Auteur : Peter Farris
Editions : Gallmeister (2017)
Nbre de pages : 265
RENTREE LITTERAIRE 2017
Présentation de l'éditeur :
En pleine forêt de Géorgie du Sud, au milieu de nulle part, Maya échappe in extremis à une sauvage tentative d’assassinat. Dix-huit ans à peine, victime d’un vaste trafic de prostituées géré par le redoutable Mexico, elle avait eu le malheur de devenir la favorite du Maire et de découvrir ainsi les sombres projets des hauts responsables de la ville. Son destin semblait scellé mais c’était sans compter sur Leonard Moye, un type solitaire et quelque peu excentrique, qui ne tolère personne sur ses terres et prend la jeune femme sous sa protection,. Une troublante amitié naît alors entre ces deux êtres rongés par la colère.
Mon avis :
J'ai lu ce titre la semaine dernière et j'ai beaucoup aimé le découvrir.
Non seulement j'ai évolué dans une atmosphère pesante mais les personnages que nous rencontrons et notamment Léonard et Maya m'ont beaucoup plu.
Le résumé de l'éditeur en dit suffisamment pour le lecteur. Je ne rajouterai donc rien.
Ce que je peux dire, par contre, c'est que Peter Farris signe avec ce deuxième roman, une oeuvre exceptionnelle sur des personnages peu recommandables et d'autres très atypiques.
Léonard un homme qui va très vite s'attacher à Maya et qui, par son côté étrange parce qu'il vit avec un mannequin en caoutchouc, ne fait pas l'unanimité dans la ville la plus proche. De plus, le fait qu'il n'ait plus sa femme avec lui sans que l'on en connaisse les raisons alimente les ragots. Tout le monde veut savoir mais personne n'ose poser la question à cet homme bourru, peu enclin à la discussion.
Maya sera la seule à trouver les mots pour le faire parler... et encore... C'est surtout sa condition de prostituée échappée d'une tentative de meurtre qui va faire que Léonard va la prendre sous son aile et accepter d'elle ce qu'il refuse aux autres.
Il utilisera tous les moyens pour la sauver et cela commence dès le début...
L'écriture est directe. Pas de fioritures avec Peter Farris et cela colle parfaitement au style de ce roman noir.
C'est sombre. Il n'y a pas de quartier ni d'un côté, ni de l'autre.
Le diable en personne a été une lecture prenante, époustouflante lors de laquelle j'ai retenu ma respiration bon nombre de fois. Je me suis régalée et je me suis vite attachée à Léonard et Maya et j'ai a-do-ré voir leur attachement se faire petit à petit que l'on avance.
Une chose est sûre, ce titre là me donne cruellement envie de découvrir son tout premier roman, Dernier appel pour les vivants, parce qu'il a été écrit après que l'auteur fut victime d'un braquage dans une banque dans laquelle il travaillait.
Cela doit être du brut de décoffrage (en tout cas c'est ce que j'imagine) vu ce que j'ai pu lire dans Le diable en personne et ça me donne trop trop trop envie.
En bref, si vous aimez les romans qui ne ménagent pas le lecteur, qui envoient du lourd et qui vous emportent dans un univers de drogue, prostitution et corruption, n'hésitez pas à vous pencher sur Le diable en personne de Peter Farris. Il est excellent !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire