mercredi 30 août 2017

Gary Cook : Le pont des oubliés (T1)

Auteurs : Romain Quirot & Antoine Jaunin
Editions : Nathan (2017)
Nbre de pages : 392


RENTREE LITTERAIRE 2017
A PARAITRE LE 31 AOUT 2017


Présentation de l'éditeur :
Dans un monde recouvert par les flots, une seule chance de survie : embarquer à bord de gigantesques navettes spatiales.
Gary Cook a grandi sous le pont des Oubliés, l'un des derniers refuges sur cette Terre condamnée. À quinze ans, il passe le plus clair de son temps avec Max et Elliott à bord du Neptune, leur modeste bateau de pêche. Les trois amis rêvent de prises fabuleuses et d'aventure. Autour d'eux, pourtant, le monde touche à sa fin. 
Chaque année, d'immenses navettes surgissent de la mer pour fuir dans l'espace. Des navettes auxquelles les Oubliés n'ont pas accès – jusqu'au jour où Gary apprend que, pour la première fois, l'équipage vainqueur de la terrible course fantôme gagnera sa place à bord de la navette Deucalion III. 
S'ils veulent faire partie du voyage, Gary, Elliott et Max vont devoir prendre tous les risques...


Mon avis :

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais avec ce titre mais j'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et je ne me suis jamais attachée aux personnages.

On va suivre bien sûr Gary Cook, un adolescent de quinze ans, qui vit seul avec son père. Sa mère les a quitté pour partir pour vivre on ne sait pas vraiment où, une vie plus plaisante que celle qu'ils ont aujourd'hui sur la Terre. Cette dernière a été envahie par l'eau et de nombreuses tempêtes ont lieu. La brume est omniprésente. Il n'y a plus d'animaux terrestres ni de flore. La planète Terre n'est plus du tout comme celle d'aujourd'hui.

Gary va nous faire vivre une aventure très particulière avec d'autres personnages qui sont  assez spéciaux, tout comme lui.

Honnêtement, je n'ai jamais réussi à visualiser l'ensemble de cette Terre dévastée ni les habitats. Je n'ai jamais non plus réussi à ressentir de l'empathie ou de la compassion pour les uns ou les autres. Je suis toujours restée très extérieure à l'histoire.

Ce que je retiendrai de cette lecture c'est une leçon de morale qui se veut prise de conscience sur tout ce que l'humanité est en train de faire subir à notre planète.

Les auteurs n'hésitent pas, à travers leurs personnages, à démontrer tout le négatif de nos technologies et de nos agissement qui auront des conséquences irrémédiables sur la Terre.

J'avoue que si dans d'autres romans le message était très bien véhiculé et je l'avais très apprécié, ici j'ai trouvé qu'ils en faisaient un peu trop au point que parfois je n'arrivais plus à suivre le cheminement qu'ils voulaient donner à ce roman.

J'ai par contre adoré les citations de nos plus grands auteurs que Gary ne connaît pas : Saint-Exupéry avec "Le petit prince" notamment (ce qui m'a donné d'ailleurs envie de le relire) sera le plus cité parce qu'il y a une explication bien précise pour ce titre là.

Dans l'ensemble, le roman est bien écrit et il devrait pouvoir plaire aux ados qui voudront s'y lancer dedans.

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à visionner l'ensemble et j'ai dû accepter d'être totalement à côté de la plaque dans certaines situations au point de devoir relire certains passages. Je crois que ces auteurs sont un peu trop science-fiction pour moi...

Je n'ai pas adhéré totalement à cette lecture et je ne suis pas sûre de lire la suite. Il s'agit d'un premier tome d'une trilogie qui pose donc les bases de cette série et honnêtement si vous vous attendez à beaucoup d'action, vous allez être déçu. Il ne se passe pas grand'chose et c'est assez long pour que tout se mette en place.

En bref, ce premier tome de Gary Cook est pour moi une déception parce que j'en attendais quelque chose de plus accrocheur, de moins moralisateur aussi. J'attendais aussi plus d'action que ce que j'ai pu en avoir. Du coup, je ne pense pas me pencher sur la suite surtout que la fin est très spéciale et qu'il m'a fallu un petit moment pour réfléchir à la façon dont Gary se retrouvait à l'endroit où il se trouve à la fin (oui je sais tout ça est bien lourd mais le roman l'a été aussi pour moi. Donc, je ne vous facilite pas la tâche et il faudra lire le roman pour me comprendre).

dimanche 27 août 2017

Les lumières de Cape Cod

Auteur : Beatriz Williams
Editions : Belfond (2017)
Nbre de pages : 396


Présentation de l'éditeur :
Tiny Schuyler était prédestinée : une éducation dans les meilleures écoles de New York, des fiançailles de rêve avec un beau parti et, aujourd'hui, un chemin tout tracé vers la Maison-Blanche. Car rien ne semble pouvoir arrêter l'ascension fulgurante de son mari, Frank Hardcastle. Bientôt, c'est sûr, la douce et raffinée Tiny sera la nouvelle First Lady.
Mais une série d'événements va venir assombrir le ciel bleu de Cape Cod, où les Hardcastle ont établi leur QG. C'est d'abord l'arrivée de Pepper, la cadette des soeurs Schuyler, écervelée et insolente. Puis une lettre anonyme, accompagnée de photos qui pourraient menacer la réputation de Tiny et de son époux. Enfin, les retrouvailles inattendues avec le séduisant Caspian Harrison, le cousin de Frank. Un homme que Tiny a aimé autrefois...
Combien de temps avant que l'image de l'épouse modèle se fissure ? Dans la course au pouvoir suprême, les sentiments ont-ils une place ?


Mon avis :

Pour être honnête, je n'ai pas accroché dès le début à ce roman dont il m'a fallu lire la moitié du livre pour mieux apprécier le personnage de Tiny, notamment.

On se trouve en plein dans les années 1960 aux USA, dans une famille cossue, influente et dans laquelle le fils Frank Hardcastle est destiné à une brillante carrière politique lui permettant d'atteindre la tête du pays. Marié à Tiny Schuyler, une femme parfaite pour jouer le rôle de Première Dame, et aussi belle que réservée, cet homme a tout pour réussir. Mais Tiny porte un secret bien enfoui et petit à petit, la vie aux côtés de son époux devient difficile...

Lorsque j'ai démarré ce roman, je n'avais pas relu le résumé. Je m'attendais à avoir une ambiance telle que l'auteur me l'a amenée avec des personnages hauts placés qui vous feront autant grincer des dents que rire ou ressentir de la souffrance pour ces non-dits et cette incapacité à se décider à prendre les bonnes décisions.

L'histoire est racontée en deux temps par chapitres alternés : d'abord celle se situant en 1966 et concernant Tiny essentiellement puisque l'on va vivre à travers elle ce qu'est sa vie aux côtés de son mari, ses doutes, ses envies, ses craintes, cette femme si parfaite aux yeux de tous et pourtant... Et celle de 1964 dans laquelle on découvre une Tiny très différente de celle de 1966.

J'ai plutôt bien accroché à la narration se déroulant en 1964 dans laquelle on découvre aussi le personnage de Caspian que j'ai adoré. Cet homme, militaire de carrière, cousin de Frank Hardcastle a beaucoup de choses à nous raconter, lui aussi.

J'ai eu du mal avec la Tiny de 1966 parce qu'elle se laisse trop faire. Elle est trop plongée dans l'alcool et les cigarettes au départ. Sa condition, je ne l'enviais absolument pas. Mais les conditions de l'époque ne permettait pas forcément à cette femme de dire "non !", de passer outre les décisions de la famille de son époux.

J'étais prise entre deux feux : cette femme en moi, révoltée et voulant voir cette Tiny sortir de cette famille qui ne l'écoute pas, qui se moque de ce qu'elle pense, de ce qu'elle ressent, l'essentiel étant qu'elle permette à son mari d'accéder à la présidence. Et puis, ce moi qui comprenais qu'à l'époque, les femmes, dans ces familles, n'avaient pas tellement de choix...

J'ai donc continué ma lecture, sans être forcément enthousiaste parce que beaucoup de choses me gênaient, que je n'arrivais pas à accrocher à Tiny et puis... et puis... il y a eu la rencontre avec le journaliste Lytle et là tout a démarré pour moi.

J'ai trouvé beaucoup plus d'intérêt et de rythme. J'ai trouvé des secrets que je n'aurais jamais imaginés, surtout venant de certains personnages.

L'auteur m'a bluffée en me gardant scotchée à son roman jusqu'à près de minuit, vendredi soir.

Si le début a été peu engageant pour moi, dès la deuxième moitié du roman j'ai été prise dans ses filets et je ne pouvais plus m'arrêter.

Bien sûr, on voit certaines choses naître avant même qu'on nous le dévoile mais peu importe parce que petit à petit j'ai réussi à m'attacher à Tiny mais surtout à Caspian.

L'écriture de l'auteure est très agréable et fluide à lire. C'est une très bonne découverte parce que je ne la connaissais pas. Elle sait magnifiquement faire revivre les années 60 par la façon dont ces familles huppées et en vogue voient leur avenir, comment ils traitent les épouses, sans oublier cette guerre du Vietnam qui a marqué les esprits américains.

En bref, si Les lumières de Cape Cod avait plutôt mal démarré pour moi parce que je le trouvais long à se mettre en place avec des personnages auxquels je n'arrivais pas à m'attacher, dès la seconde moitié du roman j'ai été tellement emballée que je n'ai pas pu le lâcher. Je n'oublierai pas Tiny pour ce qu'elle apporte et le combat qu'elle va finalement mener pour obtenir la vie qu'elle souhaite; je n'oublierai pas Caspian non plus pour tout ce qu'il fait; et je n'oublierai pas non plus Pepper, la soeur de Tiny, qu'il faut absolument découvrir. Deux soeurs très différentes mais qui, au final, ont beaucoup de choses en commun.

Du coup, si jamais vous croisez ce roman au détour d'une promenade, n'hésitez pas à vous y pencher dessus. Ce fût une très belle découverte même si le départ a été chaotique pour moi.

samedi 26 août 2017

Tous les deux

Auteur : Nicholas Sparks
Editions : Michel Lafon (2017)
Nbre de pages : 540


Présentation de l'éditeur :
À trente-deux ans, Russel Green a une vie de rêve : une carrière brillante dans la publicité, une maison sublime à Charlotte en Caroline du Nord, une adorable petite fille de six ans et surtout une femme exceptionnelle, Vivianne, qui est le centre de son monde. Mais cette merveilleuse façade se craquèle le jour où Vivianne part soudainement et qu'il perd son travail. Désarmé, Russel doit apprendre à composer avec sa nouvelle existence et à élever seul sa fille, devenant pour elle tour à tour chauffeur, cuisinier, infirmier, compagnon de jeu... Submergé de chagrin, il se jette dans ce combat quotidien. L'amour inconditionnel qui le lie à sa fille lui redonnera-t-il goût à la vie ?


Mon avis :

J'avais beaucoup entendu parler de cet auteur sans avoir eu, jusque là, l'envie de lire ses romans. Et puis, Tous les deux est paru et le thème abordé m'a beaucoup interpellée et m'a donné envie de le lire. Du coup, lorsque les éditions Michel Lafon l'ont proposé en partenariat, j'ai postulé et j'ai eu le plaisir d'être sélectionnée pour le lire et je les en remercie vivement.

J'étais enchantée de cette lecture à venir et j'en attendais tellement... Ce roman était le premier et malheureusement pour moi cela se termine en abandon après avoir lu 360 pages !

Autant vous dire que je suis hyper déçue par cette lecture parce qu'elle n'a pas été telle que je l'attendais.

Etant moi-même divorcée depuis maintenant de nombreuses années mais j'avais à l'époque un bébé à gérer, j'attendais de cet homme qu'il montre son combat pour sa fille.

Si cela commence à être le cas au moment où j'ai abandonné cette lecture, je me suis dit que malheureusement pour l'auteur c'était beaucoup trop long et trop lent pour la lectrice que je suis.

Je n'ai pas supporté de voir ce père et surtout ce mari se laisser bouffer par cette femme avec qui il est uni depuis de nombreuses années.

Je n'ai pas compris pourquoi il se laisse autant marcher sur les pieds, parler comme elle le fait, voire même se faire traiter de looser, de moins que rien. Celui qui n'a jamais son mot à dire et que Madame a toujours raison.

Le roman décolle un peu vers la moitié du bouquin. Jusque là, l'auteur explique en large et en travers la rencontre entre Russell et Vivianne, leur relation pendant le mariage qui se dégrade dès le début puisque Russell fait la rétrospective de sa vie avec son ex-épouse.

Je n'ai pas adhéré à cette femme qui va, du jour au lendemain, mettre un terme à son congé parental pour retourner bosser, tout en ne supportant pas que leur fille se rapproche finalement de ce papa qu'elle ne connaissait pas et qu'elle apprend à aimer et à s'attacher au fur et à mesure que l'on progresse.

Je n'ai pas supporté non plus les regards mauvais et les remarques acerbes qu'elle pouvait faire à Russell parce que, forcément, cette gamine demande son père au lieu de sa mère lorsqu'elle se fait mal.

On sent que la relation est déjà morte avant même la moitié du livre et je n'ai pas compris pourquoi l'auteur traînait autant à mettre en route la séparation et enfin le divorce et ce combat que je voulais tellement lire.

Au bout de 360 pages, ma patience a été à bout. Certes, on commence à voir que Russell prend sur lui et répond davantage à sa femme mais il lui trouve toujours et encore des excuses. Pour moi, ce n'était plus possible.

Alors voilà. Abandon d'un ouvrage qui me tentait vraiment beaucoup mais les histoires qui traînent en longueur ne sont pas pour moi. Au lieu de faire un roman de plus de 500 pages, l'auteur aurait pu faire plus court avec davantage d'émotions que ce que j'ai pu lire sur les 360 pages lues.

Même si on voit que ce papa s'attache progressivement à sa fille et se rend compte de la gestion qu'une femme au foyer doit quotidiennement tenir, j'avoue aussi que je ne ressentais pas forcément de papillons dans le ventre ou je n'avais pas le ventre noué.

J'aurais aimé que ma première approche avec cet auteur se termine autrement, surtout que j'abandonne rarement des livres, même s'ils ne sont pas exceptionnels. Mais là, autant Russell que Vivianne m'ont exaspérée et je n'arrivais plus du tout à trouver la motivation pour avancer et me dire que cela allait se décanter mais surtout que cela en valait la peine. Il me restait moins de 200 pages pour le finir et j'avoue que c'était une torture. Ces personnages ne m'ont pas accroché du tout alors que le style de l'auteur est agréable à lire. Tout ça est cruellement dommage !

jeudi 24 août 2017

La petite dernière

Auteur : Susie Morgenstern
Editions : Nathan (2017)
Nbre de pages : 221

RENTREE LITTERAIRE 2017


Présentation de l'éditeur :
La petite Susie grandit dans les années 50, à Newark aux États-Unis, dans une famille juive de trois enfants. De trois filles plus exactement : Sandra, Effie et elle, Susie, la " petite dernière ". Et c'est son grand drame d'être la troisième. Seules ses aînées se voient confier de véritables missions par leur mère : préparer les légumes, mettre la table... Elle, elle n'est même pas digne d'éplucher les patates, elle doit se contenter de faire ses devoirs ! Et ses sœurs prennent toute la place : Sandra est " la plus jolie ", Effie " la plus drôle ".Que lui reste-t-il de spécial ?


Mon avis :

Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant ce livre mais j'avoue que je pensais vraiment avoir droit aux lamentations d'une gamine de dix ans sur sa condition de petite dernière de la famille.

Si au début du roman c'est un peu effectivement le cas, il s'avère que lorsque l'on progresse, on vit davantage ce roman comme une entrée dans une famille juive dans laquelle on n'explique comment cette enfant vit et perçoit les fêtes religieuses ou les rencontres familiales.

Il y aura bien sûr sa façon de réagir face à ses soeurs aînées et son envie de vouloir faire pareil mais, par moment, je trouvais que c'était un peu moindre que le reste.

Elle nous explique comment sont ses soeurs par rapport à elle : l'aînée (Sandra) préférant les garçons et cherchant le candidat idéal pour l'épouser, alors que la seconde (Effie) est un vrai clown. Susie, elle, adore l'école et d'une certaine manière, on sent qu'elle aimerait être un mélange des trois à la fois.

Ce sont des anecdotes qui nous sont contées mais de façon chronologiques qui se sont déroulées durant la dixième année de l'auteure.

C'est intéressant à suivre mais, allez savoir pourquoi, je m'en étais fait un autre aperçu et je n'ai pas forcément réussi à bien y entrer dedans.

Cela dit, cela reste plaisant et facile à lire avec une écriture simple et accrocheuse. Un rythme qui est bien présent et une Susie tellement sympathique que cela donne envie de rester avec elle pour savoir ce qu'il va arriver.

Entre humour, dérision et sérieux, Susie Morgenstern partage des moments de son enfance qui l'ont marquée, touchée et qu'il est plaisant de lire même si ce n'était pas forcément ce que j'attendais au départ.

Comme de longs échos

Auteur : Elena Piacentini
Editions : Fleuve Noir (2017)
Nbre de pages : 285

RENTREE LITTERAIRE 2017


Présentation de l'éditeur :
Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours. Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent. Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d'elles, Sénéchal n'est jamais aussi brillante que sous la pression de l'urgence. Son équipe s'attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L'écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l'affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos...


Mon avis :

J'ai lu ce roman en lecture commune avec Stéphanie de la page Une souris et des livres. Cela faisait un moment que l'on voulait se faire ce genre de lecture et la nouvelle parution des éditions Fleuve Noir était l'occasion idéale, surtout que je ne connaissais pas cette auteure.

Stéphanie a beaucoup aimé ce roman qui est à la fois roman noir et roman policier. Vous trouverez son avis complet sur son blog, ici.

Pour ma part, et même si je n'ai pas détesté, j'ai un avis plus réservé et un peu plus tranché tant par rapport à l'histoire que vis-à-vis des personnages.

On va avoir affaire au meurtre d'une jeune femme et à la disparition d'un bébé de trois mois. Lorsque le mari entre chez son épouse, dont il est séparé depuis quelque temps, il n'a aucune idée de ce qu'il va découvrir. Les flics sont appelés et les recherches pour retrouver le bébé sont mise aussitôt en place. Mais que cache cet homme ? Pourquoi y-a-t-il des gouttes de sang appartenant au bébé ? Qui a pu faire une chose aussi horrible ?

L'enquête va être menée par Mathilde, jeune capitaine plutôt étrange. On apprend d'elle qu'elle est allergique à la menthe. Ses réactions lorsqu'elle hume cette odeur sont surprenantes. Est-ce dû à des rémininescences d'un passé trouble ? Que cache-telle au fond d'elle-même ?

L'ensemble de l'équipe n'est pas en reste non plus. Ses collègues sont plus ou moins marqués par leur boulot ou leur vie de famille chaotique : Squalli qui court pour se changer les idées et se fixe des objectifs de plus en plus importants; Delage qui est séparé de sa femme et qui a du mal à prendre le dessus, et leur chef à tous très proche de Mathilde malgré la soixantaine...

Entre un meurtre à élucider et des personnages très particuliers, j'ai quand même eu du mal à bien rester ancrée dans ce roman.

Avec seulement 280 pages, j'ai trouvé qu'il était un peu court et ne faisait pas suffisamment le tour des uns et des autres pour me permettre de bien les appréhender, de mieux les comprendre.

La résolution du meurtre arrive trop vite vers la fin et j'ai trouvé ça dommage. D'autant que certains chapitres, intitulés LUI et ELLE, m'ont totalement déroutée. Je n'y comprenais rien, en tout cas dans les premiers parce que lorsque l'on comprend dans quoi on s'engage, ils s'éclaircissent un peu plus. Ces passages sont trop imagés pour les comprendre à première vue.

Mais là où je suis un peu déçue, c'est que l'auteur garde trop de zones d'ombre sur le personnage central de Mathilde et l'on comprend bien sûr qu'elle fera un autre tome la concernant. Là où j'aurais aimé et j'aurais pensé qu'Elena Piacentini m'aurait donné des réponses, je reste frustrée par les non-dits.

On voit cette jeune femme mene son enquête avec une force intérieure qui la booste et en même temps qui lui fait peur. On sent qu'elle a vécu quelque chose de terrible dans son enfance sans savoir quoi. On la voit un peu s'effondrer et reprendre le dessus aussitôt. On se pose tout un tas de questions sur elle mais aucune révélation n'ait faite. C'est bien dommage !

Cela donne envie, bien entendu, d'avoir le prochain livre la concernant mais j'avoue aussi que je reste hésitante sur la lecture ou non parce que je n'ai pas forcément accroché au style de l'auteur qui m'a un peu perdue par moment. J'ai pas mal froncé les sourcils à certains passages.

Alors quoi ? Suis-je passée à côté de cette lecture ? Peut-être...

L'enquête est quand même bien menée et l'on ne sait pas dans quelle galère on se lance. L'auteure ne laisse rien transparaître jusqu'à ce moment où elle accepte de lâcher le morceau.

C'est elle qui décide de qu'elle veut bien nous donner ou pas. C'est stressant voire même énervant parce que l'on veut savoir et qu'on se fait mener par le bout du nez.

Même si j'ai été gênée par certains détails et par une plume qui ne m'a pas tout à fait convaincue (mais je suis très chiante comme lectrice), je dois reconnaître quand même que Comme de longs échos est un roman qui plaira parce qu'il a l'intrigue quasi-parfaite avec des personnages dont on cherche à trouver les secrets et les faiblesses. N'hésitez pas à le tenter pour vous faire votre propre idée, surtout que ma compagne de lecture, elle, l'a adoré.

mercredi 23 août 2017

La maîtresse des Quatre-Vents

Auteur : Robin Lee Hatcher
Editions : Archipoche (2017)
Nbre de pages : 348

RENTREE LITTERAIRE 2017


Présentation de l'éditeur :
Jouer sa propre fille, n'est-ce pas scandaleux ? Un carré de rois et le sort de Jane est fixé : son père a perdu ! Elle appartient désormais à cet inconnu aux yeux couleur de saphir qui, depuis le début de la partie, n'a cessé de la dévisager...
Chase Dupré n'a toutefois rien de la brute qu'elle redoutait. Ému par la détresse de la jeune fille, il la prend sous sa protection et l'emmène chez son oncle et sa tante. Au ranch des Quatre-Vents, Jane trouve un foyer et une affection qu'elle n'avait jamais connue.
Peu à peu, elle tombe amoureuse de son sauveur. Appelé au Texas pour affaires, Chase ne regagne le Montana que cinq ans plus tard. La petite sauvageonne qu'il avait recueillie s'est alors transformée en une ravissante jeune femme. Mais bien des choses ont changé. Chase n'est plus seul. Consuela, son épouse, l'accompagne...


Mon avis :

Comme chaque année, j'ai droit à ma lecture du dernier Robin Lee Hatcher pour mon plus grand plaisir et pendant une bonne journée et demi, je me suis baladée entre le Montana et le Wyoming dans des contrées aussi chaudes en été qu'hostiles en hiver.

J'ai fait la connaissance de deux personnages auxquels je me suis très vite attachée : Jane et Chase.

Lorsque Jane est "jouée" par son père lors d'une partie de poker, elle n'a que quinze ans, alors que Chase en a une vingtaine. Nous allons donc les suivre dans une très belle histoire que j'ai beaucoup aimé découvrir et devoir sortir de cette romance m'a encore fait un peu mal au coeur, je dois l'avouer.

Ce qui fonctionne avec cette auteure c'est que les personnages, même s'ils sont assez stéréotypés, ne sont pas  inintéressants malgré tout parce qu'ils gardent leurs qualités et leurs défauts.

On peut facilement s'imaginer cet homme et cette jeune femme en devenir être attirés l'un par l'autre sans que ce soit le bon moment ou que des situations les séparent pour une raison ou pour une autre.

Alors bien sûr, on ne va pas chercher à trouver les petits défauts de ces romances parce qu'il y en a et notamment certaines redondances dans les sentiments ou les réactions de l'un ou de l'autre alors que cela pourrait être tellement plus facile pour eux, avec de très beaux paysages en prime.

Et c'est là que je me rends compte qu'avec Robin Lee Hatcher, elle peut leur faire vivre n'importe quelle situation, cela m'importe peu parce que je connais d'avance la fin (on reste dans de la romance) et que cela me permet de rester encore un peu plus longtemps avec eux.

C'est ce genre de lecture dans laquelle vous êtes tellement bien que vous ne voulez pas en sortir.

L'écriture est hyper fluide et facile. Pas de casse-tête de ce côté là non plus. C'est vraiment le style de roman idéal pour l'été ou pour vous détendre entre deux romans plus stressants ou poignants, par exemple. C'est aussi le genre de roman qu'il me fallait après mon abandon du dernier Sparks qui m'a cruellement déçue...

En bref, lire du Robin Lee Hatcher, c'es à coup sûr s'attacher à des personnages, des paysages et une histoire qui bien que simple et somme toute cousue de fil blanc vous apportera tellement de plaisir que vous ne vous en lasserez pas.

Moi en tout cas, c'est ce qui se passe à chaque lecture et j'attends déjà le prochain avec impatience.

mardi 22 août 2017

Le diable en personne

Auteur : Peter Farris
Editions : Gallmeister (2017)
Nbre de pages : 265

RENTREE LITTERAIRE 2017


Présentation de l'éditeur :
En pleine forêt de Géorgie du Sud, au milieu de nulle part, Maya échappe in extremis à une sauvage tentative d’assassinat. Dix-huit ans à peine, victime d’un vaste trafic de prostituées géré par le redoutable Mexico, elle avait eu le malheur de devenir la favorite du Maire et de découvrir ainsi les sombres projets des hauts responsables de la ville. Son destin semblait scellé mais c’était sans compter sur Leonard Moye, un type solitaire et quelque peu excentrique, qui ne tolère personne sur ses terres et prend la jeune femme sous sa protection,. Une troublante amitié naît alors entre ces deux êtres rongés par la colère.


Mon avis :

J'ai lu ce titre la semaine dernière et j'ai beaucoup aimé le découvrir.

Non seulement j'ai évolué dans une atmosphère pesante mais les personnages que nous rencontrons et notamment Léonard et Maya  m'ont beaucoup plu.

Le résumé de l'éditeur en dit suffisamment pour le lecteur. Je ne rajouterai donc rien.

Ce que je peux dire, par contre, c'est que Peter Farris signe avec ce deuxième roman, une oeuvre exceptionnelle sur des personnages peu recommandables et d'autres très atypiques.

Léonard un homme qui va très vite s'attacher à Maya et qui, par son côté étrange parce qu'il vit avec un mannequin en caoutchouc, ne fait pas l'unanimité dans la ville la plus proche. De plus, le fait qu'il n'ait plus sa femme avec lui sans que l'on en connaisse les raisons alimente les ragots. Tout le monde veut savoir mais personne n'ose poser la question à cet homme bourru, peu enclin à la discussion.

Maya sera la seule à trouver les mots pour le faire parler... et encore... C'est surtout sa condition de prostituée échappée d'une tentative de meurtre qui va faire que Léonard va la prendre sous son aile et accepter d'elle ce qu'il refuse aux autres.

Il utilisera tous les moyens pour la sauver et cela commence dès le début...

L'écriture est directe. Pas de fioritures avec Peter Farris et cela colle parfaitement au style de ce roman noir.

C'est sombre. Il n'y a pas de quartier ni d'un côté, ni de l'autre.

Le diable en personne a été une lecture prenante, époustouflante lors de laquelle j'ai retenu ma respiration bon nombre de fois. Je me suis régalée et je me suis vite attachée à Léonard et Maya et j'ai a-do-ré voir leur attachement se faire petit à petit que l'on avance.

Une chose est sûre, ce titre là me donne cruellement envie de découvrir son tout premier roman, Dernier appel pour les vivants, parce qu'il a été écrit après que l'auteur fut victime d'un braquage dans une banque dans laquelle il travaillait.

Cela doit être du brut de décoffrage (en tout cas c'est ce que j'imagine) vu ce que j'ai pu lire dans Le diable en personne et ça me donne trop trop trop envie.

En bref, si vous aimez les romans qui ne ménagent pas le lecteur, qui envoient du lourd et qui vous emportent dans un univers de drogue, prostitution et corruption, n'hésitez pas à vous pencher sur Le diable en personne de Peter Farris. Il est excellent !!

vendredi 18 août 2017

Enterrées vivantes

Auteur : Arno Strobel
Editions : L'Archipel (2017)
Nbre de pages : 299


Présentation de l'éditeur :
Quand elle ouvre les yeux, rien. Le noir total. Si elle essaie de bouger, elle se cogne de tous côtés contre une paroi. Elle se sait prise au piège. Enfermée dans un cercueil, d’où personne ne peut l’entendre crier.
Quand Eva se réveille, elle comprend qu’il s’agissait d’un cauchemar. Mais le soulagement n’est que de courte durée : elle remarque sur son corps des traces de coups, comme si elle avait réellement été molestée ou qu’elle s’était débattue.
Au même moment, à Cologne, la police découvre le corps d’une femme enterrée vivante dans un cercueil…



Mon avis :

Lu en lecture commune avec Amandine, de la chaîne Amandine love reading, je n'ai pas lu ce roman, je l'ai dévoré.

Pourtant, je l'ai laissé traîner trop longtemps dans ma PAL alors même que le pitch m'avait accrochée dès sa lecture : une jeune femme, en se réveillant, se retrouve dans un cercueil et tente d'en sortir. Elle se cogne partout ; elle crie ; elle fait tout ce qu'elle peut pour sortir de là sans y parvenir et elle s'évanouit. A son réveil, elle se retrouve dans son lit et pourtant les échymoses qu'elle a sur le corps laissent supposer que sa nuit n'a pas été de tout repos.

Là encore, c'est une excellente lecture que je ne peux que vous conseiller tant j'ai été prise dans l'engrenage qui se déroulait dans la vie d'Eva.

Alors qu'elle n'arrive pas à reprendre pied par rapport à ce qui lui est arrivé, elle apprend qu'une jeune femme est morte, retrouvée nue dans un cercueil.

Coïncidences ou pas ?

Et on va suivre Eva tout au long de sa recherche de la vérité. On apprendra qui elle est, d'où elle vient; on fera la connaissance de tous ceux qui l'entourent (amis, famille...) mais aussi d'autres personnages et notamment Britta et puis celui dont on ne connaît pas le nom. Celui qui tue.

Je ne souhaite pas vous parler de tous ceux qui composent cet excellent thriller pour vous permettre de les découvrir par vous-même tant ils font régner une ambiance sombre, pesante. Je me suis posée énormément de questions sur les uns et les autres, tentant de savoir avant l'heure qui faisait tout ça à Eva, qui tuait ces femmes.

Enterrées vivantes est tellement prenant qu'il entraîne une addiction déconcertante.

Les chapitres sont très courts ce qui donne une dynamique indéniable à cette lecture et le fait d'avoir des chapitres où s'alternent les personnages donnent encore plus l'envie de poursuivre, d'en savoir toujours plus.

Je n'ai jamais réussi à savoir ce qu'il en était et la révélation m'a mise à plat. J'étais bluffée par ce que l'auteur m'avait fait vivre. Je n'en revenais pas et encore aujourd'hui, j'ai du mal à réaliser ce qu'il m'a fait découvrir.

Quel uppercut !

Je lis beaucoup de thrillers/policiers, en ce moment, et je me régale avec chacun d'entre eux mais Enterrées vivantes a des personnages qui cachent tellement de choses que le lecteur ne peut pas s'empêcher de vouloir avancer pour savoir ce qu'il en est pour chacun d'entre eux.

L'addiction est là. Les questions aussi. On tourne les pages encore et encore sans pouvoir/vouloir s'arrêter.

Je me suis régalée et je vous le conseille fortement. Il faut que vous découvriez Eva et sa vie, ses amis, ses doutes, ses angoisses... N'hésitez pas une seconde.

Amandine a été autant bluffée que moi. Vous pouvez voir son avis dans son dernier Point lecture ici.


jeudi 17 août 2017

Des garçons bien élevés

Auteur : Tony Parsons
Editions : La Martinière (2015)
Nbre de pages : 427


Présentation de l'éditeur :


Ils sont sept.
Ils se connaissent depuis vingt ans, tous anciens élèves de la très prestigieuse école de Potter's Field.
Des hommes venus des meilleures familles, riches et privilégiés.
Mais quelqu'un a décidé de les égorger un à un.
Quel secret effroyable les lie ?
Sur quel mensonge ont-ils construit leur vie ?

L'inspecteur Max Wolfe va mener l'enquête, depuis les bas-fonds de Londres jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir. Au péril de sa vie.


Mon avis :

Tout commence par un prologue déconcertant, affligeant, impensable par son ignominie. L'entrée en matière est extrême. Je n'en dirai pas plus sinon vous seriez mis sur la piste de ce qui va se dérouler dans le roman...

Et puis, démarre le chapitre 1 et on se retrouve propulser plusieurs années plus tard aux côtés de l'inspecteur Wolfe. Il a la trentaine, élève seul sa fille de 5 ans. Où est passée sa femme ? Qu'est-il advenu d'elle ? Là encore, l'auteur ne nous dévoile rien... pour l'instant.

Wolfe est un flic avec du caractère qui m'a beaucoup plu. Ce genre de mec qui n'hésite pas à aller contre les décisions de ses supérieures parce qu'il sait au fond de lui qu'ils se plantent. Son attitude ne plaît pas mais force est de constater que bon nombre de fois, Wolfe a eu raison. Même si son comportement ne plaît pas, le fait d'éviter un énième acte de terrorisme lui vaut une promotion et il se verra transférer aux Homicides dont le service est géré par le DCI Mallory (inspecteur en chef) afin de résoudre une succession de meurtres atroces.

C'est un roman que j'ai adoré découvrir tant dans son écriture que dans ses personnages et son intrigue.

Cette dernière est très bien menée du début à la fin. Je n'ai jamais su qui avait pu agir avant les révélations, même si j'avais par contre trouvé la motivation sur ses meurtres.

Le style est addictif, très fluide et prenant à tel point qu'il est difficile voire même quasiment impossible de lâcher le roman avant la fin.

Le rythme est là grâce à des chapitres entraînant qui se lisent hyper vites malgré leur petite longueur.

J'ai de suite accroché à l'inspecteur Wolfe parce qu'il traîne une part d'ombre dans sa vie personnelle mais aussi parce qu'il prend sur lui pour essayer de garder son calme alors que son caractère est très loin d'être serein, apaisant. C'est une boule de nerfs que l'on apprend à découvrir petit à petit, tout comme ses nouveaux collègues de boulot qui n'ont pas une bonne opinion de lui.

C'est un homme qui ira jusqu'au bout de ses convictions quoi qu'il puisse lui en coûter, même s'il n'oublie jamais qu'il est papa...

Lorsque je suis entrée dans ce roman, je ne m'attendais pas à découvrir une histoire aussi sombre et cruelle qui m'a profondément touchée et marquée.

Je ne peux pas vous en dire plus, malheureusement, parce que cela risquerait de vous mettre sur la piste de ce qu'il va se passer ici mais honnêtement si vous aimez les thrillers bien menés avec un inspecteur qui n'a pas froid aux yeux quoi que cela puisse lui en coûter, foncez !

En bref, Des garçons bien élevés a été une excellente découverte qui met en exergue un personnage récurrent, Max Wolfe, que j'ai regretté de quitter à la fin de ce tome. Heureusement pour moi, j'ai la suite des enquêtes de Max dans ma PAL et j'ai hâte de la découvrir.

Je vous précise aussi que ce titre là est paru en format poche aux Editions Points si cela peut davantage vous inciter à le découvrir à votre tour.

vendredi 11 août 2017

Tout plutôt qu'être moi

Auteur : Ned Vizzini
Editions : 10/18 (2017)
Nbre de pages : 429

RENTREE LITTERAIRE 2017
A paraître le 17 août 2017



Présentation de l'éditeur :

Comme beaucoup d’adolescents, Craig est bien décidé à réussir sa vie. Il intègre l’une des plus prestigieuses prépas de New York, de celles qui font de vous un homme et assurent votre avenir. Seulement, au bout d’un an, il ne mange plus, ne dort plus, n’arrive plus à se lever, pense sans arrêt à ses devoirs, ses exams et à la jolie copine de son meilleur ami. Pour faire front à tout ça, il ne trouve d’autre solution que de fumer de l’herbe en glandant pendant des heures. Craig est pris dans une spirale d’anxiété, d’inquiétudes, de peurs qui l’acculent et le paralysent. Comment en est-il arrivé là ?



Mon avis :

Ce roman a été d'abord publié aux Editions La Belle Colère que j'ai connues il y a peu en lisant Nous, les déviants que j'ai adoré.

Dans Tout plutôt qu'être moi, on va faire la connaissance d'un adolescent de 15 ans, Craig, extrêmement intelligent et ayant réussi le concours de la meilleure prépa de New York qui lui ouvrira les portes de Wall Street.

Malheureusement, après avoir réussi le concours d'entrée dans cette école prestigieuse, Craig tombe petit à petit dans la dépression et nous allons suivre son parcours que j'ai beaucoup aimé lire.

Autant dire que je pensais avoir affaire à un roman qui me plomberait le moral avec un adolescent qui tomberait bien bas et qui aurait du mal à remonter la pente.

Je pense que si cela avait été le cas, mon cœur de maman ne l'aurait pas supporté.

Or, j'ai été très surprise de constater que ce livre se lit avec une facilité déconcertante, d'autant qu'il est bourré de petits moments drôles et touchants.

Craig est un gamin qui se pose tellement de questions sur sa vie après l'école qu'il s'en rend littéralement malade. Le fait d'être entré dans cette école prestigieuse va le bouffer de l'intérieur.

Et là, en tant que parent, je me suis surtout rendue compte à quel point ces écoles de prépa pouvaient être un enfer pour nos gamins. Toujours être au top, le meilleur parmi les meilleurs est un sentiment tellement difficile à porter que j'avoue que pour un gamin de 15 ans, ça ne doit pas être évident du tout.

J'ai vécu cette lecture avec d'autant plus d'angoisse que ma fille souhaitait faire une classe de prépa ingénieur et qu'une de ses copines est entrée dans l'une d'elle depuis cette année...

Les difficultés sont là et bien là. C'est un sujet sensible parce qu'on parle d'élite et qu'on ne touche pas à ces écoles si bien notées.

Pourtant, la vie que mène les élèves est loin d'être idéale et il faut un moral d'acier et une santé de fer pour tenir la barre.

Craig nous explique très bien ce qui l'angoisse et il devra prendre sa décision pour arriver à se sortir de ce cercle infernal. Pas facile lorsque l'on a 15 ans, que l'on a bossé tellement dure pour accéder à ce genre d'école.

Faut-il continuer au risque que la santé se détériore d'autant ? Peut-on envisager une autre carrière que celle que l'on s'était fixé tout simplement parce que le cerveau ne fonctionne pas comme on le voudrait ? Comment vont réagir les parents ?

Autant de questions, autant de pression.

Tout plutôt qu'être moi est un excellent roman qui parle d'un sujet que l'on aborde peu : la dépression chez l'adolescent. Mais c'est tellement bien mis en avant, tellement bien mené par une écriture simple, drôle, très fluide et accrocheuse qu'à aucun moment je ne me suis sentie abattue.

Ned Vizzini a fait un roman très beau, très drôle et très touchant avec un personnage que j'ai adoré suivre durant ces 400 pages.

La rentrée littéraire, cette année, nous propose vraiment des livres de qualité, et chez 10/18, avec ce titre là, j'en fais même un joli coup de cœur et je vous le conseille fortement.


jeudi 10 août 2017

Une histoire des loups

Auteur : Emily Fridlund
Editions : Gallmeister (2017)
Nbre de pages : 296


RENTREE LITTERAIRE 2017
A paraître le 17 août 2017


Présentation de l'éditeur :
Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt, alors que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas. L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu'il soit trop tard.


Mon avis :

Premier roman de la rentrée littéraire 2017 que je lis et je dois dire que j'ai encore reçu une claque avec ce roman des éditions Gallmeister. 

Ici, nous allons suivre Madeline, une adolescente de 15 ans, vivant au fin fond d'une forêt avec ses parents. 

L'atmosphère est plutôt bizarre dès le début : on comprend que Madeline épie ses nouveaux voisins, un couple avec un jeune enfant de 4 ans et va petit à petit s'insérer dans leur existence. Elle deviendra même la nounou de Paul, le fameux gamin. 

On ne nous dit pas grand'chose des parents de Madeline ; on ne nous les décrit que rarement. On sait juste qu'ils vivent assez éloignés de la ville. On comprend qu'il s'agit sûrement d'une réserve (indienne?) mais rien n'est dit franchement. 

En général, je n'aime pas vraiment ces romans où l'on me laisse deviner les choses. Je suis quelqu'un qui aime que tout soit clair et précis dans ce que je lis. Pourtant, ici, je me suis laissée emporter par la narration de Madeline. 

On comprend aussi que quelque chose est arrivé à Paul puisque, lors de sa narration, Madeline (qui se fait appeler Linda lorsqu'elle rencontre ses voisins) va parler d'un procès. 

Tout au long du roman, on va être sur cette interrogation de savoir ce qui est arrivé à Paul, pourquoi et comment cela s'est produit. 

Cette tension pour connaître la vérité, assortie d'une ambiance ambivalente avec des personnages très bizarres dans leurs comportements, font que le lecteur poursuit sa lecture et garde toujours autant de questions qu'au début. 

Je ne vous parlerai pas des thèmes abordés dans ce roman sous peine de vous mettre sur la voie de ce qui est arrivé à Paul. Mais je peux vous dire que plus j'avançais et plus je commençais à comprendre ce que Madeline essayait de nous expliquer. 

Les mots sont difficiles à sortir et elle se confie petit à petit. 

Ce roman est un peu comme un journal intime qu'elle nous confierait. Sa façon de se vider l'esprit, de se chercher une porte de sortie, une sorte de rédemption face à ce qu'elle a fait ou n'a pas fait. 

En tout cas, j'ai passé un excellent moment avec cette lecture très étrange qui ne plaira pas à tout le monde. Je m'attendais à quelque chose de sanglant, à un genre thriller oppressant qui me ferait me retourner le cerveau. 

Si vous cherchez le côté bien stressant du thriller, passez votre chemin. Ce roman n'est pas du tout de ce style là. Par contre, il est effectivement oppressant dans le sens où on se pose beaucoup de questions sur les uns et les autres, sur le fait que cette tension monte au fur et à mesure que Madeline dévoile les choses. 

En bref, Une histoire des loups est un roman qui m'a beaucoup plu, qui garde un rythme assez lent et dont il faut prendre son temps pour le déguster. Si vous faites partie de ces lecteurs, aucun doute qu'il vous accaparera et vous emportera du début à la fin.

mercredi 9 août 2017

Le tricycle rouge

Auteur : Vincent Hauuy
Editions : Hugo Thriller (2017)
Nbre de pages : 490


Présentation de l'éditeur :
Noah Wallace est un homme usé, l'ombre du brillant profileur qu'il était jusqu'à ce qu'un accident lui enlève à la fois sa femme et sa carrière. Mais une carte postale trouvée sur le lieu d'un crime atroce au Canada l'implique directement et le ramène à une série de meurtres commis cinq ans plus tôt. Dans le même temps, à New York, la journaliste-blogueuse Sophie Lavallée enquête sur un reporter disparu dans les années soixante-dix. Et si les deux affaires étaient liées par le même sombre secret ?


Mon avis :

Après un roman tel que La marche du mort, j'avais envie de me plonger dans un thriller qui me ferait passer un moment suffisamment stressant, angoissant, perturbant que j'en oublierai les personnages de Gus et Call et toutes les émotions par lesquelles j'étais passée avec le roman de Larry McMurtry.

J'ai jeté mon dévolu sur Le tricycle rouge de Vincent Hauuy et très honnêtement :  qu'est-ce que j'ai bien fait !

Comme d'hab', je ne referai pas de résumé vu que celui des éditions Hugo est suffisamment complet pour vous mettre l'eau à la bouche.

Ce que vous avez besoin de savoir pour vous laisser tenter par cette lecture, c'est que le personnage de Noah m'a tellement plu et m'a fait me poser tellement de questions, que je n'arrivais pas à lâcher ce bouquin.

C'est un homme meurtri dans sa chair et sa tête à cause d'un grave accident de voiture subi cinq ans en arrière, lors d'une course poursuite contre un serial killer qui lui avait enlevé sa fiancée.

Noah était profiler à cette époque et même s'il travaille dans une toute autre activité depuis son accident, il reste quand même disponible pour la police, surtout que de nouveaux meurtres sont perpétrés et qu'ils ressemblent étrangement à ceux commis par le tueur qui lui a gâché sa vie.

Mais pourquoi le titre ? Tout simplement parce que le prologue commence par un accident dont est victime un petit garçon dévalant une route à toute vitesse sur un tricycle rouge... mais pourquoi ce garçon est-il nu ? Que fuit-il ?

Ca, il faudra lire le roman pour le savoir et je peux vous promettre qu'à aucun moment vous ne saurez qui est ce gamin et ce jusqu'à la fin.

Ce livre est magnifiquement écrit et organisé dans son intrigue.

Les personnages sont bluffants à tel point que l'on ne s'imagine pas du tout ce qu'ils nous réservent.

Entre Noah et ses difficultés physiques mais aussi et surtout ses capacités mentales qui m'ont fait délirer d'angoisse et tout ceux qui gravitent autour de lui durant l'enquête, je me suis laissée emporter, abuser par l'auteur.

Il y a aussi le personnage de Sophie, jeune journaliste-blogueuse, qui n'est pas en reste et on se demande bien ce qui pourra lier Sophie à Noah.

Et là encore, vous allez être scotché par les révélations.

Ce roman se lit très rapidement, même si, comme je l'ai déjà dit, en ce moment j'ai plutôt un rythme d'escargot-tortue faisant une grosse sieste. Autrement dit, j'ai mis un peu plus de 4 jours pour en venir à bout mais cela n'est pas dû à un manque d'envie ou d'intérêt. Bien au contraire.

Les chapitres sont courts et très bien rythmés au point qu'on les enchaîne pour en savoir toujours plus.

En bref, Le tricycle rouge est un excellent page-turner que je ne peux que vous conseiller afin d'entrer dans la vie de Noah, de Sophie et tout ce qui se passe autour d'eux. Vous noterez d'ailleurs que si ce titre a reçu le Prix Michel Bussi ce n'est pas pour rien non plus... 😃

mardi 8 août 2017

La marche du mort / Lonesome Dove : Les origines

Auteur : Larry McMurtry
Editions : Gallmeister
Collection : Totem
Nbre de pages : 522


Présentation de l'éditeur :
Aux confins d’un Texas encore sauvage, les jeunes Augustus McCrae et Woodrow Call viennent de s’engager pour faire régner un semblant d’ordre dans ce pays en devenir. Sous-équipés, piètrement entraînés et mal dirigés, ils s’apprêtent à traverser une série d’expéditions et d’aventures plus dangereuses les unes que les autres. Tour à tour poursuivis par des Indiens, l’armée mexicaine ou des ours, ils devront se battre au milieu d’une nature hostile. Heureusement que les femmes sont là pour les laisser rêver à des jours meilleurs. Ce premier roman de la série Lonesome Dove nous présente la génèse du plus grand des westerns littéraires.


Mon avis :

J'ai lu ce livre en lecture commune avec Pauline d'Entre les pages et même si nous avons lu ce roman en décalage, lorsque nous en avons papoté par la suite, nous avons ressenti autant de frénésie et d'envie folle de retrouver les personnages et le regret d'avoir quitté trop tôt l'ambiance et les aventures qu'ils nous avaient fait vivre durant plus de 500 pages.

Ce roman fait partie d'une série et il est celui qui va nous faire connaître deux personnages que j'ai beaucoup aimé découvrir : Augustus McCrae (surnommé Gus) et Woodrow Call (appelé Call).

Le roman est scindé en quatre parties dont les deux premières font état de deux expéditions qui ne seront pas menées comme Gus et Call l'espéraient. C'est dans la première partie que les deux hommes vont se rencontrer et qui scellera leur amitié.

Bigfoot Wallace
Ils s'engagent comme Texas Rangers, espérant ouvrir une nouvelle voie vers le Nouveau Mexique dans la première partie puis faire fortune dans la seconde.

Deux expéditions que j'ai adorées suivre mais qui tournent vraiment au carnage avec ces indiens qui les suivent et les poursuivent.

Nous allons rencontrer les grands noms de l'histoire du western comme Bigfoot, Buffalo Hump (chef comanche), le major Chevallie (que l'on verra dans la première partie) et bien d'autres encore que je ne veux pas vous dévoiler pour ne pas vous enlever le plaisir de la découverte.
Buffalo Hump

Dans ce tome, et à travers ces expéditions qui finiront davantage par être de véritables aventures, nous allons nous « balader » aux côtés de Gus et Call qui sont très différents l'un de l'autre.

Le premier ne rêve que de fortune, mariage ou partager son lit avec des putains, sans oublier l'alcool, alors que le second est plus réservé et réfléchi dans son rôle de rangers.

Les échanges qu'ils nous donnent dans ce roman sont exceptionnels et offrent au lecteur ce côté dépaysant, d'autant que leur route sera semée d'embûches entre les comanches, les apaches, les ours, la chaleur ou le froid et le manque d'eau.

Nous sommes dans un roman typiquement western que j'ai adoré découvrir du début à la fin, avec une écriture très agréable, fluide et prenante.

Je ressentais toutes les angoisses de ces hommes tentant de rallier le Texas au Nouveau Texas ; j'ai senti la chaleur ou le froid me prendre en même temps qu'eux durant leurs périples ; j'ai angoissé aussi lorsque les indiens étaient à proximité parce que l'auteur ne nous cache pas la façon qu'ils ont de « jouer » avec les Blancs qui essaient d'élargir leur territoire au détriment des aborigènes.

D'un côté, j'étais cette femme blanche qui craint les indiens pour ce qu'ils faisaient subir à l'envahisseur et d'un autre je n'arrivais à accepter les horreurs qu'ils commettaient. Mais je pensais la même chose vis-à-vis de ces texans qui ne comprenaient pas ces indiens.

C'est en cela que j'ai beaucoup aimé Call qui petit à petit se rend compte de l'avantage que les autochtones avaient sur eux et il comprenait d'autant plus pourquoi ils avaient toujours une longueur d'avance sur l'expédition, pourquoi les indiens ne crevaient pas de faim, ni de soif. Comment, ils arrivaient à leur voler leurs chevaux sans que le groupe de rangers s'en aperçoive...

Call est un homme réfléchi qui réalise que pour s'en sortir, il va falloir qu'il évolue comme les indiens et peut-être faire comme eux, apprendre leur façon de progresser dans les déserts, se cacher sans être vu, combattre sans être victime...

Gus est totalement à l'opposé et j'avoue que par moment il m'énervait de foncer tête baissée uniquement pour être à la hauteur de Call. Un brin de jalousie s'installe...

Mais il y a aussi tous les autres personnages pour lesquels j'ai ressenti tellement d'empathie que je regrette tellllllement de les avoir quittés depuis maintenant près d'une semaine. Il n'empêche que malgré ça, le livre me reste en mémoire. Je revois parfaitement certaines scènes; je ressens encore cette chair de poule face aux descriptions des scalps, ou de la traversée d'un désert...

Si vous vous lancez dans cette lecture, nous ne le regretterez pas.

La marche du mort est un roman extraordinaire qui va vous emporter au Texas du 19ème siècle avec des Texas Rangers qui valent vraiment le détour, avec des paysages à couper le souffle et une fin qui ne donne qu'une seule envie continuer l'aventure avec ceux qui restent...

Parce que l'auteur ne ménage pas ces personnages, loin de là. Il y a de belles rencontres mais aussi beaucoup de pertes...

Alors si vous êtes férus d'aventure, de grands espaces, d'indiens et tutti quanti, n'hésitez pas une seconde à commencer cette saga phénoménale avec Les origines de Lonesome Dove. Quant à moi, j'ai noté les autres tomes de cette série que j'espère découvrir très prochainement, avec notamment Lune comanche qui est le deuxième volet.

lundi 7 août 2017

The Blackstone Affair : Ne t'enfuis pas (T3)

Auteur : Raine Miller
Editions : Presses de la Cité (2017)
Nbre de pages : 442


Présentation de l'éditeur :
Ils se déchirent. Ils se retrouvent.
Alors qu'Ethan et Brynne aspiraient désormais au bonheur parfait, leurs passés respectifs resurgissent. Un homme dont Brynne aurait aimé ne plus jamais entendre parler refait surface. De son côté, Ethan est de nouveau happé par ses cauchemars, qui le pressent vers les sombres souvenirs de sa jeunesse dans les Forces spéciales, des souvenirs qu'il se refuse à affronter. 
Un terrible accident dont Ethan réchappe de justesse leur fait finalement prendre conscience de leur devoir d'embrasser leur passé pour enfin se consacrer à l'avenir.


Mon avis :

Ce tome clôt la série consacré à Ethan et Brynne et j'étais curieuse de voir ce que l'auteur allait y mettre dedans parce que pour moi le tome 2 permettait de finir en beauté l'idylle entre ces deux personnages.

Alors, effectivement, il y a un besoin de faire ce tome là pour régler définitivement certaines choses mais cela traîne quand même un peu en longueur pour que cela arrive.

Jusqu'à, approximativement la moitié du bouquin, je me disais que c'était utile mais sans plus et puis il y a cette personne que doit rencontrer Brynne et puis les soucis effectivement d'Ethan avec ses cauchemars.

Je pensais d'ailleurs que ce tome allait se consacrer davantage sur ce syndrome de stress post-traumatique alors que finalement ce n'est pas vraiment le cas. On en parle bien sûr mais l'auteur ne se concentre pas uniquement sur ça et j'ai trouvé que c'était dommage.

Il sera difficile de parler de ce qu'il se passe même au début du roman parce que cela va vous spolier complètement le tome 2.

Mon avis va donc être très court.

Globalement, le tome est bon et à de l'attrait. Je ne me suis pas ennuyée et j'ai une affection toute particulière pour Ethan même si son côté trop protecteur m'énerve un peu.

Cela se lit très bien et très vite, même si j'ai mis 4 jours pour en venir à bout par manque de temps.

En tout cas, j'ai été ravie de retrouver ce couple auquel j'ai très bien accroché dès le début et même si les scènes de sexe sont encore très présentes en début de tome, cela se calme par la suite parce qu'Ethan et Brynne ont bien d'autres soucis à régler...

La trilogie est agréable, même si elle a ses petits défauts. Je n'ai pas regretté de l'avoir lue et comme l'auteur ne sait pas si les aventures de Brynne et Ethan vont s'arrêter là, il est très probable que je les retrouve un jour ou l'autre, sans que cela me dérange.

Et vous ? Vous sentez-vous prêtes à les découvrir à votre tour ?

En tout cas, je l'espère...