau titre de Nadia Lakhdari King que je suis heureuse d'avoir découvert parce qu'il est d'un humour plaisant et cette pauvre Emilie, malgré tout ce qui lui arrive, ne baisse jamais les bras.

On entre rapidement dans l'histoire. On est la veille de Noël; Emilie se prépare pour aller à son boulot, tout en sachant que le 24 décembre, la journée sera moins prise de tête qu'une journée ordinaire. Or, Emilie est loin de se douter de ce qui va l'attendre durant les 48h à venir...

Un personnage haut en couleur, plein de ressources, gaffeuse malgré elle mais tellement attachante, ce roman va forcément vous emporter dans cette atmosphère de réveillon qui tourne à la catastrophe.

La lectrice que je suis n'a pas pu faire autrement que ressentir énormément d'empathie pour Emilie. Ben oui, quoi ! Qui aimerait se retrouver seul(e), le jour de Noël ???

Mais qu'à cela ne tienne. Emilie est bien décidée à ne pas se laisser abattre. Après bien des péripéties, elle se retrouve seule au chalet de ses parents, certes, mais il y a tellement de choses à préparer pour ceux qui doivent la rejoindre... plus tard...

Avec une écriture pleine d'énergie, de romance, de légèreté, l'auteur a su m'emporter au Québec pour vivre le réveillon d'Emilie et de son entourage.

Bon, j'avoue, certaines répliques m'ont fait un peu tiquer venant d'une trentenaire mais on est dans un roman où on ne se prend pas la tête. On se laisse aller à suivre les mésavantures de notre héroïne, à se l'imaginer avec un club de golf pour unique arme face à un éventuel cambrioleur ou le combat avec la fameuse dinde à préparer puis mettre au four. Sachant qu'Emilie est loin d'être la cuisinière hors pair, cela peut paraître risqué quand même...

Le party d'Emilie est une histoire qui m'a fait passer une magnifique et magique journée, hier, en espérant que mon réveillon et mon Noël à venir ne se déroulent pas comme celui d'Emilie.

Merci aux Editions Kennes pour m'avoir permis de découvrir cette lecture qui tombe pile au bon moment. Rien de mieux que de se mettre dans l'ambiance avec ce titre et je file poursuivre avec la suite, Le réveil d'Isabelle.



jeudi 4 décembre 2014

Le troisième pôle

Auteur : Guillaume Lebeau
Editions : Marabut
Collection : Marabooks poche (2013)
Nbre de pages : 508
 
Présentation de l'éditeur :
1912, au Cap Nord en Norvège. Un enfant est atrocement sacrifié au nom d’un rituel à Gaïa. 1996, à Jökulsárlón en Islande. Le corps d’une jeune femme nue et entièrement recouvert de tatouages est découvert, emprisonné dans la glace.

Novembre 2010, à Spitzberg entre la Norvège et le pôle nord. Smila, une jeune paléoclimatologue française, tente de rejoindre son père, chercheur sur la base de Ny-Ålesund, pour lui apporter une série de documents qu’il lui a demandés. Mais au moment où elle arrive sur la base, celle-ci est attaquée et mise à sac par un groupe d’hommes surentraînés. Le père de Smila meurt dans l’incendie de Ny-Ålesund avant d’avoir pu lui révéler l’objet de ses recherches. Que cherchait à détruire ce gang ? Quelles recherches menait le père de Smila ? Quels secrets renferment les documents du père de Smila ? Dans cette enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, la paléoclimatologue découvrira qu’une sombre organisation cherche à troubler l’ordre mondial…


Mon avis :

J'ai tourné toute la journée avant de me poser pour donner mon point de vue sur le livre de Guillaume Lebeau qui est un auteur que je ne connaissais pas jusque là. J'avoue que j'ai un peu de mal à écrire mon ressenti, non pas parce que le roman est mal écrit ou inintéressant mais plutôt parce qu'il est pointilleux et que je n'ai pas réussi à tout comprendre.

S'ajoute à cela une difficulté de taille due à la petitesse des caractères utilisés pour ce livre. Lorsque l'on ouvre un roman, c'est la première chose que l'on voit : la taille des caractères. Là, j'ai été scotchée par cette police n'allant pas au-delà de 8 voire même peut-être 7 en times new roman. Je me suis dit que j'allais y laisser mes yeux. D'ailleurs, j'ai eu certains soirs des migraines et l'impossibilité de me fixer tellement les mots se mélangeaient.


Longyarbyen
(archipel du Svalbard)
Si je fais abstraction de ce problème, l'intrigue en elle-même est prenante. Les chapitres sont courts et donnent donc une dynamique au récit. On apprend ce qu'il en est en même temps que Smila et j'avoue qu'il me tarde de lire la suite rapidement pour ne pas perdre le peu que j'ai compris.

Oui vous avez bien lu : je n'ai pas tout saisi !

Guillaume Lebeau se lance dans une aventure fort intéressante portant sur le dérèglement climatique mais si le thème abordé est d'actualité, il faut aussi avancer que la façon dont il aborde les problèmes et les pièces d'un puzzle qui se mettent en place tout doucement ne sont pas aisés à assimiler.

J'ai eu le plus grand mal à comprendre qui était qui et pourquoi certains agissaient de la sorte. Je me suis donc focalisée (en tout cas j'ai essayé) sur les personnages principaux : Smila et Ethan. Il y en a d'autres mais je ne vous ferai pas un topo sur chacun d'entre eux, pour plus de simplicité.

Smila est une paléoclimatologue qui va se retrouver, bien malgré elle, poursuivie par des hommes peu scrupuleux. On ne sait que progressivement (et avec beaucoup de temps) qui ils sont et pourquoi ils agissent ainsi.

Durant son parcours, elle va rencontrer Ethan, un agent de la DCRI mais pas que.

Si Smila est une jeune trentenaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qu'on arrive à la cerner facilement, Ethan, lui, est beaucoup plus complexe. C'est un homme qui cache son passé et même en fin d'ouvrage on ne sait pas grand'chose de lui.

Le deuxième problème que j'ai rencontré avec ce titre est la complexité que l'auteur y met dedans. Certes, il maîtrise de main de maître son intrigue et il va au cœur des choses. Peut-être même trop. Pour certains lecteurs (comme moi, j'ose l'avouer) certains côtés politico-écologique... sont totalement obscurs.

Alors que j'attendais de ce livre un peu plus d'action, de rebondissements en tout genre... j'ai été surprise de voir que l'auteur prenait son temps pour un final qui n'arrive pas vraiment. J'ai d'ailleurs compris avec les dernières pages (je suis un peu longue à la détente, je l'avoue) que Le troisième pôle est un premier tome d'une série ! Youpi, j'étais enfin éclairée et je comprenais pourquoi je n'avais pas le fin mot de l'histoire.

Si donc vous vous décidez à tenter cette lecture, sachez que :

Reykjavik (Islande)
  • en format poche, l'écriture est archi-petite et que mes yeux m'ont détestée
  • que l'auteur prend vraiment son temps pour tout placer
  • que l'ensemble est magnifiquement mené et qu'il nous fait voyager à travers la France, la Norvège, l'Islande, la Russie, la mer du Japon mais que vous ne l'aurez pas terminé sitôt commencé. Lire du Guillaume Lebeau ça se mérite !

Maintenant, vous êtes prévenu. Guillaume Lebeau est un écrivain qui a forgé un roman où l'écologie a une place essentielle et qu'il n'est pas dénué de lire pour prendre encore plus conscience que notre Terre (et nous par la même occasion) est en danger. Pour moi, cela aurait mérité un peu plus de légèreté mais je suis très curieuse de découvrir la suite avec La sixième extinction, parue en octobre dernier.


Merci aux Editions Marabout pour cette lecture intéressante même si un peu ardue par moment.

 

mardi 2 décembre 2014

Fuir la citadelle

Auteur : Ryan Graudin
Editions : du Masque (2014)
Collection : MSK
Nbre de pages : 389

Présentation de l'éditeur :
Dai est un jeune garçon issu d’une famille riche de la ville voisine. Ancien dealer, il s’est réfugié à Hak Nam pour échapper à la police. Pour s’en sortir, il doit piéger Longwai, le plus grand trafiquant de drogue de Hak Nam. Il a dix-sept jours pour agir.
Longwai, Mei Yee le connaît. Elle lui appartient, même. Vendue par son père alcoolique à une maison close, elle travaille maintenant pour lui dans les bas-fonds de Hak Nam. En aidant Dai, elle risque sa vie. Peut-elle vraiment faire confiance à ce garçon dont elle ne sait rien ?
Jin Ling est le coureur le plus rapide de Hak Nam. Maigre et agile comme un chat errant, il connaît mieux que personne le labyrinthe des ruelles de la citadelle. Personne ne sait d’où il vient. Personne ne sait qu’il est une fille, à la recherche de sa sœur vendue à une maison close.
S’inspirant du bidonville de Kowloon, enclave de Hong Kong, Ryan Graudin signe un thriller à la fois poignant et palpitant.


Mon avis :

Avant même de commencer ce roman, je pensais qu'il s'agissait d'un premier tome d'une série. Je me suis trompée puisqu'il s'agit d'un one-shot. Je n'avais rien relu de la présentation parce que je voulais entrer dans ce livre avec la seule indication que le titre me donnait.

J'ai donc découvert trois personnages que l'on va suivre tout au long de ces presque 400 pages :

  • Jin Ling : une jeune fille de 14 ans qui a fui la campagne et le domicile de ses parents. Un passé douloureux mais une envie de survivre hors du commun dans cette citadelle. Un caractère fort pour un personnage que j'ai adoré.
  • Dai : un jeune homme de 18 ans qui n'a pas eu le choix et qui vit dans la citadelle depuis 2 ans (tout comme Jin Ling d'ailleurs). Son passé n'est pas glorieux non plus et il a été pour moi le plus énigmatique.
  • Mei Yee : jeune femme de 17 ans prise dans un engrenage infernal suite à un échange effectué par son père. Elle est douce et rêveuse mais son personnage est surprenant au-delà des apparences.
La citadelle de Kowloon : 26 000 m² de bidonvilles
pour 50 000 habitants, fin des années 1980
Le quatrième personnage, si je peux le dire ainsi, est cette fameuse citadelle dans laquelle nous évoluons. C'est un personnage parce qu'elle a ses propres lois. Dans ses murs, la police est défaillante. Seul l'esprit de survie peut sauver ceux qui y vivent.

Je me suis laissée emporter par cette lecture même si, par moment, j'ai trouvé que le rythme était lent. Lent parce que chaque personnage nous raconte son passé, comment il voit l'avenir. Lent parce qu'il faut que tout se mette en place, que le lecteur comprenne comment on vit à Hak Nam et que les liens entre les personnages se fassent.

J'ai été sidérée par ce que j'ai découvert.

Ryan Graudin rend si réaliste tout ce qui se passe dans la citadelle (les échanges de drogue, les combats pour la sauvegarde, les traitements infligés aux filles d'un établissement alors que l'on nous explique aussi comment elles en sont arrivées là...) que, d'un point de vue de femme occidentale, la révolte est forcément à proximité.

Les sentiments s'exacerbent au fur et à mesure que l'on progresse. On se dit qu'entre Jin Ling et Dai, puis Mei Yee par la suite, la fin ne peut pas être aussi désastreuse que ce que l'auteur laisse présager.

Mais, le doute s'insinue dans notre esprit. Rien n'est gagné par avance. Tout est une question de tactique mais surtout de chance.

On sent que Ryan Graudin a fait de nombreuses recherches avant de faire son roman et cela donne un ouvrage exceptionnellement bien documenté même si, pour son intrigue, l'auteur a pris certaines libertés (ce qu'elle explique en fin d'ouvrage).

Je suis totalement adepte de ce genre de lecture parce que, malgré le côté romancé, il y a toujours cette réalité, cette noirceur de ce qu'ont pu vivre les hommes, femmes et enfants dans ces lieux où le soleil n'arrivait même pas à s'immiscer.

Fuir la citadelle est un roman complet sur ce qu'il s'est produit en Chine, à Hong-Kong pendant plus de 30 ans, sans que les autorités chinoises puissent y faire régner l'ordre et la justice. Je vous propose d'ailleurs de lire cet article sur la citadelle de Kowloon qui est fort intéressant.

L'ancienne citadelle est devenue un magnifique parc

Pour terminer, Ryan Graudin dira de Fuir la citadelle : "La première fois que l'on m'a parlé de Kowloon - cette forteresse de misère sans foi ni loi, où la guerre des gangs, le trafic de drogue et de femmes sont monnaies courante - je suis restée bouche bée. (...) Il (le roman) a été difficile à écrire. Ce fut une épreuve mentale et émotionnelle".

Je peux vous assurer que ces épreuves le sont aussi pour le lecteur. Fuir la citadelle est un roman fort et éprouvant que j'ai beaucoup aimé découvrir par la triste réalité qu'il met en avant.


Merci aux Editions MSK pour cette nouvelle découverte coup de poing.


lundi 1 décembre 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (96)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


 Pfiou ! Quelle semaine mes amis. Avec une météo catastrophique et des alertes oranges puis rouge qui se sont succédées, heureusement que la lecture était là pour me changer les idées. Nous sommes passés à côté du pire et tant mieux. Quant à mes découvertes livresques, on peut dire qu'elles ont été très bonnes avec :
 
- Identique de Scott Turow : un thriller juridique sur la gémellité que j'ai beaucoup apprécié de lire, en prenant mon temps. Il m'a manqué un peu de punch pour que ce soit parfait mais je le recommande quand même pour ceux qui aime ce thème.
- Les extravagantes aventures d'Eulalie de Potimaron : Te quiero, España ! (T6) d'Anne-Sophie Silvestre que j'ai dévoré en deux jours. J'aime toujours autant la plume de l'auteur qui a une facilité déconcertante à me plonger dans ses histoires sans que je sente le côté jeunesse. Un pur plaisir de découverte !
- Fuir la citadelle de Ryan Graudin que j'ai terminé dimanche matin et qui m'a plu. Il s'agit d'un one-shot basé sur des faits réels même si l'auteur a pris quelques libertés sur certains points. Mon avis à venir rapidement.
 
Ce que je suis en train de lire
 
1912, au Cap Nord. Une secte dévolue à Gaïa, déesse-mère, s’apprête à sacrifier un enfant dérobé aux siens. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Sur l’île de Spitzberg, presque cent ans plus tard, Smila Sibir, paléoclimatologue, cherche à rallier la base Jean Corbel pour rejoindre son père, qui effectue des recherches classées secrètes. Dans ses bagages, des documents confidentiels.
Lorsque la base, attaquée par des hommes surentraînés, explose sous ses yeux, causant la mort de son père et la laissant dans le coma, Smila ignore qu’elle vient d’entrer au cœur d’une guerre souterraine. Une guerre menée par des puissances qui ne visent rien de moins que d’instaurer un nouvel ordre mondial. Et qui n’entendent laisser aucun obstacle sur leur route, une route qui mène jusqu’au troisième pôle...
 
Ce que je lirai ensuite
 
Vu que j'ai réussi à me tenir aux objectifs de lecture de la semaine passée, je vais continuer dans la même voie avec ces titres là, même si je ne suis pas sûre de tout lire vu que "Le troisième pôle" est un pavé de 500 pages écrit tout petit petit :
 


Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.